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L'affaire SINE : antis?mitisme ou pas?

Envoyé par rali 
Re: L'affaire SINE : antis?mitisme ou pas?
22 juillet 2008, 06:52
POur Elide910.
Complement d'information au sujet de ton post.

Jean Sarkzy, petit fils de juifs, pourrait en effet faire sa alya. MAIS s'il veut se marier in Israel, cela lui sera impossible. En effet, pour le Rabbinat, seul les enfants d'une FEMME juive sont juifs. Or la mere de Jean Sarkozy est chretienne. Donc Jean devra faire un mariage civil hors d'Israel et ses enfants seront des "batards" aux yeux du rabbiant.
Re: L'affaire SINE : antis?mitisme ou pas?
22 juillet 2008, 07:24
mais non, mais non les enfants de jean seront juifs puisque la mere est juive,,,donc comme tu dis l essentiel c est la mere,,nous avons eu des cas en france pour la bar mitzva,,,
Re: L'affaire SINE : antis?mitisme ou pas?
22 juillet 2008, 07:44
Et puis, s'il se convertit, il sera juif à part entière, à condition qu'il le fasse par un rabin agréé ou orthodoxe, en tout cas pas par un rabin libéral. Au fait, n'est-ce pas une mitzvah de se convertir?

Il faut libérer le soldat Guilat Shalit

Yvette
Re: L'affaire SINE : antis?mitisme ou pas?
22 juillet 2008, 08:00
Je trouve que Yachtdenoé a fait une bonne analyse...complète...évidemment en France depuis le début des années 1990 les journalistes ne doivent plus mentionner la race et/ou la religion des auteurs et des victimes de crimes et délits ainsi par exemple lorsque qu'un viol collectif est commis en réunion ni les auteurs ni la victime ne doivent être désignés sur des critères raciaux ;il en va de même pour les affaires de racket etc...dans ce sens les journalistes,la plupart du temps,ne précisent pas les noms et les prénoms des auteurs et des victimes...cette règle pour être valable doit évidemment s'appliquer à tous les cas de figure...En l'espèce dans une banale affaire(le seul intérêt est la personnalité de la personne poursuivie, supposée innocente jusqu'aux décisions définitives de justice) pourquoi SINE mentionne t il la race "arabe" du plaignant???pourquoi mentionne t il la race "Juive" d'une amie(fiancée?) de la personne poursuivie???...Pourquoi mentionner que la personne poursuivie aurait, peut être, l'intention de se convertir au judaïsme???...pourquoi faire ce lien entre cette hypothétique conversion,un hypothétique mariage avec un membre de la famille Darty et son avenir personnel???....que je sache les enfants de GISCARD,MITTERRAND,CHIRAC n'ont jamais manqué de rien...je ne me fais aucun souci pour les enfants de Ségolène ROYAL ni pour ceux de Nicolas SARKOZY...tous autant les uns que les autres peuvent fréquenter qui ils veulent ,juifs ,musulmans,chrétiens,laics,agnostiques,bouddhistes etc...supposés riches ou supposés pauvres...je ne vois vraiment pas où est le problème...
Re: L'affaire SINE : antis?mitisme ou pas?
22 juillet 2008, 23:21
Souiri a écrit:
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> POur Elide910.
> Complement d'information au sujet de ton post.
>
> Jean Sarkzy, petit fils de juifs, pourrait en
> effet faire sa alya. MAIS s'il veut se marier in
> Israel, cela lui sera impossible. En effet, pour
> le Rabbinat, seul les enfants d'une FEMME juive
> sont juifs. Or la mere de Jean Sarkozy est
> chretienne. Donc Jean devra faire un mariage civil
> hors d'Israel et ses enfants seront des "batards"
> aux yeux du rabbiant.

bonjour cher amis sais tu la definition du mots batards mamzer en hebreux chez les juif
Re: L'affaire SINE : antis?mitisme ou pas?
07 septembre 2008, 09:22
SINE va lancer ce 10 septembre 2008 un nouvel hebdomadaire: "Sine-hebdo", qui sera une copie-caricature de Charlie-Hebdo.

Parmi la liste des redacteurs, je releve le nom de Michael Warchawski.

Ce triste individu, de nationalite israelienne, beneficiant de tous les avantages de la democratie israelienne, passe son temps parmi les militants alter-mondistes (genre Sion Assidon) a cracher sur Israel, a appeler a sa disparition "en tant qu'Etat sioniste", a falsifier les donnees du conflit israelo-palestinien, etc...Il est de toutes les emissions radio/TV anti-israeliennes, de tous les "colloques", "symposium", "conferences" qui lui payent ses voyages, ses sejours, et ses interventions haineuses. Pa ailleurs, le Warchawski continue a toucher son salaire d'enseignant a l'Universite de Tel-Aviv..

