Re: Beni Mellal .......... 3

Je partage ton questionnement, Suchet, sur la validité et l’éthique du sondage. En effet, les nombres des interrogés et des écoles cibles sont relativement maigres pour constituer un échantillonnage représentatif de la population mellali en plein expansion urbain. De même, la nature précoce de la question administrée à des élèves au primaire, encore au stade d’éveil et la découverte de la littératie et de numératie, laisse planer un légitime doute sur la finalité éducative du sondage. Sa publication même est révélatrice d’une suspicion quant à la neutralité du sondeur. Les résultats aboutis de son test devaient trivialement refléter sa vision de la société de son époque dans laquelle il baignait. Il devait s’y attendre sans trop de surprise. Est-ce que l’administrateur du sondage a émis des recommandations dans les conclusions de son rapport ? A-t-il formulé des actions correctives globales à mettre en exergue pour pallier ce défaut de corrélation entre les trois groupes ethniques dans une optique inclusive ? Néanmoins, dans ce regard rétrospectif mellali, une compréhension contextuelle plus exacte se ferait à travers une lecture qui ne doit pas s’arrêter aux problématiques du bien et du mal, du beau, du moins beau, des préceptes, des règles et des coutumes : laissons ce champ normatif aux philosophes et tenons-nous tout simplement aux faits at aux dates. Chaque époque a son paradigme d’usages et des conduites.

J’aimerais cependant m’arrêter un peu sur le mot « chauffeur. » Autrefois, le monde rural dépendait essentiellement de l’agriculture basée sur un système de coopérative familiale. Le contact des familles avec l’école ne devait donc pas être évident. D’un côté, un enfant scolarisé fut une main d’oeuvre de moins pour sa famille en pleine saison. Mais de l’autre côté, cet enfant qui apprenait à lire et à écrire serait un jour éligible de passer le permis de conduire. Tout le monde est au fait éligible, mais l’examen de code de conduite est un défi pour les analphabètes. L’école fut donc un investissement familial énorme. Le fils instruit savait lire les documents officiels et pouvait ainsi démystifier les rouages administratifs du Maghzen quant à la réglementation du transport routier des cargaisons des produits agricoles. Les récoltes des oranges et des citrons se vendent au marché central de Casablanca, la capitale économique. On cotisait à plusieurs familles pour s’offrir un tel utilitaire. Chanceux qui roulaient en camion. Car ailleurs, dans d’autres régions, on se déplaçait encore à dos d’âne. On les dédaignait car ils avaient un retard civilisationnel à rattraper. Et oui. Conduire un camion fut un brevet de reconnaissance familiale et de maturité. Il emplissait le chauffeur d’une incommensurable estime dans son village. Mais vu du village voisin, occupé par des habitants de différente ethnie, et en les croisant en ville, ce même chauffeur se trouva en bas de l’échelle : il ne participait pas aux décisions majeures du marché ni aux grandes transactions des grossistes. Il suivit le mouvement, et transportait des marchandises. Il fut responsable seulement de son volant sur la route. Mais peu importe ce que penseraient ces Autres. L’essentiel, c’est qu’il fut heureux parmi les siens.

Comme le témoigne la vidéo Ipad, en ligne dans mon avant dernier post, les parents juifs se ruaient avec leurs enfants vers les bureaux d’inscription scolaire. « Encore un enfant à arracher de la misère! » s’essouffle l’agent devant une maman désemparée, tellement dépassé par l’ampleur des demandes. L’école est presque un sanctuaire. Les prières centenaires dans les meshiva et les sla rapportèrent leurs fruits. Moise ramena la terre promise sur place, sans à traverser la mer rouge, mais sur le bateau de la France coloniale. L’éducation fut la clé de voute de la balustrade et des marches de l’escalier. Il fallait l’emprunter ce passage obligé pour améliorer ses conditions de vie. Au même moment, l’évolution rapide des milieux urbains et la modernisation des services promouvaient des occupations valorisées à prendre à bras ouvert. Décidément, l’école fut en ces temps précis un investissement rentable, une valeur ajoutée symbolique au-delà de toute évaluation. Faire chauffeur ? Non merci. « Comment se fait-il que la francisation fut à ce point si complète, qu'en l'espace d'une génération, les nouveaux francisés en vinrent jusqu'à ne plus être capables de lire les écrits de leurs parents, reléguant leur propre culture aux oubliettes car elle était considérée comme obsolète. En d'autres mots, l'AIU a trop bien réussi son travail de francisation. Mais de ce fait même, les jeunes qui évoluèrent parfaitement dans la culture de la Métropole en vinrent à ignorer complètement leur langue, leur passé et leur culture d'origine. Cette situation de perte d'identité a pu rendre des membres de la communauté juive étrangers à eux-mêmes, tant ils étaient obnubilés par l'incarnation du modèle français auquel ils faisaient référence. » (David Bensoussan, Témoignages: Souvenirs et Réflexions sue l’oeuvre de l’alliance israélite universelle, page 115)

