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L’affaire Dieudonné, les meurtres antisémites commis par Mehdi Nemmouche, la poussée du Front national et les incidents en marge de manifestations pro-palestiniennes n’y sont évidemment pas pour rien. 

Après guerre, lors de la décolonisation de la France en Afrique du Nord, l'immense majorité des Juifs du Maroc, de Tunisie et d'Algérie ont, naturellement, rejoint la métropole. Cette arrivée massive fera de la France la première communauté Juive d'Europe et une des plus importantes au monde. 

Le crime de Créteil ne suscite pas l'effroi parce que ses victimes sont juives, il suscite l'effroi parce qu'il est effroyable. La violence aveugle des violeurs n'a rien à voir avec la pauvreté, le chômage ou les discriminations - pour une fois, ces foutaises excusistes nous ont été épargnées

Guy Konopnicki est vexé. Très vexé même. Le récent fait-divers de Créteil le pousse en effet à devoir le reconnaître : "Je sais bien que ça ne se fait pas, mais je suis un juif sans fortune" !

Ce que montre bien l’exposition c’est comment la déportation des Juifs est au cœur même de l’entreprise de Vichy avec une volonté exponentielle de la part de Pétain. 

Au lendemain du vote du parlement français sur la Palestine, le moment n’est pas à jouer les vierges effarouchées ni à multiplier l’usage des adjectifs. On pourrait certes refaire des "J’accuse", ou parler, comme le fit le Président Franklin Roosevelt après Pearl Harbor, d’un "jour frappé du sceau de l’infamie"

Né à ­Casablanca en 1963, Patrick débarque à Montpellier à l’âge de 15 ans. Malgré le dépaysement, il devient vite un premier de la classe, poussé par ses parents profs de maths. Même sérieux à l’Ecole polytechnique, où il est ensuite admis. 

Peu vous importe que la Palestine mandataire britannique destinée à la création d’un état juif soit déjà aux trois quarts un état arabe en Transjordanie.et qu’il n’y a jamais eu d’état palestinien dans l’Histoire !

Je suis Paul Bismuth. Le vrai. Cela fait maintenant huit mois que mon nom est devenu un sobriquet, une source de moquerie. Je vous écris en désespoir de cause, car je me sens souillé. Je suis sali.

C’était le 3 octobre 1980, un vendredi soir… Le télex, hé oui, pas d’ordinateur ni de portable, crache une dépêche invraisemblable : «une bombe vient d’exploser devant une synagogue française.» Quatre morts, des dizaines de blessés. 

Voyage éclair à Tunis. A l’aéroport, des nostalgiques de Kadhafi, braillards et pathétiques. Dans les heures qui suivent, toute une série de sites complotistes échafaudant les scénarios les plus cocasses pour expliquer ma présence, avec Gilles Hertzog, sur le sol tunisien

Rav Chmouel Azimov, le Chaliah à Paris qui a initié l’incroyable “révolution juive” en France, qui a rapproché des dizaines de milliers de juifs de leurs racines juives et qui a créé plus de 70 institutions Habad, a quitté ce monde le mercredi 12 Hechvan 5775. Il avait 69 ans.

Alors que le Moyen-Orient est en flammes, que Sunnites et Chiites s’entre-déchirent  par leurs djihadistes interposés, alors que les égorgeurs du Daesh et les  terroristes du Hezbollah ne se retrouvent que sur un seul objectif : la haine des Juifs et la destruction d’Israël, la seule préoccupation de l’Europe et des socialistes français est la reconnaissance  urgente de l‘état palestinien.

B.H.L ! Décidément, voilà trois lettres, des initiales, qui ne laissent pas indifférents. Par sa seule apparition quelque part, Bernard-Henri Lévy fait naître, chez certains, les réactions les plus folles. Les plus détestables aussi. Il ne provoque pas chez eux le débat, la dispute intellectuelle ou la polémique. 

Parmi les nombreuses données sur l'état des lieux de la communauté juive que ce sondage révèle, ce qui frappe en premier l'observateur, c'est le recentrage de la vie juive sur le niveau local, aux dépens de l’instance centrale, tant communautaire que nationale. 

Bernard-Henri Levy ne mâche pas ses mots. Il n’était pas à Tunis à l’invitation des islamistes, ni comme « agent sioniste », et n’a pas été expulsé du pays… Comment un simple aller-retour de Bernard-Henri Lévy à Tunis devient une véritable affaire d’État…

Alors «bonne nouvelle», explique la sociologue Nonna Mayer, les Français, quand on les interroge, ne sont pas antisémites. Certes, il leur reste quelques solides clichés sur «les juifs et l’argent» ou «les juifs et le pouvoir» mais dans leur majorité les Français jugent avec bienveillance leurs concitoyens juifs.

Une vidéo familiale tournée par un Juif de France pour convaincre l’un des membres de sa famille de partir en Israël. La reprise de la chanson de Jean Jacques Goldman, « envole-moi », prend tout à coup une nouvelle dimension. A regarder sans modération !

On connaissait déjà ses dérapages racistes sur les Arabes et les Noirs. On connaissait déjà sa haine de l'autre, de l'étranger, du métèque, de l'homosexuel, de la femme...

En 1940, il y avait en France près de 190 000 juifs français et 130 000 juifs étrangers. En octobre, leur statut aggravé de la main même de Pétain ainsi que la loi sur l’internement administratif des juifs étrangers ont été une manifestation spontanée d’un antisémitisme profond de la part de Vichy entrant en concurrence avec les Allemands.

A 48 ans, Carole Derei a enfin convaincu son mari André de quitter la France et de « monter », selon l'expression consacrée, en Israël. De faire son alya. André est né à Alger et Carole à Lyon, de parents originaires d'Algérie. 

Selon lui, «Sarkozy a été détesté aussi parce qu’il est un fils de Hongrois et un petit-fils de Juif». Bernard Kouchner juge cependant que Nicolas Sarkozy a dépassé cela pour se maintenir au premier plan politique

Selon vos recherches et estimations, le chiffre de 1500 enfants juifs sauvés et placés à l'école de Beauvallon, à Dieulefit, pendant l'Occupation allemande est erroné. Qu'en est-il exactement ?

Kipa sur la tête, dans sa rhétorique simple et accessible, il n’y avait pas de "eux et nous" dans les vœux prononcés par Valls devant ses "frères" juifs. Il faisait penser à Nicolas Sarkozy d’ "avant" au musée de la Shoah à Jérusalem. 

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