La fabuleuse épopée du préservatif
Si le préservatif a de beaux jours devant lui, il présente également des origines peu connues et s'avère plus vieux que ce que l'on pourrait penser.
Bien utilisé lors d'une relation sexuelle, le préservatif est le seul contraceptif à protéger des IST (Infections Sexuellement Transmissibles).
Il est également appelé condom et capote anglaise.
D'étonnantes origines
En 3000 av. J.-C., les soldats Egyptiens souhaitant se protéger des maladies vénériennes utilisaient des boyaux de mouton ou des vessies de porc.
En 1564, Gabriel Fallope (un médecin italien - Vers 1523-9 Octobre 1562) publiait un écrit faisant l'éloge de l'efficacité du préservatif contre la syphilis. Il a en effet conduit des essais sur 1100 hommes utilisant le préservatif. Aucun de ces napolitains ne fut infecté par la syphilis (également nommée carie française).
En 1709, le journal anglais The Tatler évoque le préservatif, alors appelé condom.
Quelques dizaines d'années plus tard, Giacomo Casanova lui attribue le nom de redingote anglaise, et écrit faire un usage important de ce "petit sac de peau que les Anglais ont inventé pour éviter au beau sexe de s'inquiéter".
En 1880, le premier préservatif en caoutchouc est fabriqué par la compagnie de pneumatiques Goodyear Tire&Rubber, soit quarante ans après la découverte de la vulcanisation du caoutchouc. Ce préservatif est lavable après usage et garanti cinq ans.
Durant la Première Guerre Mondiale, l'armée américaine recense plus de 18000 soldats atteints de maladies vénériennes. Le commandement est, de ce fait, incité à distribuer des "prokits" de prophylaxie.
Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, cette fois, en Allemagne, le préservatif est connu sous le nom Fromm, du patronyme de son fabricant Juif. Celui-ci en vendait cinquante millions par an mais dut abandonner son usine et s'exiler à Londres avec l'arrivée des nazis.
De nos jours, à Kinshasa, au Congo, les supporters gonflent les préservatifs comme des ballons de baudruche pour les faire exploser. Quant aux militaires, ils s'en servent pour lustrer leurs bottes, le cirage s'avérant trop coûteux.