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Les revendications légitimes de l’Etat d’Israël pour une paix juste et viable

 

 

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Avant-propos

La nouvelle donne géopolitique

Par Freddy Eytan

 

Ce nouveau document est le fruit d’un laborieux travail d’équipe initie et réalisé par le Centre des Affaires Publiques et de l’Etat avec le concours exceptionnel et exclusif de stratèges, d’experts militaires et de diplomates. Cette étude approfondie a pour but de clarifier les positions israéliennes en matière de sécurité et de défense afin de susciter une prise de conscience sur les revendications légitimes de l’Etat juif, en apportant les éléments nécessaires et impératifs pour pouvoir aboutir a une paix juste et viable.

Depuis la nuit des temps, le Proche-Orient a été le théâtre de manœuvres et de découpages irréels et éphémères. Cette région du monde, berceau des religions monothéistes, a connu dans son histoire de nombreuses invasions étrangères, des mutations perpétuelles, et des changements de frontières entre les diverses nations et les populations.

Depuis l’effondrement de l’empire ottoman, le Proche-Orient demeure un foyer de crises permanentes, de conflits a répétition, d’instabilité des régimes, de coups d’Etat et d’interventions étrangères. Une succession de traites et conférences internationales souvent imposes et contradictoires et rarement respectes a la lettre. Les diplomates se creusent toujours les méninges pour mieux comprendre la marche historique de cette zone de toutes les convoitises.

Apres la signature des accords Sykes – Picot en mars 1916 et le partage du Proche-Orient entre l’Angleterre et la France, cette région du monde fut marquée par la rivalité entre les grandes puissances, la domination des ressources naturelles et la course aux armements.

Dans les accords de Yalta signes après la Deuxième guerre mondiale, le Proche-Orient n’avait pas été défini comme zone d’influence des Etats-Unis ou de l’Union Soviétique. Toutefois, le canal de Suez, les puits de pétrole et les livraisons d’armes ont incite les puissances a la compétition et cette région est devenue très rapidement l’arène de la confrontation.

La création de l’Etat d’Israël en 1948 considérée par les Arabes comme “un corps étranger” a provoque “l’unité de la nation arabe” et a déclenche un conflit difficile, complexe, et douloureux qui n’a pas été résolu a ce jour.

Ce conflit demeure compliqué et permanent car les intérêts en jeu sont variés et souvent contradictoires et surtout parce que les parties en présence revendiquent avec force la même terre en se prévalant de droits historiques exclusifs. Toutefois, le conflit israélo-arabe n’est pas le seul problème non réglé. Durant ces six dernières décennies, nous avons enregistre 22 conflits en passant par la guerre Iran-Irak qui a bouleverse les équilibres militaires et stratégiques et a fait plus d’un million de victimes.

Plusieurs autres antagonismes internes, des rivalites, des haines et conflits frontaliers ont cree une scission brutale dans le monde arabe qui s’est aggravee considerablement depuis l’invasion americaine en Irak et a déclenché une confrontation sanglante entre les deux composantes de l’Islam: les chiites et les sunnites.

Ces dernières années se sont greffées de manière flagrante des considérations religieuses poussées au paroxysme de la violence et de la terreur. La menace du terrorisme demeure un facteur stratégique considérable. Ce fléau n’est pas seulement un moyen tactique de violence de faible envergure, il risque de constituer une menace stratégique que nous devons éradiquer impérativement. La menace du terrorisme

non conventionnel et le scenario terrifiant d’un nouveau “méga attentat” sont depuis septembre 2001 omniprésents en Europe et surtout au Proche-Orient. La situation est explosive et risque d’embraser toute la région. Depuis sa fondation, l’Etat d’Israël n’a pas connu un seul jour de paix en dépit de l’établissement de relations diplomatiques entre l’Etat juif et ses deux voisins arabes: l’Egypte et la Jordanie, et la signature des accords d’Oslo avec l’Autorité palestinienne. La vision romantique d’un nouveau Proche- Orient idyllique et d’un marche commun riche et fructueux n’est hélas pas pour demain. Le monde libre devrait être extrêmement vigilant et pragmatique et ne plus se berner par cette vision, jusqu’au jour ou le fanatisme religieux disparaitra et laissera place a la coexistence entre les peuples et la tolérance confessionnelle.

Dans ce contexte régional, la nécessité absolue pour Israël de se doter de frontières sures et défendables demeure existentielle. Elle se pose aujourd’hui avec acuité au moment ou les Palestiniens désirent de créer leur propre Etat unilatéralement, sans négociations préalables et en refusant le consentement de l’Etat d’Israël.

Le retrait de toute la péninsule du Sinaï intervenu suite a la signature du traite de paix avec l’Egypte, le retrait unilatéral des forces israéliennes du Liban Sud, de la bande de Gaza et du nord de la Cisjordanie a suscite des espoirs dans les capitales du monde et chez nos voisins arabes. Il a renforce la conviction qu’Israël pourrait se retirer de tous les territoires conquis en juin 1967.

Cependant, ces retraits et les bonnes intentions israéliennes ont provoque un effet contraire et des réactions négatives.

A la frontière Nord, le mouvement chiite, Hezbollah, a renforce ses positions et son arsenal militaire, et menace quotidiennement les villages israéliens de la Galilée.

