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INFOS D'ISRAEL 7

Envoyé par jero 
Re: INFOS D'ISRAEL 7
11 janvier 2011, 12:17
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Sovlanout
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rali
"Comme il a raison Lieberman"... J'espère que c'est de la provocation?

Tel Quel, le journal marocain, va publier un dossier sur Israël.

Ça sera très intéressant à lire.



Franchement, je viens de le lire et les bras m'en sont tombés... !

C'est un vulgaire ersatz de la description Lonely Planet de Tel Aviv, avec quelques emprunts à mon récit publié ici-même.

Je sais que ça peux paraître prétentieux, mais lisez pour voir, et comparez les trois textes.


Mais le journaliste a été subtil, et a plagié tout en finesse : utilisation de synonymes, inversion de paragraphes, quelques rares idées complémentaires pour donner un cachet très panarabe; mais le fond et la structure sont rigoureusement identiques.


Quelques exemples choisis au hasard :

Mon texte : "Les mêmes courbes architecturales, le même syncrétisme Bauhaus-Oriental-Ultra Moderne.

Le sien : "Les motifs architecturaux empruntent au Bauhaus, parfois au néo-mauresque, et à tout ce qui peut relever du style post-moderne"

Comme par hasard, dans le même ordre... L'Oriental est devenu mauresque, et l'Ultra-Moderne est devenu Post-Moderne.


Mon texte : "Il y a bien sûr le poids de la pierre et de l'Histoire qui ne peut que nous happer. Autant à Jérusalem, il y a une forte tension (sécuritaire, militaire, culturelle) perceptible"

Le sien : "Quand on foule le sol de la ville aux mille et une histoires, on comprend le sens du mot Histoire tout court. L'atmosphère est lourde et la tension à son paroxysme".

On commence par l'Histoire pour finir sur la tension...


Et puis bien sûr, il a aussi passé un shabbat dans une famille orthodoxe (l'idée devient à la mode auprès des Marocains Musulmans ?), et allé aussi à Sdérot, est passé aussi par un Kibbutz (c'est effectivement la première idée qui traverse l'esprit d'un Marocain Musulman que d'aller dans un Kibbutz) et à rencontré lui aussi exactement le même député israëlien d'origine marocaine. Des coïncidences sans doute...

Incroyable ces ressemblances.

D'autant plus que ce sujet aurait (je n'en suis pas sur) été écrit par le nouveau rédacteur en chef de Tel Quel.

Tel quel = Plagiat? Bien dommage!

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"Ne nous y trompons pas : ceux qui parlent de l'islamisation de la France sont guidés par la même obsession xénophobe que ceux qui dénonçaient la judaïsation de notre pays dans les années 1930. L'étranger, quel que soit son visage, reste responsable pour l'extrême droite des maux de notre -société." Richard Prasquier, Président du CRIF
Re: INFOS D'ISRAEL 7
12 janvier 2011, 09:05
un coup a la droite en israel et en gola
arrestation du militant de l'extreme droite ouri bar-aam .auteur de la video appelant au meurtre du procureur-adjoint de l'etat disrael shai nitsan

o dieu sil y a un dieu sauve mon ame si jai une ame



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/01/2011 09:33 par de thaey elie.
Re: INFOS D'ISRAEL 7
13 janvier 2011, 09:15
ouri bar aam a dit a la police qui'l etait responsable d'un autre video clip incitants a l'assassinat du ministre de la defence ehoud barak.le tribunal a decide de prolonger la detention de sept jours
la face de la droite

o dieu sil y a un dieu sauve mon ame si jai une ame
Re: INFOS D'ISRAEL 7
16 janvier 2011, 02:51
Israel vu par Tel Quel

Exclusif. Voyage en Israël

Jérusalem-Al Qods, Tel Aviv, la Cisjordanie, les colonies, le mur de la honte, la mosquée Al Aqsa… TelQuel a visité ces lieux qui ont changé la face du monde. Un reportage plein de vérités…
et de surprises.


Ce reportage est le fruit d’un voyage effectué en juillet 2010.
Il est dédié aux militants pour la création d’un Etat palestinien et à ceux, plus généralement, qui œuvrent pour la paix entre les peuples
de la région.


Le voyage pour Tel Aviv est une épreuve pour les nerfs. C’est ce qu’on dit et c’est vrai. En cause : la forte charge émotionnelle qui s’empare de vous à l’idée de fouler cette terre qui concentre à elle seule tous les conflits et tous les malentendus de notre époque. En cause aussi, et surtout, les mille et une tracasseries administratives liées à la sécurité de l’Etat hébreu. Mesdames, messieurs, bienvenue dans la forteresse la mieux gardée au monde. Le seul endroit où personne ne peut rien pour vous. Vos accompagnateurs vous lâchent. Vos documents officiels ne servent plus à grand-chose. Plus aucune garantie ne compte. Vous êtes livré à vous-même, seul au monde. Et vous devez répondre de tout, absolument tout. “Pourquoi vous rendez-vous en Israël ? Qui vous a invité ? Pourquoi ? Comment ? Qui êtes-vous ? Avez-vous des contacts sur place ? Connaissez-vous des Palestiniens ?”. Les questions, toujours les mêmes, reviennent en boucle. Elles fusent comme des roquettes et sont formulées de toutes les manières possibles. Le ton passe invariablement du courtois au menaçant. A la longue, l’échange devient robotique, aux frontières de l’absurde. Deux, trois, voire quatre employés d’El Al, la compagnie aérienne israélienne, se relaient pour vous mitrailler de questions pendant que d’autres employés retournent vos bagages dans tous les sens avant de les passer au contrôle électronique. Ce n’est qu’au bout de ce véritable calvaire, de ce long processus qui peut prendre des heures, que vous avez droit à un premier sourire, plutôt gêné, du jeune homme qui vous remet votre passeport (sans le tamponner, pour éviter que le mot Israël apparaisse sur votre document de voyage) comme si c’était la clé du paradis. “Excusez-moi, vous dit-il dans un français parfait (quelques minutes auparavant, il ne s’adressait à vous qu’en anglais et en hébreu). Ce n’est pas personnel, ce n’est pas contre vous. Je suis moi-même originaire du Maroc, enfin je parle de mes parents, ils viennent de Debdou, ou de Sefrou, je ne sais plus”.

