p>Les raisons cachees du jeune du 10 Tevet, par Rav Sadin
Ce jeûne commémore, en effet, trois événements tristes qui ont frappé Israël : c’est un 10 tévet que les sièges des Babyloniens autour de Jérusalem ont commencé. Ce siège annonce la destruction du premier Temple qui aura lieu quelques temps plus tard et la fin du premier Etat juif, en -586. C’est aussi le 10 tévet que l’on commémore la disparition de l’un des plus importants personnages de l’histoire du peuple juif : Ezra le scribe à qui un livre de la Bible est consacré. Artisan du rétablissement d’un foyer juif en terre promise après les soixante-dix ans de l’exil en Babylonie, il a également consacré sa vie à la consolidation du peuple juif et à l’enseignement de la Torah. Or selon la coutume, il est bon de jeûner le jour de la mort de son maître. En fait, Ezra a quitté ce monde le 9 tévet mais c’est le 10 que l’on honore sa mémoire.
Le troisième événement rappelé, en ce jour, est la rédaction de la traduction en grec de la Bible, la Septante, réclamée par les autorités grecques d’Egypte, traduction remise le 8 tévet à Ptolémée II.