Moise n’avait pas tout à fait ramené la terre promise sur un plateau doré, car Elias Harrus a dû faire face à de nombreux défis : la distribution géographique des tribus juives dans les montagnes d’Atlas, l’emplacement des familles dan même village liée à leur parcours d’établissement. Comment réunir un effectif d’élèves a un emplacement le plus pratique et le plus proche? Trouver des locaux, arranger les chemins d’écoles, prendre en charge des enfants pauvres, etc. (Aomar Boum 2010, Schooling in the Bled: Jewish Education and the Alliance Israélite Universelle in Southern Rural Morocco, 1830-1962, page 12). Comment a-t-il pu oeuvrer dans ce projet fou et de surcroit dans un contexte entouré majoritairement berbères? Des coutumes et des sensibilités culturelles différentes. Des populations qui ne s’entendent même pas entre elles. Un casse-tête qui ne devait se résoudre que grâce à ses habiletés relationnelles et ses grandes connaissances du monde rural, qu’il devait explorer dans des multiples missions dignes de celle de Lewis and Clark le long de Missouri.

Ce serait effectivement un débat intéressant autour de ce curieux personnage, si quelqu’un veut bien l’animer. Il me semble que l’on en a touché à ce sujet sur Dafina, une fois sur Yahsra, puis une autre sur Beni Mellal II, je crois, il y a aussi un tampon d’école franco-israélite 1935, lol mais il faut re parcourir toutes ces interminables pages pour les retrouver. Je l’avais fait la semaine dernière. De toute façon ce n’est pas de grand-chose à montrer. Sinon il y avait une exposition en 2011 [dafina.net] Voilà pour relancer, mais je suis loin d’être la bonne personne pour prendre en charge l’animation d’un sujet sur le judaisme marocain.
Pièces jointes:

to- be - free

Ce questionnaire ne mérite pas un abus de louanges , ni de critiques ; Cigalou nous a présenté ce qui concerne BENI .Il a bien fait , il n'est pas très indicatif sur les écoles de la cité et leurs effectifs ; il montre au moins que des enfants (peu ? ) des différentes communautés recevaient un enseignement primaire .
Ce questionnaire que je connaissais m'a un peu agacé ,mes commentaires ont un peu dépassé ma pensée surtout en ce qui concerne le choix de chauffeur ( conducteur de camion ou véhicule ) ;je dois avouer qu'à 10 ans si on m'avait assuré une future place dans ce métier, mes parents auraient été contents, moi aussi ; : pas vraiment une promotion sociale mais presque ; il se trouve que je ne devais pas être très doué et que j'ai eu une opportunité qui était elle ,une promotion sociale dans mon milieu .
Je suppose que le questionnaire a fini dans un tiroir et qu'il n'a servi à rien quant à la politique scolaire .
Politique scolaire , il y avait : des écoles ont été ouvertes en assez grand nombre, il y a eu des enseignants admirables , y compris dans l'enseignement franco musulman ( dit franco arabe assez souvent au début de façon légèrement impropre ?) ; A L "époque , il y a eu des critiques fondées sur la proportion des enfants scolarisés : si on regarde uniquement les chiffres , c'est exact même si la responsabilité est un peu partagée . Certains ont déploré aussi la finalité de l'enseignement franco musulman qui malgré les classes de notables ( pas très démocratiques ces classes ! ) ne visaient pas au Tadla à former, sans sélection autre que le mérite , des élites marocaines aptes à diriger le pays mais plutôt de bons ouvriers pour l'agriculture moderne, de bons ouvriers pour les entreprises , de bons artisans ; J e crois que la critique était fondée si on regarde les résultats : élites : médecins etc ... il n'y en a pas eu beaucoup mais l'étape des bons ouvriers avec un métier c'était un gros progrès surtout qu'il faut replacer ça à une époque ancienne où partout dans le monde l'enseignement populaire , pour le plus grand nombre , c'était l'enseignement primaire complété pour les plus doués ou ceux qui pouvait attendre 4 ou 5 ans sans aller au boulot ,par un primaire supérieur . il se trouve qu'au Maroc dans les années qui nous intéressent la proportion de scolarisés marocains en primaire était très faible mais qu'il y eut une ébauche de primaire supérieur , par exemple le cours complémentaire ouvert à la ferme école . Des enfants ont eu accès à un ascenseur social : peu mais il y en a eu ; A noter qu'il n'y a pas eu de lycée à Beni et dans la région avant 1978 79 . BLEON nous éclairerait sur ce sujet , il a été parmi l'équipe du premier ! événement considérable ? que certains de nos lecteurs ont connu comme élèves .
En ce qui concerne l'enseignement des enfants juifs : il semble que la proportion d'enfants scolarisés était plus élevée ; l 'Alliance a eu une oeuvre scolaire considérable bien dans son optique d'émancipation des populations juives ; je pense que l'école franco israélite était une très bonne école : j'aime bien l'idée que des enfants des communautés religieuses différentes se soient côtoyés sur les mêmes bancs ;je suis de formation pédagogue laique .
Pendant que je parle des écoles quelques remarques :
- on n'a jamais su le statut des écoles ouvertes dans les cités des deux principaux chantiers de Bin ( à Bin et à Afourer )
-il semble y avoir eu une école au village souk qu'orev nous a montré en voie d'inondation .
-il y a eu 3 classes ouvertes au SMP en 46 au Paysannat ?
- des écoles ont existé avant les années 50 dans certains villages comme Taghzirt : les classes 'foraines " initiées par M et MME LITAS, le COUPLE GUILLERMONT et d'autres ?
- une ancienne élève a publié sur un autre site une belle photo de classe avec en titre : 1958 : école de la Msala , s'agit-il du groupe scolaire route de Marrakech ?