La capitale ? Non, l’Amérique
Nous voilà donc à Tel Aviv. Pour nous, pour le monde entier, nous sommes dans la capitale d’Israël. Pour les Israéliens, nous sommes juste dans la ville la plus américaine du pays. Les panneaux qui signalisent la route menant au centre-ville sont généralement écrits en hébreu et en arabe. Les rues sont animées et le métro n’existe pas. C’est une ville marchante, roulante, extravertie et littéralement exubérante, à la manière de la Côte Ouest américaine ou de la Costa Brava espagnole. Tout est cher et le coût de la vie semble indexé sur les meilleurs quartiers de Londres ou Paris.
Cette étonnante cité qui combine tradition et modernité a un côté âpre, physique, qui vous prend à la gorge. Les motifs architecturaux empruntent au Bauhaus, parfois au néo mauresque et à tout ce qui peut relever du style post-moderne. La musique gicle de partout, ça bouffe à tous les coins de rue, les terrasses occupent une bonne partie des trottoirs. La corniche, qui s’étale sur plusieurs kilomètres, ressemble à une plage de Santa Monica, West L.A, avec ses bars qui s’enfoncent dans le sable, ses palmiers et ses promenades, sa baie ronronnante, ses beach boys & girls, ses marcheurs en short et tongs smart, ses femmes chics qui ont du mal à tenir leur chien en laisse. Le quartier d’affaires, le trafic, les buildings, tout ce décor est à l’identique des tableaux offerts par n’importe quelle capitale européenne. Seule la ville arabe, Jaffa, dénote, fièrement dressée comme une forteresse qui surplombe Tel Aviv.
La vraie-fausse capitale de l’Etat hébreu mérite bien son surnom de “ville qui ne dort pas”. Tout est loisir, tout est ouvert, le neuf côtoie tranquillement l’ancien, juifs ultra-orthodoxes et jeunes punks au crâne coupé par une crête iroquoise se croisent sans se regarder, l’impression générale est celle d’un curieux et permanent mélange new age – old school. De quoi étonner. Et les Arabes ? Ils sont là, disséminés dans le décor. “Tel Aviv est une ville champignon, nous sommes de Yaffa (Jaffa), l’ancienne ville, la vraie, la seule”, nous explique, en haussant les épaules, un chauffeur de taxi palestinien.

Des ados pour contrôler des hommes
Contrairement à d’autres villes israéliennes, la présence militaire semble discrète à Tel Aviv. Peut-être parce que la ville est quelque peu frivole. Il n’empêche, à l’hôtel ou à l’entrée de n’importe quel bâtiment officiel, nous avons affaire à des staffs de sécurité configurés de la même manière : un homme et plusieurs femmes. Ils sont tous jeunes, moyenne d’âge 20 à 22 ans tout au plus. A Tel Aviv , et nous avons pu élargir le constat à l’ensemble d’Israël, la sécurité est confiée à des jeunes gens à peine sortis de l’adolescence. Des gamins. Ils ont encore des boutons sur le visage, les joues pouponnes et bien d’autres traces de l’enfance : une suractivité physique, un mélange de surexcitation et d’énervement, de l’impatience, une certaine impétuosité, une forme d’insolence diffuse, maligne.
Nous avons demandé, tout au long de notre séjour et à plusieurs interlocuteurs, de nous expliquer le pourquoi de l’extrême jeunesse des agents de sécurité israéliens. Les réponses, réparties en trois catégories : “Je ne sais pas, c’est une coïncidence”, “Les agents sont jeunes parce qu’ils sont en âge d’effectuer leur service civil, voire militaire”, “La jeunesse garantit l’intransigeance, l’absence de compassion, la réactivité physique pour parer à tout imprévu”.
Nous avons aussi demandé pourquoi la configuration des agents était largement dominée par les femmes. Nous n’avons pas eu de réponse.

Educations séparées, douleurs séparées
Visite au centre arabo-judaïque de Jaffa, un espace dédié à la mixité et au dialogue entre les religions. Ici, il n’y a pas de juifs, pas de musulmans, pas de chrétiens, juste des enfants issus de ce quartier qui donne sur la mer. Une douce quiétude berce l’endroit, les sourires sont distribués avec bienveillance par les uns et les autres, mais la crispation et la tension peuvent surgir à tout moment. Le directeur, Ibrahim Abu Shindi, est musulman. Il nous explique qu’il ne fait pas de politique (“Je crois au travail, je crois au terrain, je ne crois pas aux leaders en plastique !”). Son discours a un accent amer, désabusé. “A l’exception de trois écoles privées, tout l’enseignement dispensé dans cette ville sépare les musulmans des juifs. L’éducation est coupée en deux, les mentalités aussi, forcément. Il n’y a que dans les aires dédiées aux sports et aux jeux que la mixité devient possible”.
Abu Shindi résume en une formule toute la complexité de la société israélienne à la fois ouverte et fermée : “Ici, même la mentalité la plus rétrograde arrive à tolérer un couple homosexuel, mais elle ne peut pas tolérer un couple religieusement mixte”.
Le docteur Denis Sharbit, écrivain et professeur de sciences politiques à The Open University of Israel, apporte un autre son de cloche, déplaçant les origines de l’incompréhension et de l’intolérance sur le terrain, assez inattendu, de la compétition. “Oui, il y a compétition. Il y a nous, il y a eux. Les juifs, les musulmans. Deux peuples, deux histoires, deux douleurs. Nous sommes en compétition de part et d’autre. Nous n’avons pas dépassé le stade où chacun croit souffrir le plus”.

