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En privé, DSK dit du gouvernement que «la moitié sont des brêles»

 

Brêles = Anes

 

L'hebdomadaire Le Point publie ce jeudi une série de confidences de Dominique Strauss-Kahn faites à ses proches. L'ancien patron du FMI, qui fut un temps pressenti pour devenir présidentde la République avant l'affaire du Sofitel, n'est pas tendre avec François Hollande et les membres du gouvernement dont il juge que «la moitié sont des brêles». 

DSK est en revanche plus bienveillant à l'égard du Premier ministre Manuel Valls, selon des propos rapportés par des proches de l'ancien directeur général du FMI, cités par Le Point : «Manuel, il veut faire, il peut faire. Mais il n’est pas tout seul. Avec Hollande, ils sont deux dans la même cuisine gouvernementale, l’un tient le sel, l’autre le poivre. Hollande s’implique trop dans le quotidien, Manuel n’a pas d’espace. Il est ficelé dans un gouvernement composé par Hollande dont la moitié sont des brêles. Il n’a pas fait le gouvernement qu’il voulait».

Hollande, «c’est un tacticien»

Le social-démocrate qu'est Dominique Strauss-Kahn n'est pas non plus convaincu par les 50 milliards du plan d'économies mis en place par le gouvernement. «La moitié est bidon» juge-t-il. Pour lui, tout cela est de la pure stratégie politicienne. Le chef de l'Etat, «c’est un tacticien. A chaque instant, Hollande prend la position qui maximise sa situation en se disant : plus tard, on verra. Là, il occupe le centre parce que, fin 2013, Sarkozy envisageait de revenir par le centre» dit-il encore de François Hollande.

Alors que dans les rangs du PS, certains députés critiquent ouvertement la politique économique et sociale menée par le gouvernement, là encore, l'ancien ministre de l'Economie est critique. Il jugerait que «le discours qu’ils tiennent, c’est les années 80. Ce discours-là, il n’existe que chez nous. Je ne connais pas un pays en Europe où une force politique lourde, qui va des communistes à l’aile gauche du PS, soit dans cette crispation, ce refus d’une économie intégrée dans la mondialisation. Le résultat est dramatique à terme. »

«Une dissolution en 2015»

Il aurait d'ailleurs prédit «dès juillet 2012 (...) une dissolution en 2015» de l'Assemblée nationale, rapporte de son côté Julien Dray, conseiller régional PS d'Ile-de-France, 

Si DSK avait été élu en 2012, qu'aurait-il fait ? «Il aurait engagé sans attendre la France dans des réformes profondes», assure Christophe Borgel, secrétaire national du PS chargé des élections. Mais Stéphane Fouks, son ancien conseiller en communication l'assure : «il n’est plus candidat à rien.»

Club «DSK» en Belgique de «Dodo la Saumure» : décision en référé le 30 juin

DSK attend encore des décisions de justice. Lundi 30 juin, le tribunal civil de Tournai (Belgique) doit rendre sa décision sur la requête en référé de l'ancien patron du FMI contre l'utilisation de ses initiales DSK par Dominique Alderweireld, alias «Dodo la Saumure», pour son nouveau «bar à hôtesses». 

Les deux parties ont présenté leurs arguments lors d'une audience mercredi. Une première décision, selon la procédure urgente du référé, sera rendue lundi prochain. Le tribunal jugera ensuite sur le fond lors d'une audience fixée au 5 février 2015, selon l'agence Belga. 

Dominique Strauss-Kahn avait saisi le 30 avril la justice belge afin de tenter d'interdire à Dominique Alderweireld de faire usage des lettres DSK pour nommer son nouvel établissement, ouvert à Blaton, près de la frontière franco-belge.

 

 

LeParisien.fr

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