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Obama

Envoyé par felixabenhaim 
Re: Le Pire President des etats unis ?
07 juin 2009, 10:57
Barack », en hébreu comme en arabe, signifie « bénédiction »
Par Bernard Cohen
Le discours du Caire de Barack Obama est un tournant historique, sans nul doute, et il appartient au génie de cet homme et de l'équipe dont il s'est entouré d'avoir une fois de plus prouvé que l'histoire était un devenir, non la répétition écœurante d'idées reçues et de préventions débilitantes.

Même s'il faudra sans doute attendre quelques décennies avant qu'un dirigeant arabe ne manifeste la même lucidité, la même équanimité devant les torts commis et les plaies encore ouvertes, il était temps qu'un dirigeant occidental s'exprime de cette manière, et Barack -un nom dont la racine signifie "bénédiction", en hébreu comme en arabe- l'a fait. Il a aussi ouvert, pour la première fois aussi clairement, des questions auxquelles nous devons tous répondre.

Israël est né sur des bases sujettes à polémique, mais quel Etat ne s'est pas édifié ainsi ?
La création de l'Etat d'Israël en 1948 n'a pas été uniquement une réaction à la tuerie anti-juive déclenchée par les Nazis et leurs complices de toutes nationalités (y compris "palestinienne", si le mufti de Jérusalem de l'époque pouvait se targuer de cette dénomination, et remarquons qu'il ne l'a pas fait. A l'époque, ce terme n'existait pas, mais le soutien à l'entreprise d'extermination nazie était hélas bien réelle).

Nombre de commentateurs ont soutenu que Barack Obama, dans son discours du Caire, a directement lié la naissance d'Israël à l'Holocauste, mais pour ma part je ne peux croire qu'il ait eu une vue aussi réductrice de l'histoire. Ce qu'il a tenté de dire, c'est que cet Etat est né sur des bases difficiles, contestées, sujettes à polémique, mais quel est l'Etat qui ne s'est pas édifié ainsi ?

Encore ajourd'hui, des entités étatiques aussi anciennes et avérées que l'Espagne sont soumises à des revendications, des remises en cause, des dénégations qui, heureusement, n'ont pas atteint la violence que la contestation de la simple existence d'Israël revêt tous les jours, qu'elle soit physique ou fantasmée (il n'y a que la France pour accueillir des aberrations telles que la sinistre "Liste antisioniste" aux élections européennes, mais bon, c'est bien le pays qui a envoyé la romancière Irène Nemirovsky à la mort).

Dire qu'Israël existe seulement à cause de la Shoah est une aberration qui nourrit encore aujourd'hui l'antisémitisme le plus virulent, mais aussi les secteurs les plus négatifs de la société israélienne. La pulsion de refonder l'ancien Israël sur les lieux de sa création millénaire a toujours existé, même si elle n'a pris sa forme "rationnelle", politique, "sioniste" qu'au moment de la débâcle des grands ensembles colonialistes. Et c'est avant la barbarie nazie, quand l'aire géographique de l'ancien Israël restait indéfinie, que la question se pose : y a-t-il eu une "nation palestinienne" désireuse d'acquérir son indépendance, et le manifestant ouvertement avant ou parallèlement au projet sioniste d'un "nouvel Israël" ?

J'ai cherché partout, mais cela m'a échappé. T.S. Lawrence, "Lawrence d'Arabie", assurément l'Occidental le plus lucide sur ce qui se passait alors dans la région, ne le mentionne jamais. Dans la conscience musulmane de l'époque, Jérusalem était alors une bourgade, et les habitants de la région une quantité négligeable. Ce constat n'a rien de négatif, d'ailleurs : qui, parmi les juifs d'Europe, pensait à la communauté juive végétant à Jérusalem depuis des siècles, survivant aux multiples invasions chrétiennes et islamiques ?

Combien d'expropiations les juifs vivant dans la sphère musulmane ont-ils subi ?
Dans le processus de la re-création d'Israël en ce lieu que d'aucuns tiennent à toute force d'appeler la Palestine mais qui a eu bien d'autres noms dans l'hsitoire, il y a eu en effet des déplacements de population, des expropriations de terrain. Mais, et c'est un aspect de ce douloureux processus historique que Barack Obama n'a hélas pas souligné assez clairement, combien de déplacements et d'expropiations les juifs vivant dans la sphère musulmane ont-ils subi en retour ?

Pourquoi l'exil massif des juifs d'Algérie, du Maroc, de Tunisie, de Lybie, d'Egypte, d'Irak, du Yémen, d'Iran, du Caucase, du Liban, de Syrie, s'est-il produit à cette époque ? Parce que quelques zélotes de l'Agence juive les avaient convaincus de quitter leur terre ancestrale ? Non, parce que l'islamisation de ces territoires en pleine mutation leur avait rendu la vie impossible. Parce que ces pays neufs, qui revendiquaient leur religion d'Etat avec une virulence "révolutionnaire", ne voulaient pas de "leurs" juifs. Cela, je l'ai vu et vécu.

La ferme de mon arrière-grand père, qui était plus Berbère que n'importe qui, même s'il s'exprimait aussi bien en arabe qu'en français, a été brûlée. Mon père, qui avait soutenu l'indépendance de l'Algérie et avait été chargé de mettre en place le système de santé publique à Constantine, a dû quitter le pays de ses ancêtres après des menaces de mort, et une vie devenue intenable. C'est une triste réalité qui reste oblitérée jusqu'à ce jour, et que Barack Obama a certainement en tête même s'il a choisi de ne pas la mentionner dans son discours.

