OBAMA LA FIN Illusion
Le dessin qui fait rire (jaune ? )
Le président américain n’a pas toujours apprécié les couvertures du New Yorker.
En juillet 2008, pendant la campagne présidentielle, le magazine présentait le couple Obama sous les traits de
terroristes,se félicitant d’être arrivé dans le bureau ovale.
Le dessin parodiait les remarques que l’on entendait alors à l’encontre du candidat démocrate
(un type sans fermeté, fils d’un musulman etc.). La couverture avait fait scandale.
Une couverture du New Yorker du mois de février, par le même dessinateur (Barry Blitt), a tellement plu à
Obama qu’il a demandé un exemplaire autographié, a indiqué sur CNN le rédacteur en chef du magazine, David Remnick.
On y voit Obama en train de marcher sur l’eau, et tout à coup perdre pied.
Une façon de présenter les problèmes surgissant sous les pas du Président
(la réforme de l’assurance maladie, notamment) et sa chute dans l’opinion.
Selon David Remnick, la couverture a dû déclencher un « rire nerveux » chez Obama
A cela s’ajoute l’affaire McChrystal qui met en évidence l’incompétence de l’équipe Obama.
Le général McChrystal limogé par Obama pour un humour déplacé Par Zineb Dryef
Le Président Barack Obama a limogé mercredi le général Stanley McChrystal, commandant des troupes
américaines et de l’Otan en Afghanistan, à la suite de ses remarques citées dans le magazine américain
Rolling Stone, critique vis-à-viS du président américain, se moquant de membres de l’administration, et même
d’un ministre français.
Rappel des faits.
Règle numéro 1 quand on dirige les forces internationales en Afghanistan : ne pas se laisser aller aux confidences à la
presse.
Pour s’être montré trop bavard, le général américain Stanley McChrystal a été convoqué à la Maison Blanche ce mardi
pour s’expliquer sur ses déclarations plutôt franches publiées dans le dernier numéro de Rolling Stone.
Son portrait s’ouvre sur une conversation à bâtons rompus dans une chambre d’hôtel à Paris où il est de passage à la
mi-avril.
Lorsque le journaliste de Rolling Stone demande avec qui va dîner le général, quelqu’un lui répond :
« Un ministre français. » Avant d’ajouter : « Ça craint. » Le ministre n’est pas nommé.
Le général, qui « est en France pour vendre sa nouvelle stratégie de guerre à [ses] alliés de l’Otan », peste contre les
diplomates français qu’il n’a guère envie de rencontrer :
« Comment j’ai pu me faire avoir en acceptant d’aller à ce dîner ? », se demande-t-il.
« Je préfère me faire botter le cul que d’aller à ce dîner »
« McChrystal est à Paris pour empêcher que les Français, qui ont perdu plus de 40 hommes en Afghanistan,
ne se sentent ébranlés », raconte Rolling Stone qui poursuit le récit de la soirée :
« Le dîner va avec le job », dit le colonel Charlie Flynn.
McCrystal se retourne brutalement dans sa chaise : « Hey Charlie, et ça, ça va aussi avec le job ? » Il lui adresse un doigt d’honneur.
Il faut dire que le général ne se sent pas très à l’aise dans la capitale française :
« Paris, comme le dit l’un de ses conseillers, est la ville la plus opposée à McChrystal que l’on puisse imaginer.
Le général déteste les restaurants chics, écartant n’importe lequel de ces lieux dont les bougies sur les tables font “trop Gucci”.
Il préfère la Bud Light Lime (sa bière favorite) au Bordeaux, “Talladega Nights” (son film favori) à Jean-Luc Godard. […]
“Je préfère me faire botter le cul par une salle pleine de gens que d’aller à ce dîner”, dit McChrystal, malheureusement,
personne dans cette pièce ne peut le faire. »
Ces critiques, peu diplomatiques, ont irrité mais ce n’est rien à côté de celles qui visent la Maison Blanche.
De l’ambassadeur américain en Afghanistan, Karl Eikenberry, il déclare que c’est quelqu’un qui « veut couvrir ses arrières pour
les livres d’Histoire ».
Le vice-président Joe Biden ? Le général lâche un premier « Qui ça ? » avant d’ajouter : « Vous avez dit Bite Me ? » (« Va te faire voir » en anglais).
