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moyen-orient

En cas d'un déclenchement des hostilités entre l'Iran et l'Occident, le Hezbollah aurait pour mission de frapper Israël au cœur pour attirer l'État hébreu dans une guerre au Liban où le pouvoir volerait en éclats.

Les dictatures arabes sont censées vivre leurs dernières heures depuis déjà plus d'un trimestre. Sans aller jusqu'à évoquer un « automne » supplantant précocement le printemps arabe, force est de constater que ce grand mouvement de démocratisation du Maghreb et du Proche-Orient stagne depuis quelque temps.

La révolte en Syrie présente de formidables perspectives, tant humanitaires que géopolitiques. Les États occidentaux devraient, de façon rapide et vigoureuse, saisir cette opportunité pour se débarrasser de Bachar el-Assad et de ses complices et de les expédier dans les poubelles de l'histoire, avec de nombreux avantages à la clé.

Les scientifiques savent que les mêmes causes provoquent les mêmes effets. Pour le conflit israélo-arabe, il en est de même, et si l’origine du conflit était territoriale, il suffirait de régler cette cause pour trouver une solution. Ce n’est pas le cas puisque le conflit n’est pas né en 1967 lorsqu’Israël a conquis les territoires disputés. Si ce conflit était le résultat d’une agression israélienne qui lors d’une guerre coloniale aurait conquis les territoires d’un Etat souverain, il suffirait de revenir à la situation ante c'est-à-dire au 4 juin 1967 et le conflit serait effectivement réglé.

J'avais prédit il y a quelques semaines que les bouleversements arabes pourraient donner aux Palestiniens l'idée« d'abandonner l'option de la guerre et du terrorisme au profit de l'action politique non-violente. Cela pourrait inclure des manifestations de masses non-violentes telles que marcher sur des villes, des frontières et des points de contrôle israéliens. »

Dans une lettre ouverte, de jeunes Israéliens tendent la main à la nouvelle génération du Printemps arabe
 

Et comment tant de commentateurs, comment telle éminence de telle commission parlementaire, tels ministres ou anciens ministres, comment le Parti socialiste, bref, comment tant d'esprits raisonnables peuvent-ils accueillir comme une bonne nouvelle, un bon signe, comme la réunion trop longtemps différée d'un peuple trop longtemps divisé, cette réconciliation Fatah/Hamas qui est, en réalité, une catastrophe ?

La difficulté première d’un journaliste à vouloir écrire l’histoire est celle de l’accès à l’information, et à recouper ses sources. C’est à cet écueil que s’est heurtée notre consœur  Martine Gozlan, rédactrice en chef à  Marianne, et spécialisée dans le monde arabe.

Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale de l’Onu vota, à la majorité, la résolution 181 recommandant la nécessité d’un partage du reste de la Palestine situé à l’ouest du Jourdain en deux états pour deux peuples distincts. Le 14 mai 1948, David Ben Gourion, alors Président de l’agence juive, fit l'annonce officielle de la naissance de l’état juif nommé Israël.

A la veille du 63ième anniversaire de la fondation de l’Etat d’Israël, d’énormes nuages s’amoncèlent dans le ciel printanier du Moyen-Orient. Jamais encore l’Etat hébreu n’avait connu de situation stratégique aussi néfaste.

Il est mort, après une cavale d'une dizaine d'années, exécuté par un commando de Navy Seals hélicoptérisés à soixante kilomètres d'Islamabad, à quelques mètres d'une base pakistanaise. Une balle dans la tête et un corps que l'on ne retrouvera jamais. De la belle ouvrage.

Plusieurs médias diffusent une photographie censée montrer Oussama Ben Laden quelques minutes après sa mort. Un vulgaire photomontage.

Lorsqu’en janvier la "Révolution du Jasmin" battait son plein en Tunisie, elle faisait vibrer des journalistes, politologues et philosophes européens et américains, qui rêvaient qu’un vent démocratique soufflât enfin sur ce pays. A longueurs d’articles, les donneurs de leçons libertaires et égalitaires, en particulier les Français parmi eux, ont tenté de démontrer qu’une ère nouvelle de liberté s’était mise en marche dans le monde arabe, et que la Tunisie avait ouvert la voie du changement tant attendu et tant espéré.