Démocratique pour les juifs, juif pour les autres
Escale à Acre. La ville appartient au patrimoine mondial de l’UNESCO et, quand on parcourt ses vieilles ruelles, on comprend pourquoi. Le temps y semble suspendu. Cette ville portuaire de 50 000 habitants porte encore les vestiges des différentes civilisations qui s’y sont succédé. Nous sommes dans le nord d’Israël et nous avons la sensation d’être nulle part. La nuit, on se croirait revenus à l’époque des Croisés, dans le 12ème siècle, n’étaient-ce les sirènes d’une ambulance qui défile à toute vitesse, le clignotant d’une pizzeria arabe ou les effusions techno-pop que dégage un 4x4 au design dernier cri. Un détail nous interpelle : la tenancière de l’hôtel qui nous héberge, l’un des plus anciens de la ville. Elle est arabe, elle ne parle pas beaucoup, et elle a une manière incroyable de baisser les yeux et la tête devant ses clients israéliens. De colère ? De dépit ? De résignation ? Pour toutes ces raisons et aucune à la fois ? Nous n’avons pas osé lui poser la question.
Dîner avec Mohammad Darawshe, co-directeur du Center of the Abraham Fund Initiatives, qui défend l’égalité des droits et des chances entre Arabes et juifs. Notre interlocuteur est un homme courtois, même s’il n’arrête pas de regarder sa montre. “Mettez-vous à ma place : je suis censé être en ce moment même en trois endroits différents !”. M. Darawshe ne mange pas avec nous mais il nous parle pendant que l’on mange. “La Palestine et les Palestiniens ont été bernés par tout le monde. Ici, c’est notre terre, notre sol, pas notre pays”. Il résume en une phrase ce paradoxe de la démocratie israélienne, qui n’accorde pas les mêmes droits à tous ses citoyens, selon qu’ils soient juifs ou arabes (musulmans, chrétiens) : “Israël est un Etat plus juif que démocratique. Il est démocratique pour les juifs et juif pour les autres”. Comme d’autres Palestiniens, le dirigeant du Center of the Abraham Fund Initiatives milite pour l’établissement d’un véritable Etat palestinien ou, en attendant, pour un changement dans les lois qui définissent l’Etat d’Israël : “En 1999, déjà, Ehoud Barak (ndlr Premier ministre travailliste de 1999 à 2001) a obtenu le soutien des députés arabes contre la promesse qu’Israël n’allait plus être un Etat juif, mais un Etat et une démocratie pour les juifs et les autres citoyens. Il n’a pas tenu sa promesse…”. C’est sur cette note de dépit que s’achève le discours de Mohammad Darawshe, et notre dîner aussi.

Al Qods, le présent et le futur du monde
Jérusalem, Al Qods, Orshalim. Nous avons la chance de survoler la cité trois fois mythique en hélicoptère. Le décor est d’une beauté à couper le souffle. Une série de collines et de saillies dont les plus belles, vues de là-haut, restent le Dôme du rocher sur l’Esplanade des mosquées et le musée de l’Holocauste. Tout un symbole. Le seul problème, quand on survole cette cité mythique, et alors que tous nos sens sont sollicités à la fois, c’est que l’on ne peut rien sentir. Et Al Qods – Jérusalem ne serait pas la même sans les senteurs et les parfums qui se dégagent de ses rues, notamment dans les rues étroites du vieux quartier arabe.
Quand on foule le sol de la ville aux mille et une histoires, on comprend le sens du mot Histoire tout court. L’atmosphère est lourde et la tension à son paroxysme. Ce lieu est l’un des plus cosmopolites au monde mais c’est aussi l’un des plus fermés. Les communautés, les ethnies, les religions, les couleurs, en un mot, toutes les différences se frottent, se touchent, s’observent mais restent clouées chacune à sa place. Le problème, qui saute aux yeux, est qu’il y a beaucoup de différences et pas assez de place. Dans un petit rayon de quelques dizaines de mètres à peine, et en moins de dix minutes de marche, nous circulons entre trois lieux sacrés : l’église du Saint-Sépulcre, le Mur des lamentations et la mosquée Al-Aqsa. Les trois religions monothéistes réunies en un espace incroyablement petit, agité, dense, chargé d’émotions.
La mosquée Al-Aqsa est le seul lieu gardé par des équipes de policiers et de militaires. Personne, ici, n’a oublié le jour où l’ancien Premier ministre Ariel Sharon a marché sur l’Esplanade des mosquées en passant la porte dite “Bab Al Maghariba” (la porte des Marocains), provoquant la deuxième Intifada. Le lieu est interdit d’accès aux non-musulmans et aux femmes “non couvertes”, selon l’expression consacrée. Nous déclinons notre passeport et récitons une sourate aux militaires qui nous font face avant de pouvoir fouler le sol sacré.
Quelques mètres plus loin, et avant la porte de la mosquée, nous sommes surpris par le spectacle d’un match de football improvisé entre des gamins de Jérusalem-Est, le quartier arabe de la ville sainte. “Où voudriez-vous que ces gamins aillent jouer, sinon ? Ils n’ont pas trop le choix…”, opine l’un des “fidèles” venus pour la prière d’Addohr.

