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LES PAS DE NOS PERES

Envoyé par FUENTENUEVA 
Re: LES PAS DE NOS PERES
20 mai 2009, 08:50
Mes bien-aimés (ées) de Dafina net ceci n’est qu’une lettre supplémentaire, afin de vous faire parvenir un renseignement que je viens de recevoir d’un ami de la Fuente Nueva qui habitait a Oued Ahardan et aussi vous communiquer un rêves que je viens d’avoir où je me trouvais avec Monsieur Moséh Benitah et on parlait de ce Tanger qui n’est plus.


A LA COLA COMO TODO EL MUNDO…

Une habitante de la rue Naceria pas loin d’où habitait votre serviteur Josefa L. Soto faisant la queue a la poissonnerie de la rue de la plage pour avoir du thon, s’est dispute avec une mauresque qui voulait passer avant elle.

L’agent n° 16 sis a la porte de l’école Espagnole entra au marché aux poisson attiré par le tohu-bohu étant intervenu dans la discussion la dame Josefa tourna sa colère contre lui. 8 jours (avec sursis) et 100 francs (sans sursis) pour désobéissance a la force de l’ordre.

Mais cette « mauresque » a la file comme tout le monde…

COMPTES D’APOTHICAIRES

Abdelaziz Marti ayant besoin de s’acheter un flacon de Liniment Sloan se rendit a la pharmacie Levy, le 3 avril 1942 on lui remis le produit demandé contre la somme de 80 francs.

A quelque temps de là en mai de la même année ayant fini son flacon ( a ne pas boire, utilisation externe) il acheta un autre flacon du même pommade même marque a la pharmacie Avellone et paya …

Ô Surprise! Seulement 35 francs. Étonné de cette différence Abdelaziz se sentit escroqué donc retourne chez Lévy pour explications,reproches et menaces de porter plainte.

Au Tribunal Mixte les choses furent expliqué aux juges; Monsieur le pharmacien Lévy ne seulement c’est pas le apothicaire le plus cher de Tanger, sinon que les acheteurs qui a la barre des témoins se trompent en parlant des achats fait en pesetas quand comme les enquêteurs pouvaient se rendrent comptes que notre homme vendait ses produits en francs marocain et pas en monnaie espagnole; imposé par l’occupant. (1942)

D’ailleurs on demande un acquittement puisque les prix ne sont pas réglementé quand il s’agit des médicaments.

Puis EN PLUS le Liniment Sloan (Le type des moustache ) ne s’use que si on s’en sert.

L’ALCOOL ET SES CONSEQUENCES.

Sur plainte de Benchimol Clarita , âgée de 23 ans demeurant rue Oued Ahardan, une investigation à été ouverte a l’encontre de André T…de 35 ans mécanicien, pour ivresse et publique , scandale et tentative de violation de domicile.


Allal ben Bouzzine et Abderrahman Laroussi sont bien jeunes et, pour cette raison sans doute, il est bien des choses qu’ils ne savent pas. Ils ignorent par exemple que, lorsque des draps sont suspendus au vent chez la azotea (terrasse) des maisons de la Fuente Nueva en haut de chez Meriam Bendahan et Manuela Troyano c’est pour qu’elle sèchent et pas pour autre chose.

Ils pensaient les pauvres petits que c’est un cadeau pour que les gens s’en sert; pour les offrir aux passant visiteurs de nuit et autres rat d’hôtel….

Parmi les vêtements qui fut volé cette nuit et qui ne fut jamais récupéré avait une belle robe de ma marraine Encarnacion Carrero Garcia

…La señorita Encarnita comme la disaient rue Naceria ceux qui la connaissait Elle était ma marraine et c’était une bien jolie blonde de vingt-deux ans en 1945

Bien sur l’enfant de sept ans que je fus était amoureux d’elle. Elle détonait un peu une si ravissante blonde parmi les brunes andalouses et belles sefardites du quartier..

Des fois elle me demandait (on habitait dans le même palier) de aller commander un thé vert au caouachid à coté du estudio talmudique; face a la librairie de S. ElGaly et pour identifier la personne qui attendait le breuvage je disais a Hamido le livreur

…Para la Rubia ..tu sais bien Hamido, la rubia española du 24 del callejon

La blonde c’en une référence a l’époque pour être blonde comme Encarnita il fallait au moins être américaine, Marilyn Monroe et les pin-up n’étaient pas encore a la mode. Mais il y avait …quand même la blonde Jean Harlow ou plus plantureuse blonde « platinium » tel Veronica Lake.

Belles soirées pour moi quand ma marraine me amenais avec elle au cinéma soit le Capitol soit le Alcazar. Toutes regards masculin allaient vers elle et avec un brin de jalousie envers moi.

Evidemment je l’accompagnait parce qu’elle avait peur d’y aller seule (N’était pas très convenable pour une jeune fille d’aller seule au cinéma le soir) …J’était donc son chevalier servant de huit ans …et Oui, et alors?

Ses films qu’elle choisissait était toujours du style collection Arlequin où Novela Selecta Pueyo tels que « Violetas Imperiales » avec Luis Mariano et Carmen Sevilla ou « No me abandone » (ne me quitte pas) avec Gary Grant et je ne sais plus quelle star de l'époque.

Les soir j’étais toujours fasciné en la regardant se maquiller en son petit studio elle se faisait au visage des choses que je n’avais jamais vu faire à ma mere par exemple elle de dépilait les sourcils, se peignait les lèvres, se donnait des poudres Tokalon et les ongles (qu’elle avait longue) les laquait avec Dura-Glos; enfin avec un parfum pénétrante qui (n’étant pas habitué) ..me faisait tousser… kof kof

Mais aussi des fois ma déception quand elle sortait avec ses amies et je restait seul..

Grande fut donc mon désespoir le jour où quand j’appris qu’elle avait un « novio » Ce fut un coiffeur de la rue Goya (A l’époque on disait « Barbero ») ..Non mais!! Me faire ça à môaa…
Tout cela ne fini pas comme dans la pièce de Mérimé…

QUAND LA VIE REPREND SES DROITS

Les années passent; ma marraine se marie avec Francisco le barbier Ils habitaient toujours prés de chez nos, disons en face a face. Encarnita attend un enfant, Nous sommes les années quarante et cinq.

Le consul d’Allemagne est parti de Tanger et le consulat du Reich est vacante. Bientôt les troupes de Franco sous injonctions des Alliées ont évacué la ville internationale (en 1945)

Le Mendub Tazi venant de Rabat en bâtiment de guerre est remis dans son palais du Grand Socco. Encarnita ma marraine enfante Juanito un bon petit diable…

La vie continue 1946...1947 hélas!! des lendemains qui ne chantent pas… la vie est dure Les nourritures rationnées , pas beaucoup de papier, ni tissus, ni cuir, ni essences, Encarnita et son mari cherchent à émigrer car le renouvellement, le boum que viendras en 1952-1956 personne pouvait le prévoir et où aller?..

L’ Espagne refermée sur elle-même après une malheureuse guerre civile est mis en quarantaines pour son attitude pendant dix années soumise a un blocus qui dure depuis 1939

… Francisco, mari de ma marraine pense Amérique du sud ..il écarte Europe en ruine et déchirée par la nouvelle guerre …froide.
Les frères de ma marraine Juan échappée; rescapé du front russe (Division Azul). Ne reçoit rien de l’état espagnol.

Autre frère Andrés travaille de cuisinier en plusieurs hôtels et pendant l’été aux Balnearios Asociados de la plage.

Nous vivons à la Fuente Nueva. La joie des voisins Israélites ce 29 novembre 1947 nous étonnes …certain on croyais que allaient vivre en l’Ouganda ou dans une république de Sibérie… Brrrrrr

Mais c’est pas pour nous, pauvres goyes.
Zut ! Encarnita attend un deuxième enfant, sauve qui peut !

QUAND VOLENT LES CIGOGNES…

Mais.. Que font les parents de ma marraine qui travaillent en Gibraltar depuis 1936? Les relations furent interrompue par la guerre civile qui faisait difficulté pou les relations épistolaires. On osa écrire via la poste anglaise de Tanger vers 1948 pour demander de l’aide la lettre revienne une quinzaine plus tard ( inconnu a cette adresse)

COMMENT ECHAPPER VERS un MONDE MEILLEUR?

En février 1940 déjà le gouverneur de Gibraltar Sir Clive Lindel suivant les ordre de Londres décida que The Rock restera Anglais ce ne sera pas ni le « führer » allemand ni le « caudillo » espagnol qui osera prendre Gibraltar.

La ville sera fortifiée et dotées de canons et de défense antiaérienne au point que il n’aura pas place pour les civils.

De toute façon les allemands (on les vois) ne franchirons pas la ligne Maginot et nos braves « tommies » avec l’armée française marchent vers la reconquête de la Belgique et l’Hollande. … By Jove!

On va envoyer les populations civile à Casablanca avec l’accord du gouvernement français. Ainsi la méditerranée sera verrouillée par le détroit de Gibraltar.

C’est pas bon pour les Ramadier, Lebrun, et Herriot de voir la Kriegmarine débarquer a Toulon ou Nice et frapper notre armée dans le dos de la ligne Maginot.

L'EVACUATION CIVILE

Le 29 Mai 1940; 12.000 civil de Gibraltar y compris la famille de ma marraine Encarnacion fut mis dans le bateau « Mohamed-Ali- El- Kébir » (Cela ne s’invente pas ) et porta a Casa ce petit monde.

Il fallut plusieurs voyages a l’honorable rafiot pour amener la totalité de hommes non militaires, femmes, enfants, vieillard, malades. etc. anglais et quelques espagnols républicain espagnols de Gibraltar a Casa.

Les parents de ma marraine se disaient: … enfin Casa n’est pas Tanger mais nous serons au moins au Maroc dans le même pays que nos enfants….Tu parle Charles…

IL FALLAIT PENSER...

Entre-temps l’état-major allemand après des cavillations sans fin arrivent a la conclusion que la ligne Maginot était infranchissable. Donc c’est inutile d’insister là. Mais le Candide de service demande la parole et humblement explique que peut-être sera mieux de la contourner… Les généraux et maréchaux du Reich furent émus de la trouvaille et la mirent en pratique ..et ce fut la guerre-éclair qui fit qu’en moins de deux mois la Wehrmacht entrait dans un Paris presque vide.

Pendant ce temps là nos gibraltariens entraient dans Casablanca presque pleine. Au point que..
puisque au même temp des milliers de soldats de l’armée française défaite aussi entraient à Casa. Amenés par des bateaux transporteurs et échappant aux menaces des U-bot tudesques.

Paso a la Armada de l’ans 40. Histoire de ne pas finir prisonnier des boches.

