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Envoyé par mossad 
ACCOMMODEMENTS RAISONNABLES .... LE "CLIENTELISME" ? OUTRANCE DES ECOLOS BELGES !!!!!
14 février 2010, 07:46
accommodements raisonnables.

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Objet : Belgique : le parti ECOLO allié objectif des Frères Musulmans

Belgique : le parti ECOLO allié objectif des Frères Musulmans

samedi 13 février 2010, par Aldo-Michel Mungo

Seul parti politique belge à prôner ouvertement l’introduction des «
accommodements raisonnables » dans le droit belge (une revendication
des Frères Musulmans), ECOLO vient de choisir une musulmane radicale
voilée, proche de Tariq Ramadan, pour les représenter au Centre pour
l’Egalité des Chances et la Lutte contre le Racisme, équivalant belge
de la Halde, un organisme gouvernemental. C’est la première fois, en
Belgique, qu’une femme voilée occupera une telle fonction au sein
d’une institution publique fédérale.

Fatima Zibouh est chercheuse à l’Université de Liège. Cette
spécialiste en matière d’ethnicité et de migrations est connue pour sa
proximité avec la mouvance des Frères Musulmans. Son profil
idéologique réactionnaire n’a pas empêché le parti écologiste – dont
elle n’est pas membre - de la soutenir. Ce soutien ne surprend qu’à
moitié : ECOLO est en effet le seul parti belge à avoir inscrit dans
son programme l’autorisation du port du voile à l’école et dans les
administrations. La chef de groupe des Verts belges à la Chambre,
Muriel Gerkens, a expliqué que son parti l’a choisie parce qu’elle est
« une universitaire remarquable ».

Cette désignation a déclenché une vive polémique, en Belgique. Le
sénateur libéral (MR), Alain Destexhe a déploré « le signal négatif
que représente ce type de nomination pour toutes les jeunes filles et
toutes les femmes contraintes de porter le foulard ». Et il souligne
que « ce type de décision est totalement en porte-à-faux par rapport
aux exigences de neutralité et d’exclusion des signes religieux de la
sphère publique, notamment dans l’administration ». Il s’est inquiété
que « certains partis politiques belges contribuent au renforcement du
fait religieux dans la sphère publique ».

En juin 2009, le CDH « Centre des Démocrates Humanistes » -
l’équivalent belge du Modem de François Bayrou – avait déjà permis à
une femme portant le foulard, Mahinur Ozdemir, d’être élue au
Parlement régional bruxellois, devenant ainsi la première
parlementaire voilée d’Europe, présentée comme l’avant-garde de la
tolérance et de la multiculturalité mais qui s’est depuis révélée être
une réactionnaire homophobe.

Elles portent le voile. Mais, au delà de ce qu’elles ont « sur la tête
», il y a ce qu’elles ont « dans la tête ». Et là, peu de doute : le
profil de Fatima Zibouh, comme de Mahinur Ozdemir, est franchement
réactionnaire.

Au-delà de son voile, ce qui est plus important encore, c’est le
profil politique de Fatima Zibouh. Celui-ci laisse peu de doute sur
l’idéologie que défend la nouvelle représentante d’ECOLO au Centre
pour l’Egalité des Chances.

Très rapidement, les révélations ont fusé concernant son vrai profil
idéologique. En septembre 2009, l’hebdomadaire belge Le Vif L’Express
avait déjà souligné son « militantisme inspiré des Frères Musulmans »
et l’avait présentée comme une « Tariq Ramadan girl ». Selon Le Vif,
Fatima Zibouh a été l’une des premières signataires belges de la
pétition internationale demandant le retrait du Hamas (branche
palestinienne des Frères Musulmans) de la liste européenne des
organisations terroristes.

