Mes amis lecteurs de la Gazette de Dafina ,
Je me permets de vous adresser le projet ambitieux et courageux de Mouna notre amie et membre. Nous avons déjà trouvé à travers une aide substantielle de nos deux associations Zohar à Tel-Aviv et APJM à Paris. Il nous reste à chercher une importante somme pour boucler son budget. Votre cofinancement sera le bienvenu - quel que ce soit son montant -. Dans cette attente, je vous redis mon souvenir amical et je vous adresse d'avance mes remerciements pour votre contribution.
A bientôt de vous rencontrer à une de nos réunions associatives .
Bien à vous avec mon shalom cordial
Dr Arrik Delouya
… " Israël me manque tellement ! "
… " Ce pays m’habite comme si j’y étais née dans une vie antérieure. "
… " En fait Israël est la terre de tous les passés et celle de tous les avenirs. "
le 12 Février 2013
Mouna IZDDINE
Journaliste à Casablanca
Mouna est membre de nos 2 associations APJM-Paris et Zohar - Tel-Aviv. Elle oeuvre à nos côtés pour la coexistence pacifique judéo-musulmane mais aussi pour une cohabitation à travers la mise en place et l'éxécution de projets à caractère humanitaire visant au sauvetage du patrimoine juif marocain et à notre travail de mémoire.
L’originalité de son projet ci-après d’écriture et de réalisation résidera dans son caractère inédit, aucun écrit ou documentaire autour des femmes juives d’origine marocaine n’a été édité à ce jour sous la plume d’une Marocaine d'obédience berbère & de culture musulmane
L’autre atout de ce travail de Mémoire et de Paix réside dans une combinaison entre démarche académique, style littéraire et investigation journalistique.
Son projet de livre, couplé à un documentaire filmé, se présentera sous la forme d’une série de portraits d’une vingtaine de femmes de confession juive et d’origine marocaine résidant au Maroc et / ou dans un des 4 pays abritant une importante communauté juive marocaine : Israël, France, Canada et Etats-Unis.
Le point commun de ces femmes sera leur illustration dans un de ces domaines de prédilection : politique, social, économique, littéraire, artistique ou religieux.
Le but de ce minutieux travail de portraitiste sera de savoir comment la marocanité de ces femmes et leur histoire familiale ont influé sur leur parcours personnel, leur contribution à la cohabitation intercommunautaire dans leur société d’accueil et / ou à l’édifice de la paix au Proche-Orient.
Ce projet de Mémoire et de Paix s’articulera plus précisément autour de trois axes au sein même de chaque portrait.
En attaché son Projet soutenu et "coaché " par l'APJM et Zohar. Nous cherchons son financement. Toutes propositions d'envoi de dons (toutes sommes sont les bienvenues) à nos 2 associations humanitaires pour prendre en charge 1 année de travail de Mouna sont les bienvenues. Merci de m'a pprocher à cet effet dont les coordonnées figurent en bas de page dans la rubrique "signature"
Amical Shalom
Arrik
Dr Arrik Delouya
Sociologue chercheur
Président & Fondateur des Permanences du Judaïsme Marocain / APJM - Paris
Fondateur de l'Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain / Zohar - Tel-Aviv
זוהר - העמותה לשימור ולהפצת מורשת יהדות מרוקו
10, Jardin du Cardinal de Richelieu (Bercy 2)
94220 Charenton-le-Pont (France)
GSM: +33 6 77 16 13 55 E-mail: a.delouya@orange.fr
Synopsis du Projet de livre-documentaire filmé sur des femmes juives d’origine marocaine dans le monde par Mouna Izddine
Le premier axe s’attachera à faire découvrir l’univers de l’interviewée : ses origines - sépharades ou autochtones avec l’histoire éventuelle de la lignée familiale -, son enfance, sa jeunesse (adolescence et vie estudiantine) au Maroc ou ailleurs, les souvenirs prégnants qui y sont attachés, les liens avec sa famille (parents et proches) et son environnement immédiat (amis, voisins, camarades d’étude) durant les premières décennies de sa vie. Cette séquence, richement documentée, n’en sera pas moins mâtinée d’émotion et de nostalgie pour accrocher l’attention du lecteur ou du public.
Le second axe s’attèlera à mettre en lumière la façon dont les protagonistes préservent la culture judéo-marocaine de mère en fille ou de mère en fils: traditions, rites et coutumes spécifiques au judaïsme marocain véhiculés à travers les cérémonies religieuses, les rapports familiaux (notamment relations aux aînés et au conjoint), l’habillement, l’art culinaire, la musique, le parler, les adages populaires judéo-arabes ou judéo-berbères. Dans cet axe, domineront des images puissantes à l’écrit comme à l’écran afin de révéler, par la narration et la description, la beauté, la poésie et la force de cette culture deux fois millénaire qui est parvenue à transcender le temps et les espaces.