Pour créer son propre Etat, il faut commencer par reconnaitre le voisin
J'ai vécu en Israël, en tant que correspondant de presse. J'y ai de la famille. J'ai habité dans la vieille ville de Jérusalem, à des moments d'extrême tension. Je n'ai jamais pensé que le monde arabe était collectivement responsable du parcours aberrant que ma famille, enracinée en Algérie depuis des siècles, bien avant l'invasion française, avait dû suivre. J'ai été à l'écoute des revendications palestiniennes, professionnellement et personnellement. Mais je ne cesse de m'interroger : y a-t-il une prévention fondamentale du monde musulman contre le fait que des juifs puissent vivre librement, sans statut de "dhimmis", de "protégés", et même en ayant l'audace d'avoir leur propre Etat ?

Tant que les élèves de Cisjordanie et de Gaza étudieront des cartes du Moyen-Orient sur lesquelles Israël n'apparait même pas, comme je l'ai vu de mes propres yeux dans maintes écoles de la région, la négation de l'autre l'emportera, avec son cortège de folies et de meurtres. Pour créer son propre Etat, il faut commencer par reconnaitre le voisin. C'est un BA-ba que ni le Fatah ni le Hamas n'ont été capables de comprendre après des décennies de violence, d'assistance internationale et de subventions dilapidées. Et quant au "droit du retour", il est peut-être encourgeant qu'il soit si constamment invoqué : pour l'instant, ni moi ni nombre de mes amis musulmans, ne penseraient revenir dans ce cauchemar qu'est devenu l'Algérie. Mais cela aussi changera un jour !!!!

IL NE FAUT PAS COMPTER LES MOTS !! IL FAUT LES PESER !! salomon/LES ROIS
Re: Le Pire President des etats unis ?
07 juin 2009, 11:08
Même s'il faudra sans doute attendre quelques décennies avant qu'un dirigeant arabe ne manifeste la même lucidité »

ca commence bien…

« Dire qu'Israël existe seulement à cause de la Shoah est une aberration qui nourrit encore aujourd'hui l'antisémitisme le plus virulent »

je suis d'accord avec vous, mais à titre informatif et n'y voyez pas malice : pouvez vous nous dire si il y avait des projets de colonisation de la Palestine avant la Shoah ?

« La création de l'Etat d'Israël en 1948 », « Encore ajourd'hui, des entités étatiques aussi anciennes et avérées que l'Espagne sont soumises à des revendications »

sauf erreur de ma part je pense que la création de L'Espagne est plus ancienne et que c'est autre contexte…

« (il n'y a que la France pour accueillir des aberrations telles que la sinistre “Liste antisioniste” aux élections européennes, mais bon, c'est bien le pays qui a envoyé la romancière Irène Nemirovsky à la mort). »
vous n'aimez pas la France ?
oui mais malheureusement pour vous c'est encore et aussi le pays de liberté d'expression même si elles est mise à mal par notament des pro sioniste qui empêche se parti de s'exprimer démocratiquement…

« J'ai cherché partout, mais cela m'a échappé. T.S. Lawrence, “Lawrence d'Arabie”, assurément l'Occidental le plus lucide sur ce qui se passait alors dans la région, ne le mentionne jamais. Dans la conscience musulmane de l'époque, Jérusalem était alors une bourgade, et les habitants de la région une quantité négligeable. Ce constat n'a rien de négatif, d'ailleurs : qui, parmi les juifs d'Europe, pensait à la communauté juive végétant à Jérusalem depuis des siècles, survivant aux multiples invasions chrétiennes et islamiques ? »

considération religieuse et assez logique étant donné que la chrétienté et l'islam sont arrivés après la religion juive si on va sur ce terrain, je pense qu'on pourrait émettre l'hypothèse que si les religieux juifs de l'époque avait suivit les écrits et le prophète annoncé, ils auraient tous suivit Jésus au lieu de l'assassiné et techniquement, il n'y aurait plus de juifs, ont peut appliquer la même théorie aux chrétiens qui seraient devenu musulmans…

« Dans le processus de la re-création d'Israël en ce lieu que d'aucuns tiennent à toute force d'appeler la Palestine mais qui a eu bien d'autres noms dans l'hsitoire, il y a eu en effet des déplacements de population, des expropriations de terrain. Mais, et c'est un aspect de ce douloureux processus historique que Barack Obama n'a hélas pas souligné assez clairement, combien de déplacements et d'expropiations les juifs vivant dans la sphère musulmane ont-ils subi en retour ? »

Les plus grandes infamies commisent sur le peuple juif sont surtout l'initiative de chrétiens ou d'européens athés, et des sionistes, délors pourquoi prendre l'exemple musulman, qui n'a rien de comparable…

« Pourquoi l'exil massif des juifs d'Algérie, du Maroc, de Tunisie, de Lybie, d'Egypte, d'Irak, du Yémen, d'Iran, du Caucase, du Liban, de Syrie, s'est-il produit à cette époque ? Parce que quelques zélotes de l'Agence juive les avaient convaincus de quitter leur terre ancestrale ? Non, parce que l'islamisation de ces territoires en pleine mutation leur avait rendu la vie impossible. Parce que ces pays neufs, qui revendiquaient leur religion d'Etat avec une virulence “révolutionnaire”, ne voulaient pas de “leurs” juifs. Cela, je l'ai vu et vécu. »toutes les religions vivent leur obscurentisme, l'islam le fait sur le tard et cette instabilité là est maintenue pour des intérêts surtout pétrolier, l'islam est en voix de sortir pour sa majeure partie de son obscurentisme, si bien entendu on arrête de le diaboliser comme l'axe du mal et que la main blanche paternaliste rende aux peuples arabo musulmans leurs conforts et leurs libertés de pensées…
pour moi Israël est une théocratie déguisée, (comme l'empire évangélique américain, leur partenaire dans la croisade contre l'Islam assez claire et évidente depuis le 11 septembre et l'invasion en Irak basée sur un mensonge énorme,) ce qui ne fait pas d'elle une démocratie : pas les mêmes droits pour les athés et les croyants et là bas : les antisionistes ne peuvent pas s'exprimer, parce que des juifs antisionistes quand on prend la peine de se renseigner rmais vous, vous le savez, sont nombreux…
Jerusalem devrait être un endroit neutre dédié aux trois grandes religions monothéïstes et non pas la capital des Israëliens, c'est déjà une erreur qui cause beaucoup de dommages je pense…

