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DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT, discution, photos, temoignages.....etc...

Envoyé par royrol 
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
09 septembre 2013, 12:35
COURIR A SES SOUVENIRS D'ENFANCE.



On a grandi.

Mais l'esprit de son enfance perdure. Le temps où, à chaque retour de vacances, on mettait tout dans une boîte.

Une petite boîte en bois rapportée de là-bas : papier de riz doré, cartes et notes de restaurant, plans de villes froissés, quelques cartes postales arrachées à la torpeur de temples et de musées, horoscope chinois du nouvel an, un solde de billets et de pièces inchangé, quelques tickets de bus et de train usagés.

Un condensé de voyage qui finissait ses jours sur la plus haute étagère du placard le plus éloigné d'une maison de campagne.

On se disait qu'on l'ouvrirait quand on serait plus vieux, quand on aurait du temps, même si l'on sentait confusément que l'on aurait toujours mieux à faire que de courir après ces souvenirs.

Courir après ses souvenirs !

Nous y venons tous et à l'instant où nous ouvrons la boîte magique,les souvenirs, tristes ou gais se bousculent et le présent ne compte plus.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
18 septembre 2013, 01:14
JE SUIS RETOURNE FAIRE UN TOUR AUX OUDAYAS A RABAT.

Si vous n'êtes pas de Rabat, ni anciens du Maroc,ni jamais allé à Rabat, ni au Maroc, soyez les bienvenus, un jour viendra où vous irez faire un séjour en vacances par ICI.
Prenez un petit goût d'une ballade au café maure des Oudayas à Rabat.

Une Halte au Café Maure:
Ah mais nous y voilà ! médina, méllah, oudayas, cité marocaine, théâtre de mon enfance, c'est précisément de cela que je voulais vous parler.

J'ai treize ans. Nous sommes à Rabat dans les années 62.

" Nous " mes parents, ma soeur et moi. Mais ça peut aussi être toi, ami lecteur (ou lectrice).

Allez je t'embarque dans le passé, dans les passés devrais-je dire, parce que je vais évoquer plusieurs après-midi qui ont toutes en commun une halte au Café Maure des Oudayas à Rabat.

On est parti. On a pris un petit-taxi, ainsi appelé parce que ce sont de petites autos, genre Renault Clio ou Fiat pour citer une voiture actuelle. Ces taxis n'ont pas le droit de sortir de l'agglomération, contrairement aux grands-taxis habilités à circuler de ville à ville.

Le taxi a traversé la ville nouvelle. Long trajet sur les tapis de verdures, de parcs, d'avenues majestueuses et leur alignement de vitrines, d'immeubles sur pilotis, tout blancs, trois étages pas plus, ainsi l'a ordonné Lyautey.

Nous voici maintenant longeant la muraille andalouse qui entoure la médina, et déposés devant la porte Bab-el-Had. Et parce que " porte " et " Bab " ça veut dire la même chose.

On continue à pied, empruntant le boulevard Joffre, actuellement Hassan II, rectiligne comme un trait. Sur notre droite l'enceinte almohade, perpendiculaire à la muraille andalouse et protégeant (de quoi?) la médina et le méllah.

Si j'avais le temps, lecteur, lectrice,, je te raconterais volontiers l'Histoire de Rabat et ses séculaires remparts gigantesques dont la plupart n'ont renfermé que du vide jusqu'à l'époque de Lyautey. Eh oui c'est comme ça. Mais pour l'heure, je suis encore un enfant et je ne sais rien de l'histoire de ce quartier.

Face à la muraille almohade, et donc sur notre gauche, une foule intense, Appels, lamentations et cris de joie exaltée sous un soleil torride.

Est-ce les Mille et Une Nuits? Est-ce un souk? Un relais de voyageurs? Un marché? C'est tout cela à la fois. L'exubérance orientale qui, malgré la misère qu'elle peut cacher, désoriente l'Européen, le charme, lui enlève tout repère et " l'amnésie " de tous ses soucis.

Arrêt à Bab-el-Alou et bifurcation à droite et à angle droit, pour déambuler sur le boulevard du même nom. Aujourd'hui nous contournons la médina. On la devine seulement, à travers ses échappées de ruelles se déversant sur le boulevard.

Notre périple s'achève. Nous voici débarqués à " l'estuaire ", l'esplanade devant la casbah des Oudayas.



On a laissé sur notre droite une belle fontaine en mosaïque, une des plus anciennes, je crois, de Rabat. Traversée des remparts. Flânerie dans le jardin intérieur, d'un raffinement extrême.

Les cigognes sont présentes sur les créneaux.

Mais ici les températures sont tout de même supérieures par rapport à la France de quinze à vingt degrés... et les oiseaux en profitent pour émigrer...
C'était presque le paradis et je ne le savais pas...



Les Oudayas c'est une église musulmane. Le clocher c'est le donjon du musée d'art marocain.