Le troisième axe consistera à décrypter la corrélation entre la marocanité des femmes interviewées et leurs rapports aussi bien avec leurs coreligionnaires non marocains d’origine, qu’avec les autres communautés confessionnelles (musulmane, chrétienne, etc). L’objectif est de démontrer en quoi la culture judéo-marocaine des protagonistes a constitué un atout dans leur intégration au sein de leur société d’accueil ou de naissance, ainsi que dans leurs relations avec leur entourage de cultures et de confessions différentes. Il s’agira aussi de mettre en lumière les actions concrètes engagées par les protagonistes concernées en faveur de la coexistence intercommunautaire et/ou de la Paix au Proche-Orient.
Cette dernière séquence, par le récit des initiatives fructueuses des « bâtisseuses de la paix », constituera une ouverture et un encouragement aux initiatives en faveur du vivre-ensemble universel et d’un Proche-Orient pacifié.
Motivation de : Projet de livre-documentaire filmé sur des femmes juives d’origine marocaine dans le monde
Par Mouna Izddine, Journaliste - Casablanca- Maroc
Email:mouna.izd@gmail.com
..…Mon projet de livre-documentaire se déclinera sous la forme d’une série de 20 portraits, à raison de 4 femmes par pays : Maroc, France, Israël, Canada et Etats-Unis d’Amérique. C’est dans ces quatre Etats hors du Maroc en effet que se concentrent la majorité des communautés juives d’origine marocaine….…Un livre couplé à un documentaire filmé sur des femmes juives d’origine marocaine qui se sont distinguées par un parcours original dans un domaine de prédilection particulier : politique, social, économique, littéraire, artistique ou religieux. Il s’agit de savoir notamment comment leur marocanité, leur histoire familiale, a influé sur leur histoire personnelle, leur intégration dans leur pays d’accueil et l’éducation de leurs enfants…..
Marocaine de naissance, musulmane de culture, cosmopolite d’esprit et de cœur, cela fait plusieurs années que je caresse l’ambition de bâtir une trajectoire constructive avec une singulière nostalgie qui m’habite. J’ai grandi avec la cuisine de ma grand-mère amazighe, mâtinée des recettes apprises auprès de ses voisines israélites à Zoumi et avec les récits de mon père sur Sefrou, « la Petite Jérusalem » de son enfance. J’ai également noué de belles amitiés juives dans les écoles françaises où j’ai suivi ma scolarité.
Mais dans ce Maroc où je vis, au fil des ans, je vois s’évaporer comme rosée au soleil les fragments fragiles d’une communauté juive deux fois millénaire.Chaque année, l’effectif des citoyens de confession juive résidant au Maroc s’amenuise avec le départ sans retour des jeunes pour leurs études supérieures à l’étranger, aggravé par l’adieu des anciens. Des 350 000 Marocains d’obédience israélite qu’il comptait au début du siècle dernier, le Maroc n’abrite plus aujourd’hui que 2 000. Une hémorragie démographique qui n’est pas sans conséquences sur mon pays. Car même si près de 50 000 Juifs d’origine marocaine viennent tous les ans en pèlerinage sur les tombeaux de leurs 650 saints à travers le royaume, chaque jour, se creuse davantage la fosse de l’oubli de cette cohabitation millénaire chez les jeunes générations de Marocains.
Ces derniers n’ont pour la plupart jamais vu ni connu de Juifs Marocains et ignorent tout de ce pan de leur histoire et de leur identité,totalement occulté des manuels d’histoire scolaires. Aussi, si l’on excepte ceux qui se sont imprégnés des récits oraux de leurs aînés sur la présence juive en terre marocaine, l’unique source d’information pour ces jeunes, majoritairement arabophones, est médiatique. Des médias panarabes omniprésents dans les foyers marocains, on n’évoque la judéité que sous l’angle du conflit israélo-palestinien, avec tout ce que cela comporte comme subjectivité et déformation idéologique d’une très complexe réalité empirique. Dans la même optique, des générations entières de Marocains, à l’instar de leurs jeunes voisins algériens, tunisiens, libyens ou égyptiens, sont en train de se construire avec l’arabo-islamité comme unique socle identitaire, faisant malgré eux le lit des carcans communautaristes et obscurantistes.
Or, aujourd’hui plus que jamais, avec l’éveil politique et culturel engendré par « le printemps arabe »,puis la mention des composantes amazighe et hébraïque de l’identité marocaine dans la Nouvelle Constitution (plébiscitée au Maroc en juillet 2012), le moment est venu, je pense, de changer cet état de fait. Le changement passera par la réappropriation par les Marocains de leur « identité plurielle », en leur fournissant toutes les clés de connaissance de la judéité marocaine, dans ses versants sépharade et autochtone et dans les différentes phases de son histoire ancienne et contemporaine.
