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Obama

Envoyé par felixabenhaim 
Re: Obama
22 mars 2010, 14:59
Triste jour à marquer d'une pierre noire !

J'espère que les primaires sonneront le glas pour hussein oblabla.

Les marchandages de tapis auxquels il a soumis les voix indécises sont absolument inqualifiables .

Il a SOUDOYé tous les opposants à cette loi, mais il y aura un retour de bâton en novembre

qui lui sera asséné par ce grand peuple qui a une autre conception de la démocratie que

hussein oblabla.
Re: Obama
22 mars 2010, 15:32
Bien vu l'exilée !

Il s'est permis de faire passer une législation qu'il savait impopulaire (voir sondages Gallup en particulier) avec beaucoup de magouilles. Il va prendre une sacrée gifle en novembre. Sauf s'il tient une autre promesse de campagne, l'amnistie, et à temps pour que les nouveaux citoyens reconnaissants aient le droit de vote. Peu probable, ne serait-ce que pour le calendrier.

Au fait, 2 états viennent de porter plainte auprès de la Cour Suprême parce que la nouvelle loi intervient dans une transaction entre particuliers et compagnies privées, ce qui est sans précédent. Pour mémoire, le Congrès a le droit de percevoir des impôts et de dépenser des fonds (les dépenses publiques) mais n'a pas le droit d'intervenir dans ce que font les particuliers de leurs sous.

Mais je partage ton optimisme : personne, aucun président, ne réussira à détruire le peuple américain ou la démocratie américaine.
Re: Obama
22 mars 2010, 16:17
On dit que le gouvernement fédéral va intervenir dans la vie des Etats ? Mais c'était déjà le cas avant vu que Medicaid est cofinancé par l'Etat fédéral.
16% des américains ne sont pas du tout couvert, sans compter ceux qui ne le sont que précairement. C'est qu'il y a un problème quelque part. Et pour ceux qui se targuent d'être ultra-libéraux, les entreprises en ont marre de couvrir ainsi les employés (60% de la population américaine est couverte de la sorte), ça leur coûte extrêmement cher. Plusieurs boîtes de taille moyenne ont été complètement plombées juste parce qu'un seul employé suit un traitement lourd. Comment une TPE peut-elle faire face à des soins s'élevant à des millions de dollars pour un SEUL employé. C'est quand même aberrant.
Un ami qui a fait son stage à Miami l'été dernier dans une compagnie d'assurance m'a parlé de tellement de dossiers de ce genre.

Même les grands groupes industriels soutiennent la réforme :



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Re: Obama
22 mars 2010, 16:18
surfeuse,

il n'est pas à une magouille prés , il reste bien des mystères non élucidés concernant

ses origines , ses études , sa réelle nationalité , ses fréquentations , et la liste n'est

certainement pas exhaustive .

On voit d'ailleurs ce qu'il a fait de ses promesses concernant ISRAEL pendant sa campagne ,

c'est un fieffé menteur ,on constate sa haine contre ISRAEL et on voit pour qui il roule ...,

tous les pays totalitaires trouvent grâce à ses yeux .

Mais qu'il prenne garde car l'AMERIQUE ne fonctionne pas comme l' Europe ,

L'AMERIQUE NE SE SOUMET PAS AUX DICTATEURS .
Re: Obama
22 mars 2010, 19:52
Après l'adoption de la réforme du système santé américain,la Bourse de New-York est repartie à la hausse ce lundi 22 mars.

Les opposants à la réforme.
Pièces jointes:
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Re: Obama
23 mars 2010, 10:01
Réforme de la santé: l'opposition prépare sa riposte


Obama promulguera la réforme de la santé mardi

Bill Clinton prédit que la réforme de la santé sera adoptée

La réforme de la santé complique le débat sur le climat


La minorité républicaine du Sénat américain a promis, après le vote dimanche par la Chambre des représentants de la réforme de la couverture maladie, de prolonger la querelle en tentant de faire échouer l'adoption de «corrections» voulues par la Chambre.

La Chambre des représentants a adopté dimanche soir par 219 voix contre 212 le projet phare du président Barack Obama dans sa version votée par le Sénat en décembre.

Le texte deviendra loi dès qu'il sera signé par le président.

Mais la bataille va continuer cette semaine côté Sénat, où les chefs démocrates ont promis d'adopter rapidement un ensemble de modifications, un document de 150 pages qui rend le texte plus conforme aux exigences des élus de la chambre basse.

«Les républicains du Sénat vont maintenant faire tout ce qui est en leur pouvoir pour remplacer les hausses d'impôts massives, les coupes dans le Medicare (programme d'assurance santé pour les personnes âgées), par les réformes que nos électeurs ont demandées», avertissait le chef de la minorité républicaine du Sénat Mitch McConnell dans un communiqué dimanche soir après le vote de la Chambre.

Les républicains envisagent de contester la validité de la procédure dite de «réconciliation» par laquelle les démocrates entendent faire adopter les modifications, c'est-à-dire à la majorité simple de 51 voix sur 100.

Ils souhaitent ensuite déposer une série d'amendements afin de retarder le processus et de faire en sorte que le texte retourne à la Chambre des représentants pour y être à nouveau voté.

Le Sénat va examiner la question à partir de mardi.

«Il est temps de clore ce débat et de commencer le difficile travail de la mise en oeuvre», a déclaré dimanche soir le président Obama en souhaitant que l'opposition renonce à utiliser des tactiques visant à retarder l'adoption des «améliorations» voulues par la Chambre.

De son côté, la Chambre a adopté dimanche soir ces modifications.

Parmi elles, figure l'annulation des «accords spéciaux» tels que celui négocié au Sénat en faveur du Nebraska (centre). Cet État était dispensé, dans le projet de loi du Sénat, de payer les prestations des nouveaux bénéficiaires du Medicaid (assurance maladie pour les défavorisés) couverts par la réforme.

À la place, l'ensemble des États américains seront aidés à 100% pour absorber ces coûts dans les premières années de la réforme.

Les démocrates de la Chambre ont également inclus dans cet additif une réforme des prêts étudiants pour tenter de financer de façon plus efficace les études supérieures, très onéreuses aux États-Unis.

Les démocrates du Sénat doivent avoir recours à la «réconciliation» car ils ont perdu en janvier, dans une élection partielle, leur «supermajorité» de 60 voix qui leur permettait de s'affranchir de l'obstruction des républicains.