« Tant que les élèves de Cisjordanie et de Gaza étudieront des cartes du Moyen-Orient sur lesquelles Israël n'apparait même pas, comme je l'ai vu de mes propres yeux dans maintes écoles de la région, la négation de l'autre l'emportera, avec son cortège de folies et de meurtres. Pour créer son propre Etat, il faut commencerpar reconnaitre le voisin. C'est un BA-ba que ni le Fatah ni le Hamas n'ont été capables de comprendre après des décennies de violence, d'assistance internationale et de subventions dilapidées. Et quant au “droit du retour”, il est peut-être encourgeant qu'il soit si constamment invoqué : pour l'instant, ni moi ni nombre de mes amis musulmans, ne penseraient revenir dans ce cauchemar qu'est devenu l'Algérie. Mais cela aussi changera. Un jour. »

c'est quand même extraordianire, que ceux qui devraient reconnaitre leurs voisins sont ceux qui étaient là avant que leurs voisins n'arrivent en construisant sans permis de batir, en colonisant, et qui ont tué le gouvernement Palestinien, parce qu'il y en a plus aujourd'hui, par contre Israël à son gouvernement…

IL NE FAUT PAS COMPTER LES MOTS !! IL FAUT LES PESER !! salomon/LES ROIS
Re: Le Pire President des etats unis ?
10 juin 2009, 09:56
La naïveté d'Obama..
une interview à lire...
cliquer pour lire
Re: Le Pire President des etats unis ?
17 juin 2009, 06:04
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grinning smiley
Re: Le Pire President des etats unis ?
17 juin 2009, 07:05
Hahaha, il est excellent ce mec !! grinning smiley
Re: Le Pire President des etats unis ?
17 juin 2009, 07:49
On peut le critiquer, ne pas le prendre au sérieux, etc....il n'empêche que je l'aime bien, ce gars-là.
Il me change des cow-boys texans.....
Re: Le Pire President des etats unis ?
17 juin 2009, 12:03
Finance : Obama annonce la plus grande réforme depuis les années 1930

Le président américain, Barack Obama, a annoncé, mercredi 17 juin, que son projet de réforme de la régulation financière était le plus vaste depuis la Grande Dépression des années 1930, selon le texte d'une déclaration qu'il doit faire à 18 h 50 publié par la Maison Blanche. Voici ses principales propositions, qui devront ensuite être approuvées par le Congrès :

Un grand régulateur. La réforme vise à donner à la banque centrale, la Réserve fédérale (Fed), de nouveaux pouvoirs de régulation sur les plus grandes institutions financières du pays, dont la faillite mettrait en danger l'ensemble du système économique.

Protéger les consommateurs. Comme précédemment annoncé, elle comprendra la constitution d'une nouvelle agence de protection des consommateurs chargée de superviser spécifiquement les crédits immobiliers et les crédits à la consommation.

Evaluer les risques. Elle doit également comporter la création d'un conseil de surveillance des services financiers. Cet organe, dont la présidence reviendra au Trésor, sera chargé d'évaluer les risques menaçant le système financier dans son ensemble et de coordonner l'action des différents organes de régulation pour y faire face.

Contrôler les fonds spéculatifs. Pour assurer la stabilité du système, le gouvernement va également relever le niveau de capital que devront posséder "toutes les institutions" financières, avec des obligations plus contraignantes pour les plus importantes d'entre elles. Les fonds spéculatifs, qui échappent pour l'instant au contrôle des autorités, devront s'enregistrer auprès d'un régulateur. Cette obligation pourrait néanmoins ne s'appliquer qu'à partir d'un certain montant d'actifs gérés.

Contrôler les produits dérivés. La réforme doit également imposer que les produits dérivés désormais standardisés, qui se troquent de gré à gré, s'échangent via des structures de compensation centralisées. Cela devrait néanmoins laisser un grand nombre de produits dérivés hors du contrôle des autorités.

Responsabiliser les acteurs. Le gouvernement va aussi édicter des normes pour la titrisation, opération consistant à transformer en titres des actifs financiers, afin d'éviter que les émetteurs qui y recourent ne se déchargent totalement de leurs risques sur le reste du système. La titrisation est en partie responsable de la croissance effrénée des crédits immobiliers à risque ayant entraîné la crise actuelle.

Les agences de notation, accusées d'avoir manqué de clairvoyance dans l'estimation des risques posés par ces opérations, devraient être encadrées. La réforme doit enfin donner au gouvernement les moyens d'agir pour permettre un démantèlement en douceur des grandes institutions financières menaçant de s'écrouler.

[www.lemonde.fr]
Re: Le Pire President des etats unis ?
25 juin 2009, 07:20
Une analyse intéressante de Jean-Louis Dufour pour l'Economiste [www.leconomiste.com]

USA-Russie, le grand marchandage

Par le colonel Jean-Louis Dufour

Notre consultant militaire est officier de carrière dans l’Armée française, ex-attaché militaire au Liban, chef de corps du 1er Régiment d’infanterie de marine. Il a aussi poursuivi des activités de recherche: études de crises internationales, rédacteur en chef de la revue Défense… et auteur de livres de référence sur le sujet, dont «La guerre au XXe siècle» (Hachette 2003), «Les crises internationales, de Pékin à Bagdad» (Editions Complexe, 2004)