Les uns et les autres, on n'a pas beaucoup conversé durant notre balade. Parce qu'il n'y avait rien à dire. Parce qu'il y avait tout à observer. Et c'est ce qu'on a fait sur un accord tacite et involontaire. La pensée s'engourdit quand la vue s'emballe. L'on a beau y retourner aux Oudaïas, c'est toujours la première fois...

Franchissement d'un deuxième rempart, nous sortons de la casbah. Où va-t-on? Mais où va-t-on? Au-delà c'est la vallée du Bou-Regreg précédée d'un à-pic de trente mètres... mais avant... avant... il y a une jolie petite terrasse belvédère, meublée de tables de bois peint en bleu balnéaire. Une tonnelle les surmonte, chapeautée de canisse, les montants également en bois bleu.

L'ensemble est malgré tout charmant et porte à la rêverie... Le Café Maure ! offrant un panorama et quel panorama ! Grand écran 16/9 garanti. Mesdames et messieurs, bienvenue sur le ring du Bou-Regreg.

A ma gauche, je vous présente l'embouchure du fleuve accompagnée de ses deux acolytes, les jetées de Salé et de Rabat enserrant leur plage de sable fin respective. A ma droite et lui faisant face (de loin) l'esplanade de la Tour Hassan, colossal et antique minaret de 44 mètres, entourée de sa cohorte de colonnades.

Et devant moi, mesdames et messieurs, je vous demande une minute de silence pour vous imprégner de cette peinture vivante du lit langoureux et bleuté du Bou-Regreg parsemé çà et là de barcasses de pêcheurs ou de passeurs. Au fond un grand coup de pinceau tout blanc, la ville de Salé qui donne l'impression de flotter entre ciel et mer. Dominée par ses minarets, éclatante de luminosité, elle ressemble à un fabuleux navire s'apprêtant à appareiller.



Retour vers le passé... Il y a quelques siècles Salé et Rabat furent des repaires de pirates. La mer, la mer omniprésente. Mais ici aujourd'hui une eau fluviale remontée par un placide mascaret, loin des violences du grand-large. Mariage de l'océan et de la rivière. Apaisement. Contemplation. On ne dit toujours rien. C'est beau.

Retour sur terre. On s'installe à une table. Un serveur s'approche, très digne. Ma mère commande, avec l'assentiment général, le thé à la menthe et les pâtisseries locales : bracelets en pâte d'amande, cornes de gazelle...



PATISSERIES ET THE A LA MENTHE AUX OUDAYAS DE RABAT.

Régal du palais au sein d'un palais. C'était presque le paradis et à cet instant précis je le réalisais un petit peu...

Je n'ai rien oublié. Je ne peux pas oublier.

Voila je suis retourné.

Un jour j'y retournerai avec ceux des miens qui voudront bien m'accompagner. Je sais que rien, dans ce petit enclos protégé, n'a changé.



C'est ici............C'est ici mon endroit préféré.

Rien à voir avec les endroits snobs de Rabat.

J'adore me mettre au soleil en face d'un thé à la menthe, des chats tout autour et regarder la mer.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
28 septembre 2013, 13:05
Un ancien habitant de Rabat m'a écrit:

Bonjour monsieur Benzaken, nous sommes allés dans la rue Moulay Ismail et nous avons vu l'impasse et la maison où vous avez vécu. Nous avons chercher en vain l'épicerie et M. Rhali. Après avoir demandé partout des anciens du quartier ont pu nous aider : M. Rhali a vendu son épicerie. Le magasin est devenu un magasin des meubles. Nous avons pris quelques photos que nous vous enverrons par email fin octobre quand nous serons de retour en France. Nous avons laissé votre nom sur un bout de papier à un vieux monsieur qui nous a promis de transmettre votre bonjour a M. Rhali. Très cordialement, Gerald et Barbara Dumont.



Aujourd'hui en 2013, Rhali a 78 ans.

RHALI C'ETAIT MON EPICIER.

Mon ami Rhali qui a 74 ans et toujours de service dans sa petite boutique de Rabat.

C'est en voyage en octobre 2009 que j'ai revisité le quartier de mon enfance..




la rue Henri Popp renommé Moulay Ismaïl,

notre logement est à droite: impasse Henri Popp.



Notre logement de ma naissance depuis 1949 à 1961.

Dans cet immeuble ont habité: les Assayag,les Dahan,les Benaïm,les Chicheportiche,les Méchali,

Anna et Isaac Benzaken,le frére à mon grand père paternel Salomon Benzaken.

A gauche les familles: Trojman,Baruk,Aberssera,Sabah,Attias,Azuèlos...



l'épicier Rhali .



Rhali années 60 au temps de notre enfance.

C'est chez RHALI que j'ai bu mon 1er coca cola,mon judor, mon seven up, mon pchitt orange

en 1959 à l'age de 10 ans et aujourd'hui 50 ans aprés je retourne boire un coca à sa santé et le plaisir

de le revoir et de revoir ma rue, mon quartier et sentir les odeurs de mon enfance.