Bethléem, le colon et le Mur
“La bande de Gaza et la Cisjordanie ne forment pas un Etat, mais deux grandes prisons”. La plupart de nos interlocuteurs palestiniens ont brandi ce slogan et, sur le terrain, la formule-choc n’est pas loin de la réalité. Gaza est un territoire bouclé auquel nul ne peut accéder. La Cisjordanie est traversée par un mur et cernée de plusieurs check-points. Comme d’habitude, les agents de sécurité qui contrôlent les passages sont extrêmement jeunes, et extrêmement nerveux.
Bethléem, l’une des principales cités de Cisjordanie, ressemble ainsi, avec le mur qui la défigure, à une ville “handicapée”. Les graffitis qui ornent “le Mur de la honte” selon les Palestiniens et “la barrière antiterroriste” selon les Israéliens, donnent à la cité un air de petit Berlin des années de la guerre froide. La cité n’est pas exactement coupée en deux mais, tout autour, les colonies israéliennes poussent comme des petits champignons blancs.
Nous arrivons à l’une de ces colonies dont l’ordre et la propreté contrastent avec l’anarchie qui semble régner dans les villes palestiniennes. L’un des responsables de la colonie nous accueille et nous conduit chez lui, dans sa maison, avant de nous faire le tour de “sa ville”. Il est originaire de France, a quatre enfants et sa douce moitié est femme au foyer. La petite famille semble heureuse et le père rentre tout de suite dans le vif du sujet : “Vous estimez que ce Mur de protection est une honte ? Pas moi, pas nous. Depuis que le Mur a été construit, la fréquence des actes terroristes a considérablement baissé et nos femmes et nos enfants peuvent circuler sans risquer leur vie”.
Notre interlocuteur ne mâche pas ses mots. Il défend le projet (porté par l’extrême droite israélienne) dit du “Grand Israël”, dans lequel les territoires palestiniens seraient définitivement annexés. “Citez-moi si vous le voulez, je m’exprime on the record et je dis tout haut ce que beaucoup ici pensent mais ne le disent pas nécessairement. Cette terre ne peut pas accueillir deux Etats mais un seul. Israël est et restera un Etat et une démocratie juifs, et seulement juifs. Les autres ne seront jamais traités sur le même pied d’égalité. Ils étaient là avant nous mais nous étions aussi là avant eux. A leur place, et dans les conditions actuelles, je partirais…”.

Détendez-vous Wal Hamdoulillah
Les propos tenus par notre interlocuteur et l’ensemble de la visite effectuée dans cette colonie satellite de Bethléem nous plongent dans un malaise indescriptible. En moins de temps qu’il ne faut pour dire bonjour, nous passons ostentatoirement de la colère au désespoir. L’effet est terrible. Plus tard dans la soirée, et de retour à Jérusalem, le malaise se dissipe légèrement au contact de Daniel Ben Simon, député travailliste. Il est originaire de Meknès. “Détendez-vous, nous sommes tous Marocains Wal Hamdoulillah. Je vous donne un scoop : un plan de partage existe et il sera signé sous peu. Un tracé des frontières futures est déjà établi. L’annonce officielle sera bientôt faite et l’Etat palestinien verra le jour”. Etonnant. Invraisemblable ? Ben Simon, comme d’autres progressistes israéliens, défend l’idée selon laquelle les colonies pourraient être détruites, ou maintenues en échange de certains territoires dans le Néguev (le désert du sud) concédés au futur Etat palestinien. Une journaliste israélienne, croisée le lendemain, balaie le “plan” suggéré par le député travailliste : “Il ne faut pas croire tout ce que disent nos hommes politiques”.
A Jérusalem, nous avons rencontré un représentant du Fatah, le “parti” concurrent du Hamas. Il a souhaité ne pas être cité nommément. Nous retenons donc ses idées : “Les démocrates palestiniens se retrouvent aujourd’hui en face de deux adversaire, Israël et le produit né de sa politique radicale, le Hamas”.
Schématiquement, la bande de Gaza est sous la coupe des islamistes du Hamas et la Cisjordanie est plutôt contrôlée par le Fatah. C’est cela la carte politique de la Palestine, un Etat en gestation mais un pays et un territoire déjà coupés en deux.

Gaza si loin si proche
Sderot. Comment ne pas être saisi d’un nouveau malaise quand on arrive dans cette ville de 30 000 habitants, la plus proche de la bande de Gaza, ce territoire inaccessible au commun des mortels. Nous avons l’impression de nous promener dans une cité fantôme, où le foncier coûte moins cher que partout en Israël. Ville morte, ville paranoïaque, Sderot vit dans la peur, réelle ou exagérée, d’une attaque. Toutes les roquettes lancées par le Hamas sont stockées dans un entrepôt près de la préfecture de police. Et tous les habitants ne parlent que de la mort, il y a quelques années, d’un jeune homme victime d’une roquette.
La localité est juive à presque 100%. Elle vote massivement à droite et son tissu social est constitué principalement de l’immigration marocaine (le “Marocain” Amir Peretz, ancien ministre de la Défense a été maire de Sderot). Le tropisme marocain explique sans doute que l’une des principales places de la ville porte le nom de Hassan II, “ce grand homme de paix”, comme on l’appelle ici.
C’est ici, dans cette ville qui se considère en état de guerre permanent, que nous avons peut-être entrevu la lueur d’espoir la plus claire de tout ce voyage. “Je crois malgré tout au dialogue entre les peuples, entre les gens de Sderot et ceux de Gaza, entre les Israéliens et les Palestiniens. Ça sera très dur mais on finira bien par trouver une solution. Personne, ni eux, ni nous, ne peut se permettre de vivre isolé”. L’homme qui nous a tenu ces propos dirige la Gvanim Association for Education and Community Involvment et, sur le mur de son bureau, on peut voir le portrait du jeune Israélien victime d’un tir de roquette.