Au moins une grosse erreur dans mon laius : lire 1968 69 ( ou 70 environ) pour le premier lycée , ouf , j'évite une avoinée de Bléon !

LE PLUS IMPORTANT : BONNE ANNEE A TOUS

Je suis navré d’avoir remué la sauce autour de ce sondage, même s’il m’avait semblé pertinent. Car contrairement aux lectures conventionnelles habituelles, des écrits, des textes, ou l’on présente souvent les évènements cristallisés sous forme des dates, des repères et de récits, parfois dire sans rien dire, ce sondage est une petite touche qui ajoute sa petite couleur sur un fond en noir et blanc. Il met un peu du vrai pour casser le formatage du discours officiel. Et c’est bien ainsi d’associer des images aux mots et pourquoi pas le son; pour y voir plus concret et vrai surtout quand il s’agit d’une époque il ya plus de 80 ans !

« L’ascenseur social » Jamel Debbouze ?

Bonne année !

BONNE ANNEE 2014 A TOUS LES MELLANI ET DAFINAUTES
Je vous souhaite que tous vos souhaits se réalisent.
En priorité une bonne santé et tout le reste suivra.
Bonne année 2014 et mille merci de m’avoir accueilli sur votre forum.

J'ai oublié de dire, que je souhaite la paix dans le monde.
Stop au guerre de religion !
Je suis née chrétienne à cause de mes parents, grand parents etc etc....Peut-être que j'ai des ancêtres qui ont participé aux croisades.....Expédition que je n'approuve pas et je m'en excuse pour mes ascendants.
Toutes les religions doivent le respect, y compris les athées. Chacun fait son choix et tous, nous devons le respecter.

Bonne année 2014

Ce soir 23 h en France, sur France 2, un concert à Agadir 'Concert pour la tolérance'

1939

Chez Coupeau (Compeau ? ) , ils ont eu chaud .
Pièces jointes:

Il s'agit de la ferme de la famille Compeau...

Voici une liste de fermiers européens ayant exercé dans la région de Béni-Mellal entre 1930 et 1960 :

Adroguer Raymond à Ouled Gnaou,

Arnaud,

Ferme Baldit à Oued Derna,

Ferme Gailloux(de la Perrière Raoul);

Ferme Alfred Botella(de Perrot Jacques),

Béros Georges à Sidi Jabeur,

Daladier Gustave,

Schram Georges à Ouled Gnaou,

Grobert Etienne à Sidi Jabeur,

Ginesto(pépinière),

Blachier...est-ce que Madame Blachier,propriétaire du fond de commerce "Hôtel du Pacha" à BENI-MELLAL faisait partie de cette famille d'agriculteurs ...

