Azoulay à l'Unesco : «Le Maroc a su additionner la diversité de ses cultures et spiritualités fondant son identité»
«L'idée de monde a, rarement, été étrangère à la société marocaine qui a eu le talent de se nourrir pendant des siècles de la diversité des civilisations, des cultures et des spiritualités qui y ont convergé», a déclaré à Paris André Azoulay, conseiller de S.M. le Roi et président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures.
S'exprimant dans le grand amphithéâtre de l'Unesco aux côtés de Bulent Arinc, vice-Premier ministre de Turquie et de Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco, Azoulay a mis en relief la démarche volontariste du Maroc, sous le leadership de S.M. le Roi Mohammed VI «pour approfondir et inscrire dans le consensus national une identité qui a su résister aux vertiges de l'archaïsme et tourner le dos à la frilosité en additionnant toutes ses histoires alors que beaucoup d'autres s'installaient dans une logique de la fracture et du repli».
A l'initiative de la grande Université Bahcesehir d'Istanbul, la Turquie et l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture avaient réuni à Paris au cours du week-end dernier plusieurs centaines de personnalités venues débattre «des racines communes qui unissent nos cultures et nos religions».
«Je leur sais gré à cet égard de m'avoir invité à cette tribune prestigieuse pour témoigner des réalités contemporaines et historiques qui fondent la modernité sociale et philosophique de mon pays», a affirmé le conseiller de S.M. le Roi en soulignant «l'étape décisive franchie par le Maroc en juillet 2011 avec le vote de la nouvelle Constitution qui met en relief dans son préambule les apports historiques des civilisations amazigh, juive, hassanie et andalouse».
Se sont également exprimés au cours de cette soirée, Yasmina Benguigui, ministre française à la Francophonie et l'avocat international Samuel Pisar, envoyé spécial de l'Unesco pour l'enseignement de l'Holocauste.