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"C'étaient des enfants": poignante exposition sur la déportation à Paris

 

"C'étaient des enfants": une poignante exposition sur la déportation et le sauvetage des enfants juifs à , riche de témoignages et de documents inédits, ouvrira ses portes mardi à l' de Ville, jusqu'au 27 octobre 2012, et sera gratuite pour le public.
Organisée à l'occasion du 70e anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv, cette exposition est le fruit d'un travail d'une quinzaine d'années mené par la collectivité parisienne et d'une récolte minutieuse d'informations dans les écoles, collèges et lycées notamment.
"Il y a eu le 16 juillet 1942 la terrible rafle du Vel d'Hiv, passée pendant très longtemps sous silence, mais à partir de 1997, cela a commencé à bouger, d'anciens élèves d'une école du XXe (arrondissement) se sont mobilisés pour que leurs petits camarades raflés et disparus dans les chambres à gaz d'Auschwitz ne soient pas oubliés", a relaté lundi à la presse Catherine Vieu-Charier, adjointe () chargée de la mémoire.
Avec l'aide notamment du mémorial de Serge Klarsfeld, la patiente recherche de cette mémoire s'est élargie et a permis à Bertrand Delanoë, dès 2001, d'installer des plaques sur toutes les écoles parisiennes concernées, dont certaines se retrouvaient quasi vides après la déportation des enfants.
L'exposition montre des récits d'écoliers, qui racontaient sur des fiches leur déportation, ou encore des jeux de fortune fabriqués dans le camp de Drancy (Seine-Saint-Denis), après que les enfants furent arrachés à leurs parents, avant d'être "mélangés" à des adultes dans les trains de la mort.
Plus de la moitié des 11.400 enfants juifs déportés depuis la France entre 1942 et 1944 auront été des petits Parisiens, rappelle notamment l'exposition.
Lors de la rafle du Vel d'Hiv, les 16 et 17 juillet 1942, plus de 13.000 juifs, dont 4.115 enfants, ont été arrêtés par la police française à la demande des nazis et retenus prisonniers au Vélodrome d'Hiver, enceinte sportive du XVe arrondissement, où les conditions de vie étaient déplorables.
"Cette exposition présente de nombreux documents inédits, de collections particulières, par exemple ce journal tenu par une adolescente juive parisienne, qui parcourt Paris le jour de la rafle afin de porter secours à des enfants laissés seuls", raconte Sarah Gensburger, commissaire de l'exposition.

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