Dans deux semaines, du 6 au 8 juillet, le président des Etats-Unis sera à Moscou. Quarante-huit heures de discussions ne seront pas de trop pour régler avec les dirigeants russes quelques questions cruciales. Au nombre de celles-ci figure le fameux bouclier antimissile (BAM), dont des éléments devraient être installés en Pologne (missiles) et en République tchèque (radar). Sur ce sujet, il est probable que la Maison-Blanche assouplira considérablement sa position. A une condition toutefois! Que le Kremlin fournisse des assurances concernant des problèmes sensibles, comme l’Iran ou l’Afghanistan. A court terme au moins, le Grand Moyen-Orient est la région du monde que Barack Obama juge prioritaire. Pour y avoir les mains libres, le président américain est sans doute prêt à en payer le prix.
Certains des dossiers à traiter n’inquiètent pas spécialement les Russes, qu’il s’agisse de l’intégration dans l’Otan de la Géorgie et de l’Ukraine dont l’inopportunité semble admise à Washington, ou bien de la renégociation des accords Start ou Traité sur la réduction des armements stratégiques (voir encadré), à propos duquel on devrait parvenir à s’entendre. En revanche, d’autres sujets sont plus délicats. Le BAM en est un, non pas tant pour ce qu’il est mais parce que sa mise en œuvre suppose une installation à demeure de soldats américains en Pologne et en Tchéquie, tout près de la frontière russe. Quand Barack Obama et Dimitri Medvedev s’étaient rencontrés en avril à Londres, le président russe avait exigé de son alter ego américain qu’il s’abstienne de toute implantation militaire en Pologne. Celui-ci lui avait opposé une fin de non recevoir.
Depuis lors, le contexte a changé. La guerre en Afghanistan tourne à l’enlisement; le Pakistan n’est pas loin de sombrer; en Iran, le résultat contesté des élections présidentielles pourrait entraîner le pays dans de graves affrontements internes. La dernière chose souhaitée par Barack Obama est qu’une querelle un peu vive entre Washington et Moscou s’en vienne compliquer le traitement de ces différentes affaires. On connaît aux Etats-Unis les liens anciens et puissants qui existent entre les Russes et les islamistes afghans.
Même si Moscou ne semble pas s’être immiscé récemment dans la question afghane, le danger existe qu’il le fasse. Du côté du Pakistan, l’activisme des islamistes contraint les Etats-Unis et l’Otan à trouver de nouveaux axes logistiques pour approvisionner leurs troupes en Afghanistan.
Or le territoire russe est la seule alternative crédible. Et il y a l’Iran avec lequel Moscou entretient depuis longtemps des rapports de bon voisinage. Mieux encore, les Russes coopèrent avec les Iraniens dans le domaine du renseignement et de la lutte antiterroriste, ils tentent de terminer la centrale électrique nucléaire de Bousheer(1), ils livrent depuis des années à l’Iran, sous-marins, chars T72, avions de combat Mig 29. La seule restriction que s’impose Moscou est de ne pas vendre à Téhéran des missiles sol-air S 300 réputés suffisamment performants pour compliquer un éventuel bombardement américain ou israélien des installations atomiques perses. Pour le président américain, négocier avec l’Iran de Mahmoud Ahmadinejad, -dont l’élection a de fortes chances d’être confirmée - sera bien assez difficile comme cela. Il faut éviter que Moscou vienne compliquer les choses. Autrement dit, la question n’est pas de savoir si Washington va assouplir sa position mais de déterminer l’ampleur du compromis à consentir et quels éléments en seront rendus publics.
Selon les Russes, les Américains auraient proposé d’abandonner toute installation d’équipements en Pologne et en République tchèque, pour intégrer dans le BAM des radars russes préexistants. Ceci présente, on s’en doute, autant d’avantages que d’inconvénients.
Techniquement, les radars russes, dont certains en Azerbaïdjan pourraient à la rigueur être utilisés pour l’alerte avancée, sont d’un modèle ancien (Pechora), difficilement compatible avec les matériels américains. D’autres appareils, de dernière génération (Voronezh-DM), installés en février dernier à Armavir, au Caucase russe, conviendraient mieux. Encore faut-il qu’ils soient convenablement orientés et non plus face au continent africain. De toute manière, les ingénieurs américains jugent qu’il ne pourrait s’agir là que d’un complément à des radars US positionnés en Tchéquie. Et il y a les intercepteurs. Les positionner en Alaska supprimerait toute objection russe, à condition que les missiles iraniens, censés être neutralisés par le BAM, soient repérés très tôt. Une étroite coopération entre militaires américains et russes à propos des radars serait à même de surmonter cette difficulté tout en présentant un intérêt technique et pratique.
Ces détails semblent pourtant secondaires comparés aux enjeux géopolitiques en cause. Les rapports russo-américains sont d’une autre envergure que des mesures de sécurité destinées à prémunir le continent nord-américain d’une menace iranienne, encore virtuelle et limitée. Mieux vaut, pense-t-on sans doute à la Maison-Blanche, abandonner l’idée de placer des batteries de missiles anti-missiles sur le territoire polonais en échange d’une neutralité, voire d’une aide russe, dans les dossiers afghan et iranien.
Tout raisonnable qu’il paraisse, ce plan est loin d’être parfait. La crainte existe, en effet, de voir les anciens satellites de l’URSS, non seulement Varsovie et Prague, mais aussi d’autres capitales, douter de la protection américaine. Aux Etats-Unis même, des conseillers craignent que le terrain abandonné de la sorte aux Russes ne soit difficile à regagner le jour où l’Amérique aura retrouvé sa liberté d’action. Ces deux conséquences ne sont pas faites pour déplaire à Moscou, plutôt favorable à un accord avec Washington sur les bases ainsi exposées. Au Kremlin, on doit se demander avec inquiétude si Barack Obama ne va pas finir par renoncer à ce plan pour cause de difficultés techniques et d’inconvénients stratégiques.
En vérité, les deux grands rivaux de la guerre froide demeurent des adversaires. C’est dommage! S’agit-il de mauvaises habitudes dont ils auraient l’un et l’autre du mal à se défaire ou faut-il voir là l’implacable destin de ces deux supergrands dont Alexis de Tocqueville disait qu’ils étaient condamnés à se partager le monde, donc à s’opposer? Sans doute ne serait-il pas inutile de demander à la Chine ce qu’elle en pense!