Parallèlement, des élus républicains, Jim DeMint au Sénat et Steve King à la Chambre, ont annoncé leur intention de déposer cette semaine un projet de loi pour faire abroger la réforme. «Ce combat est loin d'être terminé», a écrit lundi dans un communiqué M. King.

Le projet de loi du Sénat adopté par la Chambre avec les «corrections» devrait coûter 940 milliards de dollars sur 10 ans mais réduire de 138 milliards de dollars le déficit américain sur la même période. L'objectif est de garantir une couverture à 32 millions d'Américains qui n'en ont pas.
Re: Obama
23 mars 2010, 12:25
Après l’assurance maladie, Obama veut faire passer ses autres réformes
France Info - Hier, 16:51

La Chambre des représentants a approuvé la réforme de la couverture santé de Barack Obama.Une victoire historique pour le président américain.
Il lui reste encore deux réformes personnelles à faire valider, celle du système bancaire et celle du climat.
Pour Barack Obama, les consommateurs doivent être mieux protégés.
Il exhorte aussi les élus du Congrès à adopter une loi sur le climat, actuellement bloquée au Sénat.

Après le succès du vote sur l’assurance maladie hier, le président démocrate entend bien faire la même chose pour sa réforme bancaire.
Le président a pressé le Congrès d’agir vite pour adopter “des règles de bon sens qui permettront un fonctionnement libre et équitable des marchés tout en freinant les plus mauvaises pratiques de l’industrie financière”. C’est d’après lui la principale leçon de la crise financière qui a coûté leur emploi à des millions d’Américains, et presque provoqué un effondrement du système.

La commission bancaire du Sénat doit étudier aujourd’hui une proposition de loi de son président le sénateur Christopher Dodd,démocrate du Connecticut, qui veut donner des pouvoirs sans précédent à un conseil de régulation financière spécial pour faire éclater les compagnies financières trop tentaculaires, obliger la profession à payer elle-même les pots cassés, et créer un organisme indépendant de défense des consommateurs face aux banques.

Barack Obama s’est engagé pour cette agence de protection des Consommateurs. Mais elle divise démocrates et républicains.
La chambre de commerce des Etats-Unis a mobilisé 3 millions de dollars pour bloquer ce projet de loi.

Barack Obama défend énergies propres et nucléaire

Autre réforme phare du président américain, celle du climat.
Barack Obama souhaite une loi globale sur l’énergie et le climat comprenant des aides aux énergies propres, au nucléaire et à l’exploration pétrolière en mer, reprenant l’idée du compromis auquel travaillent actuellement les sénateurs démocrate John Kerry, républicain Lindsey Graham et indépendant Joe Lieberman.
Il a notamment insisté sur la nécessité pour les Etats-Unis de se doter d’une nouvelle génération de centrales nucléaires “propres”.
Les raffineries pétrolières et l’industrie auraient obligation de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre au cours des 40 prochaines années.

Le président américain a du mal à convaincre le Sénat puis le Congrès d’adopter son texte. Selon un récent sondage, près d’un américain sur deux estime que les inquiétudes soulevées par le réchauffement climatique sont excessives.
Mikaël Roparz
Dix États américains prévoient d'intenter une action devant la justice pour contester la réforme du système de santé dès que le président Barack Obama l'aura promulguée car ils la jugent inconstitutionnelle, a annoncé lundi le ministre de la Justice de Floride.

La réforme adoptée dimanche par la Chambre des représentants prévoit de garantir une couverture à 32 millions d'Américains qui n'en n'ont pas. L'ensemble des élus de l'opposition républicaine ont voté contre.

Le républicain Bill McCollum, candidat au poste de gouverneur de Floride qui sera remis en jeu lors des élections de mi-mandat en novembre, compte s'attaquer à une disposition qui obligerait la majeure partie des Américains à contracter une assurance-santé sous peine d'amende.

Il est rejoint dans son action par ses collègues de Caroline du Sud, Nebraska, Texas, Utah, Pennsylvanie, de l'État de Washington, du Dakota du Nord, du Dakota du Sud et de l'Alabama.



La réforme telle qu'elle a été adoptée par la Chambre des représentants dimanche soir «viole clairement la constitution américaine et empiète sur la souveraineté de chaque État», souligne M. McCollum dans un communiqué. «Si le président promulgue cette loi, nous intenterons une action en justice pour protéger les droits et les intérêts des citoyens américains».

Les opposants républicains de M. Obama ont promis de continuer à se battre contre la réforme de l'assurance-santé et de l'abroger s'ils remportent les élections législatives de novembre à la Chambre des représentants et au Sénat.

Le gouverneur de l'Idaho (nord-ouest) a signé la semaine dernière une loi pour contrer toute obligation faite par l'État fédéral aux citoyens de son État de souscrire une assurance-santé.

Quelque 38 États ont déjà adopté ou prévu d'adopter des dispositions similaires selon l'organisation American Legislative Exchange Council, qui s'oppose à la réforme de l'assurance-santé.
Re: Obama
23 mars 2010, 15:51
Ca y est ! Les ministres de la Justice de 14 états ont porté plainte : 13 (dont 1 Démocrate) en recours collectif et 1 individuellement.

En attendant, 38 états ont maintenant des lois qui interdisent de pénaliser ceux de leurs résidents qui ne seraient pas assurés.

La démocratie américaine en action, hurray! smileys with beer
Re: Obama
23 mars 2010, 23:12
La guerre d’Obama contre Israël

Par Caroline B. Glick | Jerusalem Post - Adaptation française de Sentinelle 5770 ©

> samedi 20 mars 2010


Partager | Autres liens


Obama déclare avoir lancé une guerre politique contre Israël dans l’intérêt de la paix. Mais cette déclaration aussi, ne résiste pas à l’examen. Pourquoi le président Obama a-t-il décidé de fomenter une crise dans les relations des USA avec Israël ? Certains commentateurs ont clamé que c’est la faute d’Israël. Comme ils le disent, la nouvelle qu’Israël n’a pas interdit la construction juive à Jérusalem – après avoir de façon répétée refusé d’interdire une telle construction – a conduit Obama à un accès de rage incontrôlée dont il doit encore se calmer.

