Re: Beni Mellal .......... 3

"régime " de VICHY ? pas recommandé pour le foie , les malades de toute origine feraient mieux d'acheter les fameuses pastilles !

un peu paradoxales les gourmandises locales achetées dans cette confiserie "aux Marocains" très réputée par ailleurs !
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ogzilal

Les eaux de VICHY seraient bien FERRUGINEUSES !!!, certaines sources sont aussi sulfureuses: Vichy ? Pyrénées ?

Je vais de découvertes en découvertes : les eaux sulfureuses de certaines stations des Pyrénées seraient indiquées pour les problèmes des voies urinaires donc avant la pénicilline une possibilité pour les " coloniaux" ou les "non coloniaux " d''y faire des cures pour soulager les chaudes pisses "coloniales ", militaires ou civiles ( valable aussi pour les chaudes pisses attrapées dans l'hexagone ) !
Tout ça n'est pas très ragoûtant mais c'est pour répondre à une question posée . IL semblerait bien qu'il n'y ait pas de différences entre la version coloniale et la version métropolitaine . Cependant à une certaine époque, le bruit courrait qu'au Maroc les maisons closes et bordels étaient particulièrement redoutables, plus qu'en France ( qui était un peu plus médicalisée ) .

L'excès de bile,ou simplement le manque d'humour, peut sans doute être soigné par toutes ces eaux ferrugineuses ou sulfureuses. mais le château Margaux ou le Moulin à Vent ne sont pas mal non plus. A votre santé!

Salut Tasmit...ne t'inquiète pas tu m'as fait bien rire avec ton histoire de foie colonial...mon médecin serait ravi que tu nous parles de l'estomac colonial...

Puisque tu parles de bile(néo-coloniale?)...il y avait aussi chez les coopérants des années 1960/70 des problèmes de glandes coloniales...le médecin-colonel de l'hôpital Marie Feuillet à Rabat leur disait de prendre de l'Ascoléine Rivier
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Quand certains jeunes coopérants français évoquaient avec de longues phrases intellectuelles souvent ferrugineuses et parfois même sulfureuses...la problématique du foie colonial le médecin-colonel de l'hôpital Marie Feuillet leur conseiller d'arrêter de boire de la bière Cigogne et du Sidi Brahim...et de faire une cure de Vin de VIAL
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Un jour de 1968...c'est vraiment une histoire véridique...une délégation de coopérants français s'est rendue à l'hôpital militaire de Rabat afin de protester contre le fait qu'il y avait encore des coloniaux au Maroc...et que la présence de tous ces étrangers avec un foie colonial était insupportable au point de déclencher chez eux des allergies de type furoncles néo-colonial...

Le médecin-chef leur a expliqué,en présence d'une charmante infirmière qui avait un joli petit fessier colonial,que ces éruptions cutanées étaient liées à un sang vicié par une génétique coloniale...il leur a remis une vingtaine de vieilles boites de Dépurase qui étaient stockées dans les sous-sols de l'hôpital...ce qui a ravi les délégués...ils ont même eu droit à un joli sourire de l'infirmière...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/11/2012 08:40 par cigalou.
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J'ai un peu connu l'hôpital Marie FEUILLET (des FAR à l'époque) par la force des choses et à cause d'un foie colonial (pas le palu,je ne crois pas non plus l'excès d'alcool ? plutôt un virus "hépatique" dans l'eau ou les aliments ) ; Effectivement : perte d'appétit; pb de glandes, scrofules j'ai pas le souvenir !!!
j'ai vu le Médecin colonel à mon entrée et à ma sortie,il ne m'a pas prescrit l'ASCOLEINE RIVIER mais peut-être le produit était incorporé dans la nourriture à mon insu ou dans la sorte de boisson qu'on nous donnait le soir pour nous faire dormir paraît-il ? Un infirmier qui était devenu un copain m'avait confié que c'était du bromure, plaisantait-il ? Quand j'étais en internat ( en France), on prétendait aussi que l'intendant en ajoutait dans le picrate !

Au fait...en août 1912 lorsqu'il se trouvait à Vichy Moulay HAFID souffrait bien de la malaria...il était suivi depuis plusieurs années par un médecin français...

En ce qui concerne les maladies sérieuses du foie apparues chez des européens sur le continent africain...je peux citer celles liées à la prise de certains médicaments anti-paludiques...

Pour ma part j'ai toujours suivi les conseils de mes amis africains...boire le lait de noix de coco(frais)...apparemment ça marche...

Sinon en France on a du souci à se faire...le moustique tigre est présent depuis plus de deux ans dans la plupart des départements du sud...et ils migrent vers le nord...le corps médical et les autorités sanitaires en parlent peu mais il semble bien qu'il y ait un réel problème de santé publique...

CIGALOU

Tu rajoutes quelques couches à la provocation, cela me fait sourire .
J'ai le plus grand respect pour le Médecin colonel militaire des FAR ,s'il est resté avec les ex goumiers , c'est son problème et je pense que c'était à la satisfaction générale .Il m'a soigné, il faisait son travail, à aucun moment, je n'ai eu l'impression qu'il me prenait pour un coopérant débile ; les infirmières françaises et marocaines étaient effectivement charmantes , je garderais pour moi mes appréciations sur leur physique avenant,les termes employés me semblent un peu " gaillard " . Le jeune médecin qui me visitait tous les matins était un jeune coopérant sympathique, je ne pense pas qu'il ait eu des problèmes relationnels avec le Colonel .
Je suis assez surpris et ne crois pas que le Colonel ait tenu des propos du genre de ceux que tu rapportes avec délices, à l'encontre des coopérants en général qu'il pouvait soigner, propos qui , dans ce cas , ne l'honoreraient pas !

