SEFROU .......... 3

Deuxième photo.
Pièces jointes:

Troisème photo.
Pièces jointes:

Quatrième photo.
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Yahsra dik l'époque, Sefrou bouillonnée d'une vie culturelle intense, et le vivre ensemble avait un sens.

Bonsoir tout le monde,
C'est pour son passé qu'on l'aime tous,

Un grand merci à lauteur de ce récit.

Sefrou ma bien aimée

Un si beau jour entre les arbres de l’olivier

Dans un petit village de mon pays

Se reposant au dessous de leurs ombres qui se croisent

Refermant les yeux pour sentir la fraîcheur du vent

Et se réjouissant des gazouillements des petits oiseaux

Un si agréable jour entre les sources de ce village

De l’eau douce qui jaillit de la terre depuis des décennies

Ne se lassant de préparer avec son eau du thé

Un si beau jour entre les champs en printemps

Où on cesse de courir tout le temps

Un si beau jour sur les genoux de ma grande mère

En écoutant les comptes des anciens

Les filles qui lavaient la laine pour la blanchir

Et la relavaient pour la noircir

Afin de satisfaire leur méchante belle mère…

Un si beau jour sous les arbres du figuier

S’assoyant sur un grand rocher

Tout en lisant et relisant les histoires romancières

Et en dévorant les figues bien mûrs

Des si beaux jours,

Que la mémoire ne peut effacer

Que le cœur ne peut haïr

Et que l’âme ne peut s’en éloigner

De ma ville bien aimée « Sefrou ».

S.AZNAGUE
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Une video de notre cher ami larouss

qui se fait rare ces derniers jour sur DAFINA,j'éspère qu'il se porte bien.

Bonsoir tout le monde.
Merci cher ami abdoulm et oui notre ami larouss et trés bien en ce moment c'est a cose du travail merci ....
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Bonsoir tout le monde
Regardez cette photo le rocher qui descend au milieu de la chute d'eau apparait comme un gros nez, de ceux accoutumés au tabac à priser (Tenfi7a)
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BONJOUR TOUT LE MONDE

Merci à tous les intervenants de ce forum page de Sefrou d'avoir l'enrichire par ce beu poème que Mr Abdoulm à raporter et aussi par des photos noires et couleurs inédites de tous.

Voici une photo du Fort Prioux prise de l'arrière de ce batiment ,on voit en 1er plan l'ancienne cimetière militaire
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Bonjour tout le monde,
merci messieurs Abdellatif et Lamgaz du compliment, voici encore un autre écrit sur le petit paradis qu'était notre ville natale.

SEFROU. À 850 m d'altitude, aux pieds des premiers contreforts du Moyen Atlas, la ville s'étale sur une plaine fertile irriguée par l'OUED AGGAÏ, un cours d'eau réputé pour ses crues dévastatrices. Sefrou est devenue dès le XIIe siècle un centre de commerce et d'échanges où se rassemblaient les producteurs des régions du nord du Maroc et ceux du Tafilalet. Les Ahel Sefrou, qui habitent la région, étaient autrefois des Berbères convertis au judaïsme. Ils ont été islamisés au VIIIe siècle par Moulay Idriss. En outre, la ville a accueilli au XIIIe siècle une importante colonie juive, venue du Tafilalet et du sud de l'Algérie, dont il resterait encore quelques descendants. Le mellah (quartier juif) de Sefrou, situé dans la vieille ville, au sud de la médina et séparé d'elle par l'oued AGGAÏ, renferme la ZAOUÏ DE SIDI LAHCEN BEN AHMED, un saint du XVIIe siècle. De là, il suffit d'emprunter un des vieux ponts de pierre qui enjambent l'oued pour accéder à la MOSQUÉE EL-KEBIR et aux souks de la médina. La ville ancienne, constituée d'un dédale de ruelles tortueuses et où s'étagent les maisons construites à flanc de rochers, est ceinte d'un rempart à créneaux des XVIIIe et XIXe siècles. A la sortie de Sefrou, les moulins et les lavoirs bordent l'oued AGGAÏ, dont les cascades, situées plus au nord-est, furent en partie abîmées par la crue de 1977. Chaque année, à l'occasion de la fête des Cerises, les habitants de la région suivent la procession jusqu'à la grottede Kef el-Moumen qui abrite le tombeau du prophète Daniel et où, selon une légende locale, sept croyants et leur chien se seraient endormis pendant des siècles. Des fantasias, des danses et des chants rythment cette importante manifestation agricole. A l'ouest de la ville; une source miraculeuse, dite de Lalla Rekia, aurait le pouvoir de guérir la folie. On y verse lors de ce moussem le sang d'animaux sacrifiés.