Une famille marocaine…
L’un des derniers détours par Jérusalem, peu avant le voyage du retour, nous conduit à un dîner organisé par une famille d’origine marocaine. Nous sommes chez Shlomo Ganon, ses amis et ses proches, et tout ce petit monde s’apprête à célébrer le Shabbat. L’accueil est chaleureux, le souvenir du Maroc arrache des larmes aux plus âgés et la discussion s’enflamme avant de retrouver une température normale, comme dans une banale discussion à l’intérieur d’une famille marocaine.
Sur la route qui nous ramène plus tard à l’aéroport Ben Gourion, nous sommes arrêtés par un dernier barrage militaire. Les très jeunes soldats sont armés jusqu’aux dents. Ils nous posent des questions en hébreu, nous répondons en anglais. La suite : fouille minutieuse du véhicule, vérification brutale des bagages, des documents de voyage, etc. Ici, c’est du menu fretin.

Aparté. Flottons, flottons !
Après un détour par le kibboutz de Ein Gedi, un jardin botanique niché en plein désert, notre voyage nous conduit jusqu’à la mer Morte, à cheval entre la Jordanie, la Cisjordanie et Israël. Le thermomètre monte jusqu’à 40 degrés et, à l’hôtel, nous enfilons nos maillots de bain comme des gamins impatients à l’idée de se jeter à l’eau. Mais attention : ici, dans cette mer où les poissons et les végétations, dit-on, n’existent pas, dans cette eau où la concentration saline est 20 à 30 fois supérieure à la moyenne, il est interdit de nager, ni même de secouer les mains et les pieds. Les consignes sont strictes : “Ne passez pas la tête sous l’eau, avancez à reculons, mettez-vous sur le dos, ne vous frottez jamais les yeux et contentez-vous de flotter”. A quelques kilomètres de là, de l’autre côté, on peut apercevoir la rive jordanienne de la mer Morte, là où le défunt roi Hussein s’était baigné avec de prestigieux hôtes politiques (un célèbre cliché avait immortalisé la baignade, dans les années 1970).

Sud-Liban. Elle a changé de pays
sans bouger de sa place…La frontière avec le Sud-Liban est une longue série de barbelés que l’on ne peut parcourir que sous escorte militaire. C’est une zone à haut risque. Et le risque est de marcher sur une mine ou être victime d’une balle perdue. En face, et visible à l’œil nu, c’est le Liban, le pays du cèdre, de Faïrouz et de tellement de symboles.
Au village de Arab Aramsha, qui longe la frontière libanaise, nous croisons une vieille dame, qui dit avoir 50 ou 60 ans, qui en a probablement 20 de plus, qui marche pliée en deux et nous regarde de bas en haut, en contre-plongée permanente. Elle relève la tête pour jeter un regard triste à la patrouille de surveillance et dit connaître tous les soldats un par un. “Ils sont là depuis des années, alors à force de les voir passer et repasser…”. La vieille dame reprend son souffle avant de conclure sur son histoire personnelle, qui est aussi celle de beaucoup de Palestiniens : “Avant, j’habitais au Liban. Je n’ai pas changé de maison, je n’ai pas bougé de ma place, mais la frontière s’est déplacée et je me retrouve désormais en Israël, une partie de ma famille étant aujourd’hui de l’autre côté de la frontière”.

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"Ne nous y trompons pas : ceux qui parlent de l'islamisation de la France sont guidés par la même obsession xénophobe que ceux qui dénonçaient la judaïsation de notre pays dans les années 1930. L'étranger, quel que soit son visage, reste responsable pour l'extrême droite des maux de notre -société." Richard Prasquier, Président du CRIF
gyl
Re: INFOS D'ISRAEL 7
17 janvier 2011, 00:46
[Dimanche 16/01/2011 22:30]
Incitation à la haine antisémite de la part d’un journaliste gauchiste

Le journaliste Yossi Gurevitz, dont l’accoutumance au tabac et à l’alcool sont de notoriété, s’est lancé dans une terrible diatribe antisémite à l’encontre du monde religieux. Dans son blog intitulé « Les amis de Georges », qui se veut représenter « une critique gauchiste et libérale de la société israélienne en déliquescence », il se réfère en de terribles termes à un article paru dans un feuillet distribué par l’association « Mayané Ha-Yeshoua » à propos de la « Lettre des Rabbanim ». Les propos qu’il écrit font frémir, et en dehors du fait qu’ils sont détachés de toute réalité, leur teneur témoigne de la faillite morale et idéologique d’une frange de la gauche laïque israélienne.
Le journaliste commence par une critique générale de ces feuillets distribués dans les synagogues, et s’en prend ensuite particulièrement à celui produit récemment par « Mayané Ha-Yeshoua », et dans lequel il y a une réponse aux Rabbanim qui se sont prononcés contre ce fameux « Appel des Rabbanim ». Gurevitz croit annoncer « qu’il y aura bientôt en Israël des camps de concentration dans lesquels les sionistes-orthodoxes enfermeront ceux qu’ils considèrent comme les ‘Amalécites’ de notre temps, ainsi que toutes autres sortes de Juifs qui ne suivent pas leur idéologie ».
Puis vient le « coup de massue » antisémite de la part du journaliste : « Il y a sans conteste dans cette attitude une interaction avec le nazisme. Sans une inspiration de Himmler et Heydrich, ces Rabbanim actuels n’en seraient pas arrivés à penser ainsi ! (…) 60 ans après la Shoah, et après qu’Israël a enseigné au monde le ‘Plus jamais ça !’, il se trouve aujourd’hui des Rabbins, payés par l’Etat, qui estiment qu’il est temps de ‘remettre ça’, mais cette fois, à l’initiative des Juifs, et tout comme leurs prédécesseurs en habits « noir et argent » (les SS), ils n’éprouveront aucun problème à fracasser des bébés contre des rochers ou à voir étalés devant eux des milliers de cadavres » (sic).
Gurevitz poursuit ensuite son délire : « Ce n’est pas surprenant. Le judaïsme orthodoxe a toujours été proto-nazi ! Mais aujourd’hui, il ne se cache plus. Le judaïsme rabbinique est à la source du nazisme » !!!
L’histoire personnelle de Gurevitz peut partiellement expliquer cette déviance maladive : comme tant d’autres Juifs renégats à travers l’Histoire et qui ont été les plus grands pourfendeurs de leur peuple, il vient d’une famille religieuse et a étudié dans la Yeshiva « Nehalim » avant de tourner le dos au Judaïsme et à tout ce qui touche au religieux.
Re: INFOS D'ISRAEL 7
18 janvier 2011, 02:43
A bon entendeur ....