Bridiers,

Brouard,

Bureau,

Corbetto,

Duviau,

Estoup,

Etienne,

Guden-Kauff,

Joya Louis à Sidi Jabeur,

Martinez,

Molto,

Pantoustier,

Lafon(source années 1930)...y a-t-il un lien avec le dénommé Lafond Jean-Baptiste-Paul des années 1950/60?

Reyné Bernard.

La famille Compeau a été évoquée à de très nombreuses reprises ( des dizaines de pages ) .Lafon aussi !!! et pas mal d'autres qui ont marqué leur époque .

j ai aussi mis en ligne depuis longtemps une liste qui correspond grosso modo , en s'y reportant on pourrait aligner quelques autres noms bien connus par des intervenants et des lecteurs de Dafina .

Forcément les fermes étaient pour la plus grande partie à une certaine distance de la cité de Beni , certaines sont parfois répertoriées à Beni mellal , d'autres à Kasbah Tadla où Fquih par exemple , les divisions administratives ayant évolué . Certaines fermes ou entreprises agroalimentaires sont connues parfois selon le nom d'une société ou d'un domaine ,soit selon le nom du propriétaire ou du gérant .

Je ne me souviens pas de cette liste de fermiers de la circonscription de Béni-Mellal

Est-il possible d'indiquer la page et le sujet dans laquelle tu as mis cette liste?...merci...

Tu n'as pas trouvé non plus les récits sur les "familles" Compeau , Gontard , Lafon , Daladier , Brock et pas mal d"autres .. Ni les documents officiels du BO , sur les autorisations de pompage qui permettent de situer ces gens par exemple , une carte ( non nominative ) de propriétés européennes . Au total plus de 2000 messages pour mon compte sur Beni dont une partie importante consacrée à ces fermiers, leurs fermes , leurs cultures , leurs destinées .. à quoi s 'ajoutent les apports d'un certain nombre de dafinautes qui ont bien connu ces gens ou leurs enfants ( renseignements de première main ! ) , les recherches de DAF sur place ....Tu oublies beaucoup .

Aucune autosatisfaction de ma part, n'importe qui aurait pu trouver ces renseignements ( les miens ) ; les gens gens intéressés ont lu , les pas intéressés non, c'est leur choix ; . Je n'ai pas à répondre à ta question , je ne te demande pas tes sources , je m'en fiche d'ailleurs . Félicitations pour ta liste , tu apportes ce que tu veux sur DAFINA , je n'ai aucune critique à faire : c'est une liste de noms, pas exhaustive mais personne ne peut l'être .

Oui je me souviens d'une discussion,à laquelle j'ai participé,sur des Lafon(Lafond,Lafont...)... Daladier a bien été évoqué ...idem pour Compeau,notamment par moi-même(scolarisation d'un enfant à Béni-Mellal en 1935)...

Mais de là à affirmer que tu as "mis en ligne depuis longtemps une liste qui correspond grosso modo" à ma liste de 26 fermiers européens ayant exercé dans la circonscription de Béni-Mellal entre 1930 et 1960...il ne faut peut-être pas exagérer...

La liste de 26 fermiers européens de la circonscription de Béni-Mellal(années 1930 à 1960) que je viens de mettre en ligne sur Dafina n'a jamais été mise en ligne auparavant...désolé mais c'est une exclusivité cigalou ...

Au fait je prépare une liste d'israëlites ayant vécu et travaillé à Béni-Mellal entre 1930 et 1960...

Je suppose que tu as déjà mis une liste sur Dafina et donc qu'il est inutile que j'en parle ...

Inutile de tirer la langue, tu vas passer pour un débile .
Regarde un peu , visible sur Dafina , et c'est un exemple , la liste des fermiers ayant demandé et obtenu le droit de pomper l'eau ,dans la nappe phréatique ,pour leur exploitation agricole, liste longue mais pas exhaustive ( il y en a qui ne pompaient peut-être pas ), de plus complétée au fil des découvertes ( Cela ,il y a 2 ou 3 ans ), la liste des lots attribués sur l'oued ZEMKIL ( proche de KT mais il y avait des melllalis ) et tous les autres documents . Nous avons aussi un annuaire de 54 (Tarzancasa ) qui répertorie les fermiers les plus proches de la ville .
Ta participation à des discussions sur Daladier , Lafon .. me semble bien limitée pour ne pas dire proche de zéro , quant à Compeau, là , tu me fais sourire : à part la possibilité de la scolarisation ,possible , d'un enfant en 35, tu n'as rien apporté .