Le 10 février dernier, Fatima Zibouh a nié avoir signé cette pétition.
Il apparaît qu’après les révélations du Vif, datant du 25 septembre
2009, qu’elle n’a jamais démentis, craignant pour sa carrière
académique, Fatima Zibouh a fait retirer son nom de la pétition
pro-Hamas diffusée sur Internet. Cette pétition a été lancée le 1er
février 2009 par une de ses amies, Nadine Rosa-Rosso, ancienne
dirigeante exclue du parti PTB (extrême-gauche maoïste) et candidate
bruxelloise, en juin 2009, sur la liste islamo-gauchiste « Egalité ».
Pour rappel, se trouvait en tête de cette liste, Nordine Saïdi,
récemment écarté du Bureau du MRAX (équivalent belge du MRAP), mais
toujours administrateur, pour avoir publié sur son blog des textes
antisémites. Au printemps 2007, Fatima Zibouh participe avec lui au «
putsch légal » organisé par Radouane Bouhlal pour renforcer son
pouvoir et noyauter le MRAX.

Président du MRAX depuis 2004, Radouane Bouhlal soumet, lors d’une
Assemblée générale organisée le 31 mai 2007, une liste de 75 nouveaux
membres, dont Fatima Zibouh. Ils deviennent membres effectifs, avec
droit de vote, sans le moindre débat, lors d’une seconde AG, organisée
une semaine plus tard. Par cette adhésion soudaine et massive, en
quelques jours, le nombre de membres effectifs du MRAX augmente de…
50%. Parmi ces 75 membres, 45 sont d’origine maghrébine et beaucoup
d’entre eux évoluent parmi la frange la plus radicale et rigoriste de
la communauté arabo-musulmane. Parmi eux : Fatima Zibouh, (l’amie sur
Facebook de Nordine Saïdi), Nordine Saïdi lui-même, plusieurs
personnalités candidates du parti islamo-gauchiste « Egalité » (Nadia
Boumazoughe, Fatima Hamyani, Sandrine Corten…), Miloud Merzguioui,
l’organisateur des derniers spectacles de Dieudonné en Belgique, des
membres du Mouvement Citoyen Palestine, proche des thèses du Hamas…
sans oublier Michaël Privot un chrétien converti à l’Islam, qui ne
cache pas son appartenance aux Frères Musulmans, ainsi qu’Isabelle
Praisle une autre chrétienne convertie au chiisme et qui est
vice-présidente de l’Exécutif des musulmans de Belgique, l’organe
faîtier du culte mahométan en Belgique. Cette dernière, alors
qu’Ahminedjad nargue une fois de plus la planète, s’est envolée jeudi
dernier vers Téhéran pour l’anniversaire de la prise du pouvoir par
Khomeiny en 1979. Et quand on connaît la proximité de Tariq Ramadan et
des Frères Musulmans avec le régime terroriste iranien on doit
regarder tout ce petit monde avec la plus grande circonspection.

Aldo-Michel Mungo
Le combat d’Israel, même si le monde n’est pas d’accord est le combat du monde Par Pilar Rahola

pilar_rahola [www.terredisrael.com]


Pilar Rahola est un politicienne espagnole, journaliste et activiste de gauche.

Ses articles sont publiés en Espagne et dans les plus importants journaux d’Amérique latine.
Adaptation : Jean Vercors

Pourquoi ne voyons nous pas :


des manifestations contre des dictatures Islamiques à Londres, Paris ou Barcelone ?

Des manifestations contre la dictature birmane ?

Des manifestations Contre l’asservissement de millions des femmes qui ne vivent sans une protection légale ?

Des manifestations Contre l’utilisation d’enfants comme bombes humaines ou il y a un conflit avec l’islam ?

Pourquoi n’y a t’il aucun leadership pour soutenir des victimes de la dictature Islamique au Soudan ?

Pourquoi n’y a-t-il aucun outrage contre les atrocités du terrorisme contre Israel ?

Pourquoi ne défendent t’ils pas ( la gauche ) le droit d’existence d’Israel ?

Pourquoi la gauche reste t’elle si silencieuse contre le fanatisme Islamique ?

Pourquoi ce soutien ambigue de la cause palestinienne avec la défense du térrorisme Palestinien ?

