La France et sa vision de la Paix
Le ministre des Affaires étrangères français, Alain Juppé, est en tournée diplomatique en Israël et dans les territoires. Selon son analyse, « Le statu quo qui règne au Moyen-Orient entre Israël et les Palestiniens n'est plus tolérable». « Nous sommes convaincus que si rien ne se passe entre aujourd'hui et septembre, la situation sera intenable pour tout le monde devant les Nations Unies » a-t-il ajouté.
Sachant d’avance que l’administration us s’opposera au Conseil de Sécurité à toute résolution reconnaissant une « Palestine dans les frontières de 1967 », on se doute du malaise français devant choisir, lors de l’Assemblée générale qui suivra, entre le vote pour, le vote contre ou l’abstention ! Un choix cornélien que la France préfère éviter en organisant et tirant profit politique d’une conférence internationale sur la Paix.
Une conférence ayant comme menu, évidemment, des discussions qui « devraient pendre en compte le côté sécuritaire et définir le tracé des deux Etats sur la base des frontières existantes avant 1967». Quant aux « négociations sur le statut de Jérusalem et sur le droit au retour des réfugiés palestiniens (elles) allaient être mises de côté durant un an » !
Si l’on peut douter fortement que l’état d’Israël participera à une conférence déclarant d’avance ce que doivent être peu ou prou les frontières, on ne doute plus de sa non participation à une conférence qui remet à plus tard le règlement sur Jérusalem et un « droit au retour » d’individus revanchards, haineux et se considérant comme ‘’victimes’’ de l’état-juif.
En effet ! Si la négociation sur les frontières d’une « Palestine » aboutie, Israël sera par la suite contrainte de choisir entre partager Jérusalem en échange d’un abandon de ce ‘’droit au retour’’, ou garder la ville sainte et être envahi par plusieurs centaines de milliers de « réfugiés ». Un choix qui sera imposé par la nouvelle « Palestine » reconnue officiellement par la planète sous peine de poursuite du conflit.
En Bref, se renier et abandonner le premier lieu saint du Judaïsme (sans parler de tous les autres situés enJudée et enSamarie) ou disparaître avec le temps par l’arme de la démographie.
Faut-il être Français et aux affaires pour devenir obtus et ne pas comprendre que les Israéliensrefuseront toutes solutions préconisant une éradication et/ou l’abandon du Mont du Temple et des lieux historiques de la ville ?
Il y a donc une grande probabilité pour que la France se retrouve en septembre prochain entre le choix d’une poursuite et aggravation du conflit en soutenant un éphémère état de « Palestine », et celui contenant le risque de manifestations violentes sur son territoire suite à son refus ou son abstention.
Le tout au nom de droits de l’homme pervertis par une lecture biaisée du conflit voyant en Israël un «occupant » et en les ‘’Palestiniens’’ des ‘’victimes’’. Cela au nom d’une politique arabe osant se dire ‘’amie’’ d’Israël et lui proposant des conférences sur la Paix conduisant à sa fin spirituelle ou physique.
Une vision dont on aimerait bien savoir, par ailleurs, si Valérie Hoffenberg, candidate UMP à la députation face aux électeurs français résidant en Israël, appuie ou condamne ?
Victor PEREZ ©
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