Le bouclier antimissile (BAM)


Ce dispositif imaginé par l’administration G. W. Bush vise à prémunir le territoire nord américain contre une frappe de missiles iraniens à tête nucléaire. Ce bouclier suppose l’installation en République tchèque de radars destinés à détecter et à identifier des engins qui seraient tirés par l’Iran contre les Etats-Unis, et d’une dizaine de missiles anti-missiles à positionner en Pologne.
La Russie de Vladimir Poutine feint de croire que le BAM nuirait à la dissuasion russe dont les engins ne seraient alors plus en mesure d’atteindre le territoire des Etats-Unis. Ce que craint Moscou est bien plus une présence militaire US permanente en Pologne et en République tchèque, de nature à protéger implicitement ces deux pays contre une éventuelle intervention russe.
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(1) Véritable serpent de mer, cette centrale nucléaire, pourtant inaugurée au printemps dernier, n’est toujours pas entrée en service alors que les travaux ont débuté en 1985, il y a un quart de siècle ! Aux dernières nouvelles, les Iraniens n’auraient pas payé tout ce qu’ils doivent aux Russes.

La réduction des armements stratégiques ou Start

En mai 1982, le président Reagan fait une proposition de traité Start, réclamant une importante réduction des missiles terrestres pour lesquels l’URSS semble avoir l’avantage. Lors des négociations qui s’ensuivent à Genève, les Américains défendent cette conception. Cependant, fin 1983, les négociations sont rompues par les Soviétiques qui souhaitent ainsi protester contre le déploiement de missiles à moyenne portée en Europe.
Lorsque les négociations reprennent en janvier 1985, le malentendu n’a pas été dissipé: les Américains continuent de réclamer des mesures en matière d’armements terrestres tandis que l’URSS veut orienter les négociations principalement sur les armements spatiaux, du type IDS, l’initiative de défense stratégique lancée par le président Reagan. Renonçant finalement à cette revendication, Michaïl Gorbatchev permet la reprise du dialogue, lequel débouche sur la signature du traité FNI (forces américaines et soviétiques de portée intermédiaire) en décembre 1987.
En juillet 1991 est signé avec M. Gorbatchev le traité Start 1, qui prévoit la réduction des armes nucléaires de 25%. Ce traité n’est pas totalement appliqué avant 1993, année de sa ratification par le Parlement ukrainien. En janvier 1993, les présidents Bush et Eltsine s’engagent sur Start II, lequel prévoit l’élimination des trois quarts des armes nucléaires. Start II est ratifié par le Sénat US le 21 janvier 1996 et par la Douma russe le 16 août 2000. Mais l’exécution du traité est reportée plusieurs fois, les parties n’étant plus d’accord sur le nombre d’armes à détruire. Cela n’empêche pas, en mai 1997, les présidents Clinton et Eltsine de s’entendre sur une troisième version Start III qui irait très au-delà de Start II.
Ce traité Start III doit encore être finalisé, ce à quoi pourraient aboutir les présidents Obama et Medvedev.
Re: Le Pire President des etats unis ?
27 juin 2009, 12:01
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Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/06/2009 12:03 par Wolf.
Re: Le Pire President des etats unis ?
05 juillet 2009, 06:57
JE VOUDRAIS RENDRE HOMMAGE A GUY MILLIERE QUI, BIEN AVANT TOUS CES

"IDÔLATROBAMANIAQUES", A SU NOUS METTRE EN GARDE CONTRE LA POLITIQUE

A VENIR, DE L'ADMINISTRATION "HUSSEIN" OBAMA.

JE RESTE "CONFONDUE"PAR CE "CRETINISME OBAMANIEN" QUI REGNE SUR LA

PLANETE.

COMMENT PEUT-ON EXPLIQUER CETTE CECITE ET CE SILENCE ASSOURDISSANT,

MÊME LORSQUE, LORS DE SON INTERVIEW SUR LA CHAÎNE FRANCAISE "CANAL +",

IL A DECLARE, JE CITE:

<<< L'AMERIQUE EST LE PLUS GRAND PAYS MUSULMAN DE LA PLANETE >>>

CURIEUSEMENT, CETTE PHRASE "GRAVE" A MON SENS, QUI NE TRADUIT ,

HEUREUSEMENT PAS LA "REALITE AMERICAINE", N'A, NI ETE REPRISE PAR

AUCUN JOURNAL TELEVISE, NI SUSCITE DE DEBAT AUPRES DE TOUTES CES

"NÔBLES ÂMES", QUI SONT SI PROMPTS A DIABOLISER ISRAEL.

IL ME SEMBLE QUE CETTE DECLARATION, VENANT DU PRESIDENT DE LA PUISSANCE

N° 1 EST TRES GRAVE, SURTOUT APRES LE TRAGIQUE 11 SEPTEMBRE QUI FIT

TANT DE VICTIMES INNOCENTES.

LE MONDE, ET PAS SEULEMENT ISRAEL, A DU SOUCI A SE FAIRE, QUANT A LA

DEVIATION DE LA POLITIQUE AMERICAINE ET A CETTE "MAIN TENDUE" A LA

"NATION ARABE" SANS RIEN EXIGER EN RETOUR, TOUTES LES PRESSIONS

ETANT CONCENTREES SUR ISRAEL.

SOUVENONS-NOUS QUE L'AMERIQUE A VOTE POUR BARACK OBAMA ET S'EST

REVEILLEE AVEC "HUSSEIN" OBAMA, PRENOM QU'IL A, CURIEUSEMENT TÛ

TOUT AU LONG DE SA CAMPAGNE.

