Non ! Le vote juif n’est pas insignifiant !
Par Albert Bellaïche
Ce n’est pas parce que Marine le Pen le courtise que le vote juif doit être jugé insignifiant, surtout par les médias !
Certes il n’a pas l’importance et l’influence de l’EPAC des Etats Unis, mais il constitue néanmoins une force inestimable dans la mesure où les 400 000 électeurs supposés sont loin de constituer une réalité tangible car aucune base de calcul réaliste ne peut être avancée.
Aussi est-il probablement nettement supérieur aux chiffres avancés pour deux raisons réalistes.
1) Parce qu’aucune statistique officielle ne peut être considérée comme juste en raison même de quelques interdictions constitutionnelles et surtout parce qu’il est impossible d’évaluer avec exactitude le nombre des populations co-latérales en fonction de leur croyance, de leur religion ou de leur appartenance communautaire.
2) Parce que aussi, si leur nombre était si peu important sans doute que les candidats à l’élection présidentielle ne s’escrimeraient pas autant pour quelques voix juives sans conséquence pour le résultat définitif !
3) Enfin parce que ces voix ont participé activement à l’élection de François Mitterrand, de Jacques Chirac et plus récemment à celle de Nicolas Sarkozy et que cela se sait et qu’il est pris en compte.
Alors de grâce, tous ceux qui veulent de près ou de loin s’intéresser au vote juif français qu’ils s’avancent comme s’ils marchaient sur des œufs en la matière car jamais ils ne pourront évaluer avec l’exactitude de tous les analystes politiques de France, qui de leur côté ont depuis longtemps renoncer à avancer des chiffres sujets à caution.
Peut-être ce chiffre serait-il de 400 000 voire d’un million, toujours est-il que le vote juif est et sera toujours courtisé car son influence cachée constitue l’inconnue de toute élection en France !
Aussi faut-il en convenir, on ne sait pas pourquoi les institutions juives de France s’efforcent de minimiser l’influence de ce vote et le nombre de la population juive française, sinon pour éviter de faire des vagues et d’éviter de paraître dans une certaine mesure suffisamment forts pour peser sur la politique française.
Une vieille habitude qui remonte aux temps reculés où l’antisémitisme s’épanouissait impunément, ouvertement et sans beaucoup de réactions.
C’était l’époque où l’on rasait les murs.
Les temps ont changé, les murs sont tombés, aussi faudrait-il comme les autres communautés ne pas se mésestimer soi-même !