Houp là!! Figure-toi mon cher que à Casa la notice que les amis anglais ne sont plus nos amis. Et surtout cet attaque en traîte qui on n’attendait pas…

Ils ont fait un malheur en détruisant notre marine a Mer-El Kabîr!
Alors les parents d’Encarnita furent rejetés, rembarqués dare-dare..
- Allez Ousté dehors… Butons les Angloys hors de Casa…blanca.

LA TORTILLA DA LA VUELTA

Assurés d’être reçu comme alliés qu’il sont les anglais de Gibraltar par un Paul Reynaud: une fois a Casa furent rejetés comme traîtres par un Pierre Laval puisque entre-temps eut changement de régime dans la métropole.

En plus l’affaire de Mers el-kébir indisposa les français d’Algérie, Tunisie et le Maroc qui comptait avec la présence de la marine française pour se protéger.

Donc. Pousse avec la pointe des baïonnettes et remis dans des bateaux anglais, la famille de ma marraine fut renvoyée a la casse départ.
Arrivé à Gibraltar. Pas question de entrer dixit Mason MacFarlane « Military Gouvernor » la place de Gibraltar devint zone militarisée interdit aux civil. D’ailleurs elle était déjà bombardée par des Frenchies and Ritals.

On renvoie donc à Londres et à Madeira ou enfin la Jamaïque, ce fut cette lointaine île dont échouèrent les parents de ma pauvre Encarnita.

AUX ANTILLES !!

Nous voilas en cette île avec 1.093 gibralteriens …
Ha .. la Jamaïca Dafinois mes frères sirotez un punch ou un Rhum le temps que je vous explique ce qu’est cette île ancien recevoir des esclaves vaste plantation et de canne a sucre…

UN TEMOIGNAGE

Une ancienne juive de Gibraltar madame Myriam Staton nous explique qu’elle et ses coreligionnaires ne pouvaient se mélanger avec les autres juifs réfugiés du lieu because étaient allemand ashkenazi et do’not speakins english langage…( los Gibraltereños sont Sefarades ainsi que les Juifs natif de la Jamaïque…Rompez!!

-Et dite voir Fuentenueva…Quel temps faisait a la Jamaique le 4 mois d’Octobre 1940?


- He! Dis donc!! Ceci semble est une question piège.. Je proteste…

-C’est nous qui protestons. Nom d’une pipe …Cette branche du forum est censé traiter de la Fuente Nueva (Tanger) mais avec tes histoire abracadabrante tu nous emmène jusqu’aux Antilles Anglaise. C’est intolérable..!! Fuentenueva démission!!

OU L’AUTEUR REVIENNE PENAUD A SON QUARTIER.

Toutes les lettre qu’Encarnation écrivait a son père était retournée par le bureau de la Poste Anglaise (Alors sis au boulevard Pasteur)

La raison était que en temps de guerre les correspondance avec Gibraltar était annulés seulement par voie militaire et après d’une censure rigoureuse que les militaire stationnés au Rock pouvaient recevoir nouvelles de sa famille.

Ainsi lui fit savoir au bureau de Tanger D’ailleurs, Les civils avaient été exilés voire dans les cas des travailleur espagnol puisque la frontière avec Algésiras et La Linea étaient aussi fermés.

Ces ouvriers surpris par la déclaration de guerre furent expédié en bateau à Tanger (depuis le 20 juin Tanger était occupé par le Tercio et ensuite le Consulat espagnol se chargeait de le renvoyés en Espagne.

Ma pauvre Marraine et son mari avec ses deux rejetons désespérait de savoir le sort de sa famille , d’autant plus qu’elle voulait de l’aide de leurs part….enfin elle avait quand même la chance d’étanché sa soif sur la vieille et verte fontaine mal nommé Fuente Nueva…ça roule..?

Ha là.. Oui !! C’est le bon chemin.. et alors quelle autre nouvelle?

COLLISION

Antonio Canisares; habitant 5, rue Naceria, C’était un brave garçon de café. Sa fiancée Rosita désespérait d’attendre les moyen de s’installer. Il voulait fonder un foyer et aussi acheter la concession du cimetière de Boubana où repose son père il décida d’acheter un dixième a un cambista rue Siaguines et gagne la Loterie de Bienfaisance de Tanger le mois de Juin 1952.

Son papa dut de se réjouir dans sa tombe il est un bon fils et sûrement puisque va pouvoir se marier sera un bon époux.

CES FOUS TANGEROIS AVEC LEURS DROLE DE MACHINE

Elias Benmergui Benaim avait un tenderette ( Poste) de changeur rue Senmarine du coté donnant sur le Grand Socco.
Mohamed ben Mohamed Mouloud c’est un patron de plusieurs taxis.
El amigo Juan Orellana Santos de 24 années d’âgé habitant 14, rue Mohamed Torres. sans doute n’était pas assez expérimenté pour conduire des taxis.

Résultat de cette équation: Mouloud confie quand même le poste de chauffeur du taxi n° 84 à Juan lequel accroche et renversa le tenderette (étalage, poste, ) du placide changeur Elias Benmerguis Benaim qui soit dit en passant habitait au n° 1 de la rue Salvochea.

Ainsi va le petit monde de la Fuente Nueva.

Et que mes chers amis de Dafina me pardonnent d’avoir été si lourd…Besito las niñas..
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
26 mai 2009, 15:52
Mes chers amis de Dafina Net: Ceci n’est qu’une lettre supplémentaire afin de vous faire parvenir les renseignements sur ce qui devint ma chère marraine Encarnacion Carrero.

A qui peut intéresser cette destinée parmi les milliers des habitants de la Fuente Nueva? Il vaut la peine de gaspiller le temps et l’effort pour ressusciter ces pas de nos pères ( ..et mères et marraines..) sur les étroites chaussées du vieux Tanger ?

THAT IS THE QUESTION

L’autre jour, sentant que l’ennui venait, et désirant n’asseoir
Quelque part, je suis entre dans une bibliothèque publique et a l’hasard des rayons me tomba en main un livre d’un quidam appelle Isaac B. Singer   Le livre s’intitulait « le petit monde de la rue Krochmalna » Cela était plaisante et drôle ce qui se passait jadis dans cette rue. J’ignore si elle existe encore peut être a Leoncin ou Radzymin en Pologne.
Ou a été démolie par l'ignoble cancer des nazi pendant la guerre…

Mais une chose est sûre Les habitants qui parlaient Yiddish dans cette rue sont encore en train de vaquer a leurs affaires merci a l’ouvrage et l’art de raconter de cet écrivain au nom homonyme d’une machine à coudre…

Loin de mi cabeza de alfiler (petit cervelet de sourd) de prétend d’avoir le Nobel Prize of Literature..

Solamente quiero que los habitantes de la Fuente Nueva
continuent a vaquer a leurs occupation et que notre souvenirs envers eux ne nous rend pas sourd aux son de leurs pas.

Alors. En voiture Simone…

LE DESTIN DE LA MARRAINE D’UN SOURD

Au 24 de la rue Naceria et au 18 de la rue Romana Juanito le fils de ma marraine bien que plus jeune de cinq ans que moi aimait beaucoup venir jouer avec moi (plutôt m’embêter) vu la différence d‘âge.

Mais comme il n’y avait pas autre enfant de son âge chez les habitants du palier c’était moi qui devait lui enseigner les jeux et les stratégies et trucs pour se défendre si un jours était attaqué ou en bagarre.
C’était pour lui un peu l’Ecole de guerre. Une sorte d’instruction militaire pour la lutte pour la vie Quoi…

L’avenir allait dire si ces apprentissages allaient lui servir plus tard devenu adulte.

Puis en 1950 Surprise ! Andres le frère de ma marraine qui toujours a vecu sur la Fuente Nueva reçu une lettre de New York. Ses parents ou familiers disparu depuis plus de 10 année refirent surface.
…Ils s’étaient établi aux USA ! !.

DE FILS EN AIGUILLE...

Expliquer comment des réfugiés civil de Gibraltar exilée en Jamaïque purent émigrer aux Etats-Unis sort du cadre de ces récit succincts. Seulement… On peut s’imaginer la joie de ma marraine et puis l’espoir que ayant des famille aux USA elle et sa famille pourraient ainsi s’en sorti de …la Fuente Nueva.

Effectivement Andrés Carrero avec la garantie qu’il serait reçu chez des parents a N.Y. Pu obtenir le visa d’entrée.

C’était politiquement parlant l’époque de Cold War et de la Commission Mac Carty (anticommuniste américaine) Franco entra en grâce auprès Eisenhower. Les USA decident de aider l'Espagne puisque ce pays pourrai être un rempart contre le communisme en Europe...

Et certains espagnols a condition d’avoir des membres de sa famille qui pouvaient l’héberger pouvait entrer et travailler aux USA.

Encarnita était heureuse de la nouvelle; si heureuse qu’elle pond un troisième enfant; cette fois c’était une fille aussi blonde que sa mère. J’ignore si son mari Francisco commença a apprendre l’anglais mais une fébrilité se notait dans la famille .

Il eut même des querelles de voisins entre sa femme (ma marraine) et ma mère.. j’ignore pour quel motif… Nous habitions au 18 rue Romana à 30 mètres de la Fuente Nueva.

Le jour du départ vers Amérique arriva pour d’Andrés. Il promis faire le possible par la suite pour faire venir sa sœur et sa petite famille.

Je me souviens d’avoir avec toute la famille accompagné Andrés Carrero à Bouchkaf, le petit aéroport (alors) de Tanger. C’était la première fois que je voyais un avion…
(à l’époque on disait « aéroplano )

Cet avion lui emmenait a Londres où changement de ligne American Airway and to go in New York.

Merci a ses familiaux qui l'attendaient a l'aeroport de La Guardia Andres commença a travailler dans un snack en Harlem; en tant que cuisinier des succulentes paella ne tarda en monter en grade ainsi il put en moins de 18 mois faire le nécessaire pour amener, faire venir sa sœur et son beau frère le coiffeur de la rue Goya.

Andrés raconte qu’une nuit fut menacé de mort prés de sa porte par un noir qui portait un couteau (Harlem est un quartier a majorité de gens de couleur) Andrés ne perdit pas la tête. Habitué a voir et traiter la confrérie des porteur d’eau a Tanger sur le Socco Fuera parlait l’arabe et lnnocentement lui demanda:

- You are the Assaouas Colleage ? Et comme le noir resta interdit il insiste en arabe :

-Ana Assaouia, Entina là (Je suis plus Guineén que toi)

Le black voyant ce grand diable roux lui parler tranquillement dans une langue qu’il ne connaissait pas fini pour partir en retraite avec le classique « Fuck you » et Andrés rentra tranquillement into it room.