Changer aussi le regard que portent les Marocains sur Israël,pays où vivent plus d’un million de citoyens aux racines marocaines et par conséquent, sur la question israélo-palestinienne, sera notre défi. Pour avoir été à deux reprises en Israël, régulièrement, des jeunes Marocains musulmans viennent à moi pour me confier leur soif de savoir sur les Juifs marocains, leur histoire, les raisons de leur départ, mais aussi leur envie de visiter Israël pour, disent-ils, « voir de leurs propres yeux si ce qu’il se raconte à la télé est vrai ». Certains ont même appris des mots d’hébreu, des proverbes juifs amazighs, d’autres disent être de grands fans de musique judéo-andalouse, du théâtre juif marocain ou de cinéma israélien.
De la même façon que j’ai pu constater, auprès de jeunes Israéliens d’origine marocaine,ce besoin vital de renouer avec la terre de leurs aïeux. Ils sont ainsi nombreux à revendiquer haut et fort leurs racines nord-africaines, par l’écriture, le théâtre, la photographie, la musique ou le cinéma. Des démarches artistiques qui se posent comme autant d’appels et d’interrogations sur la marocanité qui est en eux. Cette même marocanité, pourtant très riche de son métissage et de ses apports a été pendant de longues décennies douloureusement et injustement dédaignée par une certaine « troïka » ashkénaze en Israël. Aussi, la requête de ces jeunes, où qu’ils se trouvent, est, à mes yeux, émouvante et éloquente à la fois car elle révèle combien l’ancestralité d’une culture peut s’avérer plus forte que les frontières du temps et de l’espace et comment les petites histoires de chacun survivent aux soubresauts de l’Histoire avec un grand H.
En juillet 2010 et en mars 2012, l’opportunité m’a été donnée de voyager en Israëldans le cadre d’un reportage pour accompagner la Joint Américaine et ensuite dans le cadre d’une mission humanitaire au delà de l'Histoire, au delà des vestiges, des archives et des lieux de pèlerinage, il fallait que notre groupe de Marocains pour certains berbères puissent rencontrer leurs anciens compatriotes, dans un autre pays qu'ils ont tant contribué à bâtir tout en ne reniant jamais leurs racines.Je suis revenue bouleversée de ces séjours. De par mes rencontres avec les Israéliens et les Israéliennes d’origine marocaine, j’ai compris tout ce que nous avions perdu. Mais aussi tout ce que nous avons gagné. Si l’exode de milliers de Juifs du Maroc au lendemain de la création de l’Etat d’Israël puis de la fin du protectorat français sur le royaume a été une réelle amputation pour le Maroc et les Marocains, cette diaspora, devenue élite intellectuelle, politique, économique et artistique aux quatre coins du monde, représente en effet aujourd’hui un modèle unique de coexistence interconfessionnelle. Mais aussi un formidable pont pour la Paix entre Israéliens et Palestiniens, ainsi qu’une digue inestimable contre les extrémismes en tous genres, qu’ils soient politiques ou religieux.
Dans cette diaspora, comme au sein de la communauté israélite vivant encore au Maroc, les femmes sont, pour ainsi dire, « les gardiennes du temple » de la judéité marocaine. Ce sont les mères qui transmettent aux générations futures les rites, les us et les traditions communautaires. Ce sont les jeunes femmes qui reproduisent, ou redéfinissent, les rapports ausein du couple, de la famille, de la communauté et avec le reste de la société. Le passé, le présent et l’avenir de la judéité marocaine sont entre les mains des femmes. Et en chaque femme juive marocaine sommeille une bâtisseuse de la paix au Proche-Orient.
C’est donc auprès d’elles que j’ai décidé de travailler. Après mûre réflexion, j’ai également défini la forme que je souhaite donner à ce projet: un livre couplé à un documentaire filmé sur des femmes juives d’origine marocaine qui se sont distinguées par un parcours original dans un domaine de prédilection particulier : politique, social, économique, littéraire, artistique ou religieux. Il s’agit de savoir notamment comment leur marocanité, leur histoire familiale, a influé sur leur histoire personnelle, leur intégration dans leur pays d’accueil et l’éducation de leurs enfants.
Mon projet de livre-documentaire se déclinera sous la forme d’une série de 20 portraits, à raison de 4 femmes par pays : Maroc, France, Israël, Canada et Etats-Unis d’Amérique. C’est dans ces quatre Etats hors du Maroc en effet que se concentrent la majorité des communautés juives d’origine marocaine. Je crois par ailleurs posséder les atouts nécessaires pour mener à bien cette entreprise. Actuellement rédactrice en chef d’un magazine féminin, j’ai auparavant dirigé deux rédactions, un mensuel familial et un hebdomadaire généraliste, après une expérience de trois ans dans la première publication politique indépendante du Maroc. Je pense pouvoir achever mon projet en 18 mois. Enfin, je ferai en sorte que ce travail ait le plus large écho possible, auprès de la diaspora juive marocaine, mais aussi auprès des Marocains de toutes confessions et générations confondues, afin qu’ils se réapproprient leur Mémoire commune et jettent une nouvelle pierre dans l’édifice de la paix future.