Rhali et moi, on était heureux de se retrouver . octobre 2009.


roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
20 octobre 2013, 10:04
C'ÉTAIT LES CINÉMAS DE MON ENFANCE ET DE MA JEUNESSE DES ANNÉES 50 ET 60 A RABAT.

Mon enfance était très influencée par les films des cinémas venant des USA, qui a produit les meilleurs films de l'histoire de 7ème art.

Dans ma ville de Rabat, il y avait plusieurs salles de cinémas.

La plus grande et la plus chic, c'était le Royal.

Elle accueillait les lycées et collèges pour la distribution des prix en fin scolaire.

Très grande salle de trois niveaux recevant jusqu'à 500 personnes.

J'y allais souvent dans ma jeunesse, traversant depuis l'immeuble Mondoloni, le jardin Triangle de Vue.

Il y avait aussi prés de la grande poste de Rabat sur l'avenue Mohamed V le cinéma Renaissance.

En remontant l'avenue vers la gare, il y avait les cinémas Marignan et le Colisée.

Enfin le cinéma de mon enfance, le Vox.



Il y projetait deux films.

Très bruyant et sale. Aucun confort. Toute une rangée de fauteuils tremblait lorsqu'un spectateur s'assayait.

On fumait, on mangeait, on buvait, on commentait chaque scène du film à voix haute.

Des rats couraient le longs des rangées de fauteuils. Et les poux y étaient hélas gratuits.

L'ambiance était très populaire, le guichet de vente des billets était installé dans une sorte de "cabane" en bois qui se déplaçait parfois sous la poussée de la foule...



5667.C'ETAIT NOTRE CINEMA VOX A RABAT ANNEES 50-60.


Rabat le fameux cinema VOX, cinema de la jeunesse de nos familles et qui s'appelait auparavant Cinema Variètés, endroit où tous les chanteurs Français célèbres des annees 30 et 40 y venaient chanter, comme Charles Aznavour, Charles Trénet et Gilbert Bécaud et devenant plus tard le Vox ,propriètaire M. Pages,et qui nous passait les films à la demande des habitants du quartier .

Dans mes jeunes années entre 55 et 65 , il y avait des attractions en attendant le film.

La plus belle histoire concernant ce cinéma : NOEL !

Nous partions de l'école de Pau, classe par classe, on nous répartissait dans la salle, et nos yeux émerveillés regardaient un film de Charlot et Laurel et Hardi en noir et blanc muets.


Quelques chanceux montaient aux balcons et au poulailler. A la sortie nous avions une orange, un morceau de pain ou une barre de chocolat.


Le poulailler en temps normal abritaient souvent les amoureux, blottis chaleureusement à l'abri des regards....



QUE SONT DEVENUS NOS CINEMAS D'AVANT ?

Démolis, abondonnés, fermés, oubliés.

Vous vous trouvez à Rabat, la capitale du royaume. Et l’envie soudaine vous prend d’apprécier un film sur grand écran !

Vous serez déçu, car la capitale ne compte plus que 2 salles de cinéma. Oui, deux salles pour une ville de près de 2 millions d’âmes !

Et pourtant, il fut un temps – pas si lointain – où chaque quartier de la ville avait son cinéma.

Alors, Rabat, où sont donc tes cinémas d’antan ?

Certains ont été tout simplement démolis, et remplacés par des immeubles, bien plus rentables, ou bien simplement abandonnés.

L’ AGDAL, salle mythique quand le quartier appartenait encore aux étudiants et aux intellectuels, a cédé la place à un immeuble d’habitation quelconque!

Le STAR, l’ABC, le VOX, cinémas populaires au public nombreux et enthousiaste, ont disparu également sous les attaques des marteaux piqueurs !



Voici Le Cinéma ROYAL:




A cette époque, on choisissait notre place sur un plan avec un numéro au guichet.

On réglait, ensuite une ouvreuse nous accompagnait à l’intérieur munie de sa torche pour nous éclairer, elle nous remerciait après qu’on lui donnait une petite pièce en guise de pourboire.

Au début il y avait toujours un documentaire, les actualités marocaines, puis le lancement du film de la semaine suivante , puis dix minutes d’entracte et le film.

Aux actualités, on voyait toujours Sa Majesté Le Roi inaugurer un nouveau complexe, les officiels lui baisaient la main, on lui offrait du lait et des dattes en signe de bienvenue.

Des plus grands choisissaient toujours les places situées au poulailler pour la raison qu’ils amenaient leur petite copine et ce n’était pas précisément pour voir le film, mais pour flirter.
Il y avait la publicité pour Fly Tox, plus de mouches, plus de moustiques.

A l’entracte une voix criait dans un haut parleur: bonbons-esquimaux-caramels-chocolats ,demandez nos crèmes glacées aux charmantes ouvreuses.

Après c’était, mesdames et messieurs, veuillez regagner vos places, le film va commencer.