Grande mosqué avant la crue de 1950.
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Bonjour ami(e)s Sefriouis
Voici un article que j'ai déniché sur le Net, paru sur l'édition électronique du journal l'Opinion du 02/12/2011 sur un ouvrage écrit par JAOUAD EL BENAISSI un Sefrioui ou du moins quelqu'un qui a résidé un certain temps à Sefrou et dont les évenements de l'histoire de son roman ZIZOUNA se déroulent dans la ville de Sefrou...


Culture

Par Abdellah HANBALI

« Zizouna » de Jaouad El Benaisssi

C’est à l’occasion d’un café littéraire organisé par l’alliance franco-marocaine que le public jdidi avait rendez-vous avec Jaouad El Benaissi, auteur de « Zizouna ».

Pourquoi un tel titre, « Zizouna » ? L’appellation interpelle et intrigue à plus d’un égard !
Etait-ce parce que l’auteur savait d’avance, qu’aussi sordide que puisse être le quotidien de « sa » jeune prostituée, son parcours ne sera pas autre chose qu’une histoire de plus, dans un registre où plusieurs avant lui ont déjà puisé, à en épuiser toutes les facettes ?
Et si c’est le cas, sommes-nous alors devant un leurre ? Un appât pour âmes sensibles ?
Prostituée et muette de surcroit. Est-ce un pathétisme facile et mélodramatique ? Du ‘‘racolage’’ littéraire ? Autant de questions qui nous traversaient l’esprit, alors qu’on feuilletait le livre. Et autant de ‘‘suspicions’’ qui cadrent mal avec le profil et la réputation naissante de ce jeune romancier, reporter et journaliste à la fois.
Et à mesure qu’on avançait dans notre lecture, on se rendait compte que Zizouna n’est autre qu’un fil conducteur, un prétexte (bouclier ?) et un tremplin grâce auquel l’auteur pouvait s’introduire aisément dans les bas-fonds de la société marocaine.
Car de par « sa profession », Zizouna pouvait s’introduire partout. Elle écoutait dire et regardait faire, sans éveiller de soupçons et sans piper mot. Et pour cause…
L’auteur ne pouvait pas espérer mieux. Il détenait sa « Geisha », celle qui va lui permettre d’assouvir ses ‘‘fantasmes’’. Celle qui par ses craintes et ses contraintes lui fera découvrir l’injustice sociale, la corruption, la hogra, la misère, la soumission, l’analphabétisme, l’hypocrisie, l’ignorance, les laissés pour compte, les opprimés, les exploités... et l’indifférence des intellectuels, pour ne pas dire leur autisme. En un mot, elle lui fera découvrir la politique de « Bak Sahbi », dans un pays dit de droit.
Si l’on se contente d’une lecture au premier degré, Zizouna n’est finalement qu’une très jeune petite fille abandonnée sur un trottoir et recueillie par une famille juive dans le vieux quartier du Mellah, à Séfrou. Peu de temps après, la famille part en Israël. Avec ce départ, le peu d’affection et de protection qu’elle avait trouvée auprès de cette famille cesse. Zizouna se retrouve seule. Sans autres alternatives. Elle est vite happée par des réseaux de prostitution et des proxénètes. Des rapaces qui ont pris l’habitude de guetter les proies faciles que notre société jette au quotidien dans ses rues…
Zizouna est victime d’agressions aussi bien physiques que morales. Elle se noie dans la prostitution, elle s’y résigne faute d’alternatives, faute d’humanisme.
C’est le second degré de lecture qui permet d’aller au-delà de ces histoires d’ « amour » et de « séduction » qui se trouvent à la surface.
Dans « Le rouge et le noir », Stendhal se sert de la relation de Julien Sorel avec Mme de Rénal pour nous introduire dans l’univers fermé de la classe bourgeoise et aristocrate. Le lecteur est informé sur leurs us et coutumes à mesure que le jeune homme en multiplie les découvertes.
Dans « Les égarements du cœur et de l’esprit », Crébillon use du même stratagème : la beauté et la séduction d’un chérubin. Il en profite pour nous parler de la séparation des classes, de cette guerre qui a lieu en arrière fond dans le pays, de la réaction de chaque classe…
Sans cette lecture au second degré, on risque de passer au travers de toutes ces descriptions historiques, sociales, économiques, religieuses, philosophiques, anthropologiques, esthétiques… que l’auteur cherche à nous communiquer à travers ses personnages et ses « fictions ».
Le style de Jaouad El Benaîssi est clair. Son discours sincère. Son ton de la narration, sévère. L’ensemble se combine merveilleusement, pour dégager une poésie aux odes rafraichissantes. Enfin, cela dépend des goûts, de notre classe sociale, de nos convictions politiques.
« La facilité de mon style est délibérée, nous précisa l’auteur. Ce n’est pas un enjeu en soi. Je vise l’association du lecteur dans l’œuvre. A travers ce style et cette association, je cherche aussi à choquer le lecteur, sans toutefois le dégouter ».
« Zizouna a passé une nuit tranquille chez elle dans les bras de son moustachu de mari. Elle aurait aimé pouvoir lui raconter tout ce qui s’est passé pendant la période de la garde à vue. Comme tout être humain, elle a besoin de parler, bavarder, confesser, conter et être écoutée. Elle a besoin de partager et de soulager son cœur. Car ce n’est qu’en extériorisant les sensations, les envies,
les rêves, les soucis et les angoisses que l’on peut se débarrasser de leur poids… La vie a voulu que Zizouna ne parle pas et quelle n’entende pas, non plus. La vie a voulu aussi que Zizouna se prostitue ».
Extrait de Zizouna, le roman paru en Février 2010 à Paris, aux Editions : Les Points sur les « I ».
Jaouad El Benaissi est le fils d’un collaborateur de la bibliothèque municipale de Sefrou. Et quand il n’était pas à l’école, il se retrouvait toujours auprès de son père, pour lire tous les classiques de la littérature française, que ce dernier lui mettait sous le nez. Par ce procédé, le papa souhaitait en silence que son fils accomplisse le vœu qu’il n’a jamais pu exaucer : devenir écrivain.
Jaouad El Banaissi est auteur d’un deuxième roman, « Le Grand Ménage » à paraître en Mai 2011 à Paris aux Editions Actes Sud.

