Les « petits trucs » importants qui te manqueront quand tu auras quitté Israël
Ca y’est, c’est le grand jour… presque 8 ans après ton Alya, tu as finalement décidé de rentrer en France. Après 93 mois à Tel Aviv, 4 déménagements, et 2 histoires d’amour qui n’ont débouché sur rien, tu as fini par tout remballer et décidé d’ouvrir un nouveau chapitre. Bon ok, il y’a beaucoup d’aspects de la vie en Israël que tu es très heureux de laisser derrière toi, mais revers de la médaille, il ya tellement de petites choses qui vont follement, éperdument, douloureusement te manquer une fois que tu seras parti …
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l’Am-Pm
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les tashloumims
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les mots pour lesquels il n’existe aucune traduction valable en français : Davka, stam, titradesh, bekeff, al apanim, lefargen, Tahless, Haval Alazman, Nechama, kapara, Sababa, Beseder Gamour…
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cette sensation de tranquillité, de sérénité d’un pays tout entier qui s’installe lentement chaque vendredi lors de la fermeture des magasins à 16h, juste quelques heures avant Shabbat.
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le kotel.
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la plage après le travail.
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la » ici tout est possible » attitude (Hutzpan attitude)
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ce sentiment bizarre de la coopération quand, sans le demander, les gens passent ton argent jusqu’au conducteur dans le sherout, puis se repassent ta monnaie jusqu’à toi.
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les soirées sur les toits à Tel Aviv et les street-parties improvisées sur lesquelles tu tombes régulièrement comme ça, stam, sans t’y attendre.
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la spontanéité et l’intensité des rapports et de la communication avec les gens. La colère, la chaleur…
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la Makolette (épicerie) en bas de chez toi où tu viendras régler tes dettes plus tard.
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la Makolette qui de toute façon est toujours en bas de chez toi.
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le hametz couvert dans les supermarchés pendant Pessah.
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les sirènes qui font s’arrêter tout le pays les jours de commémoration.
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les gamins qui des jours avant Lag Baomer s’emparent de tout le bois du pays.
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ne pas avoir peur, n’importe où quand tu marches seul(e) dans la nuit.
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se balader en kafkafims tous les jours au travail, ou dans la rue.
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le regard des israéliens ou israéliennes lorsque tu leur plais.
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qu’après 8 ans, on soit toujours capable de te répondre en anglais quand tu demandes : « Ma kara ? « Eh korim lah ? » , Ma zé ? » , » Kama zé olé ? « .
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le fait de n’avoir quasiment jamais à « s’habiller » .
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la façon dont certaines rues très calmes la semaine, se transforment en zoo le week-end quand tout Tel Aviv descend pour Shabbat .
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emprunter la route du Sud vers 3h du matin pour aller à Eilat et être sur d’assister au lever du soleil.
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ton banquier ou ta banquière qui te tutoies et qui t’appelles par ton prénom et envers qui tu fais pareil .
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le très technique geste du pouce et les deux premiers doigts qui se referment dessus, t’invitant à patienter.
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radio Galgalatz.
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les « Shabbat Shalom » qui t’échappent de la bouche à partir du mercredi soir.
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le sentiment puissant et romantique d’avoir toujours été chez soi ici, alors que tu as vécu toute ta vie à des milliers de kilomètres.
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l’incroyable mixité de ce pays, toutes ces cultures qui se croisent à chaque seconde et qui vivent ensemble sans faire de différence sur leur état et leur origine, envers et contre tout ce qui peut être véhiculé dans nombre de médias du monde entier.
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tes amis très, très chers.
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avoir des rapports avec ton voisinage et ne plus rester anonyme.
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ce sentiment étrange de faire partie de la majorité, après avoir vécu toute sa vie en tant que minorité.
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les ingrédients comme za’atar, pistache, tehina, pois chiches, halva, burguhl & sumac.
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les festivités de Pourim de plusieurs jours.
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la fierté d’avoir un drapeau de son pays chez soi ou sur sa voiture.
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les légumes au petit-déjeuner.
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les chauffeurs de taxi, les employés de banque, la sécurité de l’aéroport, qui te demandent toujours pourquoi tu es venu dans ce pays, et leur sourire narquois quand tu leur dis « parce que je suis fou. »
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les bourekas au fromage.
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le charme des petits cafés partout à Tel Aviv ou à Jérusalem qui t’invitent à t’assoir à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit.
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comment même les règles les plus officielles peuvent toujours être contournées si tu le demandes gentiment.
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les klaxons…non c’est pas vrai
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le Sinaï.
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les Salatim(s)
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le ciel magnifique au-dessus de ton toit.
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tous les Seders auxquels tu as été invité chaque année, dans une famille différente à chaque fois, sans même l’avoir demandé.
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l’odeur des orangers en fleurs près de l’aéroport.
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le thé im nana avec la menthe fraîche dedans.
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les nuits blanches.
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le falafel ou la pizza quand tu reviens à 4 heures au petit matin de boîte et que tu meurs de faim.
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l’architecture Bauhaus à laquelle tu n’as plus fait attention après 6 mois mais qui te rappelleront irrémédiablement Israël une fois rentré chez toi.
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la décharge multisensorielle qui t’electrises lorsque tu traverses le Shouk Akarmel
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ce sentiment de liberté et de sérénité le soir vers 19h en été lorsque tu arrives vers la plage et que le Shkia (coucher du soleil) remplit ton âme et ton corps.
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l’Arak Shkoliot (pamplemousse) lors des nuits d’été étouffantes.
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la traduction des menus dans les restaurants : souvent approximatives, sauf au niveau des prix.
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le désert
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le calendrier qui inclut les fêtes juives directement.
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la façon dont les Israéliens te serrent la main, côte-à côte avec leurs paume vers le haut.
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la plage, la nuit.
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le wawawa et le ari cheli
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éplucher un pomelo.
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ne pas avoir peur, n’importe où quand tu marches seul(e) dans la nuit.
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le lait en sachet.
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l’absence de pluie et de mauvais temps au moins 8 mois de l’année.
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le mit tapouzim que tu décides de t’acheter juste comme ça parce que tu es passé devant la petite baraque qui fait des jus de fruits frais.
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les olives avec ta bière.
- le narguilé de temps en temps.
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les enfants qui se baladent seuls ou à plusieurs dans la rue, sans leurs parents.
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les bambas.
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les parties de fous furieux de Yom’Hatsmaout
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pouvoir négocier ton abonnement avec ton opérateur téléphonique, internet, ta banque…
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la façon dont les gens décorent leurs voitures avant leur mariage.
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les aliments dont tu n’avais jamais entendu parler avant de venir ici : malawah, Fateh, majadra, Sabih, Sahlab…
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la pastèque avec le Bulgari
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le wi-fi dans le bus
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s’engueuler avec son patron, et prendre un café avec lui 5 minutes après.
Inspiré et adapté très librement du blog Times of Israel - » The little things I’ll miss about Israel » de Alli Magidsohn