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moyen-orient

Une reconnaissance de l'Etat de Palestine par l'ONU, alors que les Palestiniens sont plus que jamais divisés, n'aura pour résultat que de renforcer l'intransigeance de ces derniers, estime un intellectuel de la droite israélienne.

De jour en jour, le Premier ministre turc, Tayep Recep Erdogan fait monter la tension entre Jérusalem et Ankara en multipliant les déclarations belliqueuses. Ainsi après avoir menacé de faire escorter les prochaines flottilles « humanitaires » vers Gaza par des navires de guerre turcs, il a affirmé en début de semaine que « l'attaque du Marmara par les commandos marins israéliens était pour Ankara un causus belli". À l’heure où Erdogan s’affiche au Caire, à Tripoli et à Tunis, comme le leader du « printemps arabe », faut-il s’inquiéter de potentiels risques de guerre entre les deux alliés d’autrefois ?

Ces cinquante dernières années, le Protocole des sages de Sion a été publié et diffusé dans le monde arabe plus largement peut-être que dans toute autre partie du monde. Les Protocoles ont en fait été publiés en arabe dès 1925, mais pendant un quart de siècle, ce livret antisémite n´a pas joué de rôle remarquable dans le combat arabe contre le sionisme. [2] Il semble que l´accueil inégalé fait aux Protocoles coïncide avec la création de l´État d´Israël.

Le New York Times critique les États-Unis, Israël et l’Union européenne à l’approche du 20 septembre, date où le président palestinien, Mahmoud Abbas, compte présenter une demande d’adhésion d’un État de Palestine à l’ONU. Les États-Unis ont déjà menacé d’opposer leur veto à une telle demande au Conseil de sécurité

Les six gardes (de haut niveau hiérarchique) restés prisonniers dans l’Ambassade d’Israël au Caire étaient à deux doigts de se faire lyncher par une foule déchaînée et ont été obligés de s’habiller avec des keffiehs et djellabahs pour être exfiltrés et s’enfuir vers l’aéroport.

Que s’est-il réellement passé vendredi soir, dans les coulisses de la géopolitique mondiale, alors que l’ambassade d’Israël au Caire était souillée par les Égyptiens ? Pourquoi Benjamin Netanyahu a organisé à la hâte une conférence de presse où il a longuement remercié le président américain Obama pour avoir sauvé la vie des diplomates israéliens (et leurs familles) au Caire?

Hier, en fin d’après–midi, et durant presque toute la nuit, des émeutiers ont attaqué, envahi, et mis à sac l’ambassade d’Israël au Caire. Ils ont ensuite ramené le drapeau de la mission diplomatique et l’ont brûlé, ce, pour la seconde fois en l’espace de quelques semaines. Lors des affrontements avec les forces de l’ordre, plus de mille personnes ont été blessées, dont trois cents membres des forces de l’ordre. Quatre assaillants ont, par ailleurs, péri.

Samedi soir, j'étais sur la "Place de l'Etat", en plein cœur de Tel Aviv. Pas seul : Nous étions plus de 300 000. Et 150 000 de mes compatriotes manifestaient du côté de Jérusalem ou Haïfa. La plus grande manifestation de notre histoire. La tentation est grande de mettre les nombreux remous qui agitent le Proche Orient, sur un même pied. Printemps arabe. Eté israélien.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé jeudi que les forces navales de son pays escorteraient désormais les bateaux turcs transportant de l'aide humanitaire à Gaza, après le refus d'Israël de s'excuser pour l'assaut meurtrier d'un navire turc en mai 2010.

Les experts en stratégie additionnaient, jusqu’à présent, le potentiel des forces armées turques à celui des armées occidentales en cas de conflit majeur. Quoi de plus naturel, lorsque l’on sait que la Turquie, avec ses 620 000 soldats d’active, constitue, de longue date, la seconde puissance au sein de l’OTAN, juste derrière des Etats-Unis.