MAC KAIN A DÛ PRESENTER DES EXCUSES LORSQU'IL A MENTIONNE "HUSSEIN",

LES RESPONSABLES DE SA CAMPAGNE ETANT MONTES AU CRENEAU , AU PRETEXTE

QUE C'ETAIT FAIT A DESSEIN, POUR EFFRAYER LA "POPULATION BLANCHE".

NOTRE LONGUE HISTOIRE AU SEIN DES NATIONS "HOSTILES" A NOTRE PEUPLE

NOUS A DEMONTRE QUE TOUTES CES CIVILISATIONS ONT ETE RAYEES DE

L'HISTOIRE - HUSSEIN OBAMA DEVRAIT S'Y PENCHER -
Re: Le Pire President des etats unis ?
05 juillet 2009, 07:31
@ L'exilée :

IL n'y a rien n'a exigé des état arabes.
Les Etats arabes ont été très clair et très simple avec Israël, " vous faites la paix avec vos voisins palestiniens et vous avez la paix totale avec tous les pays arabes" avec ouvertures d'ambassades, relations économiques normales, etc...

Or Israël est la puissante OCCUPANTE de la totalité de la Palestine Historique. Donc c'est Israël qui fait la pluie et le beau temps et a toute les cartes en main.
Re: Le Pire President des etats unis ?
05 juillet 2009, 08:52
comme dit bibi deux etats pour deux peuples

je suis vaccine contre les insulte
Re: Le Pire President des etats unis ?
05 juillet 2009, 09:21
rali

LA VERITE EST QUE LA PALESTINE EST UN MYTHE !!

LE NOM PALESTINE EST UTILISE POUR LA PREMIERE FOIS EN L'AN 135 DE L'ERE

ACTUELLE PAR L'EMPEUREUR ROMAIN HADRIEN QUI, NON CONTENT D'AVOIR

ERADIQUE LA PRESENCE JUIVE EN JUDEE (UNE PRESENCE QUI DURAIT DEPUIS

PLUS DE 1000 ANS), NON CONTENT D'AVOIR DETRUIT LEUR TEMPLE A JERUSALEM,

NON CONTENT D'AVOIR INTERDIT L'ACCES DU PAYS AUX DERNIERS JUIFS, SE

PERSUADA QU'IL FALLAIT ANNIHILER TOUTE TRACE DE CIVILISATION JUIVE

DANS LE PAYS EN LE DEBAPTISANT AU PROFIT D'UN NOM DERIVE DES

PHILISTINS. LES PHILISTINS ETANT CE PEUPLE AUQUEL APPARTENAIT

GOLIATH ET QUE LES HEBREUX PARVINRENT A VAINCRE DES SIECLES PLUS

TÔT. CE BAPTEME ETAIT POUR LES ROMAINS UNE FACON D'AJOUTER L'INSULTE

A LA BLESSURE. ILS ESSAYERENT EGALEMENT DE CHANGER LE NOM DE

JERUSALEM EN "ALEA CAPITOLINA", MAIS CELA NE RENCONTRA PAS LE MÊME

SUCCES.

LA PALESTINE EN TANT QU'ENTITE AUTONOME N'A JAMAIS EXISTE AU COURS

DE L'HISTOIRE. JAMAIS!!!

LE PAYS FUT DOMINE SUCCESSIVEMENT PAR LES ROMAINS, PAR LES CROISES

CHRETIENS, PAR LES MUSULMANS (QUI N'ONT D'AILLEURS JAMAIS FAIT DE

JERUSALEM UNE CAPITALE PENDANT QU'ILS OCCUPAIENT LE PAYS), PAR

LES OTTOMANS ET, BRIEVEMENT , PAR LES BRITANNIQUES AU LENDEMAIN DE

LA PREMIERE GUERRE MONDIALE. DES 1917,AVEC LA DECLARATION BALFOUR,

LES BRITANNIQUES S'ETAIENT MONTRES FAVORABLES A CEDER AU MOINS UNE

PARTIE DU TERRITOIRE AU PEUPLE JUIF AFIN QU'ILS Y ETABLISSENT UN

ETAT SOUVERAIN.

IL N'EXISTE PAS DE LANGUE PROPREMENT PALESTINIENNE. NI MÊME DE

CULTURE SPECIFIQUEMENT PALESTINIENNE. CES DERNIERS SONT DES ARABES,

ET SONT INDISSOCIABLES DES JORDANIENS ( LA JORDANIE ETANT ELLE AUSSI

UNE INVENTION RECENTE, CREEE DE TOUTES PIECES EN 1922 PAR LES

BRITANNIQUES). METTEZ-VOUS BIEN EN TÊTE QUE LE MONDE ARABE CONTRÔLE

99.9% DES TERRES DU MOYEN-ORIENT.

ISRAEL NE REPRESENTE QUE 0.1% DE LA SUPERFICIE REGIONALE!!!

MAIS CELA EST TROP POUR LES ARABES. ILS VEULENT TOUT. ET C'EST

PRECISEMENT LA QUE SE SITUE LE NOEUD DU CONFLIT QUI LES OPPOSE A

ISRAEL.

AVIDITE ! FIERTE ! JALOUSIE ! CONVOITISE !

TOUTES LES CONCESSIONS QUE POURRAIENT FAIRE ISRAEL N'Y SUFFIRONT PAS.


VOILA ! CA C'EST DE L'HISTOIRE ET NON UNE FALSIFICATION DE L'HISTOIRE

INVENTEE PAR LES DETRACTEURS D'ISRAEL !!!!!

DONC,VOUS VOYEZ BIEN LES "OCCUPANTS USURPATEURS" NE SONT PAS LES

ISRAELIENS !!!

IL FAUT LIRE LES "VRAIS LIVRES DE L'HISTOIRE "!!!!


