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DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT, discution, photos, temoignages.....etc...

Envoyé par royrol 
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
02 septembre 2013, 07:08
SOUVENONS-NOUS DE OUM KALSOUM.



Biographie de Oum Kalsoum

Oum Kalsoum dite aussi Oum Kalthoum ou Umm Kulthum (18 Décembre 1898- 03 Février 1975) est une légendaire cantatrice et musicienne égyptienne.

C’est déguisée en garçon qu’Oum Kalsoum a rencontré pour la première fois son public, alors qu’elle chantait dans la petite troupe de chants religieux de son père, Imam, à l’âge de 10 ans. Six années plus tard, Oum Kalsoum rencontre Cheikh Abou El 3ela Mohamed et Zakaria Ahmed qui l’emmènent au Caire avec eux où l’adolescente - qui deviendra légende - continue de se produire sous l’étoffe d’un garçon.

Oum Kalsoum se produit dans les petits théâtres de la capitale et sa destinée finit par croiser celle du poète Ahmed Rami, à qui elle doit son initiation à la littérature française ainsi que pas moins de 137 chansons, et du joueur de luth Mohamed El Qasabji qui ouvre à Oum Kalsoum les portes du Palais du Théâtre Arabe au milieu des années 20. C’est sur cette scène qu’Oum Kalsoum chante ses premiers grands succès. Le fait que les concerts de Oum Kalsoum soient gratuits au grand public a beaucoup contribué à la renommée de la chanteuse. En 1932, la notoriété de la diva est d’une telle envergure qu’elle se produit déjà dans les plus grandes villes du monde arabe : Damas, Bagdad, Beyrouth, Tripoli et d’autres.

Le 31 Mai 1934, élue à l’unanimité comme la plus célèbre chanteuse d’Egypte à l’époque, Oum Kalsoum inaugure Radio Cairo. Les gens se pressent à ses performances et guettent la moindre apparition de la chanteuse durant sa saison musicale qui s’étendait d’octobre jusqu’en juin. Sa consécration est telle que la famille royale lui réclame des concerts privés mais assiste également à ses scènes publiques.

En 1944, Oum Kalsoum reçoit l’ordre ‘Nishan El Kamal’ du roi Farouk I. Malgré cette distinction accordée d’ordinaire aux membres de la famille royale et aux politiciens, Oum Kalsoum se voit refuser ses fiançailles avec l’oncle du roi. Profondément blessée et humiliée par ce rejet, Oum Kalsoum se distance de la famille royale dès lors.

On se réfère aux années 40 et aux débuts des années 50 comme étant « l’âge d’or » de la carrière d’Oum Kalsoum ; Toujours à l’écoute des goûts versatiles du public et tout en gardant ses chansons très représentantes d’elle-même, Oum Kalsoum s’entoure de compositeurs de talent tels que Zakariya Ahmad et du poète Bayram Al Tunsi. Pour des raisons obscures, Oum Kalsoum s’abstient dès le début des années 40 de chanter les compositions faites en collaboration avec Mohamed El Qasabji. Leur dernière collaboration est sur le titre « Raq el habib ». Le répertoire d’Oum Kalsoum change alors du style moderniste romantique à un style plus égyptien grâce aux compositions du jeune Riad El Sonbaty qui rejoint son équipe. En 1946, Sombati démontre tout son talent en composant une mélodie pour « Salou Kalbi », un poème de la plume du grand Ahmed Shawqi. Le succès de ce poème religieux attendu est immense. Sonbaty se hisse alors en meilleur compositeur de musique de poème arabe classique de tout le monde arabe, dépassant ainsiMohamed Abdelwahab.

Fort de ce succès retentissant, Sombati compose la musique d’autres poèmes d’Ahmed Shawqi qui viennent alors s’ajouter à la discographie d’Oum Kalsoum tels que le titre « Woulida El Houda » en 1949.

Au sommet de la gloire, en 1950, Oum Kalsoum chante «Rubaiyat Al-Khayyam », un quartet d’Omar Khayyam qui est traduit à l’arabe classique par Ahmed Rami.

En 1964, Oum Kalsoum enregistre l’une de ses plus grandes chansons « Enta Omri » qui marquera sa première collaboration avec Mohamed Abdelwahab. Puis en 1966, Sombati compose la musique de « Al Atlal » pour le poème du même nom d’Ibrahim Nagy, chanson qui figure aussi sur la liste des titres les plus connus de la cantatrice.

Célèbre dans le monde entier, Oum Kalsoum a donné une multitude de concerts dans le monde arabe mais aussi dans le monde entier. Elle chante sur la scène de L’Olympia de Paris en 1967 et reçoit un télégramme de félicitations de la part de l’ex-président français Charles De Gaulle.

La durée moyenne d’un concert d’Oum Kalsoum était de trois à quatre heures durant lesquelles « La Dame » chantait deux à trois chansons seulement. Cela peut paraître bizarre aujourd’hui mais il faut noter que les chansons de la diva comptaient leur durée en heures et non en minutes comme les chanteurs contemporains.

Vers la fin des années 60, Oum Kalsoum commence déjà à montrer des signes de maladie car elle souffrait de graves crises néphrites aiguës. Mais malgré cela, la « Cantatrice du Peuple » poursuit ses concerts et en donne une série, à l’échelle nationale et internationale, en 1967 peu après la guerre avec Israël.

