La prompte réaction de l’Allemagne face aux réfugiés syriens qui battent leur femme
Arnaud Lefebvre - L'express
En Allemagne, plus de 2.000 Syriens qui se plaignaient de l’interdiction leur étant imposée de ne pas pouvoir battre ou agresser leurs épouses, ont demandé aux autorités à être exilés en Autriche. Mais le gouvernement allemand a tout simplement décidé que ces hommes feraient l’objet d’une expulsion dans leur pays d’origine et ce, sans être accompagnés de leurs femmes et de leur progéniture.
Par contre, les femmes syriennes montrent de plus de facilités d’intégration au sein de leur pays d’accueil, contrairement à leurs maris et parents de sexe masculin.
Sur le site libanais Raseef22, Rawad Ibrahim explique que les Syriennes s’intègrent plus rapidement dans leur nouvel environnement. En outre, elles font preuve d’une volonté d’apprendre la langue de leur nouveau pays et acceptent sans rechigner toute offre d’emploi.
Des Syriennes témoignent
Une Syrienne du nom de Fadia qui a rejoint l’Allemagne par voie maritime avec ses deux enfants, explique que son époux était loin de se réjouir de leur nouvelle situation. Alors que l’Etat allemand leur offrait un soutien financier directement sur son compte à elle, le mari a tout de suite montré son désaccord. Ce dernier a en outre refusé l’apprentissage de l’allemand prétextant être trop vieux pour cela.
« Comment puis-je vivre dans un pays qui me dépouille de mon autorité au profit de ma femme? Il ne manquerait plus qu’ils transforment mon épouse en homme ! », avait l’habitude de dire le mari.
Ainsi, certains hommes syriens semblent avoir plus de difficulté avec le concept occident d’« égalité ».
Une autre Syrienne, arrivée à Bordeaux, narre une histoire similaire à celle de Fadia. Elle et ses enfants ont très vite assimilé le français. La femme a accepté tous les emplois qui lui étaient offerts comme des travaux durant les vendanges. Son mari, par contre, n’a jamais daigné faire l’apprentissage du français et n’a jamais exercé aucun emploi. Par conséquent, ce dernier s’est senti rejeté, situation qu’il n’avait jamais connu en Syrie, explique-t-elle.
Enfin, Nadia, une autre Syrienne vivant en France depuis 2014 explique qu’elle a pu sortir de chez elle sans foulard sur ses cheveux :
« Personne ne m’a regardée pour autant comme si j’avais fait un truc extraordinaire. Mon grand-frère a tout essayé pour me dissuader, m’expliquant que c’était contraire à mon identité et à ma religion, mais j’ai tenu bon ».
Finalement, certains hommes syriens préfèrent – en raison de leur non assimilation au concept d’égalité – retourner dans leur pays malgré la guerre qui y sévit, conclut le site.