Ce fut environs vers 1952 que la famille de ma chère marraine partit en bateau de Tanger a Lisbonne et ensuite aux states.

Avant cela Juanito le fils aîné de ma marraine qui entre-temps avait grandit à Tanger continuait a m’embêter. Je ne dirais pas que son départ me remplis de joie. Au contraire. Je le regrette car je ne lui ai pas bien appris ou mal appris la manière de se défendre en cas d’agression de la part d’un morito de la Alcazaba. D’autant plus que c’est impossible a présent de lui demander son avis.

THE AMERICAN WAY OF LIFE

A New York; Francisco, le mari d’Encarnita ouvre un salon de coiffure « The Ancient Tangier’s Hairdresser » qui fut a la mode un temps et lui permis de entretenir sa petite famille or des nuages virent assombrir la harmonie et bonheur.

A croire que la chance partit en quittant la Fuente Nueva…

Le petit frère de Juanito (je ne me souviens du nom) contacta une maladie des yeux qui le rendit très malvoyant.

Même le grand ophtalmologiste espagnol de renom mondial le Docteur Castroviejo qui vivait exilé aux Usa ne pu rien faire pour lui. Il perdit la vue…

La fille. Je crois que s’appelait comme la mère Encarnita elle étudie l’anglais et pu aller étudier jusqu’à la Université. en quand a Juanito… Voulant acquérir la nationalité américaine…

-Toujour par mont et par vaux Fuentenueva …

Can you Stop your american story and to turn over to Tangier’s chronicle ?


-Yes, Please…Two minute again… May I ?

Je serai bref… Engagé dans la guerre du @#$%& Juanito Carrero paie chèrement le droit de sa nationalité/ Il tomba dans une embuscade le mois de février 1968 lors de l’offensive du Tét et mourut comme un héros …mes leçons d’autodéfense dans la Fuente Nueva ne lui servit de rien face aux vétérans Viet-Cong du terrible général Giap.

Ma pauvre marraine Encarnita Carrero Garcia mourut d’un cancer foudroyant à New York en 1972. Paz a su alma

Francisco son veuf lui survécu. il a pris la retraite il a dix ans. Les dernières nouvelles de lui c’est qui il pêche à la ligne sur la rives de l’Hudson.
Ainsi va le monde.

COSAS DE LA FUENTE NUEVA

Les agents de la sûreté Hamou et Cherkaoui ont arrêté les nommés Ahmed Ben Mustapha , âgé de 28 ans environs Mohamed ben Maalem dite « Chaafandjan » et Mohammed den Allan ben Allai Riffi, dit « Chino » âgé de 30ans environs, les trois repris de justice, sans profession ni domicile fixe connu, pour vol d’effets au préjudice du sieur Salvador Maman, journalier demeurant dans la Fuente Nueva, rue Loukkos; les inculpés ( mises à témoin dirait-on aujourd’hui) on été présentés au secteur compétent.

VIVA LA NOVIA

C’est avec un vif plaisir que nous apprenons le mariage qui sera célébré aujourd’hui à Tanger, de Mademoiselle Mireille Salles fille de nos compatriotes Madame et Monsieur Jean Salles avec Monsieur Raoul Lignon de Fès.
La bénédiction nuptiale sera donné aux futurs époux cette après-midi à 16 heures en l’église Sainte Jeanne d’Arc.
Nous félicitons aux nouveaux mariées. Samedi 03 février 1940

ALLEZ VOUS - EN ! !

Un P. V. a été dressé à l’encontre de un tel M. Smith pour occupation de terrain sans autorisation au préjudice de M. Yves Lalaurie, représentant des Compagnies Africaines et Marocaines.


DE QUOI SERA FAIT DEMAIN ?

Pour votre avenir consultez M. Eleazar, professeur de chiromancie et clairvoyance;;Reçoit tous les jours de a 6 heures et sur rendez-vous (dimanche excepté) 96, rue de la Plage 3° .

OBITUARY

Nous apprenons avec tristesse le décès survenu à Tanger le dimanche 18 août a 07,30 heures du matin de notre estimé concitoyen Monsieur Albert J. Benauim. Les obsèques ont eut lieu le même jour à 17 heures.
Nous présentons a Madame Veuve Benaïum, a ses filles Lucette et Jacqueline, aux familles Benauïm de Tanger et Picard de France nos plus sincères condoléances.

EN EL ZOCO CHICO

M. Freddy Bedrich Janowitz industriel à Tanger a vendu a M. Antoine Bruner le fond de commerce à Tanger à usage de bar à l’enseigne de « FREDDY’S BAR, sis rue des Postes. Tanger le 9 août 1940.

A MI LA LEGION !!

Oswald Langeheim, sujet allemand bien connu à Tétouan est accusé d’ivresse publique scandaleuse dans un bar de Tanger en compagnie d’une pianiste Mme. Stanfield, il se livre a toutes sortes d’extravagances.
Conduit au commissariat, il insulte et frappe les agents, se disant ancien soldat de la légion étrangère espagnole et invoquant ses relations. Mis en liberté provisoire, après avoir versé une caution de 6.000 pesetas, il est condamné à 30.000 francs d’amende et la dame S. à 15.000 francs. Jeudi 21 février 1952.

ADIOS MUCHACHOS

Desesperado par l’aspect que prend toutes ces violences je m’arrête ici…
Chers Amis de Daffina. Mais vous n’été pas au bout de vos peine car la semaine prochaine encore il a des histoires. Hélas!

Besitos a las niñas de mi pais . FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
06 juin 2009, 13:43
Mes chers amis de Dafina Net. Bonjour et a la Paz de Dios

Je pourrai jurer que j’ai posté des histoires dans ce merveilleux lien des anciens du Maroc et particulièrement de Tangéroises et Tangérois. Et curieusement il n’y avait pas un lecteur qui proteste par le caractère surréaliste de certains détails étonnant…
Mais oui. mais oui… Tout arrive dans ce bas monde…

ON DEMANDE..

Reçu une opinion d’une personne que doute bien fort que le vapeur arrivée a Casablanca avec des lointains familier a moi s’appelait «  Mohamed- Ali- El- Kabîr ».
Mais oui mais oui J’ai écris que cela ne s’invente pas…
Le bon monsieur me demanda la suite …Où pourrait il trouver ce cargo aujourd’hui ?

« One of the very rare cases of the loss of a military transport occurred on Aug. 7th 1940, when the Mohamed Ali el-Kebir, 7527 tons, carrying 732 naval and military details, supplies and equipment, from Avonmouth to Gibraltar, was torpedoed and sunk at 19.56 in 55022'N, 13018'W by a U-boat. »

Pourvu qu’on ne me demande de calculer 55°22’Norte, et 13°18’Oeste multiplié par l’âge du capitan. Courageux homme d’ailleurs qui coula avec le cargo. Le destroyer GRIFFIN qui se trouvait sur les parages pu sauver 620 des 732 naufragés.

LETTRE A UN PATRON DEFUNT

Cher Monsieur Joseph Sin. C’est vraiment affreux: Au moins cinq charmantes lettres que vous recevez de moi et je ne reçois aucune de vous. Si la Poste ici bas est en trains de devenir une banque privatisée. La Poste Celestial là Haut doit être composée des facteurs qui ne font pas leurs travail.

Je me permets encore de vous raconter comme merci a vos bons vouloir de accepter un employé sourd comme moi dans votre imprimerie tangéroise, vous aviez pu m’en sorti de ma condition de habitants de la Fuente Nueva et plus tard m’aviez généreusement donné le contrat de travail qui fut un « Ausweis » pour venir travailler en France et finir pour me transfigurer comme le citoyen lambda plus gaulois que le même Asterix.

UN BON FILS


Mais ici c’est l’époque tangéroise qu’on évoque lors de mon embauche rue de la Casbah; les 25 pesetas hebdomadaires faisait la joie dans ma famille au 24 rue Naceria car comme bon fils de famille (dans le sens solidarité) je donnais a mes parents la totalité de ma paye. Mais il fallut que je fasse connaissance avec cette habitude méridionale de la « Propina » Pourboire ou « Bakchich » pour que je puisse remplir mes propres poches et manger des choubarkias et cornes de gazelles. A noter que pour moi pourboire à Tanger était plutôt considéré « Pourmanger  »

LES BAKCHICH

Les pourboires bien sûr faisait la joie des apprentis.
Pour livrer des imprimés a des clients généreux on se battait mais pour des harpagons a l’heure du choix du livreur nous regardions ailleurs…

Un des plus généreux client était le banquier R. Mas & Cie. Il donnait jusqu’à trois pesetas !! A dire vrai il semblait (sa boutique) plutôt un agent de change qu’un banquier. Un simple bureau au premier étage n° 1 de la rue Goya. Pas loin du club de danse « Los Solterones » (Les vieux Garçons) presque face au mont Chilali.

Bien sûr on chargeais avec un ou deux paquets de papier imprimé, qui on portait allégrement au départ de la rue de la Casbah, rue d’Italie, ça allait, Grand Socco, ça devenait dur Cuesta de la playa (descente libre, un soulagement, rue Esperanza Orellana- Théâtre Cervantes- rue Manuel Peña; ça devenait fort de café; Au pied du Mont Chilalih, je suait les grosses gouttes.

Je me sentais comme le titan Atlas avec le globe terrestre sur le dos. Je poussait mieux que Sisyphe mes paquet et remontait enfin ces satanées paquets en haut prés de la rue Vélasquez.. Et la haut au n° 1 rue Goya le bon bakchich du gentil banquier me faisait oublier toutes les peines…

On portait enfin les paquets à monsieur Mas qui donna très généreusement une bonne pourboire…que je m’empressait de le faire circuler en achetant des friandises…Gracias Señor Mas..!!

LES KAHOUADDJIS ( Cafetin Morunos )

Cafetiers de toutes les couleurs que j’ai connu, faisant la navette entre les imprimeries et la cafeteria Marocaine, des bons, des méchants des blancs, des noirs, des soussis (du Souss) des bleus (Touareg) et même un albinos, rue de la Casbah que je connaissais très bien.
A l’atelier c’est a tout instants que je fallais entendre:
-Troyanito, hijo un cafelito por favor….

Et me voila parti guilleret vers le Paseo Cenarro au bas de la cote du Marshan où mon kahouadji favori tenait sa cambuse. Je respirais un peu et je ramenais l’infusion aux ouvriers. Le défunt M. Carvajal de l’atelier de reliure me recommandait:

-Troyanito hijo moi, un café mais pas trop fort…

Je partait surveiller la préparation, un peu de la sose de caoua pour moi et un peu d’eau chaude en plus pour quil soit au goût de mon client…

Mais un funeste jour Don Mariano Garcia le chef d’atelier me fit choisir entre garçon-livreur de café ou imprimeur.
Fini pour moi le bon café gratuit, le bon thé à la menthe ou le chocolat chaud…Porca Miseria! car «Troyanito, hijo mio » mit ainsi fin à sa savoureuse vocation.