Obama, « furieux », pourrait mettre fin à la mission de McChrystal
Rolling Stone rapporte également ses propos sur Barack Obama qu’il critique ouvertement, notamment en raison de sa réticence
à envoyer des renforts en Afghanistan.
Même s’il admet avoir voté pour le démocrate, McChrystal souligne son impréparation.
Ses conseillers racontent que le général a notamment trouvé le président américain « mal à l’aise et intimidé » lors de l’une de
ses premières rencontres avec des hauts gradés.
Toujours selon un conseiller cité par Rolling Stone, lorsque les deux hommes se revoient quand McChrystal est nommé en
Afghanistan, c’est un Président peu au fait de la guerre qu’il rencontre :
« C’était une rencontre de dix minutes pour la photo, selon le conseiller.
Obama ne savait rien de lui, de qui il était, il n’avait pas l’air très concerné, poursuit-il. Le patron [McChrystal, ndlr] a été très déçu. »
Pour le secrétaire américain à la Défense, ces déclarations constituent une « erreur considérable ».
Selon le porte-parole de la Maison Blanche, Barack Obama, « furieux », pourrait mettre fin à sa mission.
Sa décision sera prise à l’issue de leur entretien mercredi 23 juin.
Alors que McChrystal a présenté ses « sincères excuses » et accepté la démission de l’un de ses conseillers presse, le magazine
Rolling Stone a précisé que le général était informé de la teneur de l’article et qu’il n’avait pas émis d’objections à sa publication.
Après la lettre ouverte publiée par 50 généraux américains, et la déclaration ce jour de 87 députés, on voit que plus rien ne va chez Obama.
Va-t-il pour autant modifier sa politique vis-à-vis d’Israël, rien n’est si sûr. mais les élections à mi-mandats vont l’y contraindre, faute de
quoi , il n’aura plus de majorité.
50 Généraux et Amiraux américains à la retraite signent une lettre pour dénoncer l’anti-israélisme d’Obama
En réponse au traitement grotesque que vient de réserver l’administration Obama à Israël , un groupe d’environ 50 généraux et amiraux
américains retraités a élaboré de conserve la lettre suivante.
Cette lettre invite aussi bien le président que le Congrès et le public américain à mesurer à quel point les succès d’Israël et de l’Amérique
sont intimement liés.
Israël est un capital de sécurité pour les États-Unis
Nous, soussignés, avons voyagé en Israël ces dernières années avec l’Institut juif pour les Affaires de Sécurité nationale (JINSA).
Nous représentions des décennies d’expérience militaire.
Ayant eu accès sans restrictions aux dirigeants civils et militaires d’Israël, sommes parvenus à la conviction inébranlable que la sécurité
de l’état d’Israël est une question de grande importance pour les États-Unis et pour leur politique au Moyen-Orient et en Méditerranée orientale.
Un Israël fort et en sécurité est un capital sur lequel les stratèges militaires américains et les dirigeants politiques peuvent compter. Israël est
une démocratie, un produit rare et précieux dans la Région, et Israël partage notre engagement pour la liberté en général, les libertés
individuelles et la primauté du droit.
Au cours de nos voyages et de nos entretiens, la détermination des Israéliens pour protéger leur pays et parvenir à une paix juste et réaliste
avec leurs voisins a été clairement exprimée.
Ainsi nous prenons acte des tensions actuelles entre les États-Unis et Israël avec consternation et nous éprouvons une profonde inquiétude
en voyant certaine divergences politiques primer sur nos intérêts mutuels de première importance.
En tant que professionnels américains de la défense, nous analysons les événements du Moyen-Orient au prisme des intérêts de sécurité
américains.
Au cours de la guerre froide, les États-Unis et Israël se sont engagés dans un processus de coopération en matière de sécurité ;
aujourd’hui les deux pays font face à la menace identique d’un terrorisme alimenté par des gens qui redoutent tout ce qui relève de la liberté
. La collaboration historiquement étroite des États-Unis avec Israël à tous les niveaux des forces armées israéliennes, la recherche
-développement militaire, les renseignements partagés et les exercices militaires d’entrainement conjoints, a renforcé la sécurité des
deux pays.
La police et les responsables américains des affaires juridiques ont tiré avantage de leur collaboration étroite avec les professionnels
israéliens dans le domaine du contre-terrorisme intérieur, et lors des premières réponses aux attentats terroristes.