Et pour finir, la question à 1 million de dollars, pourquoi la gauche Europeénne et dans le monde s’acharnent

elles sur les Usa et Israel et pas sur les pires dictatures de la planète ?

Les 2 plus solides démocraties ayant subi les plus sanglantes attaques terroristes, la gauche ne s’en soucie guère.

Et ensuite, au concept de liberté. À chaque forum européen pro palestinien j’entends les hurlements Hystériques gauchistes :

« nous voulons la liberté pour le peuple ! »

Faux. Ils ne sont jamais concernés par la liberté pour des gens de la Syrie, du Yémen, d’Iran ou du Soudan,

ou d’autres nations ou les droits fondamentaux sont bafoués.

Et ils ne sont jamais préoccupés quand le Hamas détruit la liberté des Palestiniens. Ils sont seulement concernés

par l’utilisation du concept de liberté palestinienne comme une arme contre la liberté israélienne.

La conséquence résultante de ces pathologies idéologiques est la manipulation de la Presse.

La presse internationale n’arrange pas les choses, elle les endommage par ses publications sur la question

de la question israélo-palestinienne.

Sur ce sujet ils n’informent pas, ils font de la propagande.

Quand il s’agit d’écrire sur Israel, la majorité des journalistes oublie la déontologie de la proféssion. Et alors,

l’acte de défense d’un Israelien devient un massacre, et n’importe qu’elle confrontation un génocide.

Il ya eu tellement d’aberrations écrites sur Israel qu’il ne reste pratiquement aucune accusation contre elle.

En même temps, cette presse ne discute jamais l’interférence syrienne et iranienne dans la violence se propageant

contre Israël; l’endoctrinement d’enfants et la corruption des Palestiniens.

Et en annonçant les victimes, chaque accident palestinien est annoncé comme une tragédie et chaque victime israélienne

est camouflée, cachée ou annoncée à la va vite.


Permettez moi de rajouter ceci sur la Gauche Espagnole :

Plusieurs d’entre eux sont des exemples qui illustrent l’anti-américanisme et les sentiments anti-israéliens,

voila ce qui caractérise la gauche espagnole ( et la gauche Européenne: Suède, Angleterre, France, Italie…°

Un exemple : Un parti de gauche espagnol vient de virer un de ses membres parce qu’il avait créer un site web pro Israel.

D’après la lettre de renvoi : « nos amis sont l’Iran, la Libye et le Venezuela, opprimés par l’impérialisme et pas un état Nazi

comme Israël.

Un autre exemple, le maire socialiste de Campozuelos a changé le jour de la Shoah commémorant les victimes de

l’holocauste par le Jour de la nakba Palestinienne lequel pleure la naissance de l’état d’Israel . Ainsi exprimant le mépris pour

les six millions de Juifs européens assassinés dans l’Holocauste.


Dans ma ville natale de Barcelone, le conseil municipal a décidé de commémorer le 60ème anniversaire de la création de

l’État Israël, en ayant une semaine de solidarité avec les Palestiniens.

Ainsi, ils ont invité Leila Khaled, un terroriste célèbre des années 70 et le leader actuel du Front Populaire pour la Libération de

la Palestine, une organisation terroriste listée par l’Union Européenne, qui promeut l’utilisation de bombes contre Israël.

Ce mode de pensée du politiquement correct a même pollué les discours de président Zapatero.

Sa politique étrangère rejoint la gauche lunatique sur la question proche orientale,et pour les affaires du Moyen-Orient

il est explicitement pro Arabe.

Je peux vous assurer qu’en privé, Zapatero blâme Israel pour le conflit au Moyen-Orient et son ministre des Affaires

Etrangères Moratinos suit la cadance.


Le fait que Zapatero ait voulu porter un keffieh lors de sa visite au Liban n’est d’aucune coïncidence; c’est un symbole.

L’Espagne a subi la pire attaque terroriste en Europe et il est dans le colimateur de n’importe qu’elle organisation terroriste Islamique.

Comme je l’ai déjà écrit, ils nous tuent avec des portables accrochés à l’obscurantisme moyen ageux.