Cependant, la maladie prend du terrain sur cette grande dame et Oum Kalsoum donne finalement le tout dernier concert de sa carrière en Janvier 1973 au Palais du Nil.

Aidée de son mari, le Dr Hassan El Hafnaoui qu’elle épouse en 1953, Oum Kalsoum part pour les Etats Unis où les médecins s’acharnent à lui donner le plus de temps possible grâce à l’avancée de la médecine. Mais en 1975, Oum Kalsoum revient dans son pays natal, pour y mourir à l’aube du 3 Février 1975.

Toute l’Egypte pleure sa cantatrice bien aimée, et le monde pleure avec eux une diva incomparable. Plus de 5 millions de personnes assistent à l’enterrement d’Oum Kalsoum dans le cimetière du Caire, auprès de la tombe de son père et son frère.

Généreuse, le peuple égyptien se souvient d’Oum Kalsoum aussi comme une bienfaitrice qui aida plus de 200 familles pauvres au cours de sa vie. Humble, Oum Kalsoum ne s’est jamais crue plus importante que les personnes pour qui elle chantait. Et Oum Kalsoum ne chantait que pour son public, car même en s’étant essayée au cinéma au début de sa carrière avec des films comme « Weddad » en 1935, « Le chant de l’espoir » en 1937, « Dananir » en 1940 ou encore « Aïda » en 1942, Oum Kalsoum s’est toujours sentie plus vivante en face du public qui l’admirait et l’écoutait, en transe.

Aujourd’hui encore, près d’un million de copies de disque d’Oum Kalsoum se vendent chaque année, prouvant ainsi qu’Oum Kalsoum survit aux années et s’écoute de génération en génération en impératrice d’un art immortel à la voix inoubliable qui chante encore « Gharib' Ala Bab erraja », « Hayart Albi Ma'ak », « Touf we Chouf », « Ansak Ya Salam », « Ental Hobb » ou encore « Fakarouni » et bien d’autres mélodies d’une époque perdue et qui néanmoins demeure.








roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
02 septembre 2013, 07:10
SOUVENONS-NOUS DE LINE MONTY.



Line Monty est née à Alger dans une famille mélomane qui appréciait autant le registre traditionnel algérien que la mélodie occidentale. Mais, c’est vers une troisième forme de musique qu’elle s’oriente : la chanson française.

Après des cours de chant et de diction, elle se lance, et récolte rapidement une moisson de succès. Avec sa diction impeccable et sa chaude voix (pimentée de mélismes qui révèlent aux amateurs une ascendance méditerranéenne), elle renouvelle le genre réaliste dans la lignée de chanteuses comme Damia ou Marjane.

Elle obtient le prix Edith Piaf, puis le premier prix de l’olympia, accumule les tubes dans les music-hall et dans les cabarets des quartiers chics.

Elle défend ainsi les couleurs de la chanson française dans le monde entier, Canada, États-Unis (à New York, elle tiendra un club en vogue pendant une dizaine d’années), Amérique Latine, Allemagne, Hollande et Moyen-orient.

Au pays des pyramides, elle fait sensation : son ami Farid El-Atrache lui fait répéter une de ses compositions et les Égyptiens, ignorant qu’elle possède aussi cette culture, se bousculent pour aller écouter « la française qui chante si bien l’arabe ».

Oum Kalsoum et Mohammed Abdelwahab se déplacent…

Sa carrière bascule lorsqu’un ami lui propose « 1’orientale », un morceau « francarabe » et, séduite par ses nuances, elle l’enregistre et en fait un titre populaire, souvent repris par d’autres artistes.

Ses admirateurs lui réclament de plus en plus de chansons traditionnelles algériennes et elle met un point d’honneur à aligner d’autres couplets à succès : « Ektebli Chouïa » Ecris-moi de temps en temps), « Ana Louwlia » (Je suis la femme simple)…

roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
02 septembre 2013, 07:11
BOND BLOND CHANTE LES MERGUEZ.ACCENT DE MAURICE CHEVALIER.

CLIQUEZ SUR LE LIEN: [www.dailymotion.com]



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
02 septembre 2013, 07:13
SOUVENONS-NOUS DE BLOND BLOND.



Blond-Blond de son vrai nom Albert Rouimi, du fait de son albinisme, est un célèbre chanteur du répertoire « francarabe », mélange de musiques orientales et occidentales en vogue avant-guerre. Il faisait partie de la communauté des Juifs d’Algérie.

Biographie :

Enfant, Blond-Blond aime se retrouver dans des cafés pour écouter des chanteurs dont cheikh Larbi de Tlemcen et va faire ses premières vocalises auprès de Saoud El Medioni dit « l’Oranais », maître de la célèbre Reinette l’Oranaise.

En 1937 il débarque à Paris et y interprète entre autres dans des radio-crochets, du Juanito Valdemara, du Trenet et du Chevalier, pour qui il porte une grande admiration.

