Les fameuses frontières de 1967
par Alain Legaret
Tous ceux qui s’occupent de vouloir fixer des limites à l’Etat d’Israël pour lui coller un état palestinien qui ne sera en rien démocratique comme ils osent le prétendre, utilisent un jour ou l’autre l’expression qui présente l’état palestinien dans « les frontières de 1967 ».
Remarquez que la phrase n’est jamais finie. Les frontières de 1967 oui, mais de quel pays au juste ?
La méthode est malhonnête parce qu’elle laisse entendre q’un état palestinien existait avant 1967 et qu’il a été occupé par Israël, faisant de l’Etat juif une puissance impérialiste et colonialiste d’un état souverain.
Or si les médias malhonnêtes ne précisent pas à quels pays appartiennent ces frontières, on doit dire ici même aux lecteurs la vérité, la seule véritable et vérifiable partout sauf chez les émules des nouveaux nazis, à savoir qu’en 1967, les frontières étaient entre Israël, et ses voisins la Jordanie, l’Egypte, le Liban et la Syrie.
D’Etat palestinien, il n’y en avait point. Mais comme c’est Israël qu’on veut clouer au pilori, tous les moyens sont bons pour le rendre coupable aux yeux des lecteurs.
Ce que l’on appelle couramment aujourd’hui les « territoires palestiniens occupés », ont été curieusement appelés « territoires palestiniens occupés » que depuis qu’Israël les a conquis à l’Egypte et à la Jordanie lors de la guerre des six jours en 1967.
Pourquoi n’étaient-ils pas appelés palestiniens quand ils étaient sous domination égyptienne et jordanienne ?
Pourquoi n’étaient-ils pas considérés occupés ?
Il faut chercher dans le « manuel du petit antisémite déguisé en antisioniste » pour y trouver sa réponse. Et apparemment, ce manuel fait fürher, dans les chancelleries et les rédactions du monde, y compris chez certains qui se présentent comme les « amis » d’Israël pour mieux le trahir.
Aujourd’hui, dans une interview de Mahmoud Abbas , président illégitime des Palestiniens puisque son mandat de président s’est terminé en 2009, que de nouvelles élections n’ont pas eu lieu depuis de peur de les perdre devant le Hamas, mais qui continue d’être reconnu par la communauté internationale tant qu’il peut nuire à Israël, le Figaro pousse encore le bouchon un peu plus loin dans l’accusation d’Israël.
Il pose la question suivante : « vous comptez obtenir, en septembre, à l’assemblée générale des Nations Unies, une reconnaissance internationale de l’Etat palestinien, dans SES frontières de 1967 ».
Le Figaro, parle de l’Etat palestinien et de SES FRONTIERES DE 1967, inventant du coup un état qui n’a jamais existé, et présentant de fait Israël comme coupable d’occuper un pays souverain. Alors que les salauds précédents avaient au moins la pudeur de laisser la phrase incomplète, laissant à l’imagination du lecteur-futur-antisémite le soin de voir en Israël un occupant, le Figaro, lui, emporté par son phantasme de culpabiliser l’Etat Juif, fait du révisionniste et transforme l’histoire.
La faute n’est pas tant à faire porter par les seuls journalistes-propagandistes. La responsabilité de donner au public des fausses informations, pour les orienter vers une haine d’Israël revient aussi aux politiques qui côtoient et se font interviewer par ces mêmes organes de presse, leur donnant ainsi une certaine légitimité. Le mensonge devient alors la règle.
Israël est une fois de plus diabolisé, comme on diabolisait les Juifs dans les années 30.