En 1961, une place de cinéma coutait 3,75 francs, soit 50 cents d'euros.

A 13 ans, en 1962, c’était la période ' yéyé ', j’écoutais Johnny avec son 'souvenirs souvenirs' et 'let's twist again', Sylvie avec 'je serai la plus belle pour aller danser',Sheila'vous les copains je ne vous oublierais jamais',cloclo 'belles belles belles',Richard Anthony 'j'entends siffler le train',Françoise Hardi 'tous les garçons et les filles',Franck Alamo 'biche oh ma biche',Eddy Mitchell 'toujours un coin qui me rappelle', les Chats Sauvages et les autres. Coté anglais, les Beatles en 62 'love my do', les Rolling Stones 'satisfaction'. Coté usa, Elvis Presley, Paul Anka, les Beach Boys. Coté italie, Gigliola Cinquetti remporte l'eurovision 1964 avec 'no,no,leta'.



On dansait le twist, lançé par Chubby Checker, ensuite le jerk en 66, le madison
(Billy Bridge) le locomotion (Sylvie Vartan) le hully-gully (sheila)
le mashed potatoes (Claude François) le surf (Trini Lopez) le slop, le letkiss.





YAHSRA...nos plus belles années.


roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
27 octobre 2013, 03:21
RAPPELEZ-VOUS DU TWIST ET DU MADISON TWIST.



LES DANSES DE MA JEUNESSE DES ANNEES 60 A RABAT.

LE TWIST.



C’est la danse phare des années 60 et s’il ne devait en rester qu’une, ce serait sûrement celle-là ! Tout commence au cours de l’été 1958, lorsque le groupe de rythm’n’blues Hank Ballard & the Midnighters enregistre le titre The Twist.
Une pratique courante aux Etats-Unis consistait à prendre des titres crées par des artistes noirs sur de petits labels discographiques, à les faire réenregistrer par des chanteurs blancs pour de grosses maisons de productions, et à les mettre ainsi à la disposition d’un très large public pour assurer des ventes conséquentes et très profitables. Pourtant, c’est un artiste noir qui jette son dévolu sur The Twist : Chubby Checker. Pendant l’été 1961, il enregistre sa propre version, sans se douter que tube va déclencher un cyclone mondial…
Cette danse provoque immédiatement des réactions en chaîne : certains parlent d’une danse sensuelle et grotesque « tout droit sortie de la jungle » provoquée par les mouvements de hanches. Début 1962, le Vatican s’apprête à classer le twist parmi les danses immorales, tandis que le cardinal Ottaviani, qui souffre de sciatique, estime que cette danse pourrait transmettre ce mal à la jeune génération. Qu’a cela ne tienne !
C’est au Peppermint Lounge, boite de nuit de New-York, que le haut lieu de la danse se déchaîne, devenant un endroit incontournable et où un autre groupe nommé Joe Dee & the Starlighters y enregistre un album 100% twist.
En France, la vague arrive chez Régine et bien sûr au Golf Drouot. D’une façon générale, le twist est bien accueilli par les parents qui le trouvent plus sage que le rock’n’roll. Les premiers grands représentants du twist en France sont les Chaussettes Noires qui enregistrent un délirant Twist du Père Noël puis enchaînent avec des adaptations tels que le twist, Peppermint Twist ou encore La leçon de twist, reprise par bon nombre d’artistes de l’époque.
Le twist suscite bientôt des envies de records. En France, un breton de 27 ans annonce son intention de tenir 120 heures. Après plusieurs évanouissements, d’une luxation de vertèbres lombaires, et d’une perte de 5 kilos, le record du monde est battu.
Enfin, la longévité du Twist étonne. Sous peine de tomber dans l’oubli, les artistes de la génération précédente ou de passer pour des « croulants » se mettent au goût du jour. Annie Cordy ajoute Twist contre Twist dans son opérette, Henri Salvador met sur rythme sur les rails avec Twist SNCF, Georges Guétary tente l’expérience avec Georges, viens danser le Twist…
Et même les puristes du rock comme Les Chats Sauvages qui refusent de jouer en public Twist à Saint-Tropez ou comme Johnny Hallyday qui déclare détester ce qu’il considère comme une « dégénérescence du rock » ne s’y mettent que sur l’instance de leur maison de disques.
Pour vendre, on n’hésite d’ailleurs plus à estampiller twist sur toutes les pochettes. Etre twist devient un état d’esprit, c’est être dans le coup. Déjà amorcé avec le hula-hoop, le twist préfigure la grande vogue des danses que l’on peut pratiquer sans contact physique : fini les pas compliqués !



Le twist est une danse des années 60 inspiré du rock'n'roll. Beaucoup d'artistes naissent de ce courant (chubby checker, the wiggles, johnny hallyday). On peut voir quelques détails des pas, des gestuels très dynamiques en se courbant et en jouant avec les bras et les genoux.