>
>
Bien que populaire, cette déclaration n’a pas de sens. Obama n’est pas surnommé « Obama au sang froid » pour rien. Il n’est pas crédible d’arguer que la décision du bureau de planification local de Jérusalem d’approuver la construction de 1.600 unités de logements à Ramat Schlomo ait conduit l’Obama au sang-froid dans une crise de rage contre le Premier Ministre Benyamin Netanyahou.
Obama déclare lui-même qu’il a lancé une guerre politique contre Israël dans l’intérêt de la promotion de la paix. Mais cette déclaration aussi, ne résiste pas à l’examen.
Vendredi, Obama a donné l’ordre à la secrétaire d’Etat Hillary Clinton de présenter à Netanyahou un ultimatum en quatre parties.
D’abord, Israël doit annuler l’approbation des unités de logements à Ramat Schlomo.
Ensuite, Israël doit interdire toute construction pour les Juifs dans les quartiers de Jérusalem construits depuis 1967.
Troisièmement, Israël doit faire un geste envers les Palestiniens pour leur démontrer leur volonté de paix. Les USA suggèrent la libération de centaines de terroristes palestiniens des prisons israéliennes.
Quatrièmement, Israël doit donner son accord pour négocier toutes les questions essentielles, y compris la partition de Jérusalem (incluant les quartiers juifs construits depuis 1967 qui sont désormais le foyer de plus d’un demi million d’Israéliens) et l’immigration de millions d’Arabes étrangers hostiles en Israël sous la rubrique du soi-disant « droit au retour », dans le cadre des négociations indirectes avec les Palestiniens, médiées par le gouvernement Obama.
> A ce jour, Israël a maintenu que des discussions essentielles ne peuvent être conduites que lors de négociations directes entre dirigeants israéliens et palestiniens.
Si Israël n’accepte pas toutes les quatre exigences américaines, alors le gouvernement Obama boycottera Netanyahou et ses ministres de haut rang. Dans ce cas, cela signifie que si Netanyahou vient à Washington la semaine prochaine à la conférence de l’AIPAC, aucun officiel de haut rang du gouvernement US ne le rencontrera.
L’ultimatum d’Obama montre clairement que la médiation de paix entre Israël et les Palestiniens n’est pas un objectif qu’il veut atteindre.
> Les nouvelles exigences d’Obama suivent des mois de pression américaine qui ont finalement obligé Netanyahou à annoncer son soutien à un Etat palestinien et un gel de dix mois de la construction juive en Judée et en Samarie. Aucun gouvernement israélien ne s’était jamais auparavant vu contraint de faire cette dernière concession.
> Netanyahou a été conduit à croire qu’en échange de ces concessions, Obama commencerait à se comporter comme ses prédécesseurs l’étaient : un médiateur crédible. Mais au lieu d’agir comme ses prédécesseurs, Obama a agi comme les Palestiniens. Plutôt que de récompenser Netanyahou pour avoir pris un risque pour la paix, Obama a, selon le modèle de Yasser Arafat et Mahmoud Abbas, empoché les concessions de Netanyahou et fait monter ses exigences. Ce n’est pas le comportement d’un médiateur. C’est le comportement d’un adversaire.
> Alors que le président des USA traite Israël comme un ennemi, les Palestiniens n’ont aucune raison de donner leur accord pour s’asseoir et négocier. De fait, ils n’ont pas d’autre choix que de déclarer la guerre.
Ainsi, à la suite de l’agression d’Obama contre le droit d’Israël sur Jérusalem, l’incitation à la haine des Palestiniens contre Israël et les Juifs a monté à des niveaux jamais vus avant l’éruption de la dernière guerre terroriste en septembre 2000. Et exactement comme la nuit fait suite au jour, cette incitation a conduit à la violence. Les émeutes arabes de la semaine dernière, de Jérusalem à Jaffa, et l’offensive renouvelée de roquettes provenant de Gaza sont liées directement aux attaques malveillantes d’Obama contre Israël.
Mais si la campagne contre Israël n’était pas motivée par une crise de mauvaise humeur présidentielle, et n’a pas pour but de promouvoir la paix, qu’est-ce qui l’explique ? A quoi veut en venir Obama ?
Il y a cinq explications au comportement d’Obama. Et elles ne s’excluent pas mutuellement.
D’abord, l’attaque d’Obama contre Israël est certainement liée à l’échec de sa politique avec l’Iran. Au cours de la semaine passée, les officiels de haut rang de l’administration US, dont le Général David Petraeus, ont lancé des déclarations malveillantes et diffamatoires contre Israël, insinuant que la construction de foyers pour les Juifs à Jérusalem est une cause primordiale du mauvais comportement iranien et de ses vassaux en Irak, en Afghanistan, au Liban, en Syrie et à Gaza. Suivant ce mode de pensée, si Israël revenait simplement aux lignes indéfendables d’armistice de1949, les centrifugeuses iraniennes cesseraient de tourner, et la Syrie, al Qaïda, les Taliban, le Hezbollah, le Hamas et les Gardes de la Révolution d’Iran transformeraient tous leurs glaives en socs de charrues.
Ensuite, encore plus important que son utilité comme outil pour faire diversion à l’attention du public sur l’échec de sa politique envers l’Iran, l’attaque d’Obama contre Israël pourrait bien avoir pour but la poursuite de cette politique de défaite. En particulier, il pourrait attaquer Israël pour tenter d’obliger Netanyahou à accorder à Obama un droit de veto sur toute frappe israélienne contre les installations nucléaires de l’Iran. A savoir que la campagne anti-Israël peut être un moyen d’obliger Israël à attendre alors pendant qu’Obama autorise l’Iran à se construire un arsenal nucléaire.
Au cours de mois écoulés, une succession sans fin de dirigeants de haut rang de l’administration américaine est venue à Jérusalem dans l’objectif déclaré de convaincre Netanyahou d’abandonner le droit d’Israël à frapper indépendamment les installations nucléaires de l’Iran. Tous ces officiels sont revenus à Washington les mains vides. Peut-être Obama a-t-il décidé que puisqu’une simple pression avait échoué à apaiser Netanyahou, il etait temps de lancer une attaque frontale contre lui.