UN CHOIX HEUREUX

A l’atelier de la Dépêche Marocaine de Tanger, route de Rabat pendant la semaine on faisait des bons pour un café ou thé sur un carré de papier et le samedi matin jour de paie on payait en espèces au kaouadji à la présentation des bons. Naturellement comme les pauvres livreurs étaient en majorité des analphabètes, ne sachant lire alors certains on signaient souvent avec des noms fantaisistes…
Puis les samedi.. Quelle « fantasia » pour le pauvre kaouadji cherchant ses client malhonnête de la semaine….

Je me rappelles d’un mastroquet de la Calera Paquette, (Quartier de l’Em’sallah) déjà vieux, avec une tête de Miguel de Cervantes. L’homme digne et calme que l’ont disait « hadj » (musulman ayant fait le voyage à la Mecque au tombeau de Mahomet) passait par l’imprimerie, solennel avec son djellaba blanche de purifié.

Hélas… Un jour la protection du Prophète lui fit défaut:
Le pauvre homme, blessé, figure en sang vint chez Grama chercher protection car une razzia de « mécréants » avaient mis a sac sa boutique pour lui rafler la recette du jour…

Ce sont les risques du métier …au fond je me félicite d’avoir mis fin a ma vocation de « camarero »…mais je garde les pourboires… Merci!

RETOUR A LA FUENTE NUEVA

Mohamed El Tetouani , 19 ans est un ami des choses oubliées a l ‘intérieur des automobiles. Vol à la roulotte dit-on mais il vaut mieux vol a la roulette …Mais pas de jeux de hasard à Tanger. Certes il faut pas laisser son sac sur la banquette …
L’inculpé en en outre l’auteur d’un vol commis dans une voiture en stationnement appartenant à M. Ramon Sanz de Soto Lyon.

LA PETITE REINE…ET SES MEFAITS

Monsieur David Benchetrit pilotant une mobylette (En quoi une deux roues s’arroge le titre d’un avion pour le piloter?) Disons donc le pilote en question habitant le Drabeb à heurtée et légèrement blessée Lalla Rahma Fatma Taieb Larossis. Ceci rue de Belgique l’ « avion mobylette » passait par là le jeudi 28 de l’année de grâce 1957 vers 12’30 h.

FUENTE NUEVA UN SIECLE AVANT

Le plus important quotidien français de Tanger en 1907 était « La Dépêche Marocaine » qui avait supplanté « L’Avenir du Maroc » du banquier Haïm Benchimol.

De la Fuente Nueva ce dernier journal émigra a la rue de Tétouan. Cette rue qu’on disait alors privée devint ce que la rue Cadet était pour les parisiens entre les deux guerres; un quartier dédié aux journaux et journalistes…

Ainsi à Tanger « La Dépêche » établi son administration rue de Tétouan. Le vendredi 16 août 1907 Les lecteurs qui habitant la Fuente Nueva et ayant étudié dans l’école de M. Pisa (ou M. Franco) professeurs de l’Alliance Israélite lurent avec inquiétude la relation des faits et succès suite aux tragiques événements de Casablanca:

« Hier soir a eu lieu au cimetière européen, le convoi funèbre des cinq français, enterré provisoirement au consulat. Le corps de trois ouvriers massacré:
Le chef mécanicien Ratta, le chef des chantiers Macé et Borfiga ouvrier de chantiers, reposaient dans deux cercueils, l’un en bois l’autre en zinc soudé.
Les deux marins : le quartier-maître Bourdoulouze et le fusilier Ghillou, ont été placés dans un cercueil en bois.  »


ILS SONT GENTILLES

Pour les pauvres M. A. Elmaleh, directeur de l’Alliance Israelite de Mazagan, est parti hier de Tanger pour aller secourir dans son poste les familles qui sont sans ressources. M. Elmaleh a recueilli dans ce but des fond provenant de la communauté israélite de Tanger et de l’Alliance universelle.

ARRIVEES

Le Docteur Baron de Rotschild qui vient à Tanger pour installer un hôpital destiné à recevoir les blessés de Casablanca, sont arrivés hier par l’aviso français « Chamois » venant de Gibraltar.
C’était le 31 Août 1907.….

NECROLOGIE DES ANNEES NOIRES

Nous avons le regret d’apprendre le décès de
Madame Veuve. Rachel Hola Nahon
Survenu subitement cette nuit.
On se réunira à la maison mortuaire 6, rue Velazquez.

SI VOUS AVEZ FROID...

A vendre bon bois de caisses vides pour faire feu pour chauffage a 1,50 franc le kilog. S’adresser Abraham Aziza, Fondak Waller.

FELICITATIONS

Nous apprenons avec plaisir l’heureuse naissance chez Madame et Monsieur Gratelot, d’une charmante fillette qui a reçu le prénom de Marie Isabelle.
Il nous est agréable en cette circonstance d’exprimer nos meilleurs vœux pour le nouveau né, et de féliciter bien sincèrement les nouveaux parents.

MINES FLOTTANTES

Le vapeur « Duero » heurte une mine magnétique au large de Tanger (Hier était le 10 février 1943 vers 21 heures.) Le navire portugais «  Tagus » se trouvait dans les parages se porta a son secours et le prit en remorque jusqu ’a Tanger .
Où sérieusement endommagée il fut échoué à la plage.
Le « Duero » superbe unité de la marine marchande espagnole après avoir décharger sa cargaison à Ceuta, faisait route sur lest, le long des cotes marocaine en route vers la péninsule.
A huit milles de Tanger, trois explosions simultanées ébranlèrent le navire, une mine magnétique ne fut détecté par le navire. Aujourd’hui ou demain des techniciens sont attendu a Tanger, qui vont tenter de mener à bien, le renflouement du navire.

El Alto Mando de la Marina de Guerra Española communiqua à Fuentenueva que el barco de guerra « Alcazar » après le pompage de l’eau contenu dans la cale a permis le vidange de la salle de machine le « Duero » a été remorqué par le bateau de guerre « Alcazar » et tiré aussi
par un remorqueur de la société du port de Tanger, après d’habiles manœuvres, mouillé dans le port où il sera réparé.

Doc acte. Pour les cher lecteur (lectrices) de Dafina Inc.

Que Dieu vous bénisse FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
19 juin 2009, 13:43
Mes chers amis de Dafina-net. Comment vous avez été si bon de faire la lectures de mes indigestes histoires de la Fuente Nueva et vous avoir donné tant de peine de supporter ce feuilleton jusqu’à présent.

Je peux dire sans hésitation que les mânes ou âme de nos pères marchent en cadences de joie sachant que vous ne les oubliez pas
…Merci pour eux…

Oyez donc les pas cadencé (ou traînant) de nos pères…

UN CHEVAL A PRIX D'OR

(Article écrit en 1903 je ne me souviens pas si par Don Alberto Pimienta ou bien moi-même, Fuentenueva) )

Tanger, Rédaction de « L’Avenir du Maroc » Fuente Nueva 

Un événement mondain dont on parle dans le lointain Paris
et qu’occupent assez les chroniqueur des journaux de Longchamp et Auteuil c’est bien l’achat de ce cheval anglais vainqueur de la course d’Epsom,pour la bagatelle de 1.000.000 francs Oui, vous avez bien lu mes amis de Dafina net celui que écrit ceci est Fuentenueva et pas A. Pimienta!

J’ai bien chiffré un one with six zéros, one million please…

Certes ce cheval a ses mérites Il sort des meilleurs écuries d’Angleterre puis il a gagné la dernière; le Derby.

Enfin cela ne fait rien mais un million de francs…Zut alors
L’acheteur et nouveau propriétaire du dada en question est Monsieur Edmond Blanc, celui qui a tellement des actions du Casino et la salle de jeux de Monte Carlos…

Un million…un million en cette année de 1903...un million pour ce Rocinante… Jai, jai… mi Bueno…

Il est vrai que payer ce prix pour un cheval nous consolent ici à Tanger de la concurrences des auto-mobiles..

Savez-vous ce que c’est cela ? C’est une espèce de caisse montée sur roues qui se déplace sans être tiré par personne même pas par un bourrico …sauf le « chauffeur » qui est installé sur le chariot en question. (Nous sommes en 1903 et au Maroc ou le paysan ne connaît pas très bien la roue)

Bien sûr existent des carrioles que te transporte au Marshan ou à la maison de cet roumi anglais journaliste. Je veux dire Villa Harris. Les carrosses de Piñero-Suiza.. Mais toujours on tire de cela par la force animale ..ou humaine.

Des rares européen croient que la vogue de ces engins vont durer…
J’en doute… Ceci est sûrement une mode, un jeu pour enfants. Même Sa Majesté le Sultan notre Seigneur Sid Abd El Aziz va faire venir un de ces « coache » d’Europe pour jouer avec de la même manière qu’il joue avec sa bicyclette.

Mais retournons a nos mout…chevaux. On dit dans la Fuente Nueva que peut-être ces drôles de machines mécaniques avec moteur vont supplanter nos pauvres bourricot, et merci aux autos le prix des chevaux vont baiser.

Quand même; ce prix de un million de francs pour un seul « farassoum » comme dit le Mohammed de service dans le haras du Sultan au point que des qu’on lui a annoncé la nouvelle, la bave est tombé de la bouche du pauvre « palafrénero »
Aussi la nouvelle étonne et fait mettre les yeux comme tourtes à nos amis muletiers du Fondak Waller.

Il y a bien le célébré bagagiste de notre port « Caraburro » a
entendu dire le prix payé à Paris pour ce cheval et il a mis sa tête la plus chevaline en disant que Hualuh ! Pas possible !

Voyons. Il faut tenir en compte que aujourd’hui les service de l’écurie Royale du Sultan à Tanger ont de difficulté pour liquider pour 600 pesetas un cheval anglais (Cadeau d’un ministre de sa Majesté Britannique) que le Sultan veut vendre…et pourtant c’est un bon coursier, un de ces chevaux qui te fait faire trotter sur les sables de notre plage ou chemin de la montagne.

Hè bien! Dit-on C’est trop cher 600 pesetas ! !

