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Histoire

Ce lieutenant-colonel français, juif casablancais mort il y a cinquante ans (11 mai 1967), « touche-à-tout d’un incroyable talent et à la vie accomplie, est un peu un oublié de l’histoire », raconte le Marocain Driss Ghali, qui vient de lui consacrer une biographie.

A l'origine, seuls les sultans et leurs épouses avaient le privilège de se procurer un vêtement aussi onéreux, vu que les artisans couturiers passaient des mois à le façonner, à le broder, à le perler à la main, dans des tissages nobles et avec du fil d'or et d'argent.

Du nom d'Isaac Adolphe Crémieux (de confession israélite), chef du Parti républicain et ministre de la Justice dans le gouvernement de Défense nationale, qui a succédé au Second Empire, le décret marque les prémices de la fracture entre les deux communautés algériennes, juive et musulmane, ces derniers conservant leur statut d'indigène…

Dès le début des années 60, le Maroc et les services secrets israéliens ont tissé des liens. Ils débutèrent avec la question de l’exode des juifs marocains vers Israël pour s’étendre à une coopération plus étroite.

Les juifs font partie intégrante de l'histoire culturelle, cultuelle, économique, sociale et humaine du Maroc. Il ne s'agit pas ici d'opinions mais de faits empiriques fidèles à l'histoire du royaume. Malheureusement les livres d'histoire marocains du pays que j'aime tant ne le mentionnent pas.

Le 17 septembre 1978, les deux dirigeants signent les accords de Camp David, avec l'appui du Président américain Jimmy Carter. Cette rencontre aboutira aux accords de paix de 1979.

Elle était commerçante, dirigeait la banque de Casa Mendes-Benveniste (les noms de famille de sa mère et de son oncle, son futur mari) et a également travaillé comme diplomate et philanthrope , et à ce titre, elle est également considérée comme un sauveur de son peuple.

Le général de Gaulle rencontre le Premier ministre britannique Winston Churchill à Marrakech, afin de consolider l'amitié franco-britannique. Les deux hommes saluent les drapeaux et passent en revue les troupes de la garnison.

Pour les Marocains, les juifs sont des Ahl El-Ketab (les gens du livre). Ils évoquent avec fierté la liberté du culte qui règne dans leur pays puisqu’ils ont été les seuls arabes à avoir cohabité en paix avec eux.

Voici un homme qui, n'ayant exercé l'autorité de l'État que quelques semaines en 1938 sous l'égide de Léon Blum, puis de 1943 à 1945 dans la mouvance de Charles de Gaulle, et huit mois en 1954 et 1955 au sommet des responsabilités, a su néanmoins s'imposer comme le symbole d'une conception de la vie publique, démontrant que l'action politique n'est pas avilissante par nature, ni le pouvoir pervers par essence.

Je vais vous dire pourquoi le départ des juifs du Maroc  était inexorable et qu’effectivement, vu les circonstances, nous n’avions pas le choix.

Les Juifs ont le droit inaliénable d’«immigrer librement sur la terre d’Israël (territoire de la Palestine du mandat britannique) et d’y établir des colonies de peuplement »

La rafle du Vel' d'Hiv' a commencé à l'aube, elle qui, avec le concours de 7 000 membres de la police et de la gendarmerie françaises, placés sous la haute autorité de René Bousquet, le secrétaire général de la police du régime de Vichy, a conduit à l'arrestation, suivie de la déportation, de 13 152 juifs, étrangers ou apatrides, âgés de 2 à 60 ans, dont 4 115 enfants, tous résidant à Paris ou dans sa proche banlieue.

Ce que ces traités d'après-guerre ont permis, c'est l'émergence du système des États arabes, d'une part, et l'émergence d'un "foyer national pour le peuple juif", d'autre part.

Avec le plan d’annexion de la Judée-Samarie par Israël, l’actualité ne cesse de rappeler que l’histoire, pour se construire chaque jour, n’en est pas moins juchée sur le socle du passé. La question des appartenances territoriales, anciennes ou futures, de facto ou présumées, est au cœur des discours.

À la suite de l’armistice du 22 juin 1940, et plus encore après l’entrevue entre Pétain et Hitler à Montoire le 24 octobre 1940, le régime de Vichy met en place une collaboration d’État avec l’occupant nazi. Dans le but incertain d’obtenir des compensations de la part des vainqueurs, l’ensemble de l’appareil administratif français se met au service des Allemands, anticipant leurs souhaits et surenchérissant même parfois sur leurs demandes.

Pour les Marocains, les juifs sont des Ahl El-Ketab (les gens du livre). Ils évoquent avec fierté la liberté du culte qui règne dans leur pays puisqu’ils ont été les seuls arabes à avoir cohabité en paix avec eux.

La venue des juifs en Tunisie semble dater du 9ème siècle avant JC. Ils seraient arrivés dans ce pays dès la fondation de Carthage par la reine Didon-Elyssa. Ensuite, des fuyards de Judée ont abordé les rivages de l’île de Djerba après la destruction par Nabuchodonosor du 1er Temple de Jérusalem au sixième siècle avant J.C..

A toutes les Unités, nous sommes tout près maintenant, et nous apercevons la Vieille Ville. Dans peu de temps, nous allons entrer dans cette Vieille Ville de Jérusalem qui a fait rêver des générations. Nous sommes destinés à être les premiers à y pénétrer... 

Archives du Maroc et le Musée français mémorial de la Shoah vont travailler de concert sur tous les sujets relatifs à l’histoire des juifs et du judaïsme dans les pays d’Afrique du Nord, notamment en matière de recherche, d’échange d’archives et d’organisation d’événements culturels et scientifiques.

Au printemps 1943, Samuel Zygelbaum, représentant du mouvement socialiste juif – le Bund – à Londres, met fin à ses jours par le gaz pour protester contre l'inertie des Alliés face au génocide. 

Ce petit bout de femme est en réalité une bien grande dame. En témoigne son incroyable destin, sa force et sa détermination de toujours. Marthe est une battante, une Résistante !

« Et si les “Pieds-Noirs”, dans leur ensemble, donnent à la France un petit air de Provence, les Juifs nord-africains apportent au judaïsme français une sève nouvelle, une jeunesse magnifique d’une intense vitalité et nous permettent de retrouver notre vocation méditerranéenne, celle de notre lointain passé, d’une millénaire nostalgie et aussi du présent.

Les historiens arabes signalent, à l’époque de l’invasion arabe, la présence en Afrique de tribus berbères professant la religion juive. Voici comment M. Monceaux, le savant historien de l’Afrique chrétienne, explique ce fait 

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