Il n'y a pratiquement plus de chrétiens dans l'AP et à Gaza
Selon les chrétiens palestiniens, les églises ne seront bientôt plus que des musées au sein des territoires sous contrôle de l'autorité palestinienne et à Gaza. D'après les tous derniers chiffres publiés, il y aurait moins de 50.000 chrétiens dans l'Autorité palestinienne et 1000 dans la bande de Gaza, soit 2,2% de la population palestinienne. Les chrétiens ont fui ces deux territoires, principalement pour des raisons de sécurité.
Re: INFOS D'ISRAEL 7
18 janvier 2011, 02:47
Citation
raphy75
A bon entendeur ....

Il n'y a pratiquement plus de chrétiens dans l'AP et à Gaza
Selon les chrétiens palestiniens, les églises ne seront bientôt plus que des musées au sein des territoires sous contrôle de l'autorité palestinienne et à Gaza. D'après les tous derniers chiffres publiés, il y aurait moins de 50.000 chrétiens dans l'Autorité palestinienne et 1000 dans la bande de Gaza, soit 2,2% de la population palestinienne. Les chrétiens ont fui ces deux territoires, principalement pour des raisons de sécurité.

A cause de l'insécurité, conséquence de l'occupation militaire?
Tu as raison!

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"Ne nous y trompons pas : ceux qui parlent de l'islamisation de la France sont guidés par la même obsession xénophobe que ceux qui dénonçaient la judaïsation de notre pays dans les années 1930. L'étranger, quel que soit son visage, reste responsable pour l'extrême droite des maux de notre -société." Richard Prasquier, Président du CRIF
Re: INFOS D'ISRAEL 7
18 janvier 2011, 03:46
POUR LES ''INTELOS":
NE VOUS DEPLAISEtongue sticking out smiley

DEPUIS TRES LONGTEMPS GAZZA EST OCCUPEE PAR LE HAMAS !!!!!!!
2)L'ENDROIT/PAYS LE PLUS SUR POUR UN CHRETIEN C'EST ISRAEL !!!!!
Re: INFOS D'ISRAEL 7
18 janvier 2011, 03:53
Arf ... Encore la logique "religieuse"...

Heureux de vivre dans un pays où l'on me demande pas si je suis musulman, juif ou chrétien!
Quel archaïsme.

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"Ne nous y trompons pas : ceux qui parlent de l'islamisation de la France sont guidés par la même obsession xénophobe que ceux qui dénonçaient la judaïsation de notre pays dans les années 1930. L'étranger, quel que soit son visage, reste responsable pour l'extrême droite des maux de notre -société." Richard Prasquier, Président du CRIF
Re: INFOS D'ISRAEL 7
18 janvier 2011, 04:43
ATA LO SHAVE TECHOUVA !thumbs down
Re: INFOS D'ISRAEL 7
19 janvier 2011, 00:40
Au moins, l'ancien patron du Mossad est clair smiling smiley Ca fait plaisir!

à LIRE

La république islamique ne représente pas une menace existentielle contre l’État hébreu, a affirmé hier Ephraïm Halévy, l’ancien chef du Mossad lors d’une conférence à Paris devant le think-tank Center of Political and Foreign Affairs.

Israël est «en guerre contre l’Iran depuis plus de vingt ans, a ajouté Halévy, en réponse à une question de l’auteur de ce blog, mais c’est une guerre clandestine, et chaque camp a intérêt à conserver le caractère clandestin de cet affrontement. Les Iraniens comme nous (Israéliens) se comportent de façon rationnelle. Ils pensent et agissent logiquement. Les Iraniens sont certainement impliqués dans des activités clandestines en vue de fabriquer une bombe à des fins militaires. Mais entre Israël et l’Iran, les choses sont plus complexes» qu’il n’y parait, a poursuivi Ephraïm Halevy, qui a révélé avoir rencontré des responsables iraniens, ces dernières années.

«J’ai rencontré des responsables iraniens ces dernières années dans le cadre de contacts en coulisses», a poursuivi l’ancien maître espion. «Les Iraniens voulaient me rencontrer pour savoir ce que je pensais de la situation maintenant que je ne suis plus aux affaires. C’était des gens qui avaient des positions officielles en Iran. Un ou deux ambassadeurs m’ont dit ceci : mon rêve c’est d’être le premier ambassadeur d’Iran à venir prendre son poste à Jérusalem. J’ai dit d’accord, c’est bien, mais vous devez être prudents, la route est longue.» Officiellement, l’État hébreu et l’Iran n’entretiennent plus de relations diplomatiques depuis 1979, mais depuis des rencontres entre membres de leurs services de renseignements se sont tenues à différents points du globe, Vienne notamment.

Ces déclarations d’Halévy tranchent avec le discours officiel de l’État hébreu qui voit dans l’Iran la plus grande menace pesant sur son existence. Mais comme l’a reconnu l’ancien patron du Mossad, il n’y a pas consensus en Israël sur la réponse à donner au problème nucléaire iranien.

