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Si la couverture de Newsweek prête à polémique (non, la situation des Juifs d'Europe n'est pas comparable aux années 40), l'hebdomadaire a le mérite de mettre en valeur les défis auxquels les Juifs d'Europe font face. 

Les Juifs sont malheureux parce qu'ils se sentent incompris mais surtout parce qu'ils ne comprennent pas. Ils voient bien les manifestants déferler par milliers dans les rues européennes en hurlant "Israël assassin", ils voient bien souvent désormais ces scènes de "dérapage" avec violences et cris de "mort aux Juifs"

«Samedi à la synagogue, on ne parlait que de faire les valises!  On a le sentiment que tout cela n'est qu'un début, que cela va aller en se radicalisant»

On rappellera qu’aucune indignation, aucune solidarité avec quelque cause que ce soit ne saurait, je ne dis même pas autoriser, mais excuser, ce geste virtuellement pogromiste qu’est la tentative d’intrusion, par la violence, dans une synagogue.

Je suis d'une génération pour qui l'antisémitisme était mort avec la Shoah. Je n'avais pas pensé qu'il reviendrait d'ailleurs.

Au deuxième tour de scrutin, l’aumônier général israélite des armées a devancé Olivier Kaufmann, directeur de l’école rabbinique, 47 ans, en rassemblant 131 voix contre 97.  Reconnu pour sa stature intellectuelle, le successeur de Gilles Bernheim se veut porteur d’un judaïsme apaisé et ouvert

En achetant SFR, cet entrepreneur qui a bâti un empire du câble vient d’accéder à la célébrité en France. Son investissement dans « Libération » lui permet de montrer qu’il n’est pas qu’un financier « sans foi ni loi ».

Des CRS affectés à la protection d’une synagogue rue Julien-Lacroix, dans le XXe arrondissement à Paris, ont été menacés, ce samedi 14 juin, vers 19 heures, par cinq inconnus munis d’un fusild’assaut de type kalachnikov et d’une arme de poing.

Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu? C’est la question que je me suis posée dans un premier temps en apprenant sur les réseaux sociaux l’attentat de Bruxelles et dans un second temps en entendant le nom du suspect. Mehdi.

La tuerie de Bruxelles ne les a pas vraiment surpris et ils s'attendent à "en voir d'autres": si certains Juifs parisiens sont "très inquiets face à la montée de l'antisémitisme", d'autres invitent à ne "pas céder à la paranoïa".

Autrefois considérée comme la première ville juive de France, Sarcelles compte aujourd’hui entre 12 000 et 15 000 Juifs. C’est un quart de la population totale de la ville.

Hasard du calendrier et de l’actualité, je me retrouve à Paris pour vivre, en à peine 48 heures, un double coup de semonce : la tuerie perpétrée au musée juif de Belgique et l’arrivée du FN en tête des élections européennes avec 25% des suffrages.