En 1939 il retourne à Oran, puis durant toute la guerre fait de multiples interprétations à travers l’Algérie et le Maroc, dans son style très particulier et nouveau, qui est léger et mouvementé, d’où son surnom de «l’ambianceur ». Il fait la connaissance de Lili Labassi qui l’influence de son répertoire chaabi et dont il interprète plusieurs de ses chansons. Blond-Blond maîtrise parfaitement le répertoire classique arabo-andalou mais préfére un répertoire plus contemporain influencé bien des fois par le tango et le flamenco, accompagné de paroles fantaisistes.

En 1946 il retourne à Paris. Il partage sa carrière entre soirées privées faites de mariages et de circoncisions et des cabarets à la mode dont « Au Soleil d’Algérie », « El Djezaïr », « Les nuits du Liban », « Le Nomade ». Il accompagne également les célèbres artistes judéo-maghrébins Line Monty et Samy El Maghribi et sert à l’occasion de joueur de tambourin (tardji) auprès d’autres artistes maghrébins.



Aout 1999.

Blond-Blond est mort à 80 ans. Il a été enterré dans le

cimetière juif de Marseille. Il a chanté Viens à Juan-les-Pins, la Bombe atomique, Wahran el Bahyia, N'oublie pas tes amis. Juives et musulmanes, les anciennes générations de l'Algérie et du Maroc le connaissent. Les autres ont dû capter furtivement sa voix sur la bande originale du film la Vérité si je mens.

En France, peu de mariages ou de bar-mitzvas nord-africaines ont échappé à ses chansons kitsch, délicieuses pour leurs tournures tango, flamenco et autres rondes hispaniques croisées aux rythmes maghrébins. Avec les autres septuagénaires, l'Algérois Lili Boniche et le Bônois Salim Halali, Blond-Blond était l'un des pionniers de cette musique que l'on appellera plus tard francarabe, parce que ses artistes mélangeaient, dès les années 40, dans une même chanson, paroles en arabe et en français. Albert Rouimi, surnommé Blond-Blond à cause de son albinisme, a été formé d'abord au contact de la traditionnelle et savante musique arabo-andalouse. Né à Oran, il écoutait dans son enfance la musique de l'orchestre de Larbi Ben Sari, grand maître de Tlemcen, l'un des bastions de el andalous (prononcez «andalousse»).

«J'avais six ans, je me sauvais pour écouter la musique», disait Blond-Blond (Libération du 20 avril 1994), parlant d'une époque algérienne où les deux communautés indigènes appréciaient les vedettes du rythme andalou, qu'elles soient musulmanes ou juives comme Edmond Yafil, Lili Labassi (le père de l'acteur Robert Castel ), Saoud l'Oranais, Cheikh Raymond, Line Monty, Simone Tamar, Cheikh Mouizou, Alice Fitoussi, Reinette l'Oranaise. En1937, il débarque à Paris pour y imiter Chevalier, Rossi, Trénet et le flamenco de Juanito Valderama.

Quand la guerre est déclarée, il rentre à Oran et devient une vedette en 1943 pour son jeu frénétique de la derbouka et ses chansons drolatiques qu'il promène à travers l'Algérie et le Maroc avant d'enregistrer ses premiers disques en 1950. Ses chansons sont réunies en album dans la collection Trésors de la chanson judéo-arabe (Blue Silver). Blond-Blond a quitté l'Algérie en 1961 mais il avait conservé des liens avec les artistes musulmans du pays. Quand ceux-ci venaient jouer en France, ils tenaient à l'avoir dans leur orchestre.

roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
02 septembre 2013, 07:15
SOUVENONS-NOUS DE Samy Elmaghribi .



Sami El Maghribi (né Salomon Amzellag en 1922 à Safi au Maroc - décédé au Canada, le 9 mars 2008) fut un chanteur et musicien judéo-marocain
de gharnati et de hawfi.

Doté d'une voix chaleureuse, d'une diction parfaite il fut capable de pouvoir transmettre l’âme d’une chanson, qui peut alternativement parler d’amour, de nostalgie, de séparation. Il a joué avec des artistes de tous horizon, pensons à l'interprète de chaâbi algérois Maurice El Médioni avec qui il liera une grande amitié. Au Maroc, tous les orchestres interprètent des titres empruntés à son répertoire, pas un événement familial n'existe sans que résonne la voix de celui que l'on surnommait "le chanteur de l'émotion".

Biographie, influences et évolution musicale.

Né en 1922, à Safi, une ville côtière de l'Atlantique, il est le fils d'un tailleur juif. La famille Amzellag s'installe plus tard à Rabat.
A l'âge de 7 ans il avait confectionné une mandoline, il se perfectionne par la suite en fréquentant le Conservatoire de musique de Casablanca et les cercles des maîtres de lamusique arabo-andalouse à partir de 1926. L'enfant se familiarise avec la moussiqua al-âla et apprend a jouer en autodidacte du oud. influencé par l'interpète de musique judéo-marocaineSalim Hilali dont il admirait la voix.

Sami El Maghribi eut l'audace de s'investir dans la chanson en passant du chant religieux à la chanson profane ; ce qui ne l'a pas empêché de revenir au chant religieux dans son pays d'accueil le Canada où il a émigré en 1960 après le dévastateur tremblement de terre d'Agadir.

