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Stephen Harper, qualifé de Héros par la délégation sépharade  canadienne à Ottawa

Par CHARLES LUGASSY journaliste

 

 

Pour la première fois dans l’histoire des sépharades au Canada une délégation sépharade initiée par Le Sephardic Legacy Institute de Toronto et Bnai Brith Canada a été reçu par le premier ministre Stephen Harper et une impressionnante  brochette de ministre canadiens à Ottawa.

L’objectif de la délégation était de faire valoir devant la Commission parlementaire des droits de la personne l’urgence d’empêcher l’Iran de se doter d’armes nucléaires, un Iran menaçant l’existence même de l’état d’Israel.

Une question d’actualité à l’heure où le premier ministre d’Israel Benjamin Netanyahou va s’adresser  au Congrès américain en même temps qu’il prend la parole devant AIPAC à Washington, revêt un caractère essentiel en ce que les communautés juives s’apprêtent à célébrer la fête de Pourim, qui commémore une autre menace d’annihilation du peuple juif.

La délégation était dirigée par le fondateur de l’Institut Sépharade YEHUDA AZOULAY de Toronto, instigateur du projet et qui compte déjà à son actif, une visite similaire au Congrès américain en 2013. Le jeune universitaire diplômé de Yeshiva University, semble déterminé à faire valoir et connaitre les sépharades en Amérique du Nord notamment auprès des institutions gouvernementales, là où les sépharades font défaut et n’ont qu’une présence très effacée.

Yehuda Azoulay s’est fait un devoir de faire connaitre les sépharades aux membres du Congrès américain mais aussi aux députés fédéraux à Ottawa et il a choisi pour cela le gouvernement Harper qui a montré une sympathie particulière envers ce segment de la communauté juive.

Pour faire entendre les doléances des communautés sépharades du Canada, Yehuda Azoulay s’est employé à choisir une représentativité peu orthodoxe : en ce qu’il s’est efforcé de recruter des représentants non conventionnels, émanant de toutes les sphères de la société sépharade : à savoir hommes d’affaires, rabbins, professionnels mais aussi et surtout des individus ne représentant pas l’establishment traditionnel.

La plupart des personnes présentes étaient plus ou moins rompues aux affaires communautaires et constituaient de la sorte un éventail nouveau de la chose communautaire.

Après les présentations d’usage  par les représentants de Bnai Brith Canada,et l’hymne national du Canada et d’Israel ,les délégués ont pu s’exprimer tour à tour ,le tout suivi d’un lunch en compagnie du ministre de la défense Stephen Kenney.

Outre les manifestations d’admiration et de respect présentées par chacun des représentants,Il a été mentionné l’attachement profond des sépharades canadiens envers le parti conservateur du premier ministre Stephen Harper.

Jamais dans l’histoire du Canada,un premier ministre canadien ne s’est associé avec autant de conviction au sort d’Israel et du peuple juif. Mr Harper a fait l’objets d’éloges et les sépharades  semblent s’étre carrément rangé du coté conservateur en vue des prochaines élections.

On dénombre approximativement 60 mille sépharades au Canada et on rapporte que la premiére syngagogue construite au Canada serait d’origine Sépharade. Construite en 1768,la Congrégation Spanish et Portuguese a vu le jour à l’initiative  des juifs sépharades montréalais.

Ce premier contact officiel sur la colline parlementaire ne restera semble t il pas lettre morte puisque les protagonistes se sont promis de multiplier ce type de rencontre afin  de familiariser les sépharades avec le monde politique à Ottawa et sensibiliser les parlementaires aux doléances propre aux  sépharades canadiens.

La rencontre s’est produite à l’heure ou une candidate sépharade conservatrice tente de se présenter dans le comté  de Mont Royal détenu  depuis longtemps par le libéral Irwin Cotler qui prend sa retraite.

Son départ devrait donner lieu à une chaude lutte entre libéral et conservateur d’autant que les politiques pro-israelienne du gouvernement Harper ont considérablement fait infléchir et réorienté les votes  des juifs résident dans le comté de Mont Royal.

Le premier ministre Stephen Harper s’est engagé résolument aux cotés d’Israel,allant jusqu’à risquer une perte de popularité auprés des électeurs québécois qui jugent son appui à Israel excessif.

Mais Mr Harper et ses ministres ne cédent pas et continuent à apporter leur soutien à une cause qu’ils jugent juste et fondée.S’il est vrai que la politique du gouvernement Harper au Proche Orient risque de lui couter des voix aux prochaines élections,il n’en reste pas moins qu’il est un homme de conviction et qu’il n’agit pas en fonction du « politically correct. »

Dans l’histoire du Canada,le gouvernement Harper restera en mémoire comme étant celui qui aura été le plus pro-israel et le plus grand ami d’Israel  en période agitée : phénoméne intéressant à souligner; au Canada c’est le gouvernement qui est pro-israel et la population plus timorée alors qu’aux Etats-Unis la téte est plus distante mais la masse plus favorable à Israel.

www.charleslugassy.ca

Journaliste Radio Shalom 1650 AM

Canadian Jewish Voice

Charles.lugassy@radio-shalom.ca

Charles@lugassy.com

www.radio-shalom.ca

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