Ben Laden était seulement une partie d'Al-Qaïda qui est juste une partie de l'effort terroriste islamique qui est juste une partie du mouvement islamiste, aussi l'annonce de sa mort cette nuit par le gouvernement américain fait peu de différences dans le fonctionnement des choses. La guerre contre le terrorisme n'a pas fondamentalement changé et elle est loin d'être gagnée.

Les deux factions palestiniennes ont signé un accord historique de réconciliation au Caire. Quels sont les facteurs qui ont débouché sur ce règlement surprise que plus personne n’attendait? En quoi l’édition 2011 est différente du «ratage» de 2009?

Je vois mal, en effet, comment un pays peut s’enorgueillir, à juste titre, et depuis si longtemps, d’être la seule démocratie du Proche-Orient et, quand ses voisins tentent de le rejoindre et d’embrasser, au prix de combats héroïques, les valeurs dont il a donné l’exemple, hésiter à les saluer.

L'Iran a été visé par une nouvelle attaque informatique, selon un haut responsable militaire iranien. Le nouveau virus, dénommé «stars», est en cours d'analyse, a déclaré lundi à l'agence de presse iranienne Gholam Reza Jalali. Selon les premiers constats, le ver s'introduit dans les ordinateurs sous couvert de dossiers officiels et il ne produit au départ que des dommages limités. Les experts iraniens cherchent maintenant à évaluer ses objectifs et sa capacité réelle de nuisance.

On ne peut douter plus longtemps ! Reconnaître un état de ‘’Palestine’’ est devenue une urgence absolue ! C’est ce qu’il paraît, à voir l’activité diplomatique européenne poussée par la France, l’Angleterre et dans une moindre mesure l’Allemagne.

Il faut beaucoup de courage pour s'exprimer dans une dictature baathiste où tous les rouages de l'état ont été huilés depuis des décennies pour ramener le citoyen à l'état d'agneau bêlant. Il se trouve que ce sont les citoyens les plus démunis des tribus alawites -- l'oligarchie dominante -- qui ont commencé à revendiquer.

J’ai passé, cette semaine, une journée en Cisjordanie, en compagnie de mon camarade Sami El Soudi. Nous avons fait halte dans deux villes – Djénine et Ramallah – et y avons rencontré des commerçants, des terroristes repentis, ainsi qu’un dirigeant de l’Autorité Palestinienne.

Aujourd’hui en Tunisie, et dans tous les autres pays arabes, il n’y a pas de pénurie d’experts en démocratie. En effet, vous trouverez ceux qui se concentrent sur le sens fondamental de la démocratie et les notions qui lui sont liées comme la liberté, la participation et l’égalité des droits de chacun.

Ce titre actuellement le plus récent [de mon blog] vient d'un article que j'ai écrit il y a près d'un quart de siècle, en février 1987, où j'examine les conséquences possibles, sur le plan des divisions religieuses, de la disparition d'Hafez al-Assad. Bien qu'on l'ait dit mal en point à l'époque, le dictateur allait encore vivre treize ans et réussir à passer le pouvoir à son fils Bachar.

Une vidéo "exceptionnelle", produite par les Gardiens de la Révolution iranienne pour promouvoir la véritable idéologie de la République islamique, de son Guide Ali Khameneï, de son président Mahmoud Ahmadinedjad et du Hezbollah libanais, vient d’être traduite et mise en ligne par un dissident iranien.

A ce jour, ce qu'on appelle "le printemps arabe" a apporté à Israël la 1ère attaque terroriste à Jérusalem en 7 ans, et la 1ère attaque significative de missiles depuis la bande de Gaza en 2 ans. Et ces évènements sont la partie la plus facile dans ce qui attend le gouvernement de Benjamin Natanyahou. Le plus difficile sera de gérer Barack Obama.

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