L’histoire des échecs en Israël
Si l’Etat d’Israël a plus de 70 ans, la pratique des échecs remonte, elle, à 1924 et si pays est devenu l’un des plus importants sur le plan politique, il a également gagné en importance dans l’étude de ce jeu, notamment sur les fins de partie.
En Palestine de 1920 à 1939, des maîtres étaient déjà présents comme Y. Ben-Shahar, Aaron Gurevitz, Yehezkel Hillel, Reuven reichman, B. Raucher, Y. Cohen, et plusieurs autres, mais le niveau général était plutôt bas. Mais à partir de 1939, un certain nombre de joueurs de haut niveau ont immigré en Israël comme Felix Zeidman, Fritz Weber et Levi Herzog.
Grâce à ces personnes et au succès des problèmes d’échecs publiés dans les journaux, les années 1950 ont vu l’émergence d’une jeune génération de « problémistes » talentueux, pour la plupart nés en Israël, qui a dominé les décennies suivantes. Parmi eux, on trouve Uri Avner, Yosi Retter, Rafi Ruppin, Hillel & Yoel Aloni et Eliyahu Zakon. Il est important de noter l’arrivée en Israël de Shlomo Seider qui est rapidement devenu l’un des plus éminents problémistes israéliens.
Les années 1970 ont commencé avec l’apparition en Israël de Jean Haymann. Il a commencé à composer dans les années 50 en France, principalement en duo, et après son arrivée en Israël, il est rapidement devenu le principal problémiste local de compagnons d’armes. Une autre vague de jeunes compositeurs, encore une fois pour la plupart nés en Israël, a également vu le jour. Parmi eux, on trouve Zvi Roth, Ofer Comay, Menachem Witztum, Shaul Shamir, Theodor Tauber, Paz Einat, Yosi Raz, Yoav ben Zvi, Amazia Avni et Gady Costeff.
Les années 1980 ont vu un ralentissement du flux de nouveaux problémistes. Noam Elkies, Noam Manela et Yehuda Lubton les ont rejoints au cours de ces années.
Au cours des années 1990, la composition de problèmes d’échecs israéliens a bénéficié de l’immigration de plusieurs compositeurs établis en provenance de l’ex-Union soviétique. Parmi ceux-ci, on trouve Mark Erenburg, Leonid Makaronez, Leonid Lyubashevsky, Yaakov Mintz, Semion Shifrin, Michael Grushko et Paul Vatarescu.
De 2000 à aujourd’hui : Dmitrij Baibikov (immigré de l’ex-Union soviétique) s’est imposé comme un problémiste de rétro-analyse de premier plan. De manière impressionnante, depuis que ses problèmes ont commencé à apparaître, il a toujours été parmi les trois meilleurs du WCCI, prenant la première place à trois reprises. Pour sa part, Evgeni Bourd, est devenu le plus jeune problémiste israélien à obtenir le titre de Maître international de composition. Un autre arrivant en Israël est Michael (Misha) Shapiro.
Enfin, Michael Pasman, pendant de nombreuses années un grand joueur d’échecs en Israël, est devenu passionné d’études de fin de partie à partir de 2019 et a rapidement obtenu des succès significatifs. Parmi les plus jeunes, on trouve Roy Ehrlich, Tomer Tal et tout récemment Itay Richardson.