Ainsi ne me las casses pas avec ton quadrupède de course a 1.000.000 de francs…

Mon cher grand père Agustin Troyano Gutierrez (que j’ai pas connu ) parlait avec un payse de Puerto de Santa Maria (Cadix) mais cela au Zoco Chico et vint a propos cette histoire de cheval de Paris .
A coté de nos anciens un gros Bonnet Arabe (Moro Rico) (qui comprenait un peu l’espagnol) fumait sa pipe de kif et entendant ce prix pour un cheval rigolait comme un fou il ne pouvait pas croire une telle chose…

- Mais Voyons Je suis de Tétouan.. Pour un million de francs je peux acheter tous les chevaux du Cadi…Tous les chevaux et ânes de Tétouan…
Et se penchant le notable indigène soupire et en se penchant vers mon grand-père murmure en voix basse:

!! vj jIçJyj )j,JIj ,/Jjvhjµ ,j)JçjµJ

(Note de l’auteur) Désolé, mon clavier n’ai pas la typographie arabe

Don Agustin qui parla un peu l’arabiya répond souriant a l’arabe : - Allah Bark,! Sidi.

Comme toujours curieux son payse vint aux nouvelles:
- Qu’est-ce qu’il a dit ? Quoi a dit-il le « Moro » ?

- Il m’a dit que pour un million de francs tu peux acheter pas seulement tous les chevaux du Sultan…Mais aussi le Maroc tout entier ! !

Moralité: Comme disait l’autre: My Kingdom for a horse ! !


UN BIEN PORTANT EST UN MALADE QUI S’ IGNORE

Le professeur Vittorio Bedarida tient des consultations tous les jours de 16 à 18 heures au cabinet du Dr/ Marquès 11, boulevard Antée. Ceci dans les jours du mois de janvier 1940




LA RUEE VERS L’OR NOIR TANGEROIS (1940)

Monsieur G….vitch prétend que sur sa propriété il y a du pétrole souterrain. Entre temps il utilisait la teneur pétrolifère des gisements schisteux de surface en faisant servir ceux-ci comme combustible pour la cuisson des briques dans des fours a feu continu.

Monsieur G….vicht et son fils utilisent les terres de surfaces (Schiste bitumeux) pour faire chauffer son usine de brique La puissance calorique s’avéra supérieure à celle du charbon habituellement employée. La découverte de Mr G….vitch dont les fils se sont engagés librement dans les armées françaises en reconnaissance de l’hospitalité que lui ont donné la France.

Plus tard en 1933 un ingénieur prospecteur M. Robert étudiait cette question et concluait lui aussi dans la possibilité et l’intérêt de continuer les recherches.

Et blan! C’est pas ton grand-père…!!

SI VOUS ETEZ SDF

Vous pouvez louer une splendide villa au fond du Marshan. Toutes commodité, jardin et grenier.
S’adresser Monsieur H. J. Azancot rue Nueva n° 22.

A DEUX PAS DE LA FUENTE NUEVA (Au Petit Socco)

Mme Elena W… W… à vendu a M. Joaquin I… Fernandez le commerce de confiseur « La Española »

Conseil du nutritionniste Fuente Nueva: Ne mangez pas ni très gras, ni très salé, NI TRES SUCRE

BRAVO PETIT GARCON HONNÊTE

Moïsés Azulay Levy, 8 ans a trouvé prés du Cinéma « American » 3 dixièmes du billet N° 01791 de la Loterie de Bienfaisance de Tanger. 27 février 1952.

A TOUT HASARD ?

Savez vous que depuis le 27 février 1952 Madame et Monsieur Prosper A. Aziza sont les heureux parents d’une superbe fillette née à Tanger et prénommée Mary ?

VOL DES COUVERTURES

Les agents de la Sûreté Bianchi Keurti et Dalmoussi ont arrêté Kassem ben Mohamed, âgé de 25 ans environs demeurant rue de la Mosquée pour vol de la somme de 300 francs plus des couvertures a préjudice de Mohammed Soussi bakal à la Fuente Nueva.

TRIBUNAL MIXTO 23 février 1940

UN COURAGEUX GRAND IMPRIMEUR TANGEROIS

Monsieur Henri Tellier imprimeur est mort le 11 mars 1940 Né à Reims en 1880. Il se fixa à Tanger en 1912 il créa l’imprimerie de la rue Alexandre Dumas.
Grièvement blessé en Champagne en 1915 par un éclat d’obus sur la cuisse il dut de sauvé sa vie merci a un caillot sang qui se forme heureusement au niveau du vaisseau blessé lui empêcha de se vider de son sang.

Retourné à Tanger après la guerre du 1914/1918 il remet en marche courageusement son imprimerie.

Plus tard comme l’atelier de la rue Alexandre Dumas était exigu il décida de emménager a un autre rue du Petit Socco.

Quand j’était enfant je passais toujours rue del Correo Español où se trouvait l’imprimerie - papeterie de monsieur Tellier et entendant (sic) les bruits des machines.

Un jour j’intentais d’entrer demander du travail mais je renonçais préférant la Dépêche Marocaine qui possédait un atelier plus grand. Pourtant; après son décès sa veuve avec un courage remarquable continue a faire fonctionner l’imprimerie de son mari décédé. Bravo a la dame…

Mme veuve Tellier, sa fille Mlle Léa, Emile, Raymond pupille de la nation, a cette époque aux armées (son enfant adoptif )
surent montrer un grand courage aux tangérois d’alors.

QUI VA A LA CHASSE….

Ministère Public contre Philipo C… et Amram A… pour détention d’armes de chasse sans autorisation.
( Défenseur Maître Monléon)
Pero hombre.. Que va a hacer con una escopetta en la Fuente Nueva ?.

A QUI LE BRACELETTE ?

Trouvé par Jacqueline Benichou demeurant rue du Four un bracelet à été déposé au Bureau des épaves, Rue Goya. 8 avril 1940

LA PETITE SŒUR EST ARRIVEE

Jean Pierre Cavel-Payros de Seffrou fait savoir ses amis de Tanger la naissance d’une petite sœur Marie-Claude qui a fait son entrée dans le monde le samedi 13 avril 1940.

MAZEL TOV !!

Hôtel Villa Valentina mariage Léon Barki/Victorine Menahem. Que sean Felices…

21 avril 1940.


José R.... Mateo voulu se trucider. Era el dueño (patron) del café « Puerta del Sol » sis rue de la plage le 1° sept 1940...
C’est dans la même Cuesta de la Playa à la fin du cimetière Israélite où plus tard ce fut Orencio Robles qui ouvre le célébré Bar Casa Orencio; bar de réputation pour ses magnifiques tapas,

Et ses beaux affiches de Corridas de Toros placardés sur les murs du bar. Aussi mes souvenirs de ces beaux jambons fumés accrochés en haut du bar…Miams.! !

Là; j’ai appris la différence entre les Cafés et les Bars.
Comme à la Fuente Nueva la Bodega Chaves ou Bar Médina
Simplement les bars n’ont pas de tables seulement des tabourets (Puis Bodega veut dire Cave)

Ici j’ai une pensée pour le fils de Orencio; Carlos Robles qui est en un monde meilleur et qui ici bas fut mon collègue à l’imprimerie Grama rue San Francisco dans les années 1958


UN VERRE CA VA; TROIS, BONJOUR LES DEGATS ! !

Fausto C. R. aima la dive bouteille; il est poursuivi parce qu’il fait des escandale au boulevard Pasteur en état d’ébriété.

Habitué aux recoins de la Fuente Nueva où il pouvait se tenir au cas que la terre tournerai en se tenant de lampadaires a lampadaires. Voila que sur les grandes avenues de Tanger il perd pied facilement si prend plus de trois « chatos de vino tinto» s’en prenant a tout le monde.
Certes en 1940 tout le monde faisait la guérilla , mais…

C’était le jeudi 3 octobre 1940 ( 1 Tsiri 5710) Voulu-t-il fêter à sa manière le nouveau année israélite?
Son défenseur Maître Rauda…Fit ce qu’il pu. Hélas…5 jours de prison ! ! La ley es la ley.

VIVAN LOS NOVIOS ! !

Nous apprenons le très prochain mariage de Monsieur Noel Clareton, dentiste à Tanger , avec Mlle Maguite Cornu, institutrice à l’école Perrier.
Nous les prions tous deux d’accepter nos félicitations et nos vœux les meilleurs. 1°novembre 1940


FINI LES BLAGUES ! !

Affiche placardé sur les murs de Dar Niabah y Fuente Nueva

MOI Antonio Yuste Segura

Colonel d’infanterie. Chef de la colonne d’occupation de la zone de Tanger. J’ORDONNE: A partir de la publication de cet ordre et en vue des circonstances actuelles; cessent de fonctionner le Comité de Contrôle, l’Assemblée Législative et le Bureau Mixte d’informations.

En conséquence. Je me charge de la Zone de Tanger comme gouverneur et comme délègue du Haut Commissariat d’Espagne au Maroc.

Tanger le 3 novembre 1940

Ne soyez tristes mes amis de Dafina-Net.
La prochaine fournée sera pire. Ainsi va le monde .

Bisous aux Filles de mon Pays. FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
24 juin 2009, 15:27
Mes chers amis de Dafina net Lecteurs assidu ou occasionnel de ces petites digressions sur un point infime de la planète bleue (Quartier de la Fuente Nueva) à Tanger.

Fontaine perdue, bouchée, cimentée, bétonnée depuis longtemps oubliée par les communs des mortel mais que pour moi a une importance sentimentale et nostalgique a cause que « los nuestros » un jour ont marchés par cette petite portion de terre.

Merci de votre attention et excusez moi si il est question pas seulement des bons faits et beaux événements mais aussi hélas ! Des faits divers moins glorieux ..mais…

Seul le ramoneur sait tout ce qu’il y a dans la cheminée.

OU LES PAS DE NOS PERES NE SONT PAS LINEAIRE

28 Janvier 1910
Avant-hier, à 9 heures du soir, un israélite en état d’ébriété avancée, déambulait aux environs de Fuente Nueva en faisant forces geste bizarres et en hurlant des injures à l’adresse des passants a qui il heurtait a chaque pas - l’individu a qui deux soldats du Makhzen venaient d’intimer l’ordre de se tenir tranquille, tira un revolver et fit feu a plusieurs reprises sur les passants.

Heureusement Si Hadj Driss commandant les troupes de garde passant à ce moment, sauta sur le dangereux énergumène et lui désarma en un clin d’œil….

Voici un qui a le vin mauvais…Garons nous.. Mes amis
Non mais, nos anciens se croyaient tout permis…

Allez a la Casbah; un gros dodo jusqu’à ce que son cerveau sois moins obscurci par des libations… Fuentenueva ne peut que féliciter Si Hajd Driss de sa rapide intervention..

Non, mais… Que va écrire sur nous La Gazette de Francfort ?

Pire…Que vont penser les amis de Dafina net ?