Ce livre-documentaire en langue française devrait être traduit en hébreu, en anglais, en arabe et en amazigh.
Des éléments de budget prévisionnel sont alignés séparément.
Mon curriculum vitae et mes articles de voyage en Israël sont également sur feuillets séparés.
Mouna Izddine
Journaliste
Casablanca- Maroc
Email:mouna.izd@gmail.com
Formation et Parcours de Mouna Izddine
Mouna Izddine, journaliste et rédactrice-en-chef, est née à Errachidia (sud-est du Maroc) il y a 34 ans. Elle est fille de Mohamed Izddine, chirurgien, et de Souad El Harti, professeur de lycée. Célibataire, elle vit à Casablanca depuis 1997.
Etudes scolaires et universitaires (1983/2002) :
· Collège Honoré de Balzac (Kénitra, Maroc)
· Lycée René Descartes (Rabat, Maroc)
· Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises (Casablanca, Maroc)
Expérience professionnelle (Depuis 2002) :
· Parade magazine (Septembre 2002 à Juillet 2003)
· Famille Actuelle (Septembre 2003 à Juillet 2006)
· Maroc hebdo international (Septembre 2006 à Juillet 2009)
· L’Observateur du Maroc (Septembre 2009 à Mars 2012)
· Femina magazine (depuis Avril 2012)
Parlant couramment le français et l’arabe, Mouna est de parents amazighs (berbères), de culture musulmane et de langue maternelle française.
Après l’obtention de son Baccalauréat en Sciences Economiques et Sociales au Lycée Français René Descartes de Rabat, elle intègre en octobre 1997 à Casablanca l’Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises (ISCAE), première école de commerce marocaine et en ressort en juillet 2002 avec un diplôme en marketing et communication. Passionnée depuis son enfance par l’univers de l’écriture et des médias, elle décroche son premier emploi de journaliste en septembre 2002 au sein de Parade Magazine, mensuel féminin sis à Casablanca. Une expérience qui lui permet d’intégrer en septembre 2003 la rédaction de Famille Actuelle, magazine familial marocain francophone où elle accède au bout d’un an et demie au poste de rédactrice-en-chef.
Sentant la nécessité de se constituer un bagage socio-politique plus approfondi, elle décide de rejoindre en septembre 2006 l’équipe rédactionnelle de Maroc Hebdo International, première publication politique marocaine non partisane, fondée par Mohamed Selhami. C’est dans cette école de rigueur reconnue par la profession que Mouna Izddine forge ses armes de journaliste de terrain et aiguise son esprit d’analyse. De la montée des radicalismes religieux au Maghreb à la menace terroriste au Sahel, en passant par les questions identitaires, la condition des femmes arabes ou les portraits d’acteurs civiques et politiques marocains et étrangers, ses interviews, reportages, enquêtes et chroniques, font d’elle une journaliste polyvalente appréciée par le lectorat de Maroc Hebdo dans son pays et à l’étranger.
Cette expérience de 3 ans lui vaut la nomination en septembre 2009 au poste de rédactrice-en-chef de l’Observateur du Maroc, hebdomadaire généraliste du groupe Médi Editions, présidé par Ahmed Charaï. Avec son équipe de journalistes, elle parvient à donner une nouvelle impulsion à la revue, via des Unes d’actualité fortes et polémiques, réalisées au Maroc et à l’international (France, Israël, Italie, Tunisie, Algérie, Etats-Unis…).
Les lendemains du « printemps arabe » redonnent à Mouna l’envie de renouer avec la presse féminine. Elle est en effet convaincue que la femme est le baromètre infaillible de l’évolution politique, économique et sociale, ainsi qu’un bastion incontournable contre l’ascension des intégrismes au Maroc et dans toute l’Afrique du Nord. C’est dans cette optique qu’elle rejoint en avril 2012 le magazine Femina, publication mensuelle du groupe Maroc Soir. A la tête de la rédaction, elle s’est fixée comme mission de renforcer le contenu éditorial par des articles d’analyse et de proximité et d’asseoir le rang du magazine, actuellement 2ème mensuel féminin francophone au Maroc.
Mouna Izddine est membre du Réseau Marocain des Femmes Journalistes.
Ses coordonnées:
Mouna Izddine(journaliste)
Casablanca, Maroc
E-mail : mouna.izd@gmail.com
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Compte rendu de mes voyages en Israel, par Mouna Izzdine
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