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Les Berbères dans la Bible - Nabil Ziani

 

Les Berbères dans la Bible
Des Origines à la Fin des Temps.
Auteur : Nabil Ziani
Prix:  18 euros
Format 14 x 20 cm  – 250 pages
ISBN 9782371530492

En librairie à partir du 15 Octobre 2018. Vous pouvez le précommander dés aujourd’hui et le recevoir dés à présent soit plus d’un mois avant sa disponibilité en librairie.
 

Présentation :

L’histoire de l’Afrique du Nord est restée un mystère depuis les temps les plus anciens. Plusieurs publications ont essayé de la retracer mais, manquant d ‘éléments probants, elles divergent considérablement. De plus, elle a plus été racontée par les conquérants que par les autochtones qui sont restés depuis des siècles sous dominations étrangères.
Cependant, il y a une source qui n’a jamais été exploitée dans le recherche de la vérité sur l’identité des berbères, de leurs origines et de leur place dans l’Histoire de l’Humanité : la Bible.
L’auteur de ce livre a parcouru les textes bibliques à la recherche d’éléments probants, pouvant reconstituer l’Histoire des Amazighs. Depuis le livre de la Genèse à celui de l’Apocalypse, des éléments épars ont été retrouvés. Une fois mis côte à côte, ils racontent l’histoire des berbères depuis les origines et s’étendent même jusqu’à la fin des temps, puisque plusieurs prophéties en parlent spécifiquement.
Pour retrouver les Berbères dans le texte biblique, l’auteur, ancien enseignant en Méthodologie de la Recherche, a du faire appelle à une méthode spécifique, sans laquelle il serait impossible de décrypter les paroles des prophètes, des apôtres et des évangélistes.
Qui est le peuple Berbère, d’où vient-il est ou va-t-il ? Quelle est sa situation actuelle, et quelle relation a-t-il avec l’Occident et le reste du monde ?
L’auteur : Nabil Ziani est documentaliste de formation. Journaliste, écrivain, enseignant et chercheur, traducteur et scénariste, il a consacré de nombreuses années à la recherche de l’origine des Berbères. Il a publié de nombreuses contributions dans la presse et a animé des conférences publiques sur le sujet, suscitant étonnement et débats fructueux.

Sommaire

  • Préface de Lucien Samir Arezki Oulahbib, docteur (HDR) en sociologie et en science politique, auteur et écrivain
  • Avant-propos
  • Introduction
  • Approche méthodologique
  • Qui est le premier Berbère ?
  • Berbères d’Egypte
  • Histoire générale des Berbères
  • Les Berbères dans les récits bibliques
  • Les prophètes et les Berbères
  • Les habitants de l’Afrique du Nord
  • Les proto-Berbères
  • La Cyrénaïque
  • Tamazgha dans la Bible
  • La Langue Berbère
  • La Littérature Berbère
  • La Génétique du Peuple Berbère
  • Les Berbères dans le Nouveau Testament
  • La Berbérité de l’Evangile.
  • Tertullien, Cyprien et Augustin
  • Les Femmes berbères dans la Bible.
  • Le Christianisme berbère
  • Apports des Berbères à l’Occident
  • Que faire ?
  • Bibliographie
  • Annexes

Extraits

EXTRAIT DE LA PRÉFACE

Ce livre de Nabil Ziani est unique, non seulement par sa capacité synthétique de rassembler tout ce qu’il faut savoir sur les « Berbères », mais surtout par son originalité à retrouver les origines jusqu’au firmament du monde humain, Noé et sa descendance, au cœur de la Bible, dans le volcan des premiers temps, ce qui nous enveloppe d’un halo encore plus salvateur, protecteur, sur l’origine et la destinée de ces « Hommes Libres » appelés « Berbères » ; cela peut certes revêtir un aspect mythique ; mais quel est le récit sur les origines qui n’en détient pas comme le dit l’auteur (rappelant l’origine de Rome) et, surtout, quel peuple encore debout sur Terre aujourd’hui qui ne reste pas toujours forgé autour de ces mythes fondateurs, l’entrée dans l’avenir se faisant en les embellissant (« normalement ») construisant aussi le devenir du pavé du passé ; ainsi la corne de Roland à Roncevaux, on l’entend encore, même si les « Sarrasins » s’avèrent être des « Maures » donc des Berbères marocains ayant adopté l’islam, cette 101ème hérésie du christianisme selon Jean Damascène.

EXTRAIT DU CORPS DU TEXTE

L’histoire des berbères commence au même moment que celle des autres peuples primitifs. Cependant, la plupart d’entre eux ont disparu dans les dédales de l’Histoire humaine. Curieusement, les berbères sont toujours présents et bien vivants. Ceux qui les donnaient pour morts sont partis pour la plupart alors que le peuple amazigh a continué à vivre et à se développer sur ses terres et est entrain de réapparaître et, probablement, de reprendre sa place, sur la scène mondiale.

