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La liberté religieuse dans les religions

Dans le catholicisme

La déclaration conciliaire Nostra aetate (1965) affirme que « l’Église catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint » dans les autres religions. « Elle considère avec un respect sincère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doctrines qui, quoiqu’elles diffèrent sous bien des rapports de ce qu’elle-même tient et propose, cependant reflètent souvent un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes. Toutefois, elle annonce, et elle est tenue d’annoncer sans cesse, le Christ qui est “la voie, la vérité et la vie” (Jn 14, 6), dans lequel les hommes doivent trouver la plénitude de la vie religieuse et dans lequel Dieu s’est réconcilié toutes choses. »

 

Dans le judaïsme

Au temps du royaume d’Israël, et conformément à la Bible, le tribunal rabbinique sanctionnait ceux qui se détournaient de la religion juive.

Depuis la destruction du temple de Jérusalem (70 apr. J. C.) et la dispersion du peuple juif, ce tribunal n’existe plus. De surcroît, les décisionnaires juifs s’accordent à considérer qu’un juif qui renie sa religion agit plus par manque de connaissance que par conviction.

Quant à la liberté de culte, la Bible proscrit l’idolâtrie de la terre d’Israël. Mais, en pratique, l’État juif autorise aujourd’hui les fidèles des autres religions à pratiquer leur culte sur son territoire.

 

Dans l’Islam

Le Coran affirme : « Pas de contrainte en religion » (2, 256). « Et si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens jusqu’à ce qu’ils deviennent croyants ? » (10, 99). Ou encore : « Et dis : la vérité émane de votre Créateur ; quiconque veut croire qu’il croie et quiconque veut ne pas croire qu’il le fasse » (18, 29).

En théorie, la liberté de conscience est donc reconnue en islam, mais en pratique, pour des raisons souvent politiques, de nombreux pays musulmans répriment durement l’apostasie.

Quant à la liberté de culte, la loi musulmane a élaboré le statut de dhimmi (« allié » ou « protégé »), désignant les gens du Livre dans un État régi par la charia. Officiellement, les États musulmans sont censés les protéger en échange de leur loyauté. Mais il leur est interdit de construire de nouveaux lieux de culte ou de se livrer au prosélytisme. Une conception restrictive de la liberté de culte prévaut toutefois aujourd’hui.

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