Bonjour tout le monde.

Merci cher ami Amidou de ce partage; ZIZOUNA est une femmes qui vit toujours à Sefrou ;la première fois que je l'ai vu c'était à la piscine municipal au début des années 60.
dans la page 162 de Sefrou 2 j'avais inséré un massage ou j'avais demandé si quelqu'un des sefrioui du forum connaissait;personne n'a répondu;peut être que je suis le seule à connaitre cette pauvre muette et aveugle;

je réinsère un copié collé de mon message dans Sefrou 2 concernant ZIZOUNA.

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Voici un petit partage dont l'acteur principal est très connus chez les sefriouis qui ont fréquentés la piscine municipal pendant les années 60,s'il s'agit bien sure de la même personne,et qui en plus de muette qu'elle était,ne regardait qu'avec un seule œil, les sefriouis de souche se rappellerons bien de cette pauvre fille muette aveugle,
ZIZOUNA Œuvre d'un juriste qui a passé toute son enfance et son adolescence à Sefrou .



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/01/2012 06:39 par abdoulm.
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Bonsoir tout le monde
Bonsoir Abdoulm, Je n'ai pas encore lu le roman, je le ferai dés que possible, si Zizouna a éxistée réellement ou si elle existe toujours, je pense que d'aprés l'article ci haut de l'Opinion qui présente l'ouvrage, l'auteur n'en fait usage du personnage de Zizouna que comme un repére entre autres, pour construire son histoire, relater d'autres faits et d'autres évenements se rapportants aux souvenirs qu'il a gardé dans sa mémoire et qui tous se déroulent dans la ville de Sefrou où il a vécu et grandit Des Zizouna, il doit y en avoir des cas semblables, un peu partout . La vie n'est pas toujours rose chez tout le monde, chacun son destin. On ne choisit ni le temps ni l'espace où l'on nait, ni le milieu dans lequel on gravite...
C'est déjà pas mal qu'un romancier de Sefrou on en parle et c'est tant mieux qu'il ait fait de cette ville le lieu de déroulement de son roman Zizouna.

Bonsoir tout le monde,
Comme d'habitude et pour la continuité du forum de Sefrou,voici quelques prises de la ville depuis la montagne de sidi bouserghine ou plutot depuis le fort Prioux.
rempare de bab lmkam
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Mosqué Hassan 2 au quartier habbouna.
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Panoramique prise depuis le lotissement moulay Ismail dans la montagne hjar Lhouari.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/01/2012 12:06 par abdoulm.
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Panoramique prise depuis sidi Bousserghine,tous les nouvelles contructions sans verdure,que du beton!!!!!!.
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Un autre coté du beton, le peu d'éspace vert disparait petit à petit.
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Bonsoir tous le monde et bonsoir ami ABDOULM et voilà des belles photos de sefrou ,tu ma fait rever un peu....merci pour les prises panoramique
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Association 3d fresque sefrou 2010 par Ouissam Yousfi, Simohamed Boudaria, Ismail Yousfi