Modestement je propose dans notre quartier de la Fuente Nueva d’installer un Mokaddem responsable de la tranquillité de nos pères Les Mokaddems sont sous l’autorités d’ un Amin de troupes qui aura rang de khalifa auprès du Pacha de Dar Niabah. Auprès de cet Amin se tiendras en permanence douze Askris et trois Moghzanis…

Je m’arrête car des djellabas s’agitent. Le reste ne sont que palabres…

Louange à Dieu seul!! Ollé las niñas de mi calle tangerina…

Le ci devant sire Fuentenueva…à la date du 10 Chaaban 1298 (8 juin 1888) textes attestés, approuvé et homologué par deux adouls.

Dorénavant je ne dirais du mal de mes amis de la Fuente Nueva..mais si je veux être impartial, il faut que ils se rangent dans la queue des gens vertueux …même si c’est difficile…

Voyez vous les rédacteurs du journal «  Le Temps » ce jour précis, 28 janvier 1910 ont préférés écrire sur une inondation de la Seine à Paris…Heureusement; pas de place dans ses colonnes pour ce farazmal de la Fuente Nueva ami de la Mahia (alcool de figues). Grâces leurs soient rendues.



APRES LA TOURMENTE DE SEPTEMBRE 1907

On sait que les horreurs dont les israélites indigènes de Casablanca ont été victimes pendant le pillage de la ville par les Chaouïa, ont provoqué en Europe un mouvement de commisération.
Plusieurs sociétés de bienfaisances israélites leur ont envoyé des secours. Nous apprenons que Sir Ernest Cassel, le grand financier anglais, ami personnel du roi Édouard VII, vient d’envoyer pour le même objet, par l’entremise de son agent à Tanger M. Abensur, une somme de cinq mille francs.
9 Tishri 5668 ( 18 Sept 1907)

A louer un magasin, près de la synagogue Assayag. Pour tout renseignements s’adresser à Pinto Hermanos, Tanger.


LA MORT D’UN MINISTRE A TANGER

Un service funèbre sera célébré ce matin à 10 heures à l’Église catholique pour le repos de l’âme de S. E. M. Llaveria, ministre d’Espagne. Après le service , le corps sera conduit au wharf (Port)
Pour être transporté pas le bâtiment de Guerre « Numancia » qui l’emmènera en Espagne.
Pendant toute la journée de hier les visiteurs ont afflués à la légation d’Espagne

CREPAGE DES CHIGNONS[/b]…(Esto continua….)

Hier, vers la fin de l’après-midi, des cris perçant et un bruit de lutte attiraient bientôt a la porte de le hammam maure de la rue des Bains (Fuente Nueva) une foule de badauds tangérois

Il s’agissait d’une discussion entres deux nouvelles mariées mauresques, a propos des bijoux que l’une de ces dames , en se dévêtant pour procéder aux ablutions aurait quitté et ne pas retrouvés une fois sa toilette terminée.
Les deux maris appelés a la rescousse se sont injuriés et boxés comme il était a prévoir.

A la fin un tumulte et la police appelle a la rescousse Mais les bijoux objet de la querelle ne a pas été retrouver …Un troisième larron passa et…. C’était (hier) le samedi 12 janvier 1907 Yahsara

A QUI LA LETTRE ?

AVIS. Il a été perdu, sur le parcours du Marshan à la Poste française, une lettre à l’adresse de M. Conquy directeur de l’Ecole de l’Alliance à Rabat. La rapporter au bureau contre récompense.
Samedi 2fevrier 1907


A LOUER Deux chambres,rue de Tétouan n°9 au deuxième étage. s’adresser a la même adresse M. Abraham S. Eléazar.

RECOMPENSES MERITEES

MM. Ribbi, directeur de l’école de l’Alianza Israélita de Tanger et M. Conquy, professeur viennent de recevoir le ruban violet de l’Instruction Publique; Ne le dites pas a personne; je viens de le lire après d’ouvrir une lettre trouvé au Marshan.

Battons palmas academicas. Ils ont mérité de la République

HEUREUX MARIAGE D’ ANTAN

Hier a eu lieu le mariage de M. David Israël avec Mademoiselle Luna Bendrao. Nos sincères félicitations.

Le mot Bendrao vient (veut dire) « Celui qui a la force » Le père de la jeune mariée il a gagné son bonheur a force de volonté..!! Je ne sais pas si s’agit de Ruben Bengio devenu Bendrao. En tout cas si vous lisez « Pavane pour une Communauté Juive Défunte » de mon amigo Abraham Bengio (ou Bendrao)

Vous serez fiers du morceau de littérature que sont capables les tangérois

Bravo Mademoiselle Luna, bravo Monsieur Israël et félicitation Monsieur Bendrao ! Mercredi 27 Juin 1907




UN MARTYR DE LA PENETRATION PACIFIQUE

Discours de M; le Docteur Spivacoff, doyen du corps médical Tangérois sur la plage de notre ville le mardi 2 avril 1907 vers 16 heures de l’après midi.

Monsieur le Ministre.
Messieurs.
La mort naturelle, étape suprême de la vie, résultante inévitable d’unes des lois de l’univers, nous est toujours très pénible, très douloureuse cependant nous nous conformons.
Mais quand elle est la résultante d’un crime, quand surtout elle frappe un homme dans la plénitude de ses forces,au milieu de sa carrière brillante, elle est tragique, cruelle, poignante. Nous la reprouvons, elle nous révolte.
C’est d’une pareille morte qu’elle a frappé à Marrakech, notre infortuné confrère, le docteur Mauchamp à l’âge de 35 ans…
Il venait de France où avait demandé a ses supérieur du matériel pour son hôpital afin de mieux soulager les malades du pays et il avait rentré à Marrakech avec l’espoir de sa demande puisse être pris en compte…Ironie de la vie:
….Le matériel de l’hôpital obtenu par Mauchamp est en route pour Marrakech et lui-même Mauchamp, hélas, cadavre, est ici à Tanger en route pour la France !!
Puissent nos faibles paroles jointes à la manifestation de sympathie de tout ces qui entourent ce cercueil, adoucir la douleur de ses pauvres parents.
Adieu, Cher confrère. Adieu, Mauchamp.

A L’AIDE… A L’AIDE…

Vers Casablanca; Le croiseur espagnol Maria de Molina qui a quitté hier Tanger, s’est rendu à Casablanca pour seconder l’action du Lalande, au cas où les troubles signales dans la région, prendraient une tournure plus inquiétante.
Gracias, hombre

AU FEU ….. AU FEU….

Quartier de la Fuente Nueva en face au bar de Medina , grand émoi dans la soirée d’hier Le feu venait de se déclarer chez un ferblantier juif; l’incendie rapidement éteint d’ailleurs, on recherche les causes du dit feu.
L’israélite avoua que surpris par le rabbin la cigarette aux lèvres une veillée de Sabbat il avait précipitamment jeté le corps du délit dans un coin de son échoppe et ferme boutique rapidement sans plus penser aux risques d’incendie.

NAISSANCE

M. Secchi agent de l’Emprunt Marocain (On dit la Dette) nous fait part de la naissance de son fils Louis.
Fuentenueva Adresse (avec un peu de retard) à Madame et Monsieur Secchi, pour ce heureux événement, ses plus sincères félicitations. Le 14 Juin 1907

CORRIDA DE TOROS ou COSAS DE MARRUECOS

Un bœuf qu’on conduisait au abattoir israélite s’est soudain échappé dimanche soir a 4 heures…Poursuivant sa course folle a travers la ville du Socco Chico passe a la Fuente Nueva.

Les passant s’engouffraient dans les cafés, les femmes poussaient des cris de frayeurs Sans doute excité par les you you des mauresques L’animal devenait vraiment furieux et allait embestir le bacal de Mohamed ou la boutique de l’épicier Juif qui portait la farina quand un européen qui se trouvait armée d’ un revolver se fut avancé résoulement contre la bête et ne l’eut abattu d’un coup de feu

Il conviendrait de dresser une statue a celui qui , par son courage et sang-froid évité sans doute un accident mortel.

Cosas de Marruecos…!!

Passage DU CHAYLA à Tanger.

(Dimanche 4 Août 1907)

Vers 18’30 heures cet après-midi est passé une première fois dans le détroit filant a toute vapeur un bateau de guerre que la distance que la séparait de terre ne permis pas de reconnaître de prime abord aux européens massé sur la plage.

C’était le De Chalya, le navire se rendait a Casablanca directement mais la Légation de France téléphona au Cap Spartel pour que des signaux soient adressé au croiseur , afin qu’il revienne à Tanger où des ordres lui seront communiqués.

Le De Chalya est rentré en rade dans la soirée. Il repartira dans la nuit pour se rendre à Casablanca où il ne s’arrêtant point. Selon toutes prévisions se dirigeant d’urgence sur Mazagan où on signale une situation inquiétants et qu’on craint des troubles.

FUENTENUEVA… Tu nous monte un bateau…!!

Hans Abele demande la révision de son procès et prétend que la comtesse est vivante. Je vous rappelle que on lui accusait de l’assassinat et la disparition du cadavre de une comtesse. Tous ceci commis dans le yacht le Djeylan

Cette dame, Marga d'Andurain, singulière aventurière d’avant-guerre au passé tumultueux fut probablement tué à bord du Djeilan vers 1947 elle était propriétaire du yacht son skipper, un déserteur allemand (ancien SS dit-on ).
Le corps de la comtesse fut jeté par-dessous bord dans la baie de Tanger pendant la nuit.

Au Tribunal Mixte (international) de Tanger eut un sensationnel procès Hans Abele fut condamné a vingt années de prison. Mais la mer gardant son mystère jamais on ne sut et on ne saura jamais ce qu’arriva à bord; ni comment mourut Marga d’Andurain. Les motifs le raisons du crime ( Si crime eut, resterons secret e inexpliqués.)

Les ayant droit de la famille de la comtesse (son fils peut être) se débarrasse du bateau devenu une charge et ce fut un français d’Agadir qui acheta le « Bateau Maudit » si l’on peut dire quelques années plus tard il le vendit a son tour

Le nouveau et troisième propriétaire du Djeylan décida de rénover le bateau et on charge de cela au chantier des chantiers ACAC d’Agadir.
Or par des raisons que Fuentenueva ne sais pas il était là à terre dans le chantier prête pour le carénage, transformation, peintures… etc etc

Or dans la nuit du 29 février 1960 la terre trembla sur Agadir et en quelques seconds fatals la ville devint un cimetière où pendant quelques jours les vivant purent faire sortir une poignée encore des vivants parmi les enterrés.

-Y Djeylan el barco ?

