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Cinema

Comme chaque année, le Festival se place sous le signe de l’ouverture culturelle et de la création, du dialogue et de l’échange. Cette année, nos parrains sont Zabou Breitman, actrice réalisatrice et metteur en scène française, et Ofer Bronchtein, co-fondateur et Président du Forum International pour la Paix.

Je suis juive mais non croyante et non pratiquante ; pourtant, mes enfants – pour des raisons guère intéressantes – sont dans une école catholique

Les blagues lancées sur scènes par le présentateur ont suscité des commentaires choqués, notamment de la Ligue Anti-Diffamation (ADL), qui s'est élevée contre un sketch sur les juifs et Hollywood.

« Si elle ne traînait pas dehors, elle n’aurait jamais été violée. » Cette excuse qui accompagne l’acte peut se retrouver sous diverses présentations.

C’est l’Institution-Shin Bet qui se met à table, ce n’est plus une révolte, c’est une révolution comme dirait l’autre ! Et on les écoute, car ils sont passionnants, vrais et parfois bouleversants.

A la fois « cools » (pétards, musique techno et soirée entre potes) et observants, ils ne se contentent pas de suivre les cours de leur rabbin et de créer des compilations de l’électro louant la grandeur de Dieu sur laquelle les rabbins de la mouvance des Bratslav peuvent enjoindre les juifs à se réjouir et à danser .

« C'est un  juif gentil issu d'une famille juive et belle. Je suis une shiksa [mot yiddish, qui signifie une femme non-juive. Ou plus exactement une femme non-juive mariée à un juif]. Je fais le Séder de Pessa'h 

Amin Jâafari, chirurgien, israélien, arabe d’origine palestinienne, opère à la chaîne les victimes d’un attentat survenu dans un restaurant de Tel-Aviv. La nuit, l’hôpital l’appelle. C’est pour identifier le corps inerte de sa femme, celui de la kamikaze qui s’est faite exploser dans la journée.

Professeur d’histoire de formation, Kamal Hachkar s’intéresse au passé de son village Tinghir qui a connu la cohabitation de musulmans et de juifs marocains. Un documentaire est né sous l’intitulé «Tinghir-Jérusalem : les échos du Mellah». 

Dans ce film, on découvre un surprenant marivaudage amoureux dans la communauté hassidique de Tel Aviv. Le choix du sujet est inédit, et d'autant plus surprenant que c'est une juive ultra-orthodoxe qui décide de le mettre en images.

En 1967, il avait 9 ans et devenait le petit Claude dans « Le vieil homme et l’enfant » réalisé par Claude Berri. Quelques décennies plus tard, Alain Cohen a toujours la passion du cinéma.

A l’initiative d'Alon Garbuz de la Cinémathèque de Tel Aviv et d’Yigal Bin-Nun, historien,  un événement exceptionnel se déroulera en Israël au cours du mois de Septembre prochain

Comédie douce-amère sur les affres du métier de réalisateur.  Renaud Cohen en sait quelque chose : onze ans se seront écoulés entre Quand on sera grand et son deuxième long métrage, Au cas où je n’aurais pas la palme d’or.

Le cinéaste juif américain a filmé dans de nombreuses villes européennes, mais jamais dans l’Etat hébreu. Un projet est lancé pour y remédier. Mais il ne fait pas l’unanimité.

Le gouvernement islamiste marocain accuse de « sionisme » le documentaire du Franco-Marocain Kamal Hachkar. Ce dernier, Marocain musulman, raconte le déchirement vécu par juifs et Arabes lors du départ des premiers vers l’État d’Israël.

Sacha Baron Cohen se trouve à chaque instant confronté à la gestion de ses avatars, développés pour la télévision, puis adaptés au cinéma. Hier, Ali G, le pseudo rappeur gangsta ; puis Borat, le reporter kazakh antisémite et homophobe ; Brüno, le présentateur de mode autrichien gay, nostalgique du IIIe Reich. Aujourd'hui, l'amiral général Hafez Aladeen, leader despote de la République de Wadiya, dans The Dictator.

«Bonjour, démons des médias sionistes et mort à l'Ouest». Fraîchement débarqué de la République de Wadiya, le général amiral Aladeen, alias Sacha Baron Cohen, s'est adressé pour la première fois à un parterre de journalistes pour la promotion du film Le dictateur, qui prendra l'affiche le 16 mai.

Roman Polanski va prochainement se replonger dans l'histoire de l'antisémitisme à travers le film D. Ce dernier évoquera l'une des plus grandes erreurs judiciaires de l'Histoire, l'affaire Dreyfus, à partir de 1894, date à laquelle l'officier de l'armée française fut dégradé et exilé au bagne de l'île du Diable (Guyane) après avoir été accusé d'avoir livré des documents secrets français à l'Empire allemand.

"Après l'holocauste, en Russie, tu n'étais pas autorisé à être religieux. Alors mes parents m'ont élevée en sachant que j'étais juive."

Enfant unique, issue de l'union improbable d'une juive marocaine et d'un soldat allemand, porté disparu à la naissance de sa fille, Danièle Henkel a été élevée avec chauffeur et collèges privés. Sa mère, Eliane Zenati, était une femme d'affaires illettrée qui travaillait comme femme de ménage pour la propriétaire d'une boulangerie au Maroc, laquelle propriétaire lui a légué son commerce à sa mort.

Les convulsions du XXe siècle introduisent de grands bouleversements pour les juifs du Maroc : protectorat, affirmation d'un nationalisme arabo-musulman, création de l'État d'Israël et exode massif des juifs du Maroc dans les années 1950 et 1960.

Sur le point d'intégrer l'armée israélienne, Joseph découvre qu'il n'est pas le fils biologique de ses parents. Il a été échangé à la naissance avec Yacine, l'enfant d'une famille palestinienne.

Kamal Hachkar, cinéaste franco-marocain berbère musulman n’est âgé que d’une dizaine d’années lorsqu’il apprend l’existence d’une communauté berbère juive au Maroc. Il découvre par la même occasion, que Tinghir, sa ville natale au Maroc, a abrité une importante communauté juive, une grande partie ayant quitté le Maroc pour s’exiler en Israël. Avec sa caméra, Kamal décide de partir sur les traces de ces juifs qui ont vécu à Tinghir pour savoir s’ils ont oublié leur terre natale.

Cette auteur, scénariste et traductrice de l’hébreu, a écrit le scénario d’Une bouteille à la mer de Thierry Binisti, film sorti en février. Et garde plus d’un rêve dans son sac.

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