Israël et les États-Unis sont unis par des valeurs partagées et des menaces partagées contre notre mode de vie.
La prolifération des technologies nucléaires et des armes correspondantes au Moyen-Orient et en Asie, et la maîtrise de la technologie
des missiles balistiques désormais implantés dans des aires géographiques étendues, nécessitent des coopérations en matière de
renseignement, et de politique technologique et de sécurité.
Le terrorisme, qu’il s’agisse de l’origine de son financement, de l’entrainement ou de l’exécution des opérations terroristes, doit recevoir
une réponse multilatérale quand c’est possible.
La diffusion de la haine et le soutien au terrorisme d’extrémistes violents au nom de l’Islam, qu’ils proviennent acteurs étatiques ou non-étatiques,
doivent être traités comme des menaces contre la paix mondiale.
Au Moyen-Orient, dans une région instable si essentielle pour les intérêts des États-Unis, il serait pusillanime de s’écarter ou de dénigrer un
allié de la trempe d’Israël.
Ainsi, la prochaine fois que quelqu’un prétendra stupidement qu’Israël mérite parfois un peu « d’amour vache » pour « retrouver le droit chemin »,
ou qu’il faut traiter l’état juif comme un gosse turbulent qui doit aller au piquet et que c’est bon pour tout le monde, qu’il aille donc le dire à ces
50 généraux et amiraux à la retraite.
Signataires au 12 avril 2010 :
Lieutenant General Mark Anderson, USAF (ret.) Rear Admiral Charles Beers, USN (ret.) General William Begert, USAF (ret.) Rear Admiral Stanley W. Bryant, USN (ret.) Lieutenant General Anthony Burshnick, USAF (ret.) Lieutenant General Paul Cerjan, USA (ret.) Admiral Leon Edney, USN (ret.) Brigadier General William F. Engel, USA (ret.) Major General Bobby Floyd, USAF (ret.) General John Foss, USA (ret.) Major General Paul Fratarangelo, USMC (ret.) Major General David Grange, USA (ret.) Lieutenant General Tom Griffin, USA (ret.) Lieutenant General Earl Hailston, USMC (ret.) Lieutenant General John Hall, USAF (ret.) General Alfred Hansen, USAF (ret.) Rear Admiral James Hinkle, USN (ret.) General Hal Hornburg, USAF (ret.) Major General James T. Jackson, USA (ret.) Admiral Jerome Johnson, USN (ret.) Rear Admiral Herb Kaler, USN (ret.) Vice Admiral Bernard Kauderer, USN (ret.) General William F. Kernan, USA (ret.) Major General Homer Long, USA (ret.) Major General Jarvis Lynch, USMC (ret.) General Robert Magnus, USMC (ret.) Lieutenant General Charles May, Jr., USAF (ret.) Vice Admiral Martin Mayer, USN (ret.) Major General James McCombs, USA (ret.) Lieutenant General Fred McCorkle, USMC (ret.) Rear Admiral W. F. Merlin, USCG (ret.) Rear Admiral Mark Milliken, USN (ret.) Rear Admiral Riley Mixson, USN (ret.) Major General William Moore, USA (ret.) Lieutenant General Carol Mutter, USMC (ret.) Major General Larry T. Northington, USAF (ret.) Lieutenant General Tad Oelstrom, USAF (ret.) Major General James D. Parker, USA (ret.) Vice Admiral J. T. Parker, USN (ret.) Major General Robert Patterson, USAF (ret.) Vice Admiral James Perkins, USN (ret.) Rear Admiral Brian Peterman, USCG (ret.) Lieutenant General Alan V. Rogers, USAF (ret.) Rear Admiral Richard Rybacki, USCG (ret.) General Crosbie Saint, USA (ret.) Rear Admiral Norm Saunders, USCG (ret.) General Lawrence Skantze, USAF (ret.) Major General Sid Shachnow, USA (ret.) Rear Admiral Jeremy Taylor, USN (ret.) Major General Larry Taylor, USMCR (ret.) Lieutenant General Lanny Trapp, USAF (ret.) Vice Admiral Jerry O. Tuttle, USN (ret.) General Louis Wagner, USA (ret.) Rear Admiral Thomas Wilson, USN (ret.) Lieutenant General Robert Winglass, USMC (ret.) Rear Admiral Guy Zeller, USN (ret.)
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