Share |

Première importation israélienne d'etrog du Maroc

Première importation israélienne d'etrog du Maroc 

 

 

Par Hamza Mekouar

 

 

Selon la tradition juive, l’etrog, une sorte de citron, est un fruit «biblique». Au cours des derniers jours et pour la première fois, Israël en a importé du Maroc, en passant par des intermédiaires espagnols.

Classé dans la catégorie des agrumes, l’etrog est vendu cher, 40 dollars le kilo. Israël vient d'en importer 1.500 pièces du Maroc à partir d'Espagne.

Voilà une bien étrange information que nous rapportent des journaux israéliens, confirmée et recoupée par des recherches que nous avons effectuées sur le web. En effet, Israël vient d’importer du Maroc 1.500 pièces d’etrog, par le biais d'un intermédiaire espagnol. Mais quel-est l’intérêt de parler de l’exportation à très petite échelle d’un agrume au nom pour le moins insolite?

La réponse est là : l’etrog est un fruit hautement symbolique dans le judaïsme. Il s’agit d’un cultivar du cédrat utilisé par les juifs lors de la fête de Soukkot, une fête religieuse juive. Il doit être sans défaut, de forme et état parfait. Son prix de vente est de 40 dollars le kilo en moyenne. Toutefois, du fait de la rareté des etroguim « parfaits », leur prix peut monter jusqu'à 1 000 euros pièce. Sa production, consciencieusement contrôlée, se fait presque exclusivement en Israël. Un succédané est cultivé en Italie qui en exporte vers Israël.

Et le Maroc dans tout cela?

Tout a commencé quand un ancien fonctionnaire du ministère espagnol de l’agriculture, de passage au Maroc, a remarqué à sa grande surprise que l’etrog poussait dans les montagnes de l'Atlas. Il a directement informé une délégation de rabbins espagnols de sa fameuse découverte, lesquels rabbins ont transmis l’information au ministère de l’agriculture Israélien, tout en précisant qu’un plan de protection et de contrôle doit être élaboré dans les zones où sont cultivées des etrogs d’Atlas, afin d’éviter une éventuelle contamination des plantations israéliennes, si jamais le fruit marocain était porteur de maladies.

Suite à cette demande, une délégation de rabbins a effectué un contrôle rigoureux de quelques etrog « made in Maroc ». Bilan : ces tests se sont avérés concluants et 1.500 pièces ont été commercialisées.

Commentaires

Publier un nouveau commentaire

Le contenu de ce champ sera maintenu privé et ne sera pas affiché publiquement.
CAPTCHA
Cette question permet de s'assurer que vous êtes un utilisateur humain et non un logiciel automatisé de pollupostage (spam).
Image CAPTCHA
Saisir les caractères affichés dans l'image.

Contenu Correspondant