DONC , LES OCCUPANTS
Re: Le Pire President des etats unis ?
05 juillet 2009, 09:51
POUR L'EXILEEsmiling smiley
Pièces jointes:
bravoac5.jpg
Re: Le Pire President des etats unis ?
06 juillet 2009, 00:53
"Palestine historique", c'est l'ensemble du territoire qui contient Israël, les territoires autonome, les colonies, Gaza etc... ca n'est pas le débat.

Parlons du reste!
Re: Le Pire President des etats unis ?
06 juillet 2009, 01:27
"Palestine historique", c'est l'ensemble du territoire qui contient Israël, les territoires autonome, les colonies, Gaza etc...affirme le suppléant de l'islamiste de service ,venu reprendre le flambeau du négationnisme.
Il faut y inclure la "transjornanie" baptisée "Jordanie",partie de la Palestine Juive- (antérieure à l'islam )-détachée par les Anglais pour l'attribuer aux Arabes en contrepartie du "Foyer Juif" envisagé par Balfour sur le reste de la Palestine du mandat,c'est--dire "l'ensemble du territoire qui contient Israël, les territoires autonome, les colonies, Gaza etc... "

Il est évident que les islamistes veulent débattre du seul sujet qui les obnubile,les modalité pratiques de la disparition de l'Etat juif.
D'ailleurs le "gel" des constructions n'est plus suffisant pour initier une timide normalisation,il leur faut l'expulsion de tous les habitants des implantations avant d'ouvrir des pourparlers,exige l'AP depuis sa capitale Ramallah.

Nous avons perdu les guerres,mais nous demandons la reddition sans conditions du vainqueur !!!!!!,c'est le leit-motiv des agresseurs arabes depuis 1948,ça ne nous change pas !!!
Re: Le Pire President des etats unis ?
06 juillet 2009, 01:46
DECIDEMENT rali , COMME BEAUCOUP DE GENS "MANIPULES" ET DE "MAL INFORMES"

IL SERA DIFFICILE, VOIRE IMPOSSIBLE , QUE VOUS PUISSIEZ VOUS REMETTRE

EN QUESTION - CETTE INFORMATION A PROPOS DU "MYTHE DU SOI-DISANT PEUPLE

PALESTINIEN" NE VOUS EST PAS ADRESSEE PERSONNELLEMENT PUISQUE VOUS

SEMBLEZ NE PAS EN COMPRENDRE LE SENS -

QUOIQUE VOUS EN PENSIEZ , ISRAEL A ETE DONNEE AU PLEUPLE JUIF PAR LE

"DIEU D'ISRAEL" QUE JERUSALEM A TOUJOURS ETE LA CAPITALE D'ISRAEL

ET D'AUCUN AUTRE PAYS , QU'IL N'Y A JAMAIS EU DE CULTURE PALESTINIENNE,

QU'IL N' Y A JAMAIS EU DE MONNAIE PALESTINIENNE , QUE LES PALESTINIENS

D'AUJOURD'HUI SONT TOUT SIMPLEMENT DES "ARABES QUI SONT VENUS DE NULLE

PART"ET QUI SE SONT INSTALLES SUR LA TERRE "BENIE" D'ISRAEL- IL EN

FAUDRAIT UN PEU PLUS POUR EN FAIRE UN PEUPLE-

POUR CES "SOIT-DISANTS PALESTINIENS" LEUR BUT, N'EST PAS TANT D'AVOIR

UN ETAT, LEUR "RÊVE ULTIME" EST LA "DESTRUCTION" D'ISRAEL-

PS :

POUR RAPPEL : TOUTES LES CIVILISATIONS QUI VOULAIENT DETRUIRE ISRAEL

ONT ETE ENGLOUTIES DANS LES TENEBRES -
Re: Le Pire President des etats unis ?
06 juillet 2009, 04:06
C'EST QUAND MEME EPUISANT UN ENFANT GATE.
IL PARAIT,D'APRES FREUD, QU'IL FAUT LE LAISSER CRIER DANS SON COIN,IL FINIRA PAR COMPRENDRE.
MOI J'ECOUTE LES PROFESSIONNELS smiling smiley
Pièces jointes:
mon-enfant-est-il-hyperactif-2314365_1350.jpg
Re: Le Pire President des etats unis ?
06 juillet 2009, 09:48
D'après les historiens, 78 % de la Palestine sous mandat britannique ont été donnés à la dynastie hachémite d'Arabie en échange de leur soutien en cas de révolte des populations arabes du mandat britannique, en violation des termes de l'accord Sykes-Picot qui créait un état juif dans l'ex-mandat britannique. La dynastie hachémite a donc créé un état tout nouveau, la Jordanie, sur la majeure partie du territoire qui devait revenir à Israël. thumbs down

D'autre part, l'intox islamiste lie systématiquement la création d'Israël à l'holocauste et à la deuxième guerre mondiale. Il suffit de chercher la date de l'accord Sykes-Picot pour savoir que c'est un mensonge éhonté. Leur histoire de Juifs importés d'Europe pour "peupler la Palestine volée à ses habitants" ne tient pas longtemps non plus si on veut bien se donner la peine de faire quelques recherches. Allez, au hasard, la date de la création de l'université de Tel-Aviv ?
Re: Le Pire President des etats unis ?
24 juillet 2009, 11:39
Le déni de la communauté juive sur Obama doit cesser
Par Anne Bayefsky | jewishworldreview.com | Adaptation française de sentinelle 5769

vendredi 24 juillet 2009

Le Président Barack Obama a rencontré pour la première fois lundi dernier les dirigeants d’organisations juives triées sur le volet, et des fuites sur cette réunion montrent clairement un phénomène. Le seul pays libre au Moyen Orient n’a plus d’ami chez le dirigeant du monde libre. Obama est le président américain en fonction le plus hostile dans l’histoire de l’Etat d’Israël.


