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Moyen-Orient

À titre d'information, voilà ce que dit l'article 7 de la Charte du Hamas: «Le jour du jugement ne viendra pas jusqu'à ce que les Musulmans combattent les Juifs, tuent les Juifs, que le Juif se cachera derrière des pierres et des arbres. Les pierres et les arbres diront: oh Musulmans, il y a un Juif derrière moi, viens et tues-le.»

Cela fait 3 mois que je planifie de naviguer avec les militants et de publier mes rapports sur leur voyage. Mais au cours des dernières semaines que j’ai passées en Grèce, j’ai perdu toute foi en la Fondation néerlandaise pour Gaza, responsable du bateau de la flottille.

Assez d’hypocrisie !
Il faut appeler un chat un chat .
Tous les soi-disant humanitaires qui s’agitent en France et ailleurs pour affrêter des bâteaux pour Gaza n’ont en réalité qu’un seul but que certains ont tout de même la franchise de reconnaître : provoquer Israël, le mettre en difficulté et poursuivre leur entreprise de déligitimation.

Cette fois la Turquie, le grand sponsor de la Flottille N°1, n'a pas voulu s'impliquer dans la Flotille N°2 et n'a pas mis à disposition ses ports. Mais nos "pacifistes-feints" (1) toujours prêts à signer des déclarations en faveur des Palestiniens, ne se sont pas découragés et ont relancé cette opération après avoir trouvé un port ami en Grèce, qui a pourtant d'autres drames économiques à affronter et ne s'est pas rendue compte d'être en fait complice d'une action illégale, désapprouvée même par l'ONU et l'UE.

En 1936, Suleiman el-Assad, notable Alaouite syrien et père d'Hafez el-Assad, adresse, avec 5 autres personnalités Alaouites, une lettre à Léon Blum, Président du Conseil français. Les termes de cet extraordinaire courrier, et en particulier la vision de ces notables sur le "foyer national juif" de Palestine, sont relatés dans un récent livre consacré à la Syrie, The Other Side of the Mirror : An American Travels Through Syria de Brooke Allen, dont The New York Review of Books s'est fait l'écho.

C'est à Nazareth, la plus grande ville arabe d'Israël, qu'est implanté le seul «incubateur» pour jeunes entrepreneurs qui investissent à la fois dans des «start-up»(jeune entreprise dans le secteur des technologies) juives et arabes. Avec l'ambition d'«équilibrer les choses».

Le parti AKP, le Parti de la Justice et du Développement, vient de gagner pour la 3ème fois les élections législatives et son chef le 1er ministre Erdogan, est au pouvoir déjà depuis 8 ans. Bien qu'ayant de moins en moins de sièges au parlement (325 au lieu de 363 en 2002), Erdogan est de plus en plus populaire, puisqu'en 2002, il avait gagné avec 34% des votes et aujourd'hui, il en a 50%.

En engageant des forces en Libye pour le compte des rebelles basés en Cyrénaïque, sans trop savoir qui ils sont, ce qu'ils croient, ou quel genre de gouvernement ils institueraient après la prise de pouvoir, les alliés de l'OTAN ont fait quelque chose de sans précédent, en mars 2011.

Le Mahatma Gandhi est de retour dans les médias pour de mauvaises raisons. Une nouvelle biographie par le journaliste américain, Joseph Lelyveld, Great Soul, révèle une relation équivoque entre le Mahatma (Grande Àme, surnom que lui conféra Rabindranath Tagore) et un architecte juif originaire de Riga, Hermann Kallenbach.

Il faut croire que L’Europe n’a rien de plus urgent que de solutionner le conflit proche-oriental. Non pas comme il se devrait, c'est-à-dire une solution agréée par toutes les parties, mais en cautionnant les revendications ‘’palestiniennes’’ que les Israéliens ne pourront en aucun cas accepter.

Recep Tayyip Erdogan, 57 ans, est assurément l’homme politique le plus puissant de Turquie depuis Atatürk. «Sa force est de se sentir investi d’une mission: redonner toute sa place à l’islam en Turquie et redonner à la Turquie héritière de l’empire ottoman son rang dans le monde», explique un diplomate européen qui le connaît de longue date.