La Seconde guerre du Liban n’a pas écarte l’acheminement des armes et des munitions en provenance de l’Iran via Damas. A l’Est, le royaume hachémite demeure fragile, le régime irakien instable, et la Syrie plonge dans l’incertitude complète.

A la frontière Sud, la péninsule du Sinaï s’est transformée en plaque tournante du terrorisme international et d’Al-Qaïda.

Dans la bande de Gaza, le mouvement islamique sunnite, Hamas, a pris le pouvoir par la force en chassant l’Autorité palestinienne.

Le désengagement de la bande de Gaza et le démantèlement des implantions israéliennes avoisinantes n’ont pas suscite l’accalmie mais ont provoque des tirs systématiques contre les villages du Néguev. Le Hamas n’a pas non plus aboli sa charte et s’acharne avec obstination a ne pas reconnaitre l’existence même de l’Etat juif. La réconciliation entre les «frères ennemis”, le Fatah et le Hamas, n’a pas aussi contribue a faire avancer le processus de paix ni a mettre fin a la campagne de deligitimation de l’Etat d’Israël dans les instances internationales. Les manifestations de masse des Palestiniens le long des frontières du pays renforcent cet état d’esprit combatif et risquent de dégénérer dans la violence et dans des bains de sang.

Dans le monde arabe, les rebellions populaires se succèdent. Depuis “la révolution des jasmins” a Tunis, les capitales du Proche-Orient et d’Afrique du Nord sont en effervescence révolutionnaire. Les régimes de Ben Ali, Kadhafi et Moubarak se sont écroulés après plusieurs décennies de répression, et personne ne peut prédire si l’alternance pourra rétablir la stabilité et quel serait le sort des autres régimes arabes. Certes, le vent de liberté et les reformes démocratiques vont dans le bon sens et suivent un courant positif dans l’intérêt du monde occidental, mais les craintes demeurent toujours et sont désormais justifiées. La mouvance islamiste se renforce de plus en plus et la confrérie des Frères musulmans est partout omniprésente. Dans ce Moyen-Orient assombri et en ébullition s’ajoutent la menace nucléaire iranienne, les déclarations belliqueuses des ayatollahs et leur aspiration d’y voir flotter l’étendard chiite.

Toutes ces menaces sont réelles et risquent d’ébranler les régimes arabes modérés, de la Mauritanie au Golfe persique en passant par l’Arabie Saoudite.

Dans ce contexte d’incertitude, la solution du problème palestinien ne pourra seule garantir la sécurité régionale et l’instauration d’une paix durable entre Juifs et Arabes. Les guerres, le terrorisme, le boycottage, les sanctions et les diktats n’aboutiront a rien, bien au contraire, ils aggraveront une situation déjà explosive.

Pour mener une vie normale dans un environnement hostile, Israël devrait donc se munir d’une infrastructure complète de défense. L’Etat juif doit pouvoir assurer sa profondeur stratégique, défendre ses points vitaux, et protéger sa population dans les zones urbaines surpeuplées situées le long de la plaine côtière et la région de Jérusalem.

Seules des frontières défendables et des mesures de sécurité adéquates pourront assurer la stabilité du Proche-Orient et la pérennité du processus de paix avec les Palestiniens. La communauté internationale et en particulier les chancelleries européennes devraient prendre en considération non seulement les aspirations des Arabes, mais aussi les menaces et les intérêts vitaux et sécuritaires de l’Etat juif.

Depuis son existence, Israël demeure un Etat démocratique exemplaire partageant les valeurs universelles du monde occidental. Son ardent désir est de mettre un terme a toute belligérance avec ses voisins et d’aboutir a une paix durable et viable. Les Israéliens souhaitent le compromis et pourraient faire des concessions douloureuses et importantes a condition que la partie adverse accepte de mettre un terme au conflit et reconnaitre les revendications israéliennes en matière de sécurité et de défense.

Cette étude a été écrite après maintes réflexions par des professionnels de l’armée et de la diplomatie. Chacun dans son domaine et son style propre analyse avec l’appui de documents irréfutables et des cartes d’état-major le concept de “frontières défendables”. Tous rejettent la notion tant rabâchée dans le monde sur le retrait unilatéral de tous les territoires sur la base des lignes d’avant juin 1967.

Le recours a la diplomatie est sans doute le meilleur moyen pour éviter les guerres et mettre un terme aux conflits, mais il est indispensable de négocier aussi en connaissance de cause et de veiller scrupuleusement a maintenir un équilibre entre les antagonistes.

Dans cette étude, les meilleurs spécialistes d’Israël en matière de la stratégie, du renseignement, de la tactique militaire, et de la défense apportent des réponses claires et lucides aux revendications légitimes des Israéliens. Depuis la création de leur propre Etat, ils combattent sans relâche pour son existence et n’ont jamais eux-mêmes connu un seul jour de paix véritable.

Enfin, ce document présente un dossier complet, précieux et indispensable pour mieux comprendre les enjeux et la nouvelle donne géopolitique. Il offre au spécialiste comme au grand public un nouvel éclairage sur cette région du monde, berceau trois fois millénaire de la civilisation.

Freddy Eytan

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