Pas du twist

Historique du twist

Il est souvent arrivé dans les années 60 qu'un titre musical donne naissance à une danse portant le même nom. Le twist est un exemple caractéristique du phénomène, même si la version originale a été oubliée au profit de celle de Chubby Checker. En tout état de cause, s'il est une danse des "années twist" qui a survécu au temps c'est bien le... twist !

Origines


La chanson "The Twist" a été créée durant l'été 1958 et n'a pas, au départ, rencontré son public jusqu'à ce que l'Américain Hanck Ballard en sorte sa propre version. Cette version est entrée dans le classement des 20 meilleures ventes de disques aux États-Unis en mars 1959. Chubby Checker enregistre sa fameuse version en 1961. C'est à partir de ce moment que la danse twist apparaît et défraye la chronique. Les autorités religieuses songent sérieusement, à l'époque, à classer le twist parmi les danses immorales tandis que la Lloyds, une grande compagnie d'assurance anglaise, assure contre la "pratique abusive du twist"...

Évolution


Le twist arrive en France en 1962, particulièrement promu par le bien connu groupe "Les Chaussettes Noires" dont fait partie Eddy Mitchell. Le twist est certainement la danse des années 60 à la plus longue carrière. Il y a même eu des concours de twist sur la durée où certains candidats on dépassé les 100 heures consécutives ! Manifestement, le twist fait vendre et tout le monde s'y met. On essaye d'ailleurs de mélanger le twist avec d'autres danses comme la madison ou le tango ; sans réel succès, cela dit.

Le twist se pratique seul ou à plusieurs. Il n'y a pas de contact entre les danseurs. Globalement, chacun se déhanche à droite puis à gauche, éventuellement en levant le genou de la jambe opposée au côté vers lequel on déhanche.

Musique et tempo


Le twist se danse sur un rythme musical 4/4, généralement à une vitesse de 40 à 50 MPM. La musique du twist peut également se danser en rock voire en madison. Les morceaux du précurseur Chubby Checker comme "Let's twist again" ou d'autres américains comme "The Ventures" sont bien évidemment adaptés. D'autres chanteurs français de l'époque ont sorti des titres twist assez connus : Les Chaussettes Noires, Annie Cordy, Henri Salvador, Maurice Chevalier ou Richard Anthony et son "Petit Gonzales".

LES DANSES DE MA JEUNESSE DES ANNEES 60.

LE MADISON TWIST.



1962
Le balancement apporté par le madison au cours de l’été 1962 a conquis la France. On va donc le retrouver dans le madison-twist.
Sylvie Vartan devient l’égérie de ce pas qui est censé mettre fin à l’ennui de la jeunesse du moment : « retrouvons-nous là-bas, Johnny, pour danser l’madison-twist ». Notons que Johnny crée lui aussi sa version de madison-twist. Ce sera la seule fois où Johnny et Sylvie se retrouveront en concurrence sur une même chanson au même moment.
Le madison-twist arrivé en France est emprunté au répertoire du chanteur noir américain Sam Cooke, ex-vocaliste de gospel qui enregistre "Twistin' The Night Away". Le pressage français a pour titre "Dansez le twist avec Sam Cooke". Ce dernier est donc le créateur de "Meet Me At The Twistin' Place", devenu en France "Madison-Twist".
Cependant le madison ne semble pas remporter un énorme succès aux USA, pas plus qu'en Angleterre. A l'exception de "The Madison" par Al Brown ou "Madison Time" par bill Sheperd, on y recense peu de titres avec cette danse.
Quant au phénomène hybride appelé madison-twist, il s'agit d'un mélange exclusivement made in france dont on ne trouve nulle trace.



A 13 ans, en 1962, c’était la période ' yéyé ',
j’écoutais Johnny avec son 'souvenirs souvenirs' et 'let's twist again',
Sylvie avec 'je serai la plus belle pour aller danser',
Sheila'vous les copains je ne vous oublierais jamais',
cloclo 'belles belles belles',Richard Anthony 'j'entends siffler le train',
Françoise Hardi 'tous les garçons et les filles',Franck Alamo 'biche oh ma biche',
Eddy Mitchell 'toujours un coin qui me rappelle', les Chats Sauvages et les autres.
Coté anglais, les Beatles en 62 'love my do', les Rolling Stones 'satisfaction'.
Coté usa, Elvis Presley, Paul Anka, les Beach Boys.
Coté italie, Gigliola Cinquetti remporte l'eurovision 1964 avec 'no,no,leta'.