Le peuple berbère a toujours été relégué au second plan des événements médiatiques. Pourtant, il a été à l’origine de beaucoup d’événements, y contribuant de manière significative, sinon créant des éléments de l’Histoire humaine.
C’est ainsi que nous pouvons citer l’influence qu’exerça Massinissa sur le développement de l’agriculture romaine, la rédaction du premier évangile de l’Histoire par Marc le libyen, la création du Roman en tant que style littéraire par Apulée de Madaure, l’invention de l’autobiographie par Saint Augustin, l’établissement des éléments scientifiques en botanique, l’écriture de l’histoire de plusieurs peuples, et quelques autres éléments par le roi de Maurétanie, Juba II, aussi surnommé « le plus savant des rois », la création de la bourse d’études par l’empereur berbère de Rome, Septime Sévère, la découverte des chiffres  dits « arabes » chez les berbères par Leonardo Fibonacci, …

Les berbères donnèrent aussi à l’humanité de grands hommes : A commencer par Massinissa lui-même, et Juba II qui furent de grands rois, ayant contribué à l’expansion et au développement de l’empire romain. Mais aussi, Tertullien, Cyprien et Augustin, théologiens et fondateurs du christianisme occidental latin. Apulée de Madaure, philosophe et écrivain, Gélase, Victor 1er et Miltiade qui furent papes de Rome, Septime Sévère, Caracalla et Macrin, qui furent empereurs romains. On peut également parler de Chachnaq, le pharaon d’Egypte qui a fait la conquête de l’ensemble des pays du Moyen-Orient au 10eme siècle avant notre ère, et tant d’autres.

Dans la Bible elle-même, plusieurs berbères furent cités, certains avec leurs origines. C’est le cas de Simon de Cyrène, qui aida Jésus à porter sa croix, et  Lucius de Cyrène qui porta l’évangile en Europe, de Chachnaq (Sissac) qui était Pharaon d’Egypte, quoi que berbère et qui avait pillé le temple de Salomon à Jérusalem.

L’Histoire retiendra que le premier roman à avoir été publié était le fait d’un berbère, qui se disait « mi numide et mi gétule ». Il s’agit d’Apulée de Madaure, une ville située près de Guelma, Calama à l’époque. Apulée avait imaginé une histoire et l’avait publiée sous forme d’un livre en onze volumes. Il l’avait intitulé « Métamorphoses ». Mais ledit livre est surtout connu sous le titre de « L’Âne d’or ». Il a été traduit dans de nombreuses langues, et a été diffusé un peu partout. Peu de gens savent que c’est un livre berbère. Depuis, le roman a fait son chemin, et des centaines de millions de romans sont vendus annuellement dans le monde.

Curieusement, c’est un autre berbère qui va inventer un autre style littéraire : l’Evangile. Marc fut le premier à rédiger un Evangile. Personne ne l’avait fait avant lui.
Marc, de son vrai nom, Jean, est né à Cyrène ou quelque part, dans la région de la Pentapole. Il faisait partie des  judéo-berbères comme Simon de Cyrène.
Un autre berbère va inventer un autre style littéraire. Il s’agit de l’autobiographie. Saint Augustin fut en effet le premier à parler de sa personne, de sa vie et de son parcours dans un livre. « Confessions » a été le premier livre classé dans la catégorie de l’autobiographie. Personne avant ce berbère si illustre, si célèbre, n’avait osé s’exposer ainsi, en public. Non seulement pour celui de son époque et de sa région, mais surtout à tous les publics dans le monde entier depuis plus de quinze siècles.

Au quatrième siècle, un personnage exceptionnel va apparaître sur la scène nord-africaine. Aurélius Caïus dit Saint Augustin est né à Souk Ahras, dans l’est de l’Algérie. La ville s’appelait alors, Thaghaste. Après des études primaires à Madaure, près de Guelma, il alla faire ses études secondaires à Carthage. Il s’installa plus tard à Rome ou il ouvrit une école de rhétorique, avant de se rendre à Milan ou il se convertit à Jésus Christ.
Saint Augustin nous laissera de grandes œuvres. Personne n’a écrit comme lui. Tous, après lui, penseurs, philosophes, théologiens, écrivains de toutes sortes ont été influencé par la pensée de Saint Augustin. Jean Jacques Rousseau, Pascal, Malebranche, Antoine Arnauld, Luther, Calvin, Jansénius, Descartes, Camus,  et d’autres se sont réclamés de lui. L’Augustinisme continue encore aujourd’hui à inspirer savants, philosophes et théologiens, au travers du monde entier. Il existe des communautés Augustiniennes un peu partout dans le monde. Des écoles et des universités enseignent la pensée de ce berbère, fils de Thaghaste. N’est-il pas temps, que dans son propre pays, Tamazgha tout entière, puisse lui rendre hommage en intégrant sa pensée dans les programmes scolaires et universitaires ? De plus, pas seulement en hommage à ce grand penseur, mais aussi, dans le but d’en tirer le meilleur pour les enfants de cette terre qui l’a vu naître.

Henri-Irénée Marou disait : « Le christianisme africain a été l’agent combien fécond, combien efficace, d’un transfert de culture du sud au nord, d’Afrique en Europe. […]  Je crois que vous devriez, vous Maghrébins être assez fiers de cela, d’avoir offert à l’Europe ces maîtres qui l’ont formée […]  La chrétienté latine tout entière, l’Europe occidentale tout entière a été de la sorte fécondée, éduquée, cultivée par vos ancêtres selon la chair, sinon l’esprit, vos pères ».
C’est ce qui pousse Lucien Oulahbib à faire cette déclaration : « Les Berbères doivent donc se tourner résolument vers la culture qui est aussi la leur, celle de l’Europe, puisqu’elle est, pour une part, issue de leur Histoire ».
Et d’ajouter non sans humour : « La Berbérie devrait donc demander son intégration à l’Union Européenne. Mais, si l’on veut que cela ne reste pas un vœu pieu, il faut que la berbérité se mette au clair avec son histoire, au lieu de la refouler et d’aider à son oubli et son travestissement »[1].
[1]   Idem,

Les Berbères dans la Bible de Nabil Ziani
Prix:  18 euros    Format 14 x 20 cm  – 250 pages     ISBN 9782371530492

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