À la recherche du temps perdu
Les parcours nostalgiques d’une enfance juive marocaine dans les nouvelles de Bob Oré Abitbol
Dinah Assouline Stillman*
« Pourquoi avons-nous quitté ce merveilleux pays ? Avions-nous le choix ? Encore aujourd’hui, je me pose la question. Était-ce nécessaire de nous déraciner ainsi ? »1 « Que suis-je ? Qui suis-je ? […] Je suis d’ici et d’ailleurs, éternel voyageur de l’univers, éternel compagnon d’aventures. »
On pourrait dire de tous les Juifs marocains ayant quitté leur pays, quelles qu’en soient les circonstances, qu’ils sont des exilés nostalgiques. Sous d’autres cieux souvent moins cléments, le monde de leur enfance, leurs coutumes millénaires se sont réduites à des souvenirs empreints de soleil et de douceur de vivre.
Publie dand la revue n° 69 de Tsafon
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