-Et bien j’y vais... comme la lumière électrique fut coupé complètement par cause de éclatement de la centrale d’ Agadir

…Aux alentour des chantier marin cela était tragiquement au désespoir sans lumières dans la nuit. On ne s’entendait que ayes de douleur et cris d’angoisses dans l’obscurité.

Mais personne n’osais s’approcher des bâtiments a demi écroulées car craignaient de recevoir des pans des murs pas encore affaissée..

Alors un vieux capitan de bateau de pêche eut l’idée d’allumer du feu et mettre le Djeylan en flammes afin de servir de ‘Lamparo’ a la tragédie.

Ainsi le Djeylan flambé aida a voir mieux pendant cette tragique nuit d’Agadir et certains survivant purent être extrait de ses cercueils en ciment et parpaing …
Tu vois chaque bateau ont une histoire.

Avant.. C’était le « Mohammed el Kebîr » qui sauva des Gibraltareños à Casablancais. Aujourd’hui c’est le Djeylan qui se rachette de son passée; de son rôle de bateau maudit pour devenir carbonisé.. c’est vrai, mais pendant son incinération..

les sauveteurs purent sauver des vie; merci au lumière de ses flammes. Ainsi va le monde .

LA PALOMA MENSAJERA

Selon un journal tangérois daté du 18 juin 1906:

Monsieur A. T. habitant a l’Hôtel Andrade, Fuente Nueva trouva près de sa fenêtre un pigeon voyageur portant un bracelet à la patte gauche et la lettres G 1906 9409 DN

D N ? Je craint que le directeur de Dafina-Net me envoie un message comme que ça va pour aujourd’hui…

Je suis votre très humble et obéissant serviteur amis et lecteurs de cet merveilleux site.

Y besitos para las niñitas. FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
08 juillet 2009, 08:42
- Estimados auditorio.. Aqui Radio Fuentenueva

- Estimé Fuentenueva.. Ici Dafina Net.. On ne vous reçoit pas changez votre micro pour un clavier et on vous « entendra » mieux…

- C’est vrai ! Pardon…Ces deux lascars Ahlze & Mer me talonnent donc je change ces ustensiles et je vous écrit en appuyant sur chaque touche..

D’abord un grand merci de votre écoute.. heu!! Vos lectures qui font revivre la Fuente Nueva ce quartier populeux où l’empreinte juive perdurent merci aux souvenir des pas de nos pères.

JOURNAUX ET JOURNALISTES . . .

C’est la première fois qu’un journal arabe parait à Fès. Il a quelques mois un Syrien chrétien appelé Nathan , ancien employé de la Légation d’Amérique avait eu l’intention de fonder une feuille de ce genre; étant allé à Fès et s’était adressé à Si El Mokri, il lui avait été répondu que le Makhzen ne jugeait pas venu le moment opportun pour autoriser la publication d’un périodique arabe dans la capitale du Maroc.

Nathan est alors revenu à Tanger. Où hélas.. je perd sa trace
Cela se passait le mois de décembre 1905.

Un siècle plus tard… Mon très cher ami Pierre (Pinhas) Cohen. Éminent hébraïsant et arabisant auteur d’un beau livre sur le histoire du développement de la presse Juive éditée au Maroc me fais apprendre que la première feuille journal au Maroc fut en réalité celui de deux compères Victor Horovic et Samuel Bendayon.

Le journal en question était imprimé en caractère hébraïque ou en caractères alphabétique. Qui lo sa? Mais par son nom (Titre) « La Gazette de Tanger » Je pense qu’en français. De toute façon vu le caractère offensif du journal en question… Attaques toutes azimuts contre, le ministre espagnol, le Makhzen et même « horresco referens » critiques contre le sacro-saint ministre Français …

Vous aviez devinés.. Cette feuille de choux no dura que ce que durent les roses. Accusés (sic) d’être des sujets Anglais ( Naturalisé) et même francs-maçons (Quelle horreur).. Une cabale des ministres européens lesquels aiment pas être critiqués dans le Tanger précoloniale firent couler par interdiction cet précurseur des journaux marocaine.

La calle de Tétouan n’ayant été pas encore construite; probablement l’imprimerie qui faisait ce journal serait localisé dans le quartier de notre chère Fuente Nueva

Et c’était alors le mois de juillet de l’année 1870...

MADAME FAIT DES SIENNES

Madame de Gast est arrivée de Cadix et réside au Hôtel Continental ce 9 novembre 1905

ATTENTION AUX PICKPOCKETT

El Timo de la sortija (Le coup de la bague.) Tanger devienne moderne Elle n’a plus rien a envier aux grandes villes européennes A vrai dire déjà les cambrioleurs ont fait parler d’eux, chaque jours les vols a la tire (Robo del Tiron) se pratique au Grand Socco
Et voila qu’a présente une bande parfaitement organisé pratique « Le coup de la bague »

Un étranger se promène -t-il autour de la plage ou rue des Siaguins on voit tout a coup un quidam arabe se pencher et ramasser un objet et l’examiner avec le plus grand sérieux. Il s’approche du touriste: - Monsieur… de l’or! Tu veux acheter ? Souvent le promeneur se laisse prendre; après de marchander et palabrer il a d’accord sur le prix et paye. Mais après désillusion …

La bague achetée n’est qu’un vulgaire bijou en cuivre, fort bien imitée c’est vrai. Où s’adresser? Où porter plainte? Il ne reste au acheteur malheureux que a faire contre mauvaise fortune, bon cœur et a rire de sa naïveté.

Espérons que l’organisation de la Police mettre bon ordre à tout cela et ne laissera voler les touristes qui en général, à l’illusion de débarquer dans un pays primitif.
Et cela se passait en 1906 ( La même chose j'ai vu dimanche dernièr sur les Champs Elyssées)


LE CHANT DU COQ

Abd Allah sujet marocain et portefaix de son état voulut éviter de passer faim hier soir vola un coq au Grand Socco en un descuido (inattention) du marchand de volaille et file pour les trois portes vers le quartier de la Fuente Nueva il dissimula la pauvre poule (Pardon, el Gallo) sous sa djellaba, contra sa poitrine et pénètre vers la rue du ancien Consulat Français,

L’agent Damourti qui allait a la recherche de l’homme au coq volé , passe prés de lui sans pouvoir découvrir le renard a deux pattes coupable de vol dans le poulailler ajeno (du prochain); une fathma de passage connaissant bien le sieur Abd Allah s’étonne de la proéminence poitrinaire de l’homme tâta son bulto ( la grosseur); a ce moment le gardien Damourti, la fathma, les passants et votre serviteur

( Même s’il est sourd, le pauvre) Nous entendions un aigu et trompetant Cocorico-o-o-o.
Aussitôt arrêté le pauvre diable trahi par le chant du coq…

A l’avis de Fuentenueva il dût déclarer qu’il était ventriloque et imitait Chantecler; mais….

Ainsi va le monde.


C’EST PAS BIEN CELA

Deux israélites de la Fuente Nueva en notre ville s’étant cru voler par un coreligionnaire s’adressèrent au Raissouli qui fit arrêter et bâtonner l‘inculpé. Le Grand Rabbin fut informé il estima que d’autres juridiction plus sérieuse auraient pu rendre justice aux prétendues victimes et que ce recours au raidisseur avait quelque chose d’injurieux pour les véritables juges. Par son ordres les deux plaignante furent donc emprisonnés et frappés d’une amende a profit des pauvres.

Mais ces clientes du pacha frelaté du Zinat se souvinrent qu’ils étaient des sujets italiens.

Ils se réclamèrent de leur Légations et nous ignorons la suites prochaines de cet incident.

Mais nous sommes fiers de la leçon de dignité appliqué par le Grand Rabbin sera rigoureusement accentué par l’honorable Chargés d’affaire de l’Italie.

Quand on a l’honneur d’être protégé par une puissance civilisée il est intolérable qu’on préfère l’intervention d’un bandit à la justice loyale et saine de sa Légation.

OBITUARY

On apprend avec de la peine, la mort de M/ Paul Schmücker, l’honorable directeur de la Poste allemande qu’une cruelle maladie vient d’enlever brutalement à l’estime et la sympathie de notre population.
M. Schmüker était à peine age de 35 ans, n’était pas seulement un fonctionnaire active, dévoué à son service; ses qualités professionnelle et son urbanité avaient concilié dans notre ville.

OTRAS NECROLOGIAS

La ville est secoué d’une mortalité alarmante. La colonie anglaise vient d’être éprouvée par la perte de M. Saccone, propriétaire de l’Hôtel Bristol et de Mademoiselle Chappory, fille de l’agent maritime bien connu.
Nous adressons aux membres de ces deux familles nos condoléance bien sincères.

EN VOITURE, SIMONE (bis)

Un service de voitures publiques ( des véritables Calesas ) Comme on dit d’ailleurs en Andalucia va relier prochainement le carrefour des trois portes a l’extrémité du plateau du Marshan et remplacer le pauvre patache qui jusqu’à présent effectuait ce service.

Plusieurs riches familles israélites de la ville on fait acquisition par commande au fabricant espagnol pour l’achats des quelques voitures hippomobile bien élégantes

Imaginez vous, mon brave. Ces beaux fiacres aux attelage harnaché de neuf et ses portes de cabine vernis brillant …et pourquoi pas des tintinnabulant grelots …Ha cela aura de l’allure… les mamans de la Fuente Nueva mènerons ses marmots voir cette carrosse de Cendrillon rue de Tétouan ou près de la Plage.

Ces rutilantes voitures ferons le parcours entre le Marshan et le centre ville en payant 0’25 pesetas (un real) pour ceux qui serons abonnés; les autres payerons le double puisque ne sont pas commanditaires.
Ce sera merveilleux de voir circuler dans notre vieille ville de Tanger ces élégantes attelages digne des Champs Elysées.

PUGILAT NOCTURNE ET COUP DE CANIF EN PRIME

Antonio G. J. a donné un coup de canif à Juan R. P.
Ce serait simple si ce fait divers pouvait se résumé a cela au Tribunal mais on ne saura jamais ce qui est. arrivé à la Fuente Nueva ce soir d’ été de 1936.

Plus tard au cours de l’interrogatoire l’inculpé Antonio G. P. déclare qu’il a voulu séparer dans un café du quartier deux individus qui se battaient. Survint alors un troisième personnage qui se mêle à la bagarre et qui frappa Antonio G. P.

Celui-ci pour se défendre dit -il- saisit un couteau qui se trouvait comme par hasard à sa portée et en frappa à Juan R. P.

Après interrogatoire du blessé Juan R . P. , du brigadier de service a la Fuente Nueva et un troisième témoin un tel M. Garcia B. le Ministère public reprend la parole pour retracer les faits reprocher à Antonio G. P.

