Moammar Khadafi avait declare: » Vous aurez l’immigration, des milliers de gens qui iront envahir l’Europe depuis la Libye.
» Vous aurez l’immigration, des milliers de gens qui iront envahir l’Europe depuis la Libye. Et il n’y aura plus personne pour les arrêter. »
Envahisseurs ? Réfugiés ? Faut-il repousser les uns ? Accueillir les autres ? Au risque de repousser des réfugiés ou d’accueillir des envahisseurs ? Qu’allons-nous faire d’eux ? Que vont-ils faire de nous ? Crise humanitaire ou vive poussée d’expansionnisme islamique ? Parmi toutes les questions, plus ou moins bien inspirées, plus ou moins pertinentes, d’ordre sémantique, politique, idéologique, juridique, logistique, etc., que la réalité vient en tambourinant poser à la porte de notre vieille société engourdie, menaçant de tout casser, il en est une qui, à mon sens, se distingue par son absence… une qui, pourtant, me semble prioritaire, pour ne pas dire primordiale : nos « migranvahisseurs », quel que soit le nom qu’on leur donne, nous arrivent-ils en bonne part à cause de la guerre ou grâce à la guerre ?
J’ai une petite idée sur la question ; manière de dire, comme chacun sait, que j’ai une petite idée de la réponse. Cette idée, c’est Kadhafi qui me l’a soufflée en dernier, peu avant d’être éliminé, sous forme d’une menace, menace non voilée celle-là, menace en forme de prédiction. C’était en mars 2011, dans l’entretien que le colonel-dictateur aux abois avait accordé à un journaliste du JDD. Rappelez-vous, Français, ce n’est pas si vieux… Oh ! Je sais bien que vous avez – oh pardon : que nous avons ! – la mémoire courte, mais peut-être qu’avec un petit effort… Tenez ! Je crois bien qu’en tendant l’oreille… oui, c’est cela : simplement en tendant un peu l’oreille, des mots de celui qui allait mourir quelques semaines plus tard, l’air vibre encore :
Si on déstabilise […] Voilà ce qui va arriver. Vous aurez l’immigration, des milliers de gens qui iront envahir l’Europe depuis la Libye. Et il n’y aura plus personne pour les arrêter. […] Ce que je veux vous faire comprendre, c’est que la situation est grave pour l’Occident tout entier et toute la Méditerranée… Comment les dirigeants européens ne voient-ils pas cela ? Le risque que le terrorisme s’étende à l’échelle planétaire est évident.
« Comment les dirigeants ne voient-ils pas cela ? » Ah ça ! mon cher Mouammar, voilà bien une chose que, moi aussi, je voudrais savoir !
Alors, si quelqu’un a une idée…
En attendant, est-ce qu’on pourrait faire taire ce rire, s’il vous plaît ?
Maxime Sentence
Publicitaire, écrivain