« L’Etat de Sadate, prolongé par celui de Moubarak, fit la paix avec Tel-Aviv... Parallèlement, la société égyptienne s’enfonçait dans une culture de l’antisémitisme le plus archaïque, le plus haineux, le plus fermé ».

A Ramat Gan, dans la grande banlieue de Tel-Aviv, une vingtaine de personnes âgées sont attablées au Café des sportifs, comme tous les vendredis. « C’est le Parlement des juifs de Libye», s’amuse le patron, Sergio Duyeb. Cette communauté, qui compte 180 000 membres, a créé près de 19 villages et dispose de 189 synagogues.

Des centaines de milliers de manifestants ont défilé ce week-end dans les rues de Tel Aviv. Pas de policiers sur le parcours. Pas de magasins pillés. Juste un rêve : celui du « bel Israël ».

Deux chroniqueurs saoudiens - Khalaf Al-Harbi libérale, du quotidien saoudien Okaz, et Fawaz Al-'Ilmi, du quotidien saoudien Al-Watan - ont publié des articles comparant la situation d'Israël à celle des pays arabes . Al-Harbi a estimé que le secret du succès d'Israël réside dans son régime démocratique et son respect pour les droits humains de ses citoyens, alors que Al-'Ilmi écrit que la prospérité d'Israël était dûe à son investissement dans l'éducation et la science.

Le Général de Gaule dénommait l’Organisation des Nations Unies par le terme de « machin ». Pour David Ben-Gourion ce n’était que « Oum Shmoum ». Ce qui n’était pas plus flatteur.

Reporté à plusieurs reprises, « à cause des Turcs » selon Israël et « à cause d’Israël » selon la Turquie, il semble que la prépublication parue ce soir dans le New-York Times ait donné raison à l’État Juif. Seule critique visant Israël dans tout le rapport (comme dans tous les rapports de l’ONU) : Israël se défend avec trop de force.

Dernière révélation sur Kadhafi : il aurait abusé de ses amazones, sa garde féminine qui l’accompagnait dans tous ses déplacements et qui était la curiosité des paparazzis.

Le Président de l’Autorité palestinienne aurait repoussé une demande du Quartet de reconnaître l’état d’Israëlcomme ‘’état juif’’ : « Ne nous forcez pas à reconnaître un État Juif, nous ne le feront pas ! ».

Avec la chute de Tripoli, ce sont des découvertes étonnantes, quoique plutôt classiques dans ce genre de situation, que font les rebelles. Ainsi la villa d'Hannibal Kadhafi, cinquième fils du colonel, fut pleine de surprises.

Le grand historien du monde musulman, Bernard Lewis, publie cette semaine «le Pouvoir et la Foi», dans lequel il s'interroge sur les rapports entre l'Islam et l'Occident, bousculés par le printemps arabe.

Débat du jour : peut-on continuer à laisser les touristes pulluler en Égypte, alors que leurs femmes osent se baigner en bikini et que les hommes boivent de l’alcool dans les restaurants et les hôtels ?

Cinq mois après le déclenchement de la révolte, le régime syrien de Bachar al-Assad commence à faire l’unanimité contre lui. Les Occidentaux durcissent le ton, la Russie et la Turquie se lassent, les pays arabes prennent leurs distances. Pendant ce temps, la répression continue…

Il n’est pas encore certain que le printemps arabe aboutisse à l’avènement de démocraties crédibles dans le monde arabe. La poussière n’est toujours pas redescendue après des mois de soulèvements à Tunis, au Caire, et ailleurs, mais les révoltes arabes ont d’ores et déjà un impact sur la structure stratégique du Moyen-Orient.

Tout le monde sait,que, dès leur plus jeune âge, les enfants palestiniens sont endoctrinés par les autorités palestiniennes. Dès la maternelle on leur apprend à haïr les Juifs et Israël et à se préparer à devenir les martyrs de la cause palestinienne. Mais il semble que certains parents palestiniens ne soutiennent plus cet endoctrinement.

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