Maître R. signale que la blessure subie par Juan R. P. ont entraîné une incapacité de travail de dix jours. Il établi un parallèle entre la puissance physique de Antonio G. P. et celle de Juan R. P. plus chétif et mentionne que Antonio G.P. est une véritable brute qui a déjà eu subi plusieurs condamnation pour affaire de violence.

Mais le problème est qu’on ne sait pas a qui appartenait le canif ou « navaja » en question Antonio dit que c’est pas a lui et donc lui n’a pas pu frapper a Juan R. P. avec cette arme mais le propriétaire du canif aurait pu bien le faire…

Le troisième témoin M. Garcia B. dit que se promenait par la Fuente Nueva et vit la bagarre sans intervenir.

Il parle de une femme qui aussi était dans la bagarre et qui reprochait a Juan R. P. de s’en mêler contre l’intervention de Antonio.

A la question du Président si il vit comme le couteau apparu dans la bagarre… et qui l’apporta… et qui l’utilisa; le témoin se contente de déclarer que a son avis le couteau apparu dans la main de Antonio G. P. mais que c’était pas lui le propriétaire..(?)

A en croire que le couteau habitait la Fuente Nueva et intervint lui -même tout seul dans la bagarre

Mais au fait ne serait cette femme qui apporte le mystérieux canif qui n’appartenait à Antonio G. P. ?

Par ailleurs le défenseur de l’inculpé insiste sur le mobile qui ont guide le geste de Antonio G. P. Il voulait séparer deux combattant et les amener a des bonnes intentions…Pourquoi Juan R. P. intervint en molestant à Antonio …? celui-ci avait en Juan R. P. un rival auprès e cette femme qui survint fort mal à propos au moment de la bagarre ?

Cette rivalité suffirait sinon à excuser, du moins a expliquer le coup de canif. Maître F. plaide les circonstances atténuantes demandant au tribunal de faire bénéficier son client d’un sursis.

Après les délibérations le Tribunal lui rapporte un verdict qui condamne Antonio G. P. à un an de prison.

Mais un an auparavant après ce fait divers les témoins se demandaient encore d’où put venir le canif responsable…

Puis la Fuente Nueva ne tarda à retomber dans le silence et n’entendit plus que quelques rares éclats de voix des gens qui s’étaient mêlé dans cette affaire qui ne le regardait pas.

Moi aussi je me retire… C’est pas bon de traîner la nuit trop tard dans le quartier et puis les lecteurs de Dafina Net on a raz le bol de cette lamentable affaire.

Bonne soirées mes amis et bonne nuit mes amies..
Que la Paix du Ciel Bénisse votre sommeil.
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
06 novembre 2009, 16:22
Bonjour Fuentenueva

Comment vous dire la fabuleuse émotion que j'ai ressentie en découvrant votre témoignage et le magnfique récit que vous faites de la vie de ma tante Sarita ?
Je vous suis tellement reconnaissante de la description que vous donnez de ce qu'a été sa magnifique mais hélas si courte, trop courte vie !

Hélas, je ne l'ai pas connue, je n'étais pas née en 1938... et ni mon grand-père Albert, ni mon père Marco ne sont jamais autorisés à en parler, leur douleur était probablement constamment présente.

Voilà un certain temps que je cherche à reconstituer la vie de mes parents et de mes grands-parents dans ce Tanger un peu mythique pour moi qui ne l'ai connu que jusqu'à l'âge de 17 ans.
Les archives familiales sont bien maigres mais je peux vous joindre ces deux photos, l'une de Sarita elle-même et l'autre de sa Pharmacie que ma mère a ensuite dirigée.

Mille mercis pour toute cette documentation qui répond à tant de questions personnelles que je me posais depuis longtemps.
Cette rencontre électronique est magique ! Voilà qui justifie amplement l'existence de Dafina et surtout de notre volonté à tous de mieux comprendre qui nous sommes et de s'inspirer de l'exemple de nos aînés.

Au hasard de mes lectures des différents messages, des mots ou des lieux enfouis tout au fond de ma mémoire ressurgissent, tels que "chromo", "pirlouit", "perra chica", les pinchitos d'Elias et tant d'autres ! Et cela fait du bien...

Je ne sais comment vous dire encore toute ma gratitude. Peut-être Grizzly parle-t-il de moi en se référant à une parente qui cherche des informations ? Mille mercis à lui aussi.

Françoise Saguès
Pièces jointes:
Sarita-small.jpg
Re: LES PAS DE NOS PERES
06 novembre 2009, 17:13
Re-bonsoir Fuentenueva

Je vous ai promis 2 photos dans ma précédente réponse
voilà la seconde, celle de la pharmacie Sarita Saguès

Merci encore de m'avoir permis de découvrir un peu plus qui était ma tante Sarita.
Françoise saguès
Pièces jointes:
pharmacie-small.jpg
Re: LES PAS DE NOS PERES
07 novembre 2009, 09:48
Tres emue de voir la photo de la Pharmacie "sagues" que j'ai connue ,merci !
Re: LES PAS DE NOS PERES
13 novembre 2009, 11:23
Mes chers amis de Dafina Net. L’intervention de la dame Françoise Saguès a servi comme agitateur, de réveil d’une hibernation intellectuelle .

J’ai été émus de sentiments que Sarita Saguès laissa derrière soi. Non que sa nièce puisse naturellement se pose questions sur cette tante dont on ne parlait pas assez en famille pour respecter la douleur d’une perte si injuste, car mourir d’un stupide accident motocycliste a l’âge de 28 ans est inconcevable pour ceux qui espèrent un déroulement logique des événements familiaux.

Promise a un brillant avenir comme pharmacienne dans une ville où la communauté juive resserraient les rangs de solidarité en vue d’affronter le orage immondes du antisémitisme qui grondait dans le cœur d’Europe.

La fierté de posséder une jeune fille de la communauté juive récompensée du diplôme de pharmacienne à Paris à moins de 26 ans.
C’était se dire que on pouvait faire face, nos femmes n’ont point rien a envier les femmes d’une autre classe, religion ou nationalité.

On disaient: Non seulement les juives marocaines peuvent rivaliser avec vos Frau,
non seulement elles peuvent étudier les sciences physique et chimique comme vos Fräulein. Elles sont belles et vaillantes nos filles pour peu qui lui donnent la possibilité d’étudier.
Notre Sarita Saguès fille d’un éminente professeur et directeur d’école était l’orgueil des ses coreligionnaires Tangérois.

Notre célèbre Fuente Nueva se trouvait a environs à 100 mètres (A vol d’oiseau) de la pharmacie de notre héroïne. Combien furent ceux qui avec ordonnance et même sans, ( car les « Boticarios » étaient gens de bons avis ) reçurent soulagement de leurs maux merci aux médicaments et conseils reçu auprès notre pharmacienne de la rue d’Italie? Ni les remèdes « casero » ni la méthode Coué ne valaient point tant que la pharmacopée fourni par la « Botica » Sarita Saguès.

Je remercie Françoise Saguès d’ avoir fourni des photos émouvantes, extraordinaire et en plein zoom de cette « Farmacia » où j’ai tant passé pour mes sorties infantile de niño Tangerino.. Gracias de este regalo… Mais pour employer une périphrase..
Il y a pas de photo . .

Nous nous inclinons devant Sarita Saguès cette vaillante jeune femme qui, a un âge où la plupart de ses consoeurs cherchaient a se marier, Sarita décida d’ouvrir cette pharmacie qui aura dû être la plus prodigieuse de Tanger si elle aurait vecu, sa fondatrice.

Restant toutefois même après sa disparition comme la plus emblématique du Tanger populaire, une institution comme l’Hôpital Benchimol.

Je salue, je m’incline aussi a la mémoire du père de Sarita monsieur Albert (Abraham) Saguès. Une des lumières parmi ceux qui ont lutté inlassablement pour l’émancipation des juifs marocains et tunisiens à Casablanca, Tunis et surtout Tanger.

Je m’incline devant la maman biologique de Sarita madame Elisa Scali Cohen de Fés. Une maman jolie et attentive emporté de la vie par un mal quand notre héroïne avait a peine quelques années.

Je m’incline devant la mémoire de madame Julie Saguès qui était une maman adoptive aimante pour Sarita et son frère Marc Saguès tout en continuant son devoir de institutrice a l’école de filles de l’Alliance Israélite de Tanger .

Je m’incline aussi devant le Docteur Marc Saguès. Compétent radiologue et jeune frère de Sarita. Homme intelligent, décidé et vaillant donnant un exemple pour ses contemporains.

Je salue respectueuse Madame Suzanne Saguès(née Guerre), épouse de ce dernier. Laquelle repris la direction de la pharmacie qui gardait son nom Farmacia Sarita Saguès en mémoire de sa regrettée belle sœur.


Le savant Lévi Strauss qui viens de disparaître avait déclaré un jour:
« Le monde a commence sans l’homme… et finira sans lui »
C’est (pour moi ) une opinion un peu …métaphysique..

Viendrons les jours, viendrons les nuit, les années, les siècles,
les ères....
Mais tant que l’esprit humain pensera, on n’oubliera pas ceux et celles qui on contribués à notre confiance dans une la vie plus belle…

La jeune Sarita Saguès est pour moi un exemple.

12 Novembre 2009 FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
17 novembre 2009, 07:28
Bonjour cher conteur
Je découvre par hasard hier sur ce forum et je tombe sur votre récit de la vie de Encarna. Ma mère est là à côté de moi et je lui lis. Elle reconnaît immédiatement le récit de la vie de sa cousine. Ma mère Griselda Sanchez-Navarro Carrero est né à Tanger comme sa mère (la tante de Encarna) et comme moi sa fille. Ils habitaient Paseo Cenarro en una porteria. La famille mon père Francisco Roman Nunez possédait la Drogueria La America a la esquina del Zoco de Fuera. Nous sommes en France depuis longtemps. J'essaie de trouver des photos.
A bientôt pour d'autres histoires.

Mariluz
Re: LES PAS DE NOS PERES
15 décembre 2009, 08:30
Cher ami , voici une photo de ta chère Encarnita qui se trouve être ma cousine lors de mon anniversaire en 1961 en la Calle del Paseo Dr Cenarro chez ma grand-mère chez qui je vivais quand mes parents sont partis à Paris chercher du travail. Elle est là avec son mari et ses 3 enfants. Internet relie bien les hommes et les femmes.

Mariluz
Pièces jointes:
Tanger 1961.jpg
Re: LES PAS DE NOS PERES
24 décembre 2010, 10:01
Le mariage de Mr. David Israel avec Melle.Luna Bendrao sont mes grands-parents. Is se sont maries en Mars 1907. Mon grand pere est decede en 1912 a l'age de 29 ans et il est enterre a Borba, Boa Vista en Amazonie.
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