En 1942, il décide de quitter son poste de directeur commercial pour se consacrer uniquement à la musique.

En 1948, comme compositeur et interprète et a joué un rôle important sur la nouvelle scène artistique post-coloniale marocaine. C'est à cette même époque qu'il fait graver ses premiers enregistrements.



Vers la moitié des années 1950, il va à la rencontre de plusieurs maîtres de musique d'Alger et de Tlemcen sur les traces de Cheikh Larbi Ben Sari en 1953 et 1954, il lui demande plusieurs poèmes comme « Bqit mahmoum », « Men iybat Yraïi Lahbab », « Had El Houb El Gheddar »,...Plus tard au Maroc, il côtoya le Cheikh Redouane Bensari qui lui enseigna plusieurs hawzi, rythmes (miyazen), et même hawfi.

En 1967, l'artiste devient rabbin de la synagogue hispano-portugaise, il s'est abstenu de par ses nouvelles charges religieuses à apparaître en public comme artiste chanteur avant qu'il ne se ravise et qu'il ne réponde par une chanson "Sâlouni nnâs" en affirmant qu'il n'y a point d'incompatibilité entre le culte et le chant profane. Il participe dans quelques rares soirées qu'il a, depuis lors, animées. On le verra au Théâtre Mohammed V aux côtés de Raymonde al Bidawiyya et de Abdelhadi Belkhayat.

En 2003, il sort un album dans lequel il reprend des succès orientaux, et fait découvrir à son public une nouvelle composition « Ana weld tmanine sana...», qui rend hommage à ses 60 ans de carrière...La même année, il est frappé du décès du jeune Tarik Hamouche et exprimera ainsi son chagrin : «Immense est mon chagrin devant le malheur qui nous frappe en la disparition de notre très cher Tarik, enlevé si jeune à notre affection et au noble art qu'il affectionnait, laissant dans l'affliction tous ceux qui ont eu le loisir de le connaître et d'apprécier son savoir-vivre et sa compétence dans l'exercice de ses fonctions», en ajoutant : «Mon grand regret est celui de n'avoir pas eu la chance de l'approcher personnellement, de lui serrer la main et de l'embrasser tel un frère, car c'est un frère que je viens de perdre, bien que je ne l'ai connu qu'à travers une abondante correspondance dont je savourais le style et la sensibilité et que je garderai précieusement jusqu'à la fin de mes jours. Ma pensée va aujourd'hui vers sa pauvre maman dont je partage le chagrin de ce deuil cruel qu'elle vient de subir. Allah yaâtiha essabr. Il ne me reste plus de mots pour exprimer ma consternation devant ce malheur et ma tristesse demeurera longtemps en mon cœur».

Il revient en 2005 au Maroc pour participer à un programme télévisé sur 2M, accompagné de Si Ahmed Pirou et Hayat Boukhriss.

Son répertoire musical s'étend de l'interprétation du gharnati, au malhoun, au hawzi. Il avait notamment marqué de son empreinte les anciennes Qaçaïd de Sidi Qaddour Al 'Alami, de Benmsaib, du Cheikh Bouâzza, de Bensliman et autres grands ténors de la poésie de l'art poético-musical du malhoun. La Qasidah Bensoussan en particulier, a été écrite par Benyechou et chantée par bien d'autres chanteurs.

En 2006, Sami El Maghribi est diffusé sur la chaîne radio algérienne "Alger chaîne 3" car ses chansons étaient également très appréciées du public algérien, son style musical s'apparente beaucoup avec l'école d'Alger et de Tlemcen. Il reprend également « dakhlou lmarikane »de Houcine Slaoui.

roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
02 septembre 2013, 07:16
SOUVENONS-NOUS DE RAOUL JOURNO.



Raoul Journo, né le 18 janvier 1911 à Tunis et décédé le 22 novembre 2001 à Paris, est un chanteur tunisien et compositeur de musique arabo-andalouse.

De confession juive, Journo est surtout connu pour ses talils, des compliments et vœux adressés aux invités lors d’une réjouissance (mariage, Bar Mitsvah, circoncision, pèlerinage, etc.), à tel point qu’aujourd’hui encore, ses textes et musiques sont repris entièrement par les orchestres lors de ce type de soirées.

Après son départ pour la France en 1965, il retournera en Tunisie à plusieurs reprises.

Journo a marqué la culture juive aussi bien en Tunisie, qu’en Israël ou en France où les airs de ses chansons sont, avec ceux de Farid El Atrache, parmi les plus utilisés pour les prières traditionnelles juives.

À sa mort, Raoul Journo est inhumé à Jérusalem.

roland benzaken
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02 septembre 2013, 07:18
SOUVENONS-NOUS DE AMAR EZZAHI.



Amar Ezahi (né en 1941). - Brillant auteur et interprète de Chaâbi.
De son vrai nom Amar Aït Zaï, Ezzahi est né le 1er janvier 1941 à Ain El Hammam (Tizi-Ouzou). C’est en écoutant Boudjemaâ El Ankis, dans les années 60, qu’il aima le chaâbi.

En 1963, il rencontre cheikh Lahlou et Mohamed Brahimi dit cheikh Kebaili qui l’encouragent, lui remettent d’anciennes qacidate tout en lui donnant des conseils sur le rythme avec lequel ses textes étaient chantés.