On dansait le twist, lançé par Chubby Checker, ensuite le jerk en 66,
le madison (Billy Bridge) le locomotion (Sylvie Vartan) le hully-gully (sheila)
le mashed potatoes (Claude François) le surf (Trini Lopez) le slop, le letkiss.
Au début des années 60, les chanteurs d'origine juive n'évoquent pas
leur histoire et leur culture dans les chansons.
Le souvenirs des camps de la mort est encore brûlant.
Si Enrico Macias chante ses origines pieds-noires, il chante beaucoup
moins ses origines juives. Idem pour Sacha Distel, pas plus que Sheila.
Finalement, ce sont des chanteurs non concernés, comme Edith Piaf,
qui rendent d'abord hommage à ce peuple. Même si Exodus est chanté par l'israëlienne Rika Zaraï. Ensuite Jean Tenenbaum (Jean Ferrat)
et Isabelle Aubret créent Nuit et brouillard.
Il faut attendre 66 pour que Richard Betsch (Anthony),
décide d'adapter California Dreaming des Mamas and Papas,
et d'en faire La Terre Promise: c'est pour toi, Seigneur,
qu'ils ont tant marché, tous ces voyageurs, récompense-les...
ça fait dix mille ans qu'on les fait patienter, la Terre Promise,
ils l'ont bien méritée.
L'année suivante, vingt ans aprés la naissance de l'Etat d'Israël,
ce sera la guerre des six-jours.
Juste avant Adamo ose Inch'Allah: j'ai vu l'orient dans son écrin...
mais quand j'ai vu Jérusalem...j'ai entendu un requiem...
sur cette terre d'Israël, il y a des enfants qui tremblent ...
requiem pour six millions d'âme,
qui n'ont pas leur mausolée de marbre, et qui, malgré le sable infâme,
ont fait pousser six millions d'arbres: Inch'Allah.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
27 octobre 2013, 03:28
LE CINÉMA DE MA JEUNESSE DES ANNÉES 50-60 à RABAT.




Une séance de ciné, à cette époque, c’était tout un cérémonial :

on entrait dans la salle dans une semi-pénombre.

Le rideau publicitaire fluorescent une fois remonté venait le documentaire puis les actualités cinématographiques de la semaine et enfin la publicité pour le prochain spectacle.

Après l’entracte, pendant lequel je dégustais invariablement crême glaçée ou un esquimau, commençait enfin le «grand film».

Je ne vais plus au cinéma aujourd'hui.


Ecœuré par les petites salles inconfortables où l’on devient claustrophobe, les files d’attente dans le froid et sous la pluie, les mangeurs de pop-corn, les sonneries de portable et le prix du ticket prohibitif…

A Rabat le Colisé, la Renaissance, le Marignan, le Vox et j’en oublie sans doute…C'était mes souvenirs.

roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
03 novembre 2013, 05:15
RHALI, C’ÉTAIT NOTRE ÉPICIER A RABAT DE NOTRE ENFANCE.

NON JE N'IRAI PLUS VOIR RHALI L’ÉPICIER DE NOTRE RUE.


Un ancien habitant de Rabat m'a écrit:
Bonjour monsieur Benzaken, nous sommes allés dans la rue Moulay Ismail et nous avons vu l'impasse et la maison où vous avez vécu.
Nous avons chercher en vain l'épicerie et M. Rhali.
Après avoir demandé partout des anciens du quartier ont pu nous aider : M. Rhali a vendu son épicerie.
Le magasin est devenu un magasin des meubles.
Nous avons pris quelques photos que nous vous enverrons par email fin octobre quand nous serons de retour en France.
Nous avons laissé votre nom sur un bout de papier à un vieux monsieur qui nous a promis de transmettre votre bonjour a M. Rhali.
Très cordialement, Gerald et Barbara Dumont.
___

Rhali à 74 ans en 2009. Avec Rhali 50 ans aprés lors de mon voyage à Rabat en 2009.



Si vous allez à Rabat, allez voir Rhali,il ne veut plus qu'on parte et d'une gentillesse....

Il nous a offert un coca, une bouteille d'eau fraîche,,des biscuits tout ça gracieusement et nous a demandé de revenir très souvent.

A mes anniversaires , petit ,il était toujours invité.C'était comme de la famille.
Rhali à l' anniversaire de mes 10 ans en 1959 (en haut à droite).



Rhali, c'était notre épicier à Rabat dans notre enfance et notre jeunesse des années 50.

On a passé de longs moments dans sa boutique,on le voyait tous les jours.

C'est chez lui qu'on a découvert notre premier coca-cola, orangina et fanta.
Chez lui on a "bouffé" des bonbons, friandises, croissants...

Située à l'angle de la rue Henri Popp et de l'impasse du même nom.
Cette rue menait d'un coté vers le mellah, l'école Talmud Torah,la Ibense et de l'autre coté vers le cinéma Vox et la Tour Hassan.



Mon ami Rhali qui avait 74 ans en 2009 était toujours de service dans sa petite boutique de Rabat.

C'est en voyage en octobre 2009 que j'ai revisité le quartier de mon enfance.

Désolation, un ami était à Rabat en octobre et m'a appris que Rhali est parti,,,où? j'espère en retraite et qu'il n'est pas décédé. Il a aujourd'hui 78 ans.

Voici des photos d'octobre 2013 envoyés par des anciens de Rabat:









Voici Rhali comme on l'a connu dans notre enfance dans les années 50.



