A quoi bon la Paix ? par Victor Perez
Les dirigeants de la planète sont penchés sur le conflit proche-oriental et tentent de trouver, pour certains une paix juste et durable pour la région, pour les autres le moyen d’en finir définitivement avec l’état juif. Pour les premiers, se trouve à leurs dispositions, entre autres, le site de l’OLPexpliquant ce qu’est cette « paix juste et durable » tant recherchée. A les entendre, on ne peut douter qu’ils ont des oreilles attentives au narratif ‘’palestinien’’.
Concernant le « droit au retour des réfugiés» (1), la position de la Mission de Palestine en France est la suivante :
« Il ne peut y avoir de solution complète et définitive au conflit israélo-palestinien sans honorer les droits des réfugiés palestiniens. La clé de la résolution du problème des réfugiés est la reconnaissance par Israël de sa responsabilité quant à la création de ce problème, et son acceptation des principes et droits applicables aux réfugiés, y compris leur droit au retour à leurs maisons et à leurs terres. La reconnaissance de principe de ces droits permettrait d’ouvrir la voie à une négociation entre les deux parties sur leur mise en œuvre ».
Outre qu’il est sommé à l’état juif de reconnaître sa pleine responsabilité dans le refus du monde arabe de sa propre existence, il lui est demandé également d’ouvrir largement ses portes à des individus élevés dans la haine du juif, dans l’esprit de revanche et n’ayant aucun lien avec Israëlsauf d’avoir eu des aïeuls empressés à fuir les combats de 1948, lorsqu’ils n’aidèrent pas les armées de leurs frères à jeter les Juifs à la mer.
Dans un récent entretien dans le Guardian, Saëb Arékat a dénombré les « réfugiés » à près de sept millions !
Autre sujet épineux du conflit : Jérusalem, que le monde musulman nomme Al’Qods (la sainte). Il est vrai qu’il affirme que la ville contient le troisième lieu saint de l’Islam. Un lieu cependant nullement cité dans leCoran et vers lequel aucun musulman au monde ne se tourne pour prier. Pas même ceux se trouvant sur place. Une ‘’sainteté’’ que même lesJordaniens ayant eu « l’Esplanade des mosquées » entre les mains de 1948 à 1967 ne sanctifièrent pas en radiodiffusant, par exemple, le prêche sacré du vendredi. Une mosquée d’Aman fit, pour l’occasion, l’affaire.
Le dernier point de litige à régler pour permettre l’arrivée de la ‘’Paix’’, est la création d’un état de ‘’Palestine’’. Un pays devant permettre l’autodétermination du ‘’peuple palestinien’’ mais qui se refuse d’avance à toute présence juive en son sein. Un état rendu judenrein que le III Reichn’aurait guère désavoué. Ceci, malgré que cette terre fut le berceau du Judaïsme et a nourri, de tout temps, des Juifs. Le caveau des Patriarches, la Tombe de Rachel, la Tombe du prophète Samuel ou encore, sans exhaustivité, celle de Joseph sont là pour en témoigner.
On ne trouve, en revanche, aucun signe proche ou lointain de présence de saints, de prophètes ou de dirigeants du ‘’peuple palestinien’’ dont beaucoup peinent à définir l’origine.
Récapitulons :
- Un état d’Israël rempli de « réfugiés » à en perdre son caractère et sa spécificité de refuge pour le peuple juif.
- Le Mont du Temple, premier lieu saint du Judaïsme, et la veille ville construite par le Roi David entre les mains de l’Islam.
- Un état de ‘’Palestine’’ judenrein.
Trois conditions qui imposent à tout quidam bien équilibré et honnête de s’interroger quant à l’intérêt d’Israël de souscrire à une telle « Paix juste et durable » !
Sauf, si le peuple israélien devient suicidaire. A l’heure actuelle, nul ne peut lui imputer cette folle tendance. Avis aux pays amis.
Victor PEREZ ©
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