Avec un tel redacteur-alibi (SINE doit prouver qu'il n'est pas antisemite en employant au moins un individu ne de mere juive comme Warchawski), je doute que SINE-HEBDO fasse rire grand monde.
Re: L'affaire SINE : antis?mitisme ou pas?
07 septembre 2008, 09:23
Re: L'affaire SINE : antis?mitisme ou pas?
07 septembre 2008, 13:39
jeudi 24 juillet 2008
L’« affaire Siné »
Antisémitisme : l’échec d’un chantage

Cette fois, ça n’a pas marché. Depuis le début des années 1990, on ne comptait plus les adversaires de l’impérialisme, du néolibéralisme, des médias dominants…, qualifiés d’antisémites, voire de « nazis » par quelque gardien de l’ordre social. Le prétexte pouvait être léger, inexistant même. Qu’importe : écrasé par la gravité de l’imputation, l’accusé devait aussitôt exciper de ses états de service antiracistes, évoquer la liste de ses amis et parents promptement transformés en cautions de moralité, autopsier un trait d’humour plus ou moins réussi.

Rien n’y faisait. Car seul le tribunal de l’Inquisition et ses juges inamovibles (Alain Finkielkraut, Ivan Rioufol, Alexandre Adler, Philippe Val, Bernard-Henri Lévy) avaient la permission de manier l’irrespect, la provocation, de frôler (ou de franchir) la ligne jaune de la stigmatisation collective. Eux pouvaient justifier — au nom de Voltaire et du droit à la caricature — leurs dérapages sur, par exemple, la couleur des joueurs de l’équipe de France ou l’assimilation de l’islam au terrorisme.

Torquemada n’avait rien à redouter. Quadrillant les médias, il déployait les techniques décrites dans Le Barbier de Séville — « Puis tout à coup, on ne sait comment, vous voyez la calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil ; elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription ». A une différence près : le « on ne sait comment » de Beaumarchais était dépassé puisque nul n’ignorait à cause de qui Edgar Morin, Pierre Péan et Philippe Cohen, Daniel Mermet, Hugo Chavez, Pascal Boniface, Jacques Bouveresse, Charles Enderlin, Pierre Bourdieu, José Bové… sans oublier Le Monde diplomatique (1), ont été tour à tour suspectés ou accusés d’antisémitisme.

En juillet dernier, un journal qui se voulut autrefois « bête et méchant »— et qui s’ingénie sur ce point à passer du second degré au premier — a entrepris d’ajouter à la liste le caricaturiste Siné. Torquemada, cette fois incarné par Philippe Val, est l’employeur du contrevenant. Il lui a fallu une semaine pour décréter que l’une des chroniques de Siné, publiée, avec son imprimatur, dans Charlie Hebdoétait… antisémite. Terrible absence de vigilance ou accusation ciselée pour se débarrasser d’un gêneur, comme le soupçonnent à la fois l’auteur du « délit » et d’autres caricaturistes (Martin, Lefred-Thouron, Willem, Pétillon, Tignous) ? Récalcitrant, le prévenu a refusé de signer la lettre d’aveux que le patron du journal, s’inspirant pour le coup d’une tradition assez peu satirique, avait rédigée pour lui. Il a été congédié. L’affaire aurait pu en rester là, et Siné demeurer au banc d’infamie, lâché par la plupart de ses anciens camarades, sa photo bientôt gommée des albums commémoratifs.

Seulement, cette fois, l’affaire semble se retourner contre ses instigateurs. En marquant leur solidarité avec le dessinateur calomnié, des milliers de personnalités, d’intellectuels, de journalistes et d’anonymes ont signifié que ce manège devait cesser. Et que l’imputation d’antisémitisme, ce « mot qui tue » du débat intellectuel français, ne saurait être utilisée comme argument de convenance ou d’autorité pour discréditer un adversaire trop remuant.

Pierre Rimbert
(1) Bernard-Henri Lévy a reproché à plusieurs reprises au Monde diplomatique de s’être spécialisé dans la dénonciation des « synarchies new-yorkaises ». Cette expression (le mot de « synarchie », qui n’a rien de répréhensible au demeurant, signifie une « autorité exercée par plusieurs personnes ou plusieurs groupements à la fois », selon le dictionnaire Robert), ne figure pas une seule fois dans la banque de données du mensuel depuis 1977…

[www.monde-diplomatique.fr]
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