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Moyen-Orient

Samedi soir, j'étais sur la "Place de l'Etat", en plein cœur de Tel Aviv. Pas seul : Nous étions plus de 300 000. Et 150 000 de mes compatriotes manifestaient du côté de Jérusalem ou Haïfa. La plus grande manifestation de notre histoire. La tentation est grande de mettre les nombreux remous qui agitent le Proche Orient, sur un même pied. Printemps arabe. Eté israélien.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé jeudi que les forces navales de son pays escorteraient désormais les bateaux turcs transportant de l'aide humanitaire à Gaza, après le refus d'Israël de s'excuser pour l'assaut meurtrier d'un navire turc en mai 2010.

Les experts en stratégie additionnaient, jusqu’à présent, le potentiel des forces armées turques à celui des armées occidentales en cas de conflit majeur. Quoi de plus naturel, lorsque l’on sait que la Turquie, avec ses 620 000 soldats d’active, constitue, de longue date, la seconde puissance au sein de l’OTAN, juste derrière des Etats-Unis.

« L’Etat de Sadate, prolongé par celui de Moubarak, fit la paix avec Tel-Aviv... Parallèlement, la société égyptienne s’enfonçait dans une culture de l’antisémitisme le plus archaïque, le plus haineux, le plus fermé ».

A Ramat Gan, dans la grande banlieue de Tel-Aviv, une vingtaine de personnes âgées sont attablées au Café des sportifs, comme tous les vendredis. « C’est le Parlement des juifs de Libye», s’amuse le patron, Sergio Duyeb. Cette communauté, qui compte 180 000 membres, a créé près de 19 villages et dispose de 189 synagogues.

Des centaines de milliers de manifestants ont défilé ce week-end dans les rues de Tel Aviv. Pas de policiers sur le parcours. Pas de magasins pillés. Juste un rêve : celui du « bel Israël ».

Deux chroniqueurs saoudiens - Khalaf Al-Harbi libérale, du quotidien saoudien Okaz, et Fawaz Al-'Ilmi, du quotidien saoudien Al-Watan - ont publié des articles comparant la situation d'Israël à celle des pays arabes . Al-Harbi a estimé que le secret du succès d'Israël réside dans son régime démocratique et son respect pour les droits humains de ses citoyens, alors que Al-'Ilmi écrit que la prospérité d'Israël était dûe à son investissement dans l'éducation et la science.

Le Général de Gaule dénommait l’Organisation des Nations Unies par le terme de « machin ». Pour David Ben-Gourion ce n’était que « Oum Shmoum ». Ce qui n’était pas plus flatteur.

Reporté à plusieurs reprises, « à cause des Turcs » selon Israël et « à cause d’Israël » selon la Turquie, il semble que la prépublication parue ce soir dans le New-York Times ait donné raison à l’État Juif. Seule critique visant Israël dans tout le rapport (comme dans tous les rapports de l’ONU) : Israël se défend avec trop de force.

Dernière révélation sur Kadhafi : il aurait abusé de ses amazones, sa garde féminine qui l’accompagnait dans tous ses déplacements et qui était la curiosité des paparazzis.

Le Président de l’Autorité palestinienne aurait repoussé une demande du Quartet de reconnaître l’état d’Israëlcomme ‘’état juif’’ : « Ne nous forcez pas à reconnaître un État Juif, nous ne le feront pas ! ».

Avec la chute de Tripoli, ce sont des découvertes étonnantes, quoique plutôt classiques dans ce genre de situation, que font les rebelles. Ainsi la villa d'Hannibal Kadhafi, cinquième fils du colonel, fut pleine de surprises.

Le grand historien du monde musulman, Bernard Lewis, publie cette semaine «le Pouvoir et la Foi», dans lequel il s'interroge sur les rapports entre l'Islam et l'Occident, bousculés par le printemps arabe.

Débat du jour : peut-on continuer à laisser les touristes pulluler en Égypte, alors que leurs femmes osent se baigner en bikini et que les hommes boivent de l’alcool dans les restaurants et les hôtels ?

Cinq mois après le déclenchement de la révolte, le régime syrien de Bachar al-Assad commence à faire l’unanimité contre lui. Les Occidentaux durcissent le ton, la Russie et la Turquie se lassent, les pays arabes prennent leurs distances. Pendant ce temps, la répression continue…

Il n’est pas encore certain que le printemps arabe aboutisse à l’avènement de démocraties crédibles dans le monde arabe. La poussière n’est toujours pas redescendue après des mois de soulèvements à Tunis, au Caire, et ailleurs, mais les révoltes arabes ont d’ores et déjà un impact sur la structure stratégique du Moyen-Orient.

Tout le monde sait,que, dès leur plus jeune âge, les enfants palestiniens sont endoctrinés par les autorités palestiniennes. Dès la maternelle on leur apprend à haïr les Juifs et Israël et à se préparer à devenir les martyrs de la cause palestinienne. Mais il semble que certains parents palestiniens ne soutiennent plus cet endoctrinement.

Pour tenter de convaincre la Turquie de renoncer à réclamer des excuses pour l’incident qui avait gravement nuit aux relations entre les deux pays, Israël propose de doubler les indemnités qui seront versées aux familles des neuf perosnnes tuées à bord du Mavi Marmara. Selon un responsable diplomatique de haut rang, Israël propose désormais de verser 100 000 dollars à chacune des familles au lieu des 50 000 dollars proposés auparavant.

L'assaut lancé dimanche 31 juillet 2011 par les chars de l'armée syrienne contre la ville de Hama, où des militants des droits de l'homme font état de 140 civils tués, n’a pas suscité l’intérêt des médias arabes qui, par exemple hier soir, mentionnent la mort de deux terroristes palestiniens abattus par Tsahal à Kalandiya, Lundi matin.

Le quotidien koweïtien al-Jarida a écrit lundi, citant des sources anonymes, que l'explosion qui a eu lieu vendredi dernier dans la banlieue sud de Beyrouth visait en fait le secrétaire général du Hezbollah en personne. Selon ces sources, Israël aurait reçu des informations selon lesquelles sayyed Hassan Nasrallah devait se réunir, ce soir-là, avec des cadres du parti dont l'ancien détenu Samir Kantar.

Le mois sacré du ramadan a commencé ce lundi dans la majorité des pays musulmans. Dans certains pays, dont le Maroc, le jeûne sacré commencera mardi en raison d'une interprétation différente du cycle lunaire par les autorités religieuses.

Six mois après la chute de Ben Ali, où en est réellement le « Printemps arabe » ? Alors que le mouvement enclenché en Tunisie semblait parti pour tout emporter et reconfigurer profondément la physionomie de la gouvernance arabe, la révolution montre des signes d’essoufflement.

Une guerre totale des services secrets est engagée entre l'Iran et Israël. De nombreux spécialistes du nucléaire sont assassinés, retardant d'autant la réalisation du programme iranien.

C’est un casus belli. Une danseuse du ventre libanaise est confrontée à des menaces de mort très sérieuses et ne peux plus retourner dans son pays après avoir embrassé un musicien israélien lors d’un festival international de danse en France.

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