Autodidacte, il apprendra le chaabi sur le tas. Il aura la chance d’avoir, dans son orchestre, durant quinze ans, un musicien de talent qui lui a transmis plusieurs qacidate; il s’agit de cheikh Kaddour Bachtobdji avec lequel il a commence à travailler en 1964.


Son premier enregistrement date de 1968, Ya djahel leshab et Ya el adraâ furent les deux premières chansons de son premier 45t. La musique et les paroles étaient de Mahboub Bati. En 1971, il enregistre trois 45t et en 1976, deux 33t.

II compte trois chansons à la radio et quatre autres à la télévision. Son unique cassette Ya rab El I bad sort en 1982. Modeste, réservé, se confiant rarement, fréquentant souvent le café ‘’El Kawakib », Amar Ezzahi, l’un des plus brillants interprètes du chaabi des années 70, disparaît pratiquement de la scène artistique à partir de 80 et n’est présent que lors des fêtes familiales.

Il réapparaît le 10 février 1987 dans un récital à la salle Ibn Khaldoun à Alger pour s’effacer à nouveau.

roland benzaken
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02 septembre 2013, 07:19
SOUVENONS-NOUS DE REINETTE L'ORANAISE.



Sultana Daoud alias Reinette l’Oranaise est une chanteuse et une compositrice française d’Algérie, née en 1915 à Tiaret (Algérie) et décédée le 17 novembre 1998 à Paris.

Elle fut pendant plus d’un demi-siècle une digne représentante du folklore oranais, du chaâbi et l’auteur de compositions constamment réactualisées. Sa force de travail, son talent, son œuvre originale et sa bonne humeur l’ont menée à se faire apprécier, au-delà du public juif et arabophone, et fait redécouvrir en France les beautés de la musique arabo-andalouse.

Née à Tiaret, dont le père est un rabbin d’origine marocaine et d’une famille de nationalité française depuis le décret Crémieux (1870). Atteinte de cécité à l’âge de deux ans, à la suite d’une variole mal guérie Reinette fréquente l’école des aveugles d’Alger et apprend le braille et le cannage des chaises. Mais sa mère refuse qu’elle continue à exécuter ce travail qu’elle juge ingrat et qui lui abîmait les doigts.

Elle intervient alors auprès de Messaoud Médioni dit Saoud l’Oranais, un juif séfarade et chanteur violoniste virtuose du style hawzi qui tenait un café à Oran, – qui était le rendez-vous de tous les mélomanes, les musiciens, les paroliers et les vedettes locales (les théâtres étaient sous contrôle des autorités et interdisaient à cette époque toute expression algérienne) – pour que le maestro initie Reinette à l’éveil de la musique arabo-andalouse et l’accueille chez lui et la surnomme Reinette.

roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
02 septembre 2013, 07:21
SOUVENONS-NOUS DE HAJA HAMDAOUIA.



Haja Hamdaouia est une célèbre chanteuse dans le monde marocain. Haja Hamdaouia a connu le succès de la chanson marocaine traditionnelle à un âge très tôt de sa jeunesse. Haja Hamdaouia a aussi contribué à faire un art exceptionnel de la chanson de la Aïta Marsawiya dans les années cinquante.

Au début de l'ancienne télévision marocaine, Haja Hamdaouia était la seule chanteuse qui a permis avec un grand mérite la modernisation de la chanson populaire marocaine. Le seul endroits artistique de Haja Hamdaouia où elle a fait ses premiers pas vers la chanson et la musique en générale dans un célèbre quartier de Casablanca.

Après ce succès artistique, Haja Hamdaouia a décidé de chanter devant sa première rencontre avec un orchestre nommé "Patchwork" en utilisant les divers instruments tels: la saxophone, la guitare... Les chansons qui ont permis à Haja Hamdaouia de prendre goût à la célébrité sont: "Dada ou hiyani", "Hna mada bina", Jiti majiti", "Daba Yji"...et d'autres encore. Haja Hamdaouia a contribuer à encourager son pays et ses frères marocains en chantant des chansons qui font bouger le plus profond de soi. Malgré son âge, Haja Hamdaouia n'as rien perdu de la beauté de sa voix.



roland benzaken
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02 septembre 2013, 07:25
SOUVENONS-NOUS DE SALIM HALALI.



Il était d'une prestance remarquable, il est décrit comme un cosmopolite, polyglotte, humaniste et universel qui brassait des fortunes, a fini ses jours dans l’anonymat et la déchéance.

" Ya hasra aâla douk liyyam! "

"Moi, je suis d’un pays et d’une race étrange, je n’ai pas d’horizons, de frontières à mon cœur, le chant d’une guitare et puis mon âme change Je n’ai plus de parents Ici je n’ai que des frères et des sœurs de cœur…Mon pays c’est l’amour et j’aime avec outrance les enfants des faubourgs..."


