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Il sentait bon le sable chaud, mon légionnaire... de Therese Dvir

Il sentait bon le sable chaud, mon légionnaire... de Therese Dvir

 

 

 

'Liberté ? Mon enfant ! Je suis libre à la façon et au niveau qui me conviennent. Que le fantôme de Robert soit une réalité ou le fruit de mon imagination, comme tu insistes tant à me le faire admettre, il est pour moi un havre d'amour, un compagnon, un nid douillet où je ne me sens pas abandonnée, indésirable et stérile. Alors, que cherchons-nous réellement ? Que m'apporterait la liberté que tu proposes à ce stade de ma vie, Tamar ? Elle tuerait la dernière étincelle du merveilleux conte de fées qu'était mon amour pour Robert'.
 

Très attachée à l'histoire de la communauté juive au Maroc, c'est dans ce cadre que Thérèse Zrihen-Dvir nous conte une magnifique épopée amoureuse, touchante et pleine de poésie. En mettant l'accent sur les coutumes de cette société régie par les principes religieux, sur l'évolution du traitement réservé aux femmes, elle octroie à son ouvrage une dimension sociale et historique indéniable.

Prologue

Dès mon enfance, les merveilles de l'amour m’ont fascinée, particulièrement, cette alchimie fusionnelle qui s’opère entre un homme et une femme. Cet amour a été magnifié et dépeint depuis l'aube des temps par d'innombrables poètes et romanciers. Elan qui semble arracher une étincelle à l’éternité, et culmine généralement par la mort des deux amants, s'aimant pour toujours jusque dans l'au-delà.



Mais l'amour existe-t-il réellement ? Ou bien, n'est-ce qu'un rêve inaccessible, une utopie, une curiosité propre à l'esprit humain ? Toutes ces questions m’interpellent particulièrement, et ce depuis les premières étapes de ma vie. J’estimais autrefois que l'amour était comme un fruit défendu, exerçant une attraction inexplicable, aussi bien physique et psychique. Cette attirance entre l’homme et la femme, toujours selon mes idées, représentait le moteur même de notre existence. J’étais, cependant, persuadée que l’esprit humain y jouait un rôle prépondérant, et cela dès les prémices du désir.

 

Ma mère avait l'habitude de me décrire les maux et bienfaits de l'amour ; sa force intrigante surtout, qui souvent marque à jamais notre destin... Pour moi, tout cela demeurait encore bien théorique, du moins jusqu'à mes quatorze ans, lorsque je commençais enfin à mûrir. Ma connaissance très partielle du phénomène de l’amour – ce mystère insondable- revêtit un aspect surprenant lors de ma découverte de Perle et Robert. J’entrevis en eux, les portées de ce désir impérieux de s'accrocher l'un à l'autre, telle en une nécessité vitale, de respirer le même air, de rester enlacés comme pour ne plus former qu’une seule chair.



Leur amour était pur, puisque dénué d’intérêt matériel. Et jamais ces deux êtres ne prirent en considération leurs différences ; que ce soit d’éducation, de milieu social, ou même d'âge. Tant leur amour semblait avoir tout éclipsé… Ainsi, ces deux amants ne ressemblent-ils pas à Adam et Ève, dans leur joie divine ?



 Le paysage et les événements n'ont en rien contribué à la force de leurs sentiments. Même le décès de leur enfant ne les sépara point. Perle et Robert, tels des prisonniers d'un envoûtement, auront été unis en tout et partout, jusque  dans la mort, et dans l'au-delà.



Mais ce genre d'amour est unique. Sans doute ne peut-il naître qu'une seule fois entre un homme et une femme. Et encore rares sont ceux qui y succomberont, tant une certaine nature humaine lui préfèrera toujours la sécurité, le confort, les feux des projecteurs, et tous les éléments qui sonnent l’illusion aux individus qu’ils s’extraient du commun des mortels. Quelques-uns pourtant aspireront ou dédieront leur vie à ce sentiment merveilleux et enivrant.



Perle ne voulait rien connaître d'autre que cet amour, 'elle le couvait tout comme on porte un enfant. Et Robert, s’il pensa un instant détruire cette trop grande passion, réalisa très vite que rien ne résistait ç cette ébriété des sens.



Si les fantômes existent, comme certains le présument, Robert ne put qu’en devenir un, pour mieux demeurer auprès de sa femme, jusqu'à ce que celle-ci le suive au royaume des morts.



Nous devons indéniablement rendre des comptes pour tout ce que nous accompli ay cours de l’existence. Mais n’est-il pas écrit quelque part, que le Créateur abrite en son paradis, un jardin unique pour les amoureux….



"Place-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras, parce que l'amour est fort comme la mort, la volonté d'être l'objet d'un attachement exclusif est inflexible comme le shéol. Ses flamboiements sont des flamboiements de feu, la flamme de Yah."

 

(Tiré du chant de Salomon, chapitre huit, verset six.)

 

Thérèse Zrihen-Dvir

 

Chers lecteurs et lectrices,

 

 

J’ai le grand plaisir de vous annoncer la publication de mon nouveau livre : Il sentait bon le sable chaud, mon légionnaire, édité par l’Association des écrivains à Paris.

Vous êtes invités à le commander à la FNAC ou chez l’Association des écrivains à l’adresse : 14, rue des Volontaires – 75015 Paris,www.societedesecrivains.com

Chargé des diffusions Mme Clémence Bourdon

e-mail : clemence@societedesecrivains.com

Tél. : 01 77 48 60 73 / Fax : 01 53 69 65 27Editeur : Publibook/Société écrivains Parution : 1 Octobre 2013 Commandez avec 5% de remise sur Fnac.com GENRE : Roman Français

 

·          EDITEUR : Publibook/Société écrivains

·          PARUTION : 1 Octobre 2013

·          PRIX EDITEUR : 18€00

·          PAGES : 250p.

·          ISBN : 9782342012392

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