Des sommets aux canyons, des d?serts aux oasis du Maroc

Levons la tête un peu pour s'orienter. On distingue légèrement au loin la silhouette en pente du jbel RAT N'AIT BOUWOLLI. Pas de doute, nous sommes dans l'Atlas.
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Une belle touffe de câpres, rassurez vous c'est la dernière. On ne peut pas passer à côté d'une telle merveille sans vous la présenter. Patience, la grotte (Ifri) n'est pas loin.
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Au fait, d'où avons nous commencé ?
Reconnaissez vous le rocher qu'on a contourné avec son buisson de jujubier? Jetez un coup d'oeil. On aperçoit les méandres d'une petite rivière sur laquelle je reviendrai probablement dans une autre rubrique un peu plus critique. Disons simplement qu'elle est drôlement polluée.
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Et voici celle qui a donné son nom à ce site. Ifri ou la grotte. Pas très photogénique, ou plutôt, avec un portable, il est difficile de faire mieux.
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La dernière.
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On quitte les lieux. D'en haut, la rivière sinueuse avec au centre de l'image juste après les quelques amandiers un lieu dit "le dos du hérisson". Autrefois, on ne pouvait apercevoir son sol tant la végétation était haute et dense. On allait y chercher avec prudence les aiguilles perdues par les porc-épics. Les grands nous mettaient en garde contre ces petites bêtes qui parait-il gonflaient, gonflaient à l'approche d'un humain, puis les aiguilles fusent comme des flèches pour transpercer l'intrus. Quand on est gamins, on croit bien sûr les adultes, mais on veut également montrer qu'on n'as pas peur. On y allait quand même, mais pour être franc, le ventre serré, le souffle coupé, la respiration saccadée.Des porc-épics, on en a vus, mais ils étaient gonflés, ils se sauvaient sans gonfler.
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Ici, on est à Aït M'hamed, On ne peut pas se tromper.
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Sauf peut-être le conducteur de ce bus scolaire qui semble attendre le retour des écoliers partis en randonnée.
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La célèbre écurie au dessus du souk
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Michou

Beaucoup absente mais je tiens à remercier " OGZILAL " pour ces photos remarquables et ses commentaires.

Je connais un peu ces coins mais surtout mes parents ont traîné de partout et particulièrement ce sud . Merci à toi.
Je pars mais dès que je reviens, ma caverne d'AliBaba sera réouverte!

Ogzilal

Dis-donc, les écoliers de l'Isère font de sacrées randonnées !

Je crois que le bus attend aussi qu'on lui répare sa roue avant droite dont le pneu semble avoir subi les outrages des pistes caillouteuses de l'Atlas.

BRAVO!!! OGZILAL........
Encore de superbes photos pour nous rappeler notre cher Maroc, et mes quelques randonnées dans le grand Sud.
Ces photos me rappellent en particulier mon dernier voyage,avant de laisser notre pays, et mes achats d'un gros bracelet et croix du sud tous deux en vieil argent dans la petite boutique d'un des derniers juif bijoutier de Ouarzazate.
Comme c'était beau... Merci encore Ogzilal.

bleon a écrit:
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> Ogzilal
>
> Dis-donc, les écoliers de l'Isère font de sacrées
> randonnées !
>
> Je crois que le bus attend aussi qu'on lui répare
> sa roue avant droite dont le pneu semble avoir
> subi les outrages des pistes caillouteuses de
> l'Atlas.

Depuis que l'on a doublé le budget de l'éducation nationale en France, tout devient possible mon cher Bleon.