Salim Hilali (né Shlomo ou Simon Halali le 30 juillet 1920 à Bône - décédé en juillet 2005 à Nice) est un interprète de musique de variétés. Il influencera des générations d'artistes judéo-arabes commeSami El Maghribi. Il est l'auteur et interprète des célèbres chansons comme "Mahani Zine Ya Laamar", "Mine Al Barah Wa Lyoum", "Al Aïn Zarga", "Mounira Ya Mounira". Des chanteurs et des musiciens qui ont été formés à son école ont tous rejoint la RTM au début de l'indépendance et ont constitué la base de son orchestre. De grands artistes marocains, comme Hajja Hamdaouya, Omar Tantaoui, Latifa Amal et Saddika ont été formés par lui. Ses chansons font désormais partie du répertoire de la chanson populaire marocaine. Il chantait indifféremment en français, en espagnol, en dialectes marocains, tunisiens et algérien de l’est.



Biographie

Il nait le 30 juillet 1920 à Bône (Annaba), à la frontière algéro-tunisienne au sein d'une famille de boulangers Juifs, originaires de Souk Ahras qui est le berceau d'une des plus grandes tribus Chaouia, les Hilali. Son père est d’origine turque et sa mère (Chalbia) une judéo-berbère d’Algèrie.

En 1934, à 14 ans, il quitte sa famille pour traverser la Méditerranée et se rend à Marseille. A l’occasion de l’exposition universelle de 1937, il monte à Paris pour y débuter une carrière de chanteur de charme espagnol.

Sa rencontre avec Mohamed El Kamal (de son vrai nom: Mohamed Hamel) qui était comédien, chanteur, auteur et compositeur était décisive. Musicien de music-hall à Paris. Mohamed El Kamal figure parmi les premiers algériens à s'attaquer à la musique moderne. C'est lui qui a composé les premières chansons de Salim Halali comme Andaloussia, rit ezzine, arjâ lebladek etc...

Mahieddine Bachtarzi intègre le jeune Salim a troupe dite la "troupe Mahieddine" qui avait pour activités : le théâtre burlesque et la chanson de variétés.et participe à des tournées avec cette troupe.

C’est à Paris que Salim Halali rencontre Mohammed Iguerbouchen, fondateur duCabaret Al Jazair, rue de la Huchette, et génie de la musique, qui lui composa des morceaux à sa mesure.

Son étoile ne cessa de briller depuis. Ses disques connaissent des ventes record et deviennent, dans l’effervescence des années 1940, "la coqueluche des radios d’Alger, Tunis, Rabat et Tanger qui passaient, en boucle, ses chansons…", se souvient Nina Banon, l’une des premières journalistes marocaines de radio Tanger.

En 1940, il échappe à la déportation nazie grâce à l’intervention de Si Kaddour Benghabrit, qui était Ministre plénipotentiaire au Maroc sous le protectorat et également nommé premier recteur de la grande mosquée de Paris qui lui délivre une attestation de conversion à l’Islam au nom de son père et fait graver le nom de ce dernier sur une tombe abandonnée du cimetière musulman de Bobigny !
Kaddour Benghabrit l’engage ensuite au café maure de la mosquée où il s’est produit en compagnie de grands artistes tels Ali Sriti et Ibrahim Salah ! Kaddour Benghabrit est certes un "Alem", docteur en foi, mais aussi un grand mélomane. En tant que oudiste et violoniste, Mohammed V le désigna membre de la délégation marocaine au premier Congrès de la musique arabe du Caire de 1932 qui furent des moments de rencontres fructueuses entre les spécialistes de divers horizons et susciter des études comparatives à partir de différents répertoires et des publications d'enregistrements musicaux.

En 1947, il crée à Paris le cabaret oriental qui s'appelle Ismaïlia Folies dans un hôtel particulier qui appartenait à Ferdinand Lesseps (ingénieur du canal de Suez ), situé dans la prestigieuse avenue Montaigne. Ceux qui l’ont fréquenté se souviennent de ses folles soirées à clientèle huppée à l’instar d’un roi Farouk d’Égypte, de sa cour et des stars commeMohammed Abdel Wahab et Oum Kalsoum. En 1948 il en crée le Sérail, rue Colisée.

Au sommet de sa carrière, il s'installe au Maroc en 1949, dans l’ancienne Médina de Casablanca, il se présente au Coq d’Or, un prestigieux music-hall oriental de l'ancienne médina et qui attirait de nombreux touristes à l'époque.

"Le Coq d'Or" avec six salons décorés de draperies tissées d'or et de meubles Louis XV authentiques était l'un des plus somptueux cabarets du monde de l'époque où se sont produits avec des artistes prestigieux comme Mohamed Fouiteh, Hajja Hamdaouia, Maâti Belkacem, Line Monty, Blond Blond, Lili Boniche, Chafia Rochdi, Latifa Amal, Warda Al Jazairia, Raoul Journo...Des témoignages évoquent les paroles d'une chanson Et l'on m'appelle l'Oriental, et pourtant je ne fais pas de mal...

Ce fut l’époque de la convivialité et de la symbiose judéo-arabe, évoquées avec nostalgie parMohamed Maradji dans son livre "Salam Shalom", publié dans les années 1970. En ami, il sauvegarde la mémoire iconographique de l’artiste et possède, comme relique, l’une de ses fameuses darbouka.

Salim Halali ne quitte le Maroc qu’au début des années 1960 pour s’installer en France sur la Côte d’Azur.

