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Les sources du Tsadiqisme Marocain

Les sources du Tsadiqisme Marocain.

 

 

 

Le marocain juif pratiquant, comme ses coreligionnaires du monde entier garde et conserve au pied de la lettre les commandements de la Tora, et son commentaire par les grands érudits Talmudiques.

 

 

Le séfér* de Nombres (Bémidbar) 13 :22, relate l’histoire des espions envoyés par Moïse a fin de pouvoir explorer la Terre Sainte, le Talmud traite ce passage de la Tora dans Sota page 34b.Nous lisons que Caleb « l’un des douze explorateurs » ils’est séparé du groupe pour aller se prosterner devant la tombe d’Abraham et de ses fils en sollicitant leurs aide et leurs miséricorde. Rabbah* (l’écrivain de ce traité du Talmud) n’a pas condamné ce qu’a fait Caleb, au contraire cet espion était à ses yeux un homme pieux. Celui qui lit attentivement les Mistvot* citées au De 18 :11trouve une contradiction entre le traité talmudique et la commandements du passage. En tout casnotre recherche consiste d’étudier ce phénomène dans son aspect socioculturel et non d’un point la théologique.

 

Le faite que tout les tombes des patriarches et matriarches de la Bible hébraïque se trouvent sur la Terre sainte, cela a aidé en quelque sorte le développement de ce culte, surtout après la deuxième destruction du Templeenan 70 et la diffusiondes juifs en diaspora notamment au basin méditerranéen.

 

Au Maroc, la minorité juive du paysa connu un essor spirituel et intellectuel, suivant le rite sépharade orthodoxe, grâce aux différentes missions des Rabbins marocains qui montaientà Sèfad ou à Jérusalem pour se rassasier de la science des Khakhamims* de l’époque. Et c’est grâce à ces missions d’étudiants que le judaïsme marocain est encore vivant selon la Loi de Moïse.

 

Si le Maraboutisme* chez les musulmans de l’Afrique du Nord prend ses racines en général du Chérifisme*c’est le cas du Tsadiqisme aussi chez les juifs, et c’est pour ça que nous trouvons que la plus part des saints juifs portent des nom nobles et respectés dans la foi juive, des noms comme Lévy et Cohen. Mais en réalité le faite de devenir saint ne se base jamais sur une référencegénéalogique, être saint c’est être humain avant tous.

 

Nous connaissons beaucoup des saints juifs humiliés au Maroc et qui font l’objet de la scarification de notre communauté israélites, nous prenons Rabbi Amram Ben Diwan comme exemple l’un des Saints les plus populaires au Maroc, un saint qu’on lui rend hommage dans plusieurs reprises par an. Ba Amramest venu en provenance de la Terre Sainte au Maroc au XVIIIème siècle a fin de récolter l’aumônes, mais le destin a voulu faire de sa tombe un seuil de sainteté et de pureté pour les fidèles marocains qui n’avaient pas les moyens d’aller jusqu'à Hébron et s’y prosterner.

 

 

Nous pensons que le début de ce culte dans sa forme actuelle a commencé environ deux siècles après l’expulsion de 1492 et le retour des juifs andalous en Afrique du Nord. Rabbi Ephraïm Enqawa(1359-1442)et Rabbi Is’haq Ben Barchéchét Barfat dit Ribach (1328-1402) en Algérie,Rabbi Massôud Raphaël El Fassi (mort en 1795) et Rabbi ‘Haï Taïb Lo Mét(mort en 1837) en Tunisie, tous sont des figures qui ont laissé leurs empreintes sur le cycle de vie annuelchez le juif maghrébin.

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