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Italie : un Marocain frappe sa fille en public

 

 

Par Alexis Mehdi Mantrach0

 

Une jeune marocaine, qui refuse de se marier avec l’homme que sa famille a choisi pour elle, s’est faite sévèrement passée à tabac hier par son père à l’entrée d’un centre commercial en Italie.

Il ne fait pas bon se promener dans les couloirs des supermarchés italiens sans protection. Une jeune marocaine l’a appris, vendredi, à ses dépends en se faisant sévèrement passer à tabac par un individu à l’entrée du centre commercial Grandemilia de Modène, au nord de l’Italie. Cette histoire, malheureuse, ne serait qu’un fait divers sans épaisseur si l’individu en question n’était qu’une personne lambda. Or, il ne s’agit pas de n’importe qui puisque c’est le père même de la fille qui fait office d’agresseur ! De fait, après être tombé nez-à-nez avec elle à l’intérieur du centre commercial, ce dernier lui aurait immédiatement fondu dessus pour l’asséner de coups de pieds et de poings, un assaut d’une violence telle qu’il a provoqué la rupture de la paroi nasale de la jeune marocaine.

Deux raisons expliquent la folie furieuse de ce père à l’encontre de sa fille : la première est que cette dernière refuse de porter le voile, et la seconde – plus « grave » encore – qu’elle refuse de se marier avec le jeune homme que la famille a choisi pour elle.

21 jours d'incapacité

Selon le site blitz quotidiano, la jeune fille avait déjà été retirée de sa famille pour maltraitance par les services sociaux italiens et placée dans un centre pour jeune situé dans la province de Modène. Ayant récemment atteint l’âge de la majorité, elle venait de quitter le centre et vivait probablement depuis plusieurs semaines chez des amis. Elle n’avait toujours pas repris contact avec sa famille.

Malheureusement, il lui aura fallu se rendre au centre commercial de Modène, vendredi soir, pour renouer un douloureux contact avec sa famille et son passé. En dépit de la violence de l’agression, le pronostique vital de la jeune marocaine n’est pas engagé, même si les médecins ont fixé une incapacité de 21 jours. Quant à son père, qui n’a pas été inquiété au moment des faits, en s’esquivant avant l’arrivée des vigiles, il fait l’objet d’une plainte pour agression aggravée et est actuellement recherché par les services de police modénais.

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