En 1970, il se lance dans une carrière en France, investit dans de ruineux studios faisant venir les meilleurs musiciens du monde arabe, se produit à la salle Pleyel avant de se retirer, une deuxième fois, à Cannes pour se consacrer à sa passion d’antiquaire, de collectionneur de tapis persans, bibelots et autres objets d’art...
Au Maroc, bien qu’il ne passait plus à la radio, le souvenir de son séjour reste intact au fin fond de la mémoire de ceux qui l’ont fréquenté, aimé, écouté et Dieu sait s’ils sont nombreux.

Les témoignages évoquent son grand cœur, et sa générosité d'une grande largesse. Salim donnait tout ce qu’il possédait jusqu'à, ses vêtements et ses bijoux. Il gâtait ses musiciens et offrait, à chaque fête de l’Aïd el Kebir, un camion de moutons aux pauvres de l’ancienne Médina.

Une fois, il anima un gala au cabaret Rissani actuelle place d’armes, place Mohammed V à Casablanca.

Il débarqua avec quelques tableaux de valeurs qu’il mit en vente aux enchères. Un gros bonnet de la place fut le premier à lever la main pour la première toile annonçant le chiffre de cinq millions de centimes. La réplique de Salim, ses colères sont mémorables, fut cinglante."Que dieu maudisse la religion de ta mère. Toi, fils d’un tel, propriétaire des sociétés X et Y, tu ne donnes que cinq millions ! Tu n’as pas honte ? Pour si B. ça sera vingt-cinq millions. Adjugé !". Il passa ainsi la soirée à plumer les bourgeois de Casablanca au profit du Croissant Rouge Marocain.

Une légende raconte que cheb Khaled est allé le voir, accompagné de son imprésario, pour lui acheter les droits de l’une de ses chansons. Il eut cette réponse, "Tu mets le prix que tu veux. Une fois fixé, tu le divises en deux. 50% pour les orphelins des musiciens algériens et le reste pour le centre où je finis mes jours. Moi je ne veux pas d’argent."Interloqué par une telle seigneuriale offre, à laquelle il ne s’attendait pas, le roi du Raï démontra sa générosité.
Une fois, Albert Kakon, son voisin de l’ancienne Médina et ancien client , devenu par la suite l’un de ses amis intimes, débarqua au Coq d’or vers vingt-trois heures pour s’y retrouver nez à nez avec un seul client ! Une soirée de perdue pour le prestigieux établissement. Salim, en colère, lança au personnel, "fermez la porte et n’ouvrez plus à personne, même pas au Pape. Ces messieurs sont mes invités". Il les rejoint à table et passèrent la nuit à siroter, à l’œil, du bon Whisky et à l’écouter, accompagné du luth, leur chanter ya lil ya aïn ...

Ainsi fut Salim Hilali : Un artiste total, esthète, décalé et hédoniste. Ce cosmopolite aux identités multiples, a fini ses jours, début juillet 2005, dans l’anonymat et l'indigence, dans un hospice de Vallouris près de Nice.
Le chanteur algérien Akim El Sikameya, à la voix de haute contre, aussi puissante qu’ambiguë, lui rend régulièrement hommage.








RAPPELLE-TOI DE SALIM HALALI.



C'était au Coq d'Or, le cabaret de Casablanca où se produisait Salim halali.

AU COQ D'OR Rue D'angleterre
Chantait et enchantait le grand
SALIM EL HALALI et sa Tarbouka magique
jusqu'aux petites heures du matin.
Ce fut dans les annees 50.
On ne peut chasser la nostalgie de cette époque
d'aprés guerre.

roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
03 septembre 2013, 08:25
A la médina de Rabat un marchand vend ceci:
Les petites pattes sont celles du mouton, les grandes sont celles de veau (vache, boeuf). Un marocain m'a dit que le plat s'appelle "el hergma".



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
03 septembre 2013, 08:31
ça me rappelle à la descente de la rue Henri Popp qui va de la Tour Hassan vers le mellah de Rabat, à notre jeune âge, on fabriquait des planches à roulettes comme celle-ci. Et vroummmmmmmmmmmmmmmmmm.



NOS PLANCHES A ROULEMENT A BILLES DES ANNEES 60.

Ca fait plus d'un siècle qu'on s'amuse à rouler sur des planches, ensuite des patins à roulettes.

Nous c'était vers les années 50, j'avais 9 / 11 ans, rue Henri Popp à Rabat.

Il y avait une grande descente qui partait du cinéma VOX vers le Mellah.



On répare, on améliore pour un meilleur confort.



Que va-t- il faire ce bambin ?



Une paire de patins, 6 clous, une planche de bois et le tour était joué !



Ces enfants réfléchissent comment fabriquer un planche à roulette pour se divertir un peu.





roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
03 septembre 2013, 08:41
CE PORTEUR D'EAU EST TRES MALIN.
Il me montre du doigt et dit en arabe, pour la photo c'est 1 dirham et boire la tasse c'est 5 dirham.
J'ai cédé, j'ai bu et j'ai payé la photo.
Maintenant c'est une vedette car des milliers de gens vont le voir.



Pour le gout de l'eau, je ne dis rien.


roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
03 septembre 2013, 08:55
Le porteur d'eau, le gherrab.