Ta liste"exclusivité Cigalou " ;c'est ton droit, elle est très bien , tu peux incruster ton sigle ou ta signature . Ne sois pas désolé , je n'ai rien appris mais des lecteurs peuvent être contents .

Liste des Juifs , très bien ! c'est ton droit , mets ton sigle aussi , tu peux tenir compte compte des documents qui en énumèrent pas mal , les notables en particulier et surtout. regarde bien l'annuaire de BENI 1954 ( merci Tarzancasa ) .
A propos des Juifs mellalis, peux-tu nous redire ton opinion sur l 'organisation de la piscine de BENI en fonction des communautés ,tu as été très incorrect avec un intervenant .
On attend aussi une réponse à la question que tu te poses , depuis plusieurs mois , sur la construction d'un barrage provisoire forcément important ,très en amont de Bin vers la fin des années 40 pour réguler l'eau du seul oued el ABID afin de faciliter la construction du barrage proprement dit de BIN . Dans l'état actuel , j"estime ton opinion stupide .

C'est un peu pitoyable Cigalou que de te voir apporter avec ta liste la preuve du contraire de ce que tu affirmais dans un post précédent en niant l'odieux rapt séquestration qui concerne bien, on le voit ici, une famille bien de Béni Mellal.

Liste dont tu t'enorgueillis d'avoir l'exclusivité mais en oubliant d'en attribuer le mérite à celui ou celle qui l'a concoctée.

Quant aux Compeau, Mimi étant né en 14, je le vois mal ainsi que ses sœurs aînée et cadette, à l'école primaire à Béni à 21ans en 1935.
Il doit s'agir de Choupette la cousine que plusieurs personnes ont signalée comme institutrice dans ces années-là.

Cigalou
Tu me sembles un fieffé coquin en affirmant qu'une liste de fermiers européens très comparable bien que pas tout à fait identique à la tienne n' a pas été mise en ligne sur DAFINA ! Hé bien , si contrairement à ton bluff et à tes allégations mensongères , j'ai bien publié sur Dafina une liste de plus de vingt fermiers européens à partir d'informations du B O du Maroc concernant les autorisations de pompage à des fins agricoles ; Cette liste a été complétées au fil des messages par d'autres noms : au total : liste et infos diverses une bonne quarantaine de fermiers recensés . C 'est vérifiable et j'ai d'ailleurs vérifié .
Ta liste : exclusivité Cigalou de 26 noms : lettres grasses et soulignées , langue tirée ,qui semblent sortie d'une autre source que les miennes , je n'ai rien contre ; j'estime cependant qu'elle enfonce des portes ouvertes et n'apporte pas grand chose de nouveau .
Ton apport , sur de vieilles familles mellalies , me semble très réduit , ton allusion , à la scolarisation à BENI ville , en 35 , dans on ne sait trop quelle école d'un enfant COMPEAU , issu de la famille de fermiers résidant à 15 kilomètres ( j 'ai relaté un fait divers , BLEON a très bien connu la famille ) , je ne sais pas trop s'il n'y a pas une confusion quelque part ?

Nous attendons, ton travail sur les israélites de BENI ,le chantier est vaste , potentiellement plusieurs milliers de personnes entre 30 et 60 ,déjà sur l'annuaire du téléphone de 1954 :un bon paquet et plus nombreux étaient ceux qui n'avaient pas le tel . J 'ai certes publié une ou plusieurs listes de notables juifs sans que cela n'implique une exclusivité .

Fait divers chez les colons du TADLA
M Berthelot avait aussi un lot dans le lotissement de l'oued ZEMKIL et faisait partie du bureau des colons du TADLA . Cette association ( ou une partie de ses membres ) ont un certain temps édité un journal .
Pièces jointes:

Fait divers précédent : 1931

Un autre fait divers tragique concernant un notable juif à Beni ville 1929 , d'autres articles sur cette triste histoire sont disponibles .
Pièces jointes:

Suchet a voulu faire croire que le travail de cigalou présentant sur l'excellent site DAFINA une liste de 26 fermiers européens ayant exercé dans la circonscription de Béni-Mellal entre 1930 et 1960 n'était qu'un plagiat d'une précédente liste identique précédemment mise en ligne par lui-même...

Evidemment lorsque l'on demande à Suchet de nous indiquer la page où elle se trouve sur Dafina...il ne le fait pas pour la simple raison que Suchet n'a jamais dressé une telle liste...

Mais il n'est pas trop tard pour que Suchet indique aux lecteurs à quelle page de Dafina se trouve sa liste des 26 noms de fermiers européens que j'ai cités