C’EST POURIM AUJOURD’HUI…
PAR
THERESE ZRIHEN-DVIR
Laissons, je vous prie, de côté Gantz et Bibi aiguiser leurs épées ou s’envoyer diligemment des coups bas, des échauffourées dans leurs tentatives pathétiques de glaner des voix et passons à la joie de la Reine Esther et de sa victoire sur les instincts macabres de Hamann envers les juifs de Perse. Les perses de nos jours sont des mollahs enturbannés qui ont repris à la lettre les mauvaises intentions de leur patriarche Hamann et menacent sans le masquer l’état miniature d’Israël, d’anéantissement.
Passons à la fête, à la glorification de l’Eternel, à la victoire du bien contre le mal, à la justice et à la beauté. Joignons nos enfants déguisés en papillon féérique ou en astronaute, en sorcière ou en reine, en ballerine ou en Spiderman… tant de variétés, intrigantes époustouflantes, ou simplement ravissantes.
LA VIE N’EST QU’UNE ALLÉGORIE, UNE PARODIE
Oublions nos tracas et nos malaises quotidiens, et allons nous promener dans les rues en chantant de vive voix… GLOIRE A L’ETERNEL, LA PAIX ENTRE LES HOMMES…
Et si cette paix ne réussit pas à se frayer un chemin vers nous, creusons-le à l’aide de nos doigts, de nos voix claires et de nos chants, et elle sera contrainte de nous sourire… Il faut bien qu’elle le fasse un jour ou l’autre…
Esther avait prié et jeuné trois jours et trois nuits, et le mal s’est dissout dans l’air comme par miracle, et les rôles s’étaient inversés. Ceux qui devaient mourir ont mené à l’échafaud celui qui avait manigancé leur mort.
Et qui dit que le miracle ne se reproduira pas ?
DIEU est toujours à l’écoute. Il est le bouclier de l’innocent. Il est l’épée du défenseur du pauvre et de l’orphelin, Il est le Père de tous ses enfants… Les larmes de l’infortuné sont des éclairs qui strient l’horizon et menacent les oppresseurs.
Laissons alors en toute confiance, la place à la joie, aux couleurs, au soleil naissant, aux rires et aux chants des oiseaux… Redevenons ces enfants espiègles qui reprennent le chemin vers la voie lactée, qui s’écartent de la bassesse coutumière pour s’élancer vers les cieux du rêve, de la félicité et du bonheur.