C'est pesant l'eau comme on voit par cette photo en médina.



Vivement la fin de journée, il y en aura moins.

Le guerrab, c'est le porteur d'eau et il ne passe pas inaperçu, habillé dans son costume et son chapeau multicolore.

Son habit est composé de coupelles de cuivres ou de fer blanc.

Il fait retentir sa cloche pour annoncer sa présence.

Mais ces porteurs n'existent plus que pour le folklore .

Le porteur reste néanmoins une des attraction pour les touristes.

Vous pourrez quand même lui demander de vous servir un verre moyennant quelques dirhams.

Il n'hésitera pas non plus à poser pour la photo mais là aussi attendra en retour quelques pièces.


roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
03 septembre 2013, 09:08
J'ai appris beaucoup de choses en lisant ce récit et appris qu'un rabbin juif du Maroc est allé exercer dans un petit village d'Algérie vers 1940 dans la ville de DJELFA.



Ce rabbin était ISAAC BENZAKEN, peut -être était-il de ma famille, frère ou cousin de mon arrière grand père MOÏSE BENZAKEN ?

Le vieux rabbin de Djelfa en Algérie est décédé en 1962, à la veille de l'indépendance de l'Algérie.

Il fut enterré dans le petit cimetière juif de Djelfa avec des livres de prières usagés.

Lisez ce récit, c'est trés beau et merci Danièle Iancu-Agou

[www.cerclealgerianiste.asso.fr]





roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
04 septembre 2013, 00:13
LE JOLI VASE DU PARVIS DE LA TOUR HASSAN A RABAT.
Admirez et c'est tout.



Je pose avec ce vase.







Détails du vase de plus prés:





roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
04 septembre 2013, 00:35
QUAND ON EST DEVANT UN ROI il faut baiser la main?

Devant SM Mohamed V, SM Hassan II et SM Mohamed VI



Histoire. Il était une fois le baisemain
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la tradition du baisemain n’est ni arabe ni islamique. Elle serait perse ou païenne selon l’historien Abdallah Laroui, et remonterait à des âges immémoriaux en Afrique du Nord. C’est l’introduction de l’islam au Maroc, avec la conquête arabe, qui a enchevêtré cette tradition antéislamique avec la pratique dans les mosquées, les mausolées et les zaouias. Dans ces différents espaces, la notion de baraka est omniprésente. Et, souvent, on va chercher cette baraka dans le creux de la main du fqih ou en caressant les tombes des Awlia’e (les saints). Les Alaouites l’ayant repris à leur compte en accédant au trône, elle a traversé les différents règnes, avant que Hassan II, bien plus tard, ne la renforce pour étouffer toutes velléités de révolution ou de rébellion des élites. En tant que père et protecteur de la nation, le roi défunt considérait avoir naturellement droit à ce privilège, dont seuls les ouléma étaient dispensés. “Une grande partie du protocole, jusque-là abstrait, a pris une tournure personnalisée sous le règne de Hassan II. Parler de “servilité”, de “soumission”, s’est justifié alors : on embrassait la main du roi moins par respect pour une sainteté chérifienne et plus par crainte, par courtisanerie, par calcul, et en vue d’objectifs matériels et de pouvoir effectif”, conclut le politologue Omar Saghi.



« Après le décès de Hassan II, des informations avaient circulé sur la volonté de Mohammed VI d’en finir avec ce cérémonial. La question aurait même été discutée au sein du conseil de la Famille royale mais apparemment sans qu’elle ait eu l’adhésion de toutes ses composantes »





L'Algérien qui a baisé la main de Hollande:

Sétif : Hamza Sassi est le citoyen algérien qui embrassa la main du président français durant la visite officielle de celui-ci en Algérie.


«C’est un invité que nous a ramené notre président Bouteflika, nous nous devions de bien le recevoir et de lui exprimer notre affection».

Ainsi interrogé sur une chaîne de télévision satellitaire arabophone, s’est exprimé Hamza Sassi, l'homme qui émut les algériens par son excès de déférence à l’égard du président français.

«J’ai embrassé la main de François Hollande parce que propre, l’homme est orienté vers l’avenir et nous nous devons de le suivre, pour l’économie de notre pays et pour le futur de nos enfants».

Hamza Sassi subit ces derniers jours, les insultes de tous, dans son pays, les critiques et les accusations de trahison et même les menaces de mort, fusaient sur sa tête de partout.

Et ce ""ROI"" de François Hollande qui s'est fait baiser la main par un habitant lors de sa visite en Algérie.(curieux non?).



Au tour du jeune prince Hassan:





roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
04 septembre 2013, 01:00
LE PRINCE HASSAN II FAIT LE BAISEMAIN AU ROI MOHAMED V.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
04 septembre 2013, 08:53
VOUS VOULEZ VOIR DES ROIS DU MAROC A CHEVAL ?



















roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
09 septembre 2013, 12:31
CETTE ASSIETTE ME RAPPELLE DES SOUVENIRS D'ENFANCE.





Rappelez-vous autrefois nos mères nous servait le dessert sur notre assiette retournée.

Il y avait moins de vaisselles à laver.


roland benzaken
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