Adieu Rhali, une partie de notre enfance qui s'en va.

Ces "touristes" anciens de Rabat m'ont gentiment envoyé aussi ces photos souvenirs.

roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
03 novembre 2013, 05:27
Ces "touristes" anciens de Rabat m'ont gentiment envoyé aussi ces photos souvenirs.

Le bou-regreg avec ses falaises, au dessus les Oudayas.



Le Mausolée de la Tour Hassan avec ses colonnes de marbre sous la pluie, octobre 2013.



La Tour Hassan.



Les remparts de Rabat.



Une porte menant à la médina de Rabat.Octobre 2013.



Le phare de Rabat sous une tempête d'octobre 2013.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
03 novembre 2013, 14:11
MAURICE ALBAN OU TU ES JE TE CHERCE DEPUIS QUE TU ES RETOURNE A GRENOBLE APRES LES FETES JE NE PEUX T'AVOIR NI AU TELEPHONE MEME CHEZ TA FILLE A JERUSALEM ET AUSSI PAR EMAIL DONC VOICI LE MIEN ET ENVOIE MOI LE TIEN PAR ICI simiab@walla.com merci et a bientot
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
08 novembre 2013, 08:53
UNE PHOTO DU SULTAN MOHAMED V AU CIRQUE AMAR.
Avec son fils héritier Hassan II dans les bras de Mr AMAR.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
08 novembre 2013, 08:56
Un bon verre de thé à la menthe au café maure des Oudayas pour les nostalgiques de Rabat.



Il manquait les pâtisseries, voyons...



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
14 novembre 2013, 09:13
C'était les bijoutiers juifs du Mellah de Rabat.
Un plateau d'argent et d'or pour offrir au Roi Mohamed V à l'occasion de son anniversaire vers les années 50.

Réalisé par les bijoutiers juifs du Mellah de Rabat.Dont les Azuèlos.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
17 novembre 2013, 08:34
LE ROI ET SES PRINCES AU MAUSOLÉE A RABAT.( MAROC )



S.M. le roi Mohammed V est né à Fez le 10 aout 1909 et décédé à Rabat le 26 fevrier 1961, il n´avait alors que 51 ans et demi.

S.M. le Sultan Mohammed V s´était marié à Marrakech le 27 octobre 1926 avec lalla Abla, décèdée à Rabat le 1 er mars 1992.

Leurs 2 fils:

S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan, (futur Roi Hassan II), né le 9 juillet 1929 à Rabat et décédé le 23 juillet 1999 à Rabat.

S.A.R. le prince Moulay Abdallah, né le 30 juillet 1935 à Rabat et décédé le 20 décembre 1983.

Aujourd'hui ils reposent en paix au Mausolée de la Tour Hassan à Rabat.

A l’intérieur du Mausolée , les tombes du Sultan-Roi Mohammed V,Le Prince-Roi Hassan II et le Prince Moulay Abdallah.



Remarquez un livre du Coran sur un fauteuil.



Aujourd'hui le Souverain actuel, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et SAR le Prince Moulay Rachid, s'est recueilli sur les tombes des regrettés Souverains feu SM Hassan II et feu SM Mohammed V.

Le Souverain s'est également recueilli sur la tombe de feu SAR le prince Moulay Abdallah.

A l'issue de cette veillée religieuse, des prières ont été élevées pour le repos de l'âme de feu SM Hassan II et de feu SM Mohammed V, implorant le Très-Haut d'avoir les regrettés Souverains en Sa sainte miséricorde.



Pour moi personnellement le Roi Mohammed V , que son souvenir nous soit toujours une bénédiction pour tous ceux qui l'ont aimé, était le plus grand Roi que le Maroc ait jamais eu.


Connaitre un Homme , il faut vivre avec lui...

connaitre un Roi, il faut l'avoir eu comme souverain ...

Il faut avoir rencontré dans sa vie un homme de la qualité de notre ancien souverain... avoir du respect.


roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
21 novembre 2013, 04:55
.UNE PETITE ET GRANDE PORTE DU MELLAH DE RABAT.

Devant il y a deux orangers, mais non .....................................c'est l'ombre de l' oranger.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
26 novembre 2013, 05:55
POUR LES NOSTALGIQUES AYANT PASSE LEUR JEUNESSE COMME MOI ICI A RABAT.
Thé à la menthe et des cornes de gazelles.



Instant délicieux et repos bien mérité après avoir vadrouillé dans les rues de Rabat.
Autour d’un thé vert à la menthe et d’une assiette de pâtisserie, il y a la mer et le quartier des Oudayas, l’une des premières constructions arabes de la ville.
Bâtie au XIIe siècle, elle est aujourd’hui préservée de la modernisation environnante et affiche avec charme, ses petites rues blanches et bleues, son jardin andalou aux milles senteurs, et sa vue imprenable sur l’océan.
Un véritable oasis au cœur des agitations urbaines qui apaise l’esprit et sent bon les vacances.
Encore deux jours et je rentre chez moi…



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
26 novembre 2013, 07:15
Rabat plage vue de Sidi Yabouri.