C’était la toute première réunion avec les dirigeants de la Communauté juive. Des requêtes antérieures pour une audience de la part des plus importantes organisations juives auraient été ignorées. Six mois après sa prise de fonction, le président a fini par adresser une invitation pour arrêter l’hémorragie. Un nombre cr oissant de Juifs, y compris parmi l’immense majorité qui a voté pour Obama, a émis de graves préoccupations sur ses projets réels.

La réunion cependant, n’a pas servi de tremplin à un engagement marqué ni à un dialogue renouvelé. Au lieu de cela, il décida de cueillir son auditoire juif en y incluant de nouveaux venus, Tel J Street*, disposant de peu de soutien de l’essentiel du monde juif, en blackboulant « l’Organisation Sioniste d’Amérique » (ZOA). Le plus ancien groupe pro Israël au Etats-Unis voix que Obama ne voulait pas entendre, avec un bureau à Washington placé juste derrière en importance numérique avec l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC). Cela a permis de continuer le dialogue engagé avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, mais pas avec le président de ZOA, Mort Klein.

L’alarme croissante dans la communauté juive fut aussi une chose que la Maison Blanche était encline camoufler. Ils ont refusé de placer la réunion sur l’agenda public du président jusqu’à ce qu’il soit publié. La Maison Blanche a exigé une stricte confidentialité et publié un communiqué laconique sur sa survenue après qu’il fût terminé.

REVEILLEZ – VOUS !

Mais on ne peut pas passer sur la troublante réalité qui en est ressortie. Le président a déclaré à son auditoire qu’il préférait mettre la lumière entre les Etats Unis et Israël. Sa justification : « Il n’y avait pas de clarté entre les positions des USA et celles d’Israël au cours des huit dernières années, et aucun progrès n’a eu lieu. »

A l’évidence, le désengagement unilatéral de la bande de Gaza, de 21 implantations et 9000 résidents ne comptent pour rien. La direction terroriste et la rue palestinienne ont refusé d’accepter un Etat juif au cours des huit années écoulées (et des 53 précédentes) parce que les Etats-Unis n’ont pas ajouté assez à l’isolement d’Israël.

Le président croit apparemment que les Palestiniens cesseront probablement de recourir au terrorisme, à l’incitation à la violence et à l’antisémitisme rampant si les Etats Unis mettent plus de pression sur leurs victimes. Même si Obama ne le comprend pas, Mahmoud Abbas le sait. Il refuse désormais de négocier quoi que ce soit avec le nouveau gouvernement israélien jusqu’à ce que les conditions d’Obama sur un règlement soient obtenues.

Pendant l’audience, le président a décrit à plusieurs reprises sa nouvelle politique dans les termes de l’un des mantras favoris de Yasser Arafat, « l’impartialité ». C’est du langage ‘diplo’ pour une équivalence morale entre une guerre arabe contre l’autodétermination juive lancée depuis des décennies à la naissance d’Israël, avant que la moindre « occupation » et les conditions de « réfugiés » palestiniens de la troisième génération conservés dans les limbes en attendant de la destruction d’Israël. Mais l’impartialité d’Obama n’était pas un lapsus linguae. Lors de son discours du Caire, le président a mis en équivalence l’Holocauste et la « dispersion » palestinienne.

Le président a mis en avant sa stratégie de forte pression publique sur Israël de façon à obtenir plus de crédibilité avec les pays arabes. Il doit avoir voulu parler du type de crédibilité qui provient de sa politique d’abandon « d’une porte ouverte » à l’Iran après son élection discréditée.

UN PRESIDENT DEMOCRATE BLAMANT LES MEDIA ?

Obama a dès lors proclamé que la très large perception par les media d’un projet politique anti-Israël était totalement la faute des media parce qu’ils sont seulement intéressés par les histoires de « chiens enragés ». Quand une administration renvoie un ambassadeur en Syrie bien que celle-ci soit toujours l’un des pays clés parrains du terrorisme, l’hôte des chevilles ouvrières terroristes attachées à l’annihilation d’Israël, et a été surprise à tenter d’acquérir des armes de destruction massive, l’affaire est tirée par les cheveux d’accord, mais vraie.

Le président a plaisanté de ce que la chaîne Al Jazeera diffuse souvent des photos le représentant en Yarmulke* au Mur Occidental. A l’exception de la photo de couverture pendant la campagne électorale destinée à tromper un auditoire juif qui ne s’en amuse plus.

Des articles ont aussi cité des déclarations du président proclamant qu’Israël doit désormais « s’engager dans une sérieuse introspection ». Envisager qu’Israël est un pays démocratique obligé d’envoyer ses enfants dans les Forces Armées pendant deux ou trois ans, et ses hommes dans la réserve pour 25 années supplémentaires, ce n’est pas l’audace de l’espoir*. C’est juste de l’audace.

Il n’y a aucun doute que la pression sur Israël de la part de l’administration Obama va empirer, comme le président l’a dit au groupe : « il n’y a qu’une étroite fenêtre d’opportunité pour faire avancer le processus de paix ». Chacun a compris la menace. La fenêtre étroite, ce sont les ambitions politiques définies par Obama lui-même, sans relation avec les réalités du Moyen-Orient, ou le bien-être aussi bien d’Israël que des Etats-Unis.

Anne=2 0Bayefsky est membre senior du prestigieux “Hudson Institute”, directeur du « Touro Institute « sur les droits de l’homme et l’holocauste ; et rédactrice en chef du site de veille sur l’ONU : www.EYEontheUN.org.


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Notes du traducteur :

J Street : Nouveau lobby de Juifs américains et canadiens milliardaires et de ‘Gauche’ (caviar évidemment), prétendument pro-Israël, voulant concurrencer l’AIPAC, tapant à bras raccourcis sur le sionisme. L’un de leurs leaders est l’inénarrable « philanthrope » George Soros, dont la fortune est bâtie sur la spéculation.
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