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Moyen-Orient

Pour le professeur Jacob Ausderan, la coopération de Trump avec Poutine fera traîner en longueur la crise en Syrie. Est-ce dans l’intérêt d’Israël ? 

Les entretiens avaient pour but l’instauration de "zones de sécurité" à proximité des frontières syro-israélienne et syro-jordanienne.

Comme nombre de ses prédécesseurs qui vivent confortablement dans les prisons israéliennes, et comme ceux d’entre eux qui ont été relâchés, le répugnant tueur islamique qui a assassiné trois personnes à Halamish, en Samarie, le vendredi 21 juillet et qui n’a pas été tué par les forces de sécurité, sera grassement rémunéré pour le reste de ses jours par l’Autorité Palestinienne.

En marge du sommet du G20 à Hambourg, le 7 juillet dernier, les présidents russe et américain se sont entendus de manière surprenante pour imposer un cessez-le-feu dans le sud-ouest de la Syrie, aux confins des frontières séparant ce pays de la Jordanie et d’Israël.

La décision du Premier ministre indien Narendra Modi de se rendre en visite à Jérusalem et non à Ramallah a suscité de nombreux commentaires.

Le président de l’Etat Reouven Rivlin a déclaré: « Cette décision de l’Unesco prouve une nouvelle fois que cette organisation s’acharne à diffuser des mensonges antijuifs alors qu’il se tait en même temps sur la destruction méthodiques dans la région des sites du patrimoine universel par des extrémistes brutaux ».

L'ambassadrice américaine auprès des Nations unies Nikki Haley a adressé vendredi une lettre à deux hauts responsables de l'instance internationale, les exhortant à s'opposer au vote de la résolution de l'UNESCO, visant à inscrire la ville de Hébron et le site du Tombeau des Patriarches en tant que site palestinien protégé.

S'il est tout à fait légitime de critiquer le gouvernement Israélien, comme celui de n'importe quel pays, et même de s'insurger contre nombre de ses politiques, il serait dommageable de passer à coté de certaines vérités, qui font que les israéliens s'inquiètent de la crédibilité du partenaire pour la paix que l'on tente de leur imposer.

Le monde occidental a accepté le fait que la Russie, présente sur le sol syrien depuis 2 ans, occupe la côte méditerranéenne avec 2 Ports et 2 aéroports. Il s’est  habitué à voir le Hezbollah et les milices shiites libanaises impliquées dans le conflit syrien et soutenant le président Bashar el Assad. 

Le film Wonder Woman, qui remporte un succès planétaire, est boycotté dans le monde musulman. Le discours le plus souvent utilisé pour expliquer ce boycott est que l’actrice principale est une juive israélienne qui a un passé militaire dans Tsahal. 

Les 400 000 morts syriens nous rappellent cruellement cette pensée du Chancelier Bismarck «Il faut savoir agripper les pans du manteau de l’Histoire lorsque celui-ci nous fait la grâce de passer à portée de main. »

Dans le conflit qui oppose les pays du Golfe au Qatar, les exigences faites au Qatar s'accompagnent d'accusations publiques, de récriminations quotidiennes et d'un ton dérogatoire qui permettent difficilement de faire marche arrière vers la sérénité. 

L'Etat islamique a menacé l'Iran pour son rôle dans les conflits en Irak et en Syrie, dans une rare vidéo de propagande publiée lundi. Pourquoi ? Decryptage du spécialiste  Mohammad-Reza Djalili.

Alors que la crise qui déchire les monarchies pétrolières depuis fin mai 2017 risque d’affaiblir durablement le Conseil de coopération du Golfe (CCG), la mise à genoux du Qatar est considérée par Israël comme une opportunité historique de se rapprocher de Riyad et d’Abu Dhabi et d’intégrer ainsi l’axe anti-iranien et anti–Frères musulmans soutenu par le Président américain.

Pour ménager les susceptibilités du président américain, Benjamin Netanyahu avait ordonné à l’état-major et au ministère de la Défense d’adopter le profil le plus bas possible, et le Premier ministre s’est refusé à appeler l’AIPAC, le puissant lobby pro-israélien au Congrès.

Bien qu'il n'ait pas déménagé l'ambassade des États-Unis à Jérusalem, le président Trump a montré pour Israël, lors de sa récente visite, une réelle affection. Après huit ans de relations distantes avec le président Obama, l'attitude de M. Trump a été, on peut le comprendre, applaudie par les Israéliens. Hélas, quand il s'agit du conflit israélo-palestinien, rien n'est jamais simple. 

La recomposition régionale du Proche-Orient qui s’est mise en route sous l’égide de Donald Trump, et qui vise à l’instauration d’une alliance entre les pays arabes sunnites et Israël aux fins d’endiguer l’Iran est d’autant plus importante que les dérives constatées depuis des années au sein de l’Europe s’accentuent de manière alarmante. Les positions anti-israéliennes de l’Union Européenne sont claires et explicites depuis lors.

Nous Arabes avons géré notre relation à Israël en dépit du bon sens ; le pire étant aujourd'hui la situation faite aux Palestiniens. La plus monumentale de nos erreurs a été de ne pas accepter le plan de partition de l'ONU en 1947.

Une Troisième guerre mondiale, d’une ampleur probablement égale ou supérieure aux deux précédentes est en préparation et éclatera dans la première moitié de ce siècle. Voici pourquoi et voici quels seront ses protagonistes. 

Les attaques contre des femmes occidentales par des migrants arabes à Cologne, en Allemagne, la veille du jour de l’an ont remis en mémoire le harcèlement que d’autres femmes avaient subi à Tahrir durant les beaux jours de la révolution. Un rappel qui a poussé l’Occident à comprendre que l’une des grandes misères d’une bonne partie du monde dit “arabe”, et du monde musulman en général, est son rapport maladif à la femme. 

Il reste environ 200 000 personnes dans la ville assiégée. Les FDS ont invité les civils à quitter Raqqa par le Sud en traversant l’Euphrate, alors que le régime de Bashar al Assad les a sommés de rester chez eux.  

« Israël-Judée/Samarie-Palestine »-  Les Arabes ont conquis ce territoire d’Asie de moins de 30 000 km2, il y a 14 siècles et y ont vécu d’une manière sporadique et nomade. La Bible désigne cette région sous les noms de Judée/Samarie et Israël et les Juifs y vivent depuis 30 siècles. 

L’assaut final contre Raqqa, la capitale de l’Etat Islamique (alias DAESH, IS, ISIS) est désormais imminent. Je me trouve avec les unités des Forces Démocratiques Syriennes (FDS) qui progressent par l’Ouest, à moins de 5 kilomètre de la lisière de Raqqa. 

Trois raisons à cela : Doha continue de financer et de soutenir le terrorisme islamique sunnite, les Frères Musulmans, al Qaëda, Daesh, Ahrar el Sham, Ansar al Sharia (Libye), etc., alors que Donald Trump vient d’exiger des Arabes, à Riyad, qu’ils cessent avec ces pratiques en échange du soutien de Washington et de Jérusalem.

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