Mais qui est SIDI YABOURI ???

Sidi El Yabouri se vide, il est 18 heures.

Les femmes qui surveillent le @#$%& quittent le lieu pour revenir le lendemain matin de bonne heure.

Elles ramassent sucre, pain et dattes.

Des dizaines de jeunes filles viendront à leur tour solliciter la baraka de Sidi Al yabouri. Hamza kassouf déclare que les rituels n’ont pas changé depuis des dizaines d’années.

Au vingt-et-unième siècle, les gens se tournent toujours vers les @#$%&.

" Les statistiques relatives à ce phénomène n’existent pas, mais les spécialistes savent que les croyances ne peuvent pas changer du jour au lendemain.

Il faut un effort de longue haleine basée sur l’éducation pour combattre ce genre de pratiques ancestrales. ".



A chaque coin, des femmes vendent différentes sortes d’herbes et de bougies à l’intérieur du cimetière.



Les jeunes femmes espèrent que ces herbes, à Sidi Yabouri, leur apporteront enfin la bonne fortune.

Chaque mercredi, il règne une atmosphère particulière sur la tombe de Sidi Al Yabouri, un @#$%& (un saint), dans le coeur de la médina de Rabat.

Les jeunes femmes s'y retrouvent, espérant conjurer les mauvais sorts.

Elles pensent qu’en suivant à la lettre les consignes dictées par les voyants, leurs vœux seront certainement exaucés.



Le mausolée de Sid El Yabouri.

Qui veut du mal à Sid El Yabouri ?

C’est un tollé. Le @#$%& de Sidi Abdellah El Yabouri a été violé.

Soufiane Dinia, un des moqaddems du site est indigné : «On a essayé de profaner la tombe de ce Salih en creusant dessus un énorme trou.

Et, à quelques mètres, il y a un autre trou». La police a fait le déplacement au @#$%& pour dresser son constat. D’après le gardien d’un parking à une cinquantaine de mètres du site, deux hommes sont venus très tard dans la nuit et ont pénétré à l’intérieur du @#$%& sans grande difficulté.

Qui sont-ils ? C’est ce qu’essaie de déceler la police en ce moment même, puisqu’elle mène une enquête à ce sujet. Le ministère des Habous et des Affaires islamiques en charge de ce patrimoine en a été avisé.

Certains avancent déjà une hypothèse : deux hommes, originaires du Souss, étaient à la recherche d’un trésor et se sont fait aider par un membre de l’une des trois familles du saint homme.

On avance que cette implication est presque sûre, parce qu’un des deux trous a été couvert par du ciment. Que des suppositions qui fusent pour témoigner du choc que cela a suscité auprès des fidèles.

Il faut dire que Sid El Yabouri requiert un grand respect.


roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
26 novembre 2013, 07:23
Je suis choqué, triste de voir ma plage de Rabat, la plage de notre enfance, de notre jeunesse, tout était si beau, si propre, regardez de vos yeux ce désastre.Aucun respect de la propreté.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
02 décembre 2013, 08:00
On est direct dans un marché couvert quelque part dans une ville du Maroc.
Ah c'est sympa la présentation des olives et des fruits.
C'est extraordinaire et on ne la retrouvera nulle part ailleurs.
C'est du boulot !

















LE MEILLEUR POUR LA FAIM,,,,,LA FIN.



roland benzaken



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/12/2013 08:05 par royrol.
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
05 décembre 2013, 08:56
MARIAGE AU HENNÉ A RABAT.



Les mariages à Rabat à l'époque quand il y avait toute notre communauté, c'était fabuleux, ça durait toute une semaine pour les préparatifs et une semaine de fête.
Ici le mariage au henné de mon frère Charles et sa femme Myriam.
Ensuite le grand mariage à l’hôtel Hilton. Septembre 1968.



« Plusieurs jours de fêtes et malgré tout, ce n’était pas assez ! On aurait aimé que ça dure encore et encore ! Le must c’est de se sentir entourés et de vivre ces moments magnifiques avec les gens qu’on aime le plus ».

Petit déroulement d'un mariage marocain en photos:



















ET QUE LA FÊTE COMMENCE.



roland benzaken
Re: DE TOUT ET DE RIEN UNIQUEMENT DE RABAT,discution,photos,t?moignages.....etc...
05 décembre 2013, 09:34
.UN THÉ A LA MENTHE A RABAT.



Petite pause obligé au Café Maure dans les Oudayas pour savourer un bon thé à la menthe, de délicieuses pâtisseries et profiter de la vue imprenable sur le Bouregreg qui vient se jeter dans l'Océan Atlantique....

Non sans faire une petite balade dans les ruelles des Oudayas et de prendre le temps de flâner et savourer avec les yeux le joli bleu qui caractèrise ce quartier fortifié.



roland benzaken
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