En vacances dans ces contrées, c'est rare que le soleil se lève avant moi.
Le jbel RAT reçoit ses premiers rayons de soleil.
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Voici la preuve, la montagne en pointe à droite du soleil qui dessine un V, c'est Mzoug'nane, elle surplombe Bin el ouidane, derrière elle, Zaouit Ahansal
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Voici un grossissement de la roue crevée, on peut même distinguer la ville, il s'agit de PONT de CLAIX, on est en banlieue de Grenoble. Ils sont pourtant habitués aux montagnes là bas, je ne comprends pas.
C'est peut être un don du conseil général de l'Isère à la ville de Aït M'hamed pour assurer le ramassage scolaire, allez savoir.
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Pour ceux qui ont Google map, voici une image qui permet de localiser la grotte dont je vous ai présenté les photos, allez sur Azilal pour s'approcher. Les coordonnées sont visibles en bas.
Malheureusement, un nuage était présent au moment du passage du satellite, et du coup le paysage est un peu voilé.
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OGZILAL - SUCHET

Nous avons vécu à "Meknassa-ez-Zeitouna". Non loin du Zerhoun et de ses belles oliveraies.
A la fin des années 50, mon père, mécanicien, installait des moteurs dans les pressoirs pour actionner les meules. Il rapportait des bidons d'huile d'olive odorante, vert-bouteille, irisée de reflets vert-Chartreuse.
Pour notre goûter, ni biscuit ni chocolat : on prenait un bon morceau de pain dont on retirait une partie de la mie, on versait une rasade d'huile d'olive, on salait, on replaçait la mie, on pressait le pain pour l'imprégner ... et on savourait religieusement l'odeur et la saveur du suc de notre belle terre natale.
Notre-Dame des Oliviers a vu le baptême de trois générations dans ma famille.
Nos amitiés

Voici le dernier contenant d'huile d'olive dans lequel j'allais me servir quand j'étais de corvée pour remplir la bouteille. Une de mes dernières photos sur pellicule aussi, avant que je ne cède à la facilité du numérique.
Cette jarre était stockée évidemment au fond d'une pièce sombre au premier étage d'une grande bâtisse sans fenêtres sur sa façade nord, juste quelques meurtrières pour éviter que le mûr ne soit aveugle. De jour, je pouvais encore y aller tout seul à travers un dédale d'escaliers et de couloirs qui n'en finissent pas. Mais dès que l'astre du jour se couche, autant me demander d'aller planter un pieu dans un cimetière. En plus la nuit, c'est avec une bougie qu'il faut y aller, et tout le monde sait qu'une bougie à la fâcheuse tendance de s'éteindre quand on court.
Nous n'étions pas en Ecosse pourtant, mais avec toutes les histoires fantastiques que l'on entend autour du feu quand on était petits, des objets qui vous parlent, des portes qui se ferment dès que vous les franchissez, etc... on se fait son cinéma dans sa tête. Dés que l'on atteint un âge à 2 chiffres, on arrive à vaincre ses petites craintes de gamin car on se sent grand. Et avec le temps, un peu plus tard, on s'aperçoit que ce sont les chiffres de l'âge qui ont grandi, et puis d'autres craintes s'installeront peut être. La crainte de ne plus pouvoir mâcher les tartines à l'huile d'olive, de devoir se contenter de quelques gouttes dans sa soupe.
Non rassurez vous, quand on se nourrit comme l'a décrit Luz, on peut espérer les 3 chiffres sans craintes.
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Des bâts pour ceux qui veulent gravir des sommets hauts, très hauts. Oh! là, il y a débat.

Nous sommes en Juillet 2009 au souk d'Azilal,aujourd'hui, c'est du prêt à porter.
Autrefois, l'artisan vient à domicile pour faire du sur mesure, ça aussi, je l'ai vécu, et j'ai vu le bât se fabriquer à partir des bouts de couvertures élimées qui ont perdu leur qualité d'isolation thermique pour les humains, de la paille de blé et autres fils de laine préparés par la maîtresse de maison.
Les séances d'essayage, c'est quelque chose. Il fallait voir la mule. Hélas, je n'avais pas d'appareil photo à l'époque, je crois que je ne savais même pas que ça existe. Forcément, c'est la mémoire qui a gravé les images.
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