Maroc : Les Marocains sont, d’après une récente enquête internationale, l’un des peuples les plus malheureux de la planète.
Cela est un constat de terrain fait par des organisations internationales dont la crédibilité et le sérieux sont reconnus.
De plus, les Marocains, dans leur écrasante majorité – et de fait elle est écrasante et je dirais même etouffante – sont réfractaires à la démocratie, à la liberté et à la solidarité avec les exclus et les opprimés.
De fait, lorsqu’un individu marocain ou un groupe de citoyens se révoltent contre les injustices et la tyrranie et sont jetés dans les geôles de la dictature, il se trouve des millions de Marocains pour les accabler et justifier leur emprisonnement.
Les Marocains sont par ailleurs racistes et antisémites.
Racistes contre les Noirs, que ces personnes soient marocaines ou de récente établissement au Maroc.
Ils sont antisémites et se cachent derrière le conflit israelo-palestinien pour distiller leurs sentiments anti juifs.
Cet antisémitisme qui se manifeste par des paroles et expressions devenues anodines telles que « Juif 7achak », comme on l’exprime lorsqu’on parle d’un chien ou d’un cochon ou par Lihoudil bali (Juif usé ), fait partie des us marocaines depuis des siècles.
Chez les plus « savants » ou plus exactement les plus militants, cette attitude antisémite se justifie par la » felonie et la traîtrise » des Juifs de Medine à l’encontre des traités que les fils d’Abraham avaient signés avec le prophète.
Ces mêmes militants antisémites qui ont empoisonné la rue marocaine, rappellent sans cesse les « crimes » commis par les Juifs, assassins des prophètes.
Aujourd’hui, au Maroc, le point de non retour est atteint dans le domaine des intolérances et de la haine contre les minorités ou les femmes qui osent encore défier ce fascisme nourri par un islam wahabite rétrograde et réactionnaire.
Et aucune sensibilité moderniste, politique, culturelle ou humaniste ne semble aujourd’hui en mesure de contrer le cancer islamiste intolérant qui gangrene la société marocaine dans son ensemble.
Tous les progressistes ont peur de l’étendue de la mainmise de l’islamisme sur les espaces sociaux du Maroc.
Même le palais royal qui a opté pour l’islamisation de la société marocaine à travers son alignement inconditionnel sur les positions et les discours des descendants de Qoreich, « gardiens des liens saints de l’islam », a durci ses discours et ses pratiques émergeant aux textes du Hadith et du Coran.
Il n’y a guère, le conseil supérieur des oulamas du Maroc présidé par Mohammed VI a émis une fatwa condamnant de mort l’apostat, sans que le souverain marocain trouve quelque chose à dire face à cet édit fasciste.
Chaque année qui passe, le Maroc, peuple et dirigeants, s’enfonce dans l’abîme des intolérances, de l’hypocrisie et du mensonge collectif.
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