Maintenant,en 68, il est bien possible qu'il y ait eu une minorité de jeunes coopérants à peine sortis des fiévreuses assemblées générales gauchistes ( de toutes espèces ) peu sensibles au prestige militaire , à l'autorité en général . et voyant partout des vestiges d'un colonialisme honni ; En cas de confrontation, il est bien possible que des traits d'humour réciproques et exagérés aient pu être prononcés !
En 65, il restait encore dans l'administration de nombreux cadres européens issus de l' "ancien personnel colonial ", le terme n'étant pas du tout péjoratif, ils n' avaient pas du tout à rougir de leur action avant l'Indépendance et s'ils étaient restés , à la satisfaction réciproque je suppose ,cela ne me regardait en aucune façon . A mon avis, ils étaient utiles , ceux que j'ai rencontrés m'ont paru, en général sympathiques .

Je pense que lui, il devait la parler cette langue judéo berbère aujourd'hui éteinte au Maroc mais dont quelques langues la font vibrer encore en Israel d'après le témoignage de Kamal Hachkar dans son film "Tineghir Jerusalem : Les echos du Mellah".

cliquer ici et sélectionner Maroc

magnifique photo LIFE, on doit être au souk.
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rites dits paiens[/url

Dans la revue de 1919 un reportage sur des rites dits paiens

OGZILAL
Langues juives du Maroc
Un article de Persée , sous la plume de ZAFRANI en 67 , se trouve facilement sur le net ,je n'ai pas pu copier et coller le lien mais je pense qu'il est déjà connu sur Dafina et par toi ?
Voir surtout le passage sur les communautés berbères

Cette sucrerie en construction prise sur un site de KASBAH TADLA ne serait-elle pas en construction du côté de SOUK SEBT ? entre BENI et FKIQ
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Suchet, cette sucrerie était à peine plus loin du fameux hotel Chems sur la droite en allant vers Marrakech.
On voyait depuis Moha un nuage de poussière quand les bulldozers étaient en action.
C'étaient la Belgique qui était à l'origine de cette construction d'après ce que l'on m'avait dit à l'époque.
Sa spécialité, une première dans la région, du sucre en poudre. Pour faire du thé à la menthe façon berbère, ce n'était pas vraiment le produit attendu, mais comme il y avait de la bettrave à ne pas savoir quoi en faire, autant faire du sucre en poudre.
De nos jours, je crois qu'elle est à l'abandon.
Vue Google earth
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Sucrerie

Les terres irriguées du Tadla étant prometteuses pour la culture de la betterave à sucre , on a monté un projet avec usine de transformation.

Les rendements étant bons, les paysans se sont montrés dans un premier temps intéressés et on planté de grandes surfaces pour alimenter l'usine.Et tout tournait bien.
Mais peu à peu, le gâteau étant appétissant, un certain nombre de problèmes ont fait jour dont celui-ci:

A la sortie de votre champ le chauffeur du camion qui venait prendre livraison vous signait un bon dont vous gardiez un exemplaire.
En fin de campagne l'usine vous envoyait ses décomptes et vous payait un peu plus tard. Mais peu à peu ces décomptes et les vôtres ont fini par ne plus être en accord et vous vous aperceviez qu'un certain nombre de camions n'arrivaient jamais à l'usine pourtant toute proche.
40 tonnes volatilisées!!!! ( pas pour tout le monde), du vrai David Copperfield.
Je ne me souviens plus des prix exacts mais à 100F d'alors le kg, un camion de 40T ça va vous chercher dans les 4 millions, et il en manquait plusieurs.
Si bien que peu à peu les paysans ont montré des signes de réticence pour planter de chemandars leurs terrains, on fini par traîner les pieds et même après fortes pressions "d'en Haut",ont carrément freiné des 4 fers, si bien que peu à peu j'imagine que l'affaire a fini par tomber dans la mélasse puisqu'on en est arrivé a fermer l'usine.
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Je crois qu'il y avait 2 ou 3 sucreries, des Belges oui mais aussi des Allemands ( certains venaient faire leurs courses à BENI ) ; il est possible que certaines fonctionnent de nouveau ??


1924 : construction de l'ancien pont de BIN par le Génie : difficile: 140 t de matériaux transportés sur des mulets, crue de l' oued El ABID , attaque de nuit des dissidents ... Il était , semble-t-il , en amont du futur barrage , un poste de garde permettait de surveiller ; s'agit-il de l'îlot sur le lac mentionné sur la carte de la randonnée que j'avais envoyé il est possible aussi que ce soit un vestige de poste de garde. pour surveiller plus tard la construction du barrage .
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SUITE
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REVUE GENIE 24[/url

Vers les pages 200

il y avait aussi 2 gués

Sucreries

Des grèves semblent avoir fortement contribué à leur fermeture.
Reste celle de Souk es Sebt.
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