Ephraïm Halévy a tenu d’autres propos iconoclastes, sur le Hamas palestinien, cette fois : «Le Hamas est entrain d’évoluer vers une acceptation de l’État d’Israël», a-t-il déclaré. Les islamistes «ne le disent pas ainsi aujourd’hui. Ils disent quelque chose de différent : qu’ils accepteront un état palestinien dans les frontières de 1967. Si on comprend leur langage, cela veut dire qu’au-delà de cet État, il y a un autre État, c’est Israël. Ils accepteront de facto Israël», a soutenu Halévy, pour qui «ces changements prennent du temps. Nous devons avoir de la patience.»

L’ancien patron de Mossad estime que l’Occident a tort de ne pas parler aux islamistes palestiniens. Pour lui, la solution réside dans un accord de réconciliation entre le Fatah et le Hamas. En 2005, les États-Unis ont eu tort de saboter l’accord de réconciliation arraché à La Mecque par l’Arabie saoudite, a-t-il regretté.

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"Ne nous y trompons pas : ceux qui parlent de l'islamisation de la France sont guidés par la même obsession xénophobe que ceux qui dénonçaient la judaïsation de notre pays dans les années 1930. L'étranger, quel que soit son visage, reste responsable pour l'extrême droite des maux de notre -société." Richard Prasquier, Président du CRIF
Re: INFOS D'ISRAEL 7
19 janvier 2011, 02:19
Citation
rali
Arf ... Encore la logique "religieuse"...

Heureux de vivre dans un pays où l'on me demande pas si je suis musulman, juif ou chrétien!
Quel archaïsme.

Par exemple les pays arabo-musulmans y compris la palestine

Hi hi ha ha ha !
Re: INFOS D'ISRAEL 7
20 janvier 2011, 08:10
sonia peres l'epouse du president israelien chimon peres est morte ce jeudi 20/1/2011 a tel aviv

o dieu sil y a un dieu sauve mon ame si jai une ame
Re: INFOS D'ISRAEL 7
24 janvier 2011, 03:59
Révélations de documents sur le Proche-Orient : "Israël avait un partenaire pour la paix"

LEMONDE.FR | 24.01.11

Au lendemain de la publication par la chaîne Al-Jazira de documents constituant "la plus importante fuite dans l'histoire du conflit israélo-palestinien", la presse internationale commente ces documents qui montrent une Autorité palestinienne "affaiblie" mais "prête à aller au bout pour la paix" et un Etat d'Israël "grossier" qui rejette "le compromis le plus généreux que les Palestiniens n'aient jamais fait".

Le quotidien britannique The Guardian qui a pu "indépendemment authentifier et recouper une grande partie des 1 600 documents confidentiels" est celui qui se montre le plus pessimiste quant à la signification de ces révélations. "Des documents confidentiels révèlent la lente mort du processus de paix au Proche-Orient" : ainsi est titré l'article des journalistes Seumas Milne et Ian Black, selon qui les textes "donnent un aperçu extraordinaire et vivant de l'intérieur de la désintégration d'un processus de paix vieux de 20 ans".

"L'impression générale qui se dégage de ces documents est que la faiblesse et le désespoir des leaders de l'Autorité palestinienne augmentait à mesure qu'ils échouaient à obtenir un accord voire un simple arrêt de la construction des colonies, ce qui sapait leur crédibilité envers leurs rivaux du Hamas. Les documents révèlent aussi la confiance inébranlable des négociateurs israéliens et l'attitude souvent hautaine de politiciens américains envers les représentants palestiniens", écrivent les journalistes.

"LES PALESTINIENS SONT PRÊTS À ALLER JUSQU'AU BOUT POUR LA PAIX"

Dans un autre article du même quotidien, Jonathan Freedland estime ainsi que "la première victime de ces révélations serait le sentiment de fierté nationale des Palestiniens et leur sens de la dignité collective dans l'adversité". Car, complète Pierre Haski sur Rue89, "ces révélations seraient acceptables pour les Palestiniens si elles avaient été suivies d'un déblocage des négociations et d'une amélioration de leur sort sur le terrain", ce qui ne fut pas le cas. "Ces révélations risquent de renforcer le discours des islamistes qui accusent l'Autorité palestinienne de 'collaborer' avec Israël, sans que l'occupation ne cesse", poursuit-il.

Mais, d'une certaine manière, ces révélations pourraient servir la cause palestinienne dans la mesure où les Israéliens y apparaissent sous un jour encore moins flatteur que les Palestiniens. "La révélation de documents discrédite les revendications de Nétanyahou comme quoi Israël n'a pas de partenaire pour la paix", titre le journal israélien Haaretz. "Les documents témoignent du fait que les Palestiniens sont prêts à aller jusqu'au bout pour la paix", écrit le journaliste Akiva Eldar.

De la même manière, Jonathan Freedland dans le Guardian l'affirme : "Maintenant, nous le savons. Israël avait un partenaire pour la paix." "Ces documents font voler en éclat une des pierres angulaires de la diplomatie israélienne : l'affirmation selon laquelle il n'y a pas de partenaire palestinien. Ce thème, répété depuis des années dans la bouche des porte-parole israéliens, est contredit par ces documents, qui montrent que non seulement il y a bien un partenaire palestinien, mais qu'il est plus accomodant que tous ceux qui lui succéderont", poursuit le journaliste.

"A QUI PROFITE LA FUITE ?"

Dans The Times – article payant –, le journaliste James Hider renchérit : "Ces documents dépeignent un Israël qui a publiquement dit qu'il était prêt à faire des concessions douloureuses pour la paix mais qui, en privé, rejette le compromis le plus généreux que les Palestiniens n'aient jamais fait".