Cela nous amène à la troisième explication des motifs d’Obama de mener la guerre contre le gouvernement israélien démocratiquement élu. Les conseillers d’Obama ont déclaré aimablement à des journalistes qu’Obama veut faire tomber le gouvernement Netanyahou. Par des exigences que Netanyahou et ses partenaires de la coalition ne peuvent pas accepter, Obama espère soit faire tomber le gouvernement et remplacer Netanyahou et le Likoud par Tzipi Livni [désormais] d’extrême Gauche et son Parti ‘Kadima’, ou bien obliger les Partis ‘Israël Beteïnou’ et ‘Shas’ à lâcher la coalition et conduire Netanyahou à accepter Tzipi Livni comme Premier ministre adjoint. Livni, bien sûr, a gagné le cœur d’Obama quand en 2008, elle a opté pour une élection plutôt que d’accepter l’exigence du ‘Shas’ qu’elle assure la protection de Jérusalem unifiée.
La quatrième explication du comportement d’Obama est qu’il cherche à réaligner la politique étrangère des USA loin d’Israël. Les tentatives constantes d’Obama de cultiver des relations avec le président non élu de l’Iran Mahmoud Ahmadinejad, le laquais arabe d’Ahmadinejad, le dictateur syrien Bashar Assad, et le Premier ministre islamiste turc Recep Tayip Erdogan, démontrent qu’il considère le développement des relations américaines avec ces régimes anti-américains comme un but prioritaire de sa politique étrangère.
Etant donné que tous ces dirigeants ont exigé qu’en échange de meilleures relations, Obama abandonne Israël comme allié des USA, et à la lumière des positions anti-Israël professées par plusieurs de ses conseillers de haut rang pour la politique étrangère, il est possible qu’Obama cherche à abaisser les relations américaines avec Israël. Sa critique sévère et constante d’Israël qui serait obstructionniste et arrogant a conduit à clamer dans certaines enquêtes qu’au cours de l’année passée, le soutien populaire d’Israël aux USA est tombé de 77 à 58 %.
Plus Obama remplit les titres des journaux d’allégations prétendant qu’Israël est responsable de tout, depuis les morts des combattants américains en Irak et en Afghanistan, jusqu’au programme nucléaire de l’Iran, moins on peut s’attendre à ce que ces nombres baissent. Et plus le soutien populaire américain pour Israël tombe, plus il sera facile pour Obama d’ourdir une brèche ouverte avec l’Etat juif.
L’explication finale du comportement d’Obama est qu’il instrumentalise cette crise fabriquée pour justifier l’adoption d’une position ouvertement anti-israélienne vis-à-vis des Palestiniens. Jeudi, le journal ‘The New York Times’ a rapporté que les officiels de l’administration prévoient qu’Obama présentera son propre “plan de paix”. Suivant le déni de l’administration du droit d’Israël sur Jérusalem, un “plan Obama” exigera sans aucun doute le retrait d’Israël aux lignes d’armistice indéfendables de1949, et l’expulsion de quelques 700.000 Juifs de leurs foyers.
De même, la crise fabriquée par Obama avec Israël pourrait lui ouvrir la voie vers la reconnaissance d’un Etat palestinien si les Palestiniens poursuivent leur menace de déclaration unilatérale d’un Etat l’an prochain, sans tenir compte du statut des négociations avec Israël. Une telle décision américaine pourrait à son tour conduire au déploiement de forces américaines en Judée et en Samarie pour « protéger » l’Etat palestinien déclaré unilatéralement sans Israël.
Aussi bien le comportement d’Obama que les objectifs politiques qu’il indique, démontrent clairement que la politique actuelle de Netanyahou tentant d’apaiser Obama par des concessions concrètes n’est plus justifiée. Obama n’est pas intéressé à être convaincu. La question qui se pose est : que devrait faire Netanyahou ?
L’un des fronts dans la guerre ouverte par Obama est intérieur. Netanyahou doit s’assurer qu’il maintient un soutien populaire intérieur pour son gouvernement pour faire échouer le plan d’Obama de renverser son gouvernement. Jusqu’à présent, en grande partie du fait de la méchanceté sans précédent d’Obama, le soutien intérieur à Netanyahou est resté stable. Un sondage réalisé pour le journal IMRA cette semaine par Maagar Mohot montre qu’un total de 75 % d’Israéliens pensent que le comportement d’Obama à l’égard d’Israël n’est pas justifié. De même pour Netanyahou, 71 % des Juifs israéliens pensent que son refus d’accepter l’exigence d’Obama d’interdire la construction juive à Jérusalem prouve que c’est un dirigeant fort. De même, un sondage de Shvakiml Panorama pour Radio Israël montre que le soutien public à ‘Kadima’ est tombé de plus de 30 % depuis la dernière élection l’an passé.
L’autre front de la guerre d’Obama est le public américain. En reprochant à Israël l’état du Moyen-Orient et en lançant des piques personnelles contre Netanyahou, Obama cherche à faire tomber le soutien populaire américain pour Israël. En construisant une stratégie pour contrer les décisions d’Obama, Netanyahou doit garder deux questions en tête.
D’abord, aucun dirigeant étranger ne peut gagner un concours de popularité contre un président des USA en fonction. De là, Netanyahou doit continuer d’éviter toute attaque personnelle contre Obama. Il doit limiter sa contre-offensive à la défense des intérêts d’Israël et à la politique de son gouvernement.
Ensuite, Netanyahou doit se souvenir que l’hostilité d’Obama envers Israël n’est pas partagée par la majorité des Américains. L’objectif de Netanyahou doit être de renforcer et d’augmenter la majorité des Américains qui soutiennent Israël. A cette fin, Netanyahou doit aller à Washington la semaine prochaine et parler à la conférence annuelle de l’AIPAC comme prévu, malgré la menace de boycott de l’administration.
A Washington, Netanyahou doit rencontrer tous les membres du Congrès et du Sénat qui souhaitent le voir ainsi que tous les membres de l’administration qui veulent le contacter. De plus, il doit donner le plus possible d’entretiens à des réseaux de télévision, de journaux, et de programmes de radio de grande diffusion de façon à faire passer directement son message au Peuple américain.
Obama a montré clairement qu’il n’est pas l’allié d’Israël. Et pour le reste de son mandat, il fera tout son possible pour dégrader les relations des USA avec Israël en maintenant ses génuflexions constantes à l’égard de l’Iran, de la Syrie, des Palestiniens, et de la Turquie.
Mais comme Israël, les USA sont un pays libre. Et aussi longtemps que le soutien populaire pour Israël se maintiendra, les options d’Obama seront limitées. La tâche de Netanyahou est de maintenir ce soutien face à l’hostilité du gouvernement US, tout en accomplissant la stratégie politique à l’égard de l’Iran ainsi que des Arabes nécessaires pour assurer la survie et la prospérité d’Israël à long terme.