En cas d'un déclenchement des hostilités entre l'Iran et l'Occident, le Hezbollah aurait pour mission de frapper Israël au cœur pour attirer l'État hébreu dans une guerre au Liban où le pouvoir volerait en éclats.

Les dictatures arabes sont censées vivre leurs dernières heures depuis déjà plus d'un trimestre. Sans aller jusqu'à évoquer un « automne » supplantant précocement le printemps arabe, force est de constater que ce grand mouvement de démocratisation du Maghreb et du Proche-Orient stagne depuis quelque temps.

La révolte en Syrie présente de formidables perspectives, tant humanitaires que géopolitiques. Les États occidentaux devraient, de façon rapide et vigoureuse, saisir cette opportunité pour se débarrasser de Bachar el-Assad et de ses complices et de les expédier dans les poubelles de l'histoire, avec de nombreux avantages à la clé.

Les scientifiques savent que les mêmes causes provoquent les mêmes effets. Pour le conflit israélo-arabe, il en est de même, et si l’origine du conflit était territoriale, il suffirait de régler cette cause pour trouver une solution. Ce n’est pas le cas puisque le conflit n’est pas né en 1967 lorsqu’Israël a conquis les territoires disputés. Si ce conflit était le résultat d’une agression israélienne qui lors d’une guerre coloniale aurait conquis les territoires d’un Etat souverain, il suffirait de revenir à la situation ante c'est-à-dire au 4 juin 1967 et le conflit serait effectivement réglé.

J'avais prédit il y a quelques semaines que les bouleversements arabes pourraient donner aux Palestiniens l'idée« d'abandonner l'option de la guerre et du terrorisme au profit de l'action politique non-violente. Cela pourrait inclure des manifestations de masses non-violentes telles que marcher sur des villes, des frontières et des points de contrôle israéliens. »

Dans une lettre ouverte, de jeunes Israéliens tendent la main à la nouvelle génération du Printemps arabe
 

Et comment tant de commentateurs, comment telle éminence de telle commission parlementaire, tels ministres ou anciens ministres, comment le Parti socialiste, bref, comment tant d'esprits raisonnables peuvent-ils accueillir comme une bonne nouvelle, un bon signe, comme la réunion trop longtemps différée d'un peuple trop longtemps divisé, cette réconciliation Fatah/Hamas qui est, en réalité, une catastrophe ?

La difficulté première d’un journaliste à vouloir écrire l’histoire est celle de l’accès à l’information, et à recouper ses sources. C’est à cet écueil que s’est heurtée notre consœur  Martine Gozlan, rédactrice en chef à  Marianne, et spécialisée dans le monde arabe.

Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale de l’Onu vota, à la majorité, la résolution 181 recommandant la nécessité d’un partage du reste de la Palestine situé à l’ouest du Jourdain en deux états pour deux peuples distincts. Le 14 mai 1948, David Ben Gourion, alors Président de l’agence juive, fit l'annonce officielle de la naissance de l’état juif nommé Israël.

A la veille du 63ième anniversaire de la fondation de l’Etat d’Israël, d’énormes nuages s’amoncèlent dans le ciel printanier du Moyen-Orient. Jamais encore l’Etat hébreu n’avait connu de situation stratégique aussi néfaste.

Il est mort, après une cavale d'une dizaine d'années, exécuté par un commando de Navy Seals hélicoptérisés à soixante kilomètres d'Islamabad, à quelques mètres d'une base pakistanaise. Une balle dans la tête et un corps que l'on ne retrouvera jamais. De la belle ouvrage.

Plusieurs médias diffusent une photographie censée montrer Oussama Ben Laden quelques minutes après sa mort. Un vulgaire photomontage.

Lorsqu’en janvier la "Révolution du Jasmin" battait son plein en Tunisie, elle faisait vibrer des journalistes, politologues et philosophes européens et américains, qui rêvaient qu’un vent démocratique soufflât enfin sur ce pays. A longueurs d’articles, les donneurs de leçons libertaires et égalitaires, en particulier les Français parmi eux, ont tenté de démontrer qu’une ère nouvelle de liberté s’était mise en marche dans le monde arabe, et que la Tunisie avait ouvert la voie du changement tant attendu et tant espéré.

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