Mais la question clé est posée par Paul Danahar, chef du bureau du Proche-Orient, pour la BBC. "A qui profite la fuite ?" demande-t-il, tentant ainsi d'identifier la source. "Le Palestinien moyen pourrait se sentir trahi parce que ses dirigeants lui ont raconté une histoire différente (...) Les Américains n'y gagnent pas grand chose [et] les Israéliens apparaissent grossiers d'avoir décliné des concessions importantes", écrit M. Danahar. "La source la plus probable serait un rival palestinien qui voudrait ainsi affaiblir le leadership du président [de l'Autorité palestinienne] Mahmoud Abbas", conclut-il.

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"Ne nous y trompons pas : ceux qui parlent de l'islamisation de la France sont guidés par la même obsession xénophobe que ceux qui dénonçaient la judaïsation de notre pays dans les années 1930. L'étranger, quel que soit son visage, reste responsable pour l'extrême droite des maux de notre -société." Richard Prasquier, Président du CRIF
Re: INFOS D'ISRAEL 7
25 janvier 2011, 22:24
Des culottes, des soutien-gorges, des postes de télévision, des tournevis, des lampes electriques, etc...CACHERE confused smiley.

ATTENTION! Si vous etes un Juif d'extrème-droite, et que vous voulez acheter un produit quelconque en Israel, vous devez vous assurer qu'il est "cachère".

Quoi? Un tounevis cachère? une pompe à vélo cachère? des suppositoires cachère? Du papier Q cachère ?

Oui, Monsieur/Dame.

Avant d'entrer dans une grande surface, vous devez vous assurer que celle-ci n'emploie pas des Arabes parmi ses salariés!

L'organisation LEAVA, proche des thèses du rabbin Kahana, a lancé en Israel cette nouvelle campagne. Cette organisation s'est donné pour tache de "protéger" les jeunes filles pures et vierges d'Israel de tout contact avec les goys, et spécialement avec des Arabes. Or dans les grandes surfaces travaillent de nombreux citoyens israéliens Arabes. Les jeunes filles "risquent" de lier des liens d'amitié avec leurs collegues, voire des liens plus...tendres. Horreur! D'autant plus que LEAVA ne semble pas faire confiance aux jeunes vierges juives, et semble etre obsédé par le pouvoir sexuel de séduction des employés Arabes.

Conclusion. LEAVA a imprimé de "Attestations de produit cachère" pour les commerces, entreprises, grandes surfaces, etc...qui s'engagent à ne pas embaucher des employés Arabes. Elle a meme nommé des "inspecteurs" pour bien vérifier qu'aucun Arabe ne travaille dans ces entreprises...
Pièces jointes:
918029-41.jpg
Re: INFOS D'ISRAEL 7
25 janvier 2011, 23:33
enfin Geek, vont ils être entendus ces gens là ? la majorité des israeliens ne sont pas comme ça. je n'irais pas chercher ces histoires là chez nous, alors que si on mentionne les islamistes et leur stupidité et leur rites, on nous fait un foin ici sur le forum !! ça doit faire plaisir à vos amis ! les racistes sont dans tous les peuples du monde !! on dénonce les notres, c'est notre linge sale.

Dans tous les Tiv Tam d'Israel (supermarché créé par un juif marocain, parait il) on trouve de la charcuterie digne des grandes maisons de Lyon connus pour la viande de porc etc...)
gyl
Re: INFOS D'ISRAEL 7
26 janvier 2011, 00:09
Lison
l' arabe israelien qui seduit de très jeunes filles juives,trouvant normal d'avoir des rapports sexuels plus ou moins consentis avec elles,cet arabe egorgera sa soeur ou sa voisine ,sans remords, si par hasard elle adresse la parole à un Juif.
Et depuis toujours,sur toute la planète,le racisme alimentaire juif a eu ses partisans,surtout chez ceux qui en beneficient financièrement.
Ne t'étonne pas que des Juifs publient,ici et surtout dans les médias etrangers,la moindre erreur,la moindre faute,historique ou contemporaine .C'est une mode qui permet à beaucoup surtout Israeliens,de devenir célèbres et pour certains.....très riches
Re: INFOS D'ISRAEL 7
26 janvier 2011, 00:42
l' arabe israelien qui seduit de très jeunes filles juives,trouvant normal d'avoir des rapports sexuels plus ou moins consentis avec elles,cet arabe egorgera sa soeur ou sa voisine ,sans remords, si par hasard elle adresse la parole à un Juif.

Tu replonges ...
Re: INFOS D'ISRAEL 7
26 janvier 2011, 01:26
Wolfy, crois moi, il y a plein de faits divers de la sorte ici en Israel. les filles religieuses sont d'une inocence dans tous les domaines 'facile à coeullir' ya toute une batterie de personnes dans les milieux religieux qui s'indignent, il faudrait que ces rabins permettent l'armée à ses petites, ça leur ouvrirait des horizons inconus pour une fois !!

l'ignorance est le fléau!!!! et les traditions arachaïques avec la haine de l'autre, même ici en Israel, ces religieux se cloisonnent. Grand bien leur fasse.
à Jerusalem, j'ai suivi des touristes chretiens du groupe de mon mari à l'Eglise de Marie, mère de Jesus, le guide de l'Eglise, m'a dit, Marie is not dead, she is sleeping here.
Pièces jointes:
IMG_0276.JPG
gyl
Re: INFOS D'ISRAEL 7
26 janvier 2011, 02:04
Citation
Wolf
l' arabe israelien qui seduit de très jeunes filles juives,trouvant normal d'avoir des rapports sexuels plus ou moins consentis avec elles,cet arabe egorgera sa soeur ou sa voisine ,sans remords, si par hasard elle adresse la parole à un Juif.

Tu replonges ...

Wolf
Ai-je inventé le sort des jeunes filles arabes.Je penses que ta remarque signifie que c'est de l'islamophobie .Malheureusement ce sont des faits qui se produisent sur toute la planète.Je regrette que tu n'interviennes que pour
,à nouveau,t'en prendre à la personne plutôt qu'aux idées.
Bonne journée
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