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NETHANYAHU FACE ? L'EPREUVE , FACE ? L'ENNEMI D'ISRAEL....
26 mars 2010, 09:47
Netanyahu face à l’épreuve (info # 012603/10) [Analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency

Sordide. C’est le mot qui m’est passé par la tête immédiatement lorsque j’ai regardé et écouté le discours prononcé par Hillary Clinton lors de la réunion de l’AIPAC à Washington. Si j’avais dû parler à haute voix à quelqu’un d’autre, j’aurais pu utiliser un adjectif plus modéré et plus poli, disons... minable.

Après avoir utilisé la formule obligée dans un tel lieu et en de telles circonstances, et parlé des « liens indéfectibles » liant l’administration en place à Washington avec Israël, la Secrétaire d’Etat est passée à un sujet qui, pour elle, n’était pas le principal : l’Iran.

Pour dire que ce que l’administration cherchait, c’étaient des sanctions, mais que parvenir à des sanctions qui « mordent », cela prenait « du temps ». Elle n’a pas ajouté que cela pouvait prendre tellement de temps, qu’au moment où d’éventuelles sanctions seraient votées, elles ne serviraient plus à rien. Mais il est clair que c’est ce que l’auditoire a compris : le silence de la salle en cet instant a été éloquent.

Elle n’a pas déclaré que toutes les options étaient envisagées, cela va de soi : cela aurait pu froisser Ahmadinejad. Quelques jours après qu’Obama lui eut envoyé un mot gentil pour le nouvel an iranien, cela n’aurait pas été adéquat. Et puis, c’est évident : aucune option n’est effectivement envisagée.

La question iranienne ayant été évoquée, et évacuée, il restait à passer à l’essentiel. Expliquer subtilement à une salle de gens soutenant Israël le virage radicalement anti-israélien qui est au cœur de la nouvelle politique américaine.

L’exercice n’était pas facile. Mais Hillary s’y est livrée aussi bien qu’elle le pouvait. Elle a commencé, avec un sourire forcé, utilisant le mot « amitié » : « amitié », bien sûr…

Elle a aussitôt ajouté qu’ « entre amis, on doit se dire la vérité ». Le reste pouvait suivre. Certes, déclara Hillary, il existe des incitations à la violence du côté palestinien, mais, tout de même ! Ces constructions israéliennes à Jérusalem !

Les gens les plus attentifs de l’auditoire ont pu découvrir quelques mots plus tard, que le statut de Jérusalem ferait partie des négociations - certains se sont sans doute souvenus d’une phrase prononcée, voici deux ans, dans la même enceinte, par Obama lui-même, et qui disait diamétralement le contraire, mais c’était il y a deux ans - .

Ils ont appris que l’administration Obama encourageait une « culture de paix et de tolérance chez les Palestiniens », avec les résultats extraordinaires que l’on constate quotidiennement, et que l’avancée vers la « paix » était de la « responsabilité » essentielle d’Israël.

Pour ne pas froisser Mahmoud Abbas, ou un autre des gentils garçons épris de paix qui siègent à Ramallah, Hillary a même eu l’obligeance de dire qu’une municipalité "aux mains du Hamas" venait de dédier une place publique à la terroriste Dalal Moghrabi ???

Insulter Israël et son Premier ministre, pour Hillary, comme elle l’a fait récemment au téléphone, c’est possible, mais attribuer à l’Autorité Palestinienne ce que fait l’Autorité Palestinienne, qui ne cesse d’honorer des terroristes pour montrer à quel point elle est « modérée », non : pour Hillary, c’est impossible.

Parce que les gens de l’AIPAC sont polis, ils ont applaudi à la fin. A leur place, j’aurais applaudi aussi : pour me réjouir de n’avoir plus à entendre d’autres insanités, et parce que cela fait du bien quand les balivernes de ce genre s’arrêtent.

A mes yeux, Hillary et Obama ont un point commun : ils disent la vérité uniquement quand ils se taisent. Malheureusement, ils ne se taisent pas assez souvent.

Après avoir regardé et entendu le discours d’Hillary, j’ai regardé et ouï celui de Binyamin Netanyahu, et, je dois le dire, j’en avais besoin, comme après avoir reçu une dose de poison, on peut ressentir le besoin urgent d’un antidote. Une fois de plus, je le dis, j’ai trouvé le Premier ministre d’Israël admirable de clarté, de détermination et de subtilité.

Il est allé aussi loin qu’il le pouvait pour contrer la basse offensive de l’administration Obama, et il l’a contrée. Efficacement. Il devait, pour cela, répondre aux inepties qu’on lui avait, de diverses façons, jetées au visage, et il a répondu : en rétablissant la vérité.

Sachant qu’il n’avait rien à attendre de l’administration Obama, il s’est adressé, au delà de l’auditoire de l’AIPAC, au peuple américain, et je pense que c’est exactement ce qu’il devait faire.

Il lui a expliqué de manière magistrale en quoi ses positions étaient, pour l’essentiel, celles de tous les gouvernements israéliens depuis des décennies. Il a exposé la situation dans laquelle se trouve Israël en matière de sécurité. Il a souligné que les dangers auxquels Israël était confronté ne concernaient pas seulement Israël, mais aussi, très directement, les Etats-Unis.

Et que, contrairement aux insinuations d’Obama, Israël ne mettait pas en danger les troupes américaines, mais, au contraire, en étant en première ligne face au danger islamo-terroriste, contribuait à protéger la paix du monde. Il a dit à propos de l’Iran ce qui devait être dit.

Il a rappelé l’histoire de Jérusalem et a prononcé sur ce sujet une phrase que j’ai particulièrement appréciée : « Le peuple juif construisait Jérusalem il y a trois mille ans, et le peuple juif construit Jérusalem aujourd’hui. Jérusalem n’est pas une implantation, c’est notre capitale ».

J’espérais qu’il trouve des accents dignes de ceux que je discerne en lisant les discours de Menahem Begin : Binyamin Netanyahu a été à la hauteur de mes espoirs.




Il n’y a pas de différence entre construire à Tel-Aviv et construire à Jérusalem

J’ai regretté, une fois de plus, qu’il n’ait pas été Premier ministre au temps où c’était un ami d’Israël qui était à la Maison Blanche. J’ai songé qu’en un temps où c’est un ennemi résolu d’Israël qui a remplacé un ami d’Israël, il était bien, cela dit, que ce soit un homme de cette qualité et de cette trempe qui ait à affronter l’épreuve. Car c’est d’une épreuve qu’il s’agit.

Dans les heures qui ont suivi son intervention à l’AIPAC, Binyamin Netanyahu a dû se rendre à deux réunions : l’une avec Hillary, l’autre avec l’ennemi résolu d’Israël.

