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Arthur explique pourquoi les gens ne l’aiment pas : « Je suis celui que l’on aime détester »

 

Businessman avéré, Arthur transforme tout ce qu’il touche en argent. Une image qui ne semble pas plaire au public. 

Pour notre hors-série spécial casseroles de stars, vous avez élu les 25 personnalités les plus détestées des Français. Si Nabilla décroche haut la main la première place avec 62% des suffrages,Arthur figure quant à lui toujours dans le top 10. Avec 29% des voix, l’animateur de Vendredi tout est permis est ex-aequo avec Gérard Depardieu.

Qu’a-t-il fait pour recueillir autant d’hostilité ? « J’ai l’impression qu’on me fait payer l’arrogance du succès, analyse-t-il dans les colonnes de Télé Obs. Il y a toujours un paradoxe entre, d’un côté, l’amour du public, les audiences de mes émissions et, de l’autre, l’image que je véhicule. Pourtant, vous ne m’avez jamais entendu faire de déclarations tapageuses ni vu avec ma famille dans les avant-premières mondaines : je suis un mec plutôt discret », se défend-il.

Mais l’affaire des animateurs producteurs en 1996 chez France Télévisions a beaucoup nui à son image, notamment parce qu’il a été moqué par Les Guignols : « C’est l’équation : Arthur rime avec argent. Mine de rien, ça rentre dans le cerveau d’une génération pendant des années ces choses-là. »Mais la revente d’Endemol en 2007 n’a pas arrangé cette vision. « C’est vrai, je suis un formidable opportuniste, reconnaît-il : j’ai fait ce que beaucoup auraient fait à ma place. J’ai vendu en France des émissions qui marchaient. […] Et dans mon opportunisme, j’ai gagné au loto. »

Il n’a pourtant pas toujours tiré les bons numéros, comme avec Nice People. Parmi « les trucs qu’il ne referait plus », il y a cette émission de téléréalité, animée à l’été 2003 : « Flavie Flament devait la présenter seule. Et puis quinze jours avant l’antenne, TF1 a voulu qu’on le fasse en duo. Ce fut une punition pour moi. » Aujourd’hui, l’animateur s’amuse dans Vendredi tout est permis et prépare un second one-man-show « qui sera peut-être prêt pour l’année prochaine » : « J’avais besoin d’avoir peur. Sur scène, sans caméra, sans prompteur, sans rires enregistrés, il y a une espèce de vérité que vous prenez dans la gueule. […] J’avais cette paranoïa du juif sépharade mal aimé. Je m’étais enfermé dans une espèce de tour d’ivoire. […] En partant en tournée, j’ai découvert que la France s’étendait bien au-delà du périphérique. » Il était temps… 

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