L'explosion de Roueiss visait... Hassan Nasrallah, selon al-Jarida (koweitien)
Dans la presse An-Nahar avait rapporté, dimanche, que Samir Kantar était la cible.
L'explosion de Roueiss fait couler encore beaucoup d'encre. Le mystère reste toutefois entier sur ses raisons et sa nature. Le quotidien koweïtien al-Jarida a écrit lundi, citant des sources anonymes, que l'explosion qui a eu lieu vendredi dernier dans la banlieue sud de Beyrouth visait en fait le secrétaire général du Hezbollah en personne. Selon ces sources, Israël aurait reçu des informations selon lesquelles sayyed Hassan Nasrallah devait se réunir, ce soir-là, avec des cadres du parti dont l'ancien détenu Samir Kantar. "Une équipe spéciale israélienne a donc planifié l'opération", ajoute le quotidien. Les sources n'ont pas pu affirmer si Nasrallah a été touché, assurant cependant qu'un nombre de cadres du parti l'ont été, dont Moustapha Badreddine, un des quatre suspects cités dans l'acte d'accusation du tribunal international chargé d'enquêter sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri en 2005. M. Badreddine est le beau-frère d'Imad Moughniyeh, le chef militaire du Hezbollah tué en 2008 dans une voiture piégée à Damas.
Le quotidien an-Nahar avait de son côté rapporté, dimanche dernier, citant des informations sécuritaires officielles, que l'explosion de Roueiss visait Samir Kantar, l'ancien détenu libanais dans les prisons israéliennes, qui réside dans la région de l'incident.
Face à la multitude d’informations sur l'explosion, le parti de Dieu a publié dimanche un 2e communiqué officiel, le premier ayant été publié samedi, pour rappeler sa version initiale. Selon lui, l’explosion qui a secoué vendredi soir le quartier de Roueiss était due à une bonbonne de gaz. Selon le communiqué, il n’y a pas eu de victime et les dégâts étaient uniquement matériels.
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