La dernière fois que Binyamin Netanyahu s’était rendu à la Maison Blanche, Obama l’avait reçu à la nuit tombée, par la porte de service. Cette fois, le Premier Ministre d’Israël n’a pas eu à attendre que le soleil se couche, mais la consigne a été donnée par Obama : pas de photo, pas de communiqué, rien.

Obama veut bien être vu faisant des courbettes devant le monarque saoudien ou en train d’embrasser n’importe quel potentat islamique qui veut bien se laisser embrasser, mais être aperçu en présence du Premier ministre d’Israël lui paraît désormais impossible. Comprenne qui voudra.

Les rencontres avec Hillary et Obama n’ayant pas donné les résultats escomptés par Hillary et Obama, Binyamin Netanyahu a dû accepter de parler avec George Mitchell. Il a ensuite pris le chemin du retour.

On sait peu ou prou, même si aucun communiqué de presse n’a été publié, ce qui s’est dit à la Maison Blanche. Obama a énoncé des exigences inacceptables sur Jérusalem et sur les actions des forces de défense israéliennes en Judée-Samarie [et ailleurs. Ndlr.].

Il espérait faire céder son interlocuteur, en employant, comme on dit dans Le parrain, le ton de celui qui fait des offres qu’on ne peut pas refuser sans risquer de trouver des cadavres dans son jardin.

Binyamin Netanyahu n’a pas cédé, et c’est à son honneur. On peut faire des concessions tactiques à un ennemi, mais on ne peut pas lui faire des concessions stratégiques et suicidaires.

Je l’ai dit ici, et j’en suis persuadé : si Obama n’avait pas utilisé le prétexte de la construction de logements dans un quartier de Jérusalem, il aurait utilisé un autre prétexte. Avoir envoyé Joe Biden en visite en Israël est une action qui ne doit tromper personne : le vice-président, selon la Constitution américaine, n’a aucun pouvoir. Les premiers commentaires anti-israéliens de Biden remontent à 1982, et il en a fait d’autres depuis.

Je l’ajoute en pesant mes mots, et avec toute la gravité requise, ce qui doit être compris doit s’énoncer sans circonlocutions : Obama veut la mort d’Israël.

Pas la mort directe, immédiate, brutale, non : une mort programmée. Binyamin Netanyahu le sait. Obama est prêt à user de tous les moyens pour parvenir à ses fins. Déstabiliser le Premier ministre d’Israël, tenter de le faire apparaître comme étant dans son tort, diaboliser Israël à l’échelle internationale, Obama l’a fait et le fera encore.

Pour l’heure, le Congrès ne suit pas Obama sur ce terrain nauséabond, et c’est une bonne nouvelle.

Les gens de l’AIPAC ont semblé manifester le « remords de l’acheteur », et c’est une autre bonne nouvelle : on leur a vendu un Obama souriant et cordial, et ils découvrent qu’ils ont été trompés sur la marchandise (lorsqu’une photo de George W. Bush est apparue sur un écran, lors de la réunion de l’AIPAC, la photo a reçu une ovation, ce qui, venant d’une assemblée plutôt Démocrate, est intéressant à noter).

Il ne faut, cela dit, jamais se contenter d’une ou deux bonnes nouvelles lorsqu’il s’agit d’Obama.

L’opinion publique américaine ne suit pas Obama, mais Obama n’a que faire de l’opinion publique et de ce que pense le peuple américain. C’est un homme qui ne recule devant rien, comme il vient de le montrer, en faisant passer une loi sur le système de santé, dont deux tiers des Américains ne veulent absolument pas, et en usant pour cela de stratagèmes plus ou moins sordides et de chantages maffieux.

C’est un homme qui, et je l’écris là encore avec toute la gravité requise, veut non seulement la mort d’Israël, mais la mort, aussi, des Etats-Unis tels qu’ils sont depuis le temps des pères fondateurs.

C’est un homme qui n’aime pas les Etats-Unis d’Amérique, le capitalisme, la civilisation occidentale et qui préfère l’islam, y compris l’islam radical, le socialisme, les dictateurs, la vision ressentimentale du monde, qu’il a en commun avec Poutine, Chavez et quelques autres individus peu fréquentables pour toute personne qui n’apprécie pas la fréquentation des truands.

Si je devais lui consacrer un livre, je serais tenté de le comparer à l’Arturo Ui dépeint par Brecht. Il lit bien les discours. Il sourit. Il a des conseillers et des hommes de main.

Mais il vient des bas fonds de Chicago. Il vient du gauchisme, de l’islamisme, de la doctrine révolutionnaire élaborée par son principal inspirateur Saul Alinsky. J’ai, dans des articles précédents, indiqués les noms qui jonchent son passé, et une quête rapide sur un moteur de recherche permettra de voir qui sont ceux qui portent ces noms : Bill Ayers, Rachid Khalidi, Tony Rezko, Jeremiah Wright, Ali Abunimah, Louis Farrakhan, Michael Pfleger, Khalid al-Mansour.

Ce qui va se jouer dans les mois à venir sera la survie d’Israël, certes, mais aussi celle des Etats-Unis.

Mark Steyn, l’auteur d’America Alone, est très pessimiste. Bien plus que je ne le suis. Thomas Sowell, l’un des grands penseurs de ce temps, est très pessimiste lui aussi.

En ce qui me concerne, je dirai ici qu’il n’y a pas d’autre choix que de se battre. Avec détermination. Mais sans illusion concernant l’ennemi, où qui il soit.
THE SOURCE OF OBAMA'S ANTI-ISRAEL POLICY
27 mars 2010, 12:26
EXCELLENT ANALYSE !!!




THE SOURCE OF OBAMA'S ANTI-ISRAEL POLICY


E.W. Jackson Sr.

Like Obama, I am a graduate of Harvard Law School. I too have Muslims in my family. I am black, and I was once a leftist Democrat.

Since our backgrounds are somewhat similar, I perceive something in Obama's policy toward Israel which people without that background may not see. All my life I have witnessed a strain of anti-Semitism in the black community. It has been fueled by the rise of the Nation of Islam and Louis Farrakhan, but it predates that organization.

We heard it in Jesse Jackson's "HYMIE town" remark years ago during his presidential campaign. We heard it most recently in Jeremiah Wright's remark about "them Jews" not allowing Obama to speak with him. I hear it from my own Muslim family members who see the problem in the Middle East as a "Jew" problem.

