Si l’on veut tenter de comprendre l’état des relations judéo-chrétiennes, il convient d’avoir à l’esprit deux mots hébraïques prononcés aujourd’hui ad nauseam : Shoah et Tsahal. Avant la Grande Catastrophe, les relations entre les enfants de l’église et ceux de la synagogue avaient au moins le mérite de la simplicité. Sur fond d’accusation de déicide et de suprématie sociétale du catholicisme, elles se caractérisaient par le déséquilibre et un mépris souverain, pour reprendre le concept de Jules Isaac.
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