Growing up in a small, predominantly black urban community in Pennsylvania, I heard the comments about Jewish shop owners.

They were "greedy cheaters" who could not be trusted, according to my family and others in the neighborhood. I was too young to understand what it means to be Jewish, or know that I was hearing anti-Semitism. These people seemed nice enough to me, but others said they were "evil".

Sadly, this bigotry has yet to be eradicated from the black community.

In Chicago, the anti-Jewish sentiment among black people is even more pronounced because of the direct influence of Farrakhan and the Nation of Islam.

Most African Americans are not followers of "The Nation", but many have a quiet respect for its leader because, they say, "he speaks the truth" and "stands up for the black man".

What they mean of course is that he viciously attacks the perceived "enemies" of the black community - white people and Jews. Even some self-described Christians buy into his demagoguery.

The question is whether Obama, given his Muslim roots and experience in Farrakhan's Chicago, shares this antipathy for Israel and Jewish people. Is there any evidence that he does?

First, the President was taught for twenty years by a virulent anti-Semite, the Reverend Jeremiah Wright. In the black community it is called "sitting under". You don't merely attend a church, you "sit under" a Pastor to be taught and mentored by him. Obama "sat under" Wright for a very long time.

He was comfortable enough with Farrakhan - Wright's friend - to attend and help organize his "Million Man March". I was on C-Span the morning of the march arguing that we must never legitimize a racist and anti-Semite, no matter what "good" he claims to be doing. Yet a future President was in the crowd giving Farrakhan his enthusiastic support.

The classic left wing view is that Israel is the oppressive occupier, and the Palestinians are Israel's victims.

Obama is clearly sympathetic to this view. In speaking to the "Muslim World," he did not address the widespread Islamic hatred of Jews.

Instead he attacked Israel over the growth of West Bank settlements. Surely he knows that settlements are not the crux of the problem.

The absolute refusal of the Palestinians to accept Israel's right to exist as a Jewish state is the insurmountable obstacle. That's where the pressure needs to be placed, but this President sees it differently. He also made the preposterous comparison of the Holocaust to Palestinian "dislocation".

Obama clearly has Muslim sensibilities. He sees the world and Israel from a Muslim perspective.

His construct of "The Muslim World" is unique in modern diplomacy. It is said that only The Muslim Brotherhood and other radical elements of the religion use that concept.

It is a call to unify Muslims around the world. It is rather odd to hear an American President use it. In doing so he reveals more about his thinking than he intends. The dramatic policy reversal of joining the unrelentingly anti-Semitic, anti-Israel and pro-Islamic UN Human Rights Council is in keeping with the President's truest - albeit undeclared red - sensibilities

Those who are paying attention and thinking about these issues do not find it unreasonable to consider that President Obama is influenced by a strain of anti-Semitism picked up from the black community, his leftist friends and colleagues, his Muslim associations and his long period of mentor-ship under Jeremiah Wright.

If this conclusion is accurate, Israel has some dark days ahead. For the first time in her history, she may find the President of the United States siding with her enemies. Those who believe, as I do, that Israel must be protected had better be ready for the fight. We are.

NEVER AGAIN!

E. W. Jackson is Bishop of Exodus Faith Ministries, an author and retired attorney
Re: Obama
27 mars 2010, 14:04
J'en ai RAS LE BOL que la position arabe OFFICIELLE sur Israël soit caricaturée.

C'est simple, c'est officiel depuis bientôt 10ans : Retrait des territoires occupés a partir du 5 juin 1967 = reconnaissance et normalisation des relations Israël avec les 22 pays arabes.

sur cette base, des négociations ont été effectuées (exemple initiative de Geneve). Mais ça constitue une base qui peut très bien bouger dans un sens comme dans l'autre.

Donc ces témoignages qui semblent totalement RÉVOLUTIONNAIREs ou caricaturaux n'ont pas leur place.
Re: Obama
27 mars 2010, 14:29
Bonsoir Rali.

Le président Shimon Peres n'a pas dit le contraire dans un très récent entretien avec le journal "Le Monde"(il y a de celà 2 semaines je crois) "Le réglement définitif sera sur la base des frontières de 67" a-t-il dit. D'accord. Mais quelles garanties donnera t-on à Israel que les voisins et spécialement les islamistes oublieront à tout jamais cette histoire de "récupérer toute la Palestine arabe et musulmane"..?

Quant à l'Iran...les centrifugeuses continuent à tourner...
Re: Obama
27 mars 2010, 15:36
Haifa,

Les traités existent depuis plus 2000 ans.

Israël dispose d'une armée et il peut y avoir des garanties spéciales. Tous les dispositifs existent. Tout est négociable.

Mais à force d'avoir les yeux derrière la tête, on ne fait rien.

Netanyahu se comporte comme un enfant. Il est ridicule.

Où sont les Begin et les Rabin? Malheureusement sous la tombe.

C'est ça le courage politique.
ISRAEL SURVIVRA ? HUSSEIN OBAMA!!!
27 mars 2010, 16:22
Peu d’amis de l’état d’Israël souhaitaient, en novembre 2008, l’élection de Barak Hussein Obama à la présidence des USA.

Leurs inquiétudes se révèlent aujourd’hui être de raison pour plusieurs motifs.

Si l’on a vu dans l’année écoulée, entre autre actions, ce dernier en Egypte, ou recevoir à la Maison blanche le Président de l’Autorité palestinienne Abou Mazen avant tout autre dirigeant allié, Barak Obama n’a toujours pas visité le pays ami par excellence du Proche-Orient, ni reçu son représentant comme tel mais plutôt comme un valet.

Leur dernière rencontre confirme la mésentente totale entre l’administration américaine et le gouvernement de Benjamin Netanyahou.

La question qui se pose est donc celle de savoir si Israël est une république bananière ou un état indépendant ayant des lignes rouges infranchissables. Même par ses meilleurs amis, quand bien même ce pays pâtirait de « sanctions » de leurs parts sur le plan économique, politique et/ou militaire.

Sur le plan économique, Israël est l’un des rares pays développés à n’avoir pas, ou peu, subi la dernière crise internationale.

Il y a de forte chance qu’il devienne, cette année, membre de L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Club regroupant en son sein les seuls pays développés, démocrates et ayant une économie de marché prospère. Ce club n’a à ce jour que 31 membres. De surcroît, de par sa trésorerie excédentaire, il est devenu depuis peu créancier du FMI.

Barak Obama peut donc effectivement prôner des sanctions économiques à son encontre. Si elles pourront nuire, quelque peu, à son économie, il n’en reste pas moins que le Président US devra les justifier auprès de son électorat alors qu’il peine à en prendre contre une théocratie iranienne s’apprêtant à détenir la fabrication de la bombe atomique.

Sur le plan militaire, Israël est le cinquième fournisseur d’armes de la planète.

Ce qui ne cache pas qu’un éventuel embargo sur des pièces détachées de ses armements importés ou le refus us de participer financièrement à tel ou tel projet porteraient un coup certain à sa suprématie militaire sur la région.

Outre le fait que le Président us devra, là encore, justifier son choix auprès de son opinion publique appréciant énormément l’allié le plus fiable du Proche-Orient, Israël devra alors se tourner vers d’autres partenariats aux fins d’acquérir ou de lancer la production de l’armement qui lui manque et accroître, ainsi, sa part de marché et la concurrence internationale. Aura-t-il du mal à en trouver ?

Au vu de sa technologie de pointe, il est peu réaliste d’imaginer que tous refuseront de prendre la place d’une Amérique, quand bien même gouvernée par Obama. La Chine en tête.

C’est sur le plan politique et diplomatique que les sanctions nuiront le plus à la ‘’bête noire de l’Onu’’. Le Conseil des droits de l’homme non juif et l’Assemblée générale onusienne auront les coudées beaucoup plus franches pour convoquer « l’entité sioniste » à leurs grés, la juger puis la condamner sans appel.

Ainsi les démocraties seront au pied du mur et devront choisir entre les valeurs universelles, ou celles des dictatures secondées par tous les autres régimes ayant une dent, voire une mâchoire, contre les pays occidentaux.

C’est lors des saisies du Conseil de Sécurité qu’Obama aura le plus de mal à légitimer auprès d'une opinion publique, remontée par les élus proches d’Israël, ses refus de se servir du droit de veto à sa disposition pour préserver l’allié, le pays ami.

Un geste pouvant, tel un boomerang, lui causer beaucoup de tort pour un nouveau mandat qui, à coup sûr, sera nettement plus destructeur pour les relations israélo-américaines et les intérêts du refuge du peuple juif.

Au vu de ce qui précède, Israël aura quelque peu à souffrir de mauvaises relations diplomatiques avec l’administration us actuelle -difficilement justifiables par Obama- dans le cas d’un refus d’obtempérer aux injonctions du Président US.

S’il ne fait aucun doute que des gestes de paix (réciproques) doivent être entrepris pour que d’éventuelles négociations s’engagent et aboutissent à une paix juste et durable, il n’y a aucun doute que le peuple israélien, et au-delà le peuple juif dans sa quasi-totalité, ne permettra à quiconque de franchir la ligne rouge d’une Jérusalem unie et indivisible et celle d’un « droit au retour » d’étrangers en son sein.

Le gouvernement israélien se doit donc d’affirmer sans complexes les droits légitimes et historiques de son pays en s’adressant directement au peuple américain ainsi qu’à ses représentants tant Démocrates que Républicains.

Il ne fait de doute qu’au vu de l’attitude d’Israël jouant les électeurs américains contre sa réélection, Obama repensera sa politique. Rester pour l’histoire une réplique de Jimmy Carter chassé du pouvoir après un seul mandat ne sera pas pour lui plaire.

Publié par Victor PEREZ à l'adresse 10:47

I
Re: Obama
27 mars 2010, 22:04
Republican shame !





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Re: Obama
28 mars 2010, 06:01
Citation
rali
Haifa,

Les traités existent depuis plus 2000 ans.

Israël dispose d'une armée et il peut y avoir des garanties spéciales. Tous les dispositifs existent. Tout est négociable.

Mais à force d'avoir les yeux derrière la tête, on ne fait rien.

Netanyahu se comporte comme un enfant. Il est ridicule.

Où sont les Begin et les Rabin? Malheureusement sous la tombe.

C'est ça le courage politique.


"Tout est négociable" écrit Rali. Peut-être qu'il n'est pas au courant que l'AP a défini par avance les conditions pour les négocitations . Et maintenant elle ne veut plus... plus de négociations, directes ou indirectes. Elle a raison, le monde lui suggère d'être de plus en plus exigeant, les US d'Obama, l'Europe, la ligue arabe, l'ONU. Il n'y a donc plus rien à négocier, eh bien tant mieux. Personnellement j'aurais aimé qu'Israël refuse des négociations indirectes.

"Netanyahu se comporte comme un enfant", il aurait pu ajouter "gaté", tant qu'il y est. J'espère que les enfants sont plus gâtés et compris que Netanyahu. Comment peut-on comparer ce dernier à un enfant, avec toutes les responsabilités qu'il a sans parler du chantage des déculotés du monde entier.
Re: Obama
28 mars 2010, 07:49
Rivou, je t'invite à aller visiter le site de l'initiative de Geneve qui me semble le meilleur compromis possible, permettant a tout le monde d'y trouver "ses petits".

En essayant à tout prix d'annexer la totalité de Jérusalem, on maintient le problème au lieu de le soigner.
[www.geneva-accord.org]

je rappelle que selon cet accord, Maale Adumim, le Kotel et le quartier juif de la vieille ville serait sous souveraineté israélienne ainsi que les plus grosses colonies autour de Jérusalem y compris Neve Yaacov.
Re: Obama
28 mars 2010, 08:24
Le ridicule ne tue pas les arabes,car depuis le temps qu'ils s'inventent des raisons de ne pas instaurer un Etat libre
cette dernière exigence,la souveraineté musulmane sur jerusalem est la plus cocasse.Plus rien n'a d' importance,la secession de Gaza,les limites territoriales,les accords acquifères,l'ouverture de la frontière egyptienne,l'arrêt des violences,le contrôle
des armes,tout est secondaire.Mais si par miracle,les israeliens accèdaient à cette stupidité sans conséquence positive pour le bien-être des citoyens du nouvel etat,alors la question du "droit de retour" pour quelques millions d'Arabes naturalisés palestiniens par l'ONU redeviendra la pierre essentielle d'achoppement,qui sans une nouvelle capitulation d'Israel,empêchera les "negociations" de reprendre.

C'est la première fois dans l'histoire des conflits ,qu'un des belligerants refuse de parler et de negocier directement avec le vainqueur.Il est vrai que les Arabes ont reussi ce tour de force de provoquer des guerres,de les perdre mais d'obtenir que les batailles soient arrêtées par l'ONU avant d'être decisives.
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