Encore, la gauche espagnole est la plus anti Israelienne au monde

Et ensuite elle dit qu’elle est anti Israélienne par solidarité. C’est cette folie que je veux dénoncer à cette conférence.


Conslusion :

Je ne suis pas Juive.

Idéologiquement de suis de gauche et ma profession est Journaliste.

Pourquoi ne suis-je pas anti Israelienne comme mes collègues ?

Parce que en tant que non juive , j’ai la responsabilité historique de combattre la haine anti Juive

et plus précisément contre la haine de ceux qui leur refusent leur terre ancestrale, ISRAEL.

Combattre l’antisémitisme n’est pas uniquement le devoir des Juifs, c’est aussi le devoir des non Juifs.

En tant que Journaliste, mon devoir est de chercher la vérité au-delà du préjudice, des mensonges et des manipulations.

La vérité sur Israel n’est pas dite
.
Je suis une personne de gauche qui aime le progrès,

je suis dans l’obligation de défendre la vérité, la culture, l’éducation civique aux enfants, la coexistence et les

10 commandements devenus des principes universels.

Ces principes que le fondamentalisme islamique veut détruire.

En tant que non Juive, journaliste de gauche j’a un triple devoir de morale avec Israel, parce que si Israel est détruit,

la liberté, la modernité et la culture seront également détruits.

Le combat d’Israel, même si le monde n’est pas d’accord est le combat du monde.

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UNE JOURNALISTE , DONT L'HONNÊTETE INTELLECTUELLE ET LA DEONTOLOGIE DONT ELLE

FAIT PREUVE , DEVRAIT SERVIR D'EXEMPLE à TOUS CES DESINFORMATEURS PATHOLOGIQUES

QUI NOUS DELIVRENT LEURS OPINIONS ET NON DE L'INFORMATION !!!!

QU'ELLE SOIT REMERCIEE POUR CELA !
Troll indécrotable !!
BRAVO ! PILAR RAHOLA !

QUE LE CREATEUR DU MONDE CONTINUE DE T'ILLUMINER

AFIN QUE TU PUISSE TRANSMETTRE TOUS LES JOURS DE

TA VIE , SA VERITE !

ET QU'IL TE BENISSE ! AME !

-.-..-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-..-.-.-.-.-.-.-

PILAR !, QUE EL CREADOR DEL MUNDO SIGA ILUMINANDOTE CON EL FIN

QUE PUEDAS TRANSMITIR TODOS LOS DIAS DE TU VIDA,

SU VERDAD, Y QUE EL TE BENDIGA, AMEN !

MOLLY
INQUALIFIABLE .... CE QUI S'EST PASSE A L'UNIVERSITE ANGLAISE D'OXFORD !!!!
13 février 2010, 11:30
Je n'ai vraiment pas envie de mettre les pieds où les universités laissent des étudiants exprimer publiquement leur haine pour les Juifs,déjà que des Imams ont le droit de tenir des prêches antisémites publiques à Hyde park... et que les chercheurs israéliens se voient refuser l'accès aux universités anglaises...pour moi ils vont trop loin...voir l'article ci-dessous
A Oxford : tuez les juifs

par Simon Saadoun
Voici un communiqué d'un journal iraélien

Numéro 929 - 11.02.2010 - 27 Shevat 5770

Le ministre israélien des affaires étrangères, Danny Ayalon était invité par l'Union des étudiants pour une conférence sur le célèbre campus d'Oxford...
Il a été interrompu par des hurlements "Tuez les juifs" (pour être plus précis : slaughter the jews, abattez les juifs mais également “Itbah Al-Yahud”- la même signification en arabe, scandé notamment par un étudiant masqué).

Des insultes antisémites et anti israéliennes ont ainsi fusé pendant toute l'intervention du ministre, interrompant sans cesse la conférence. Un groupe de manifestants portant des drapeaux palestiniens a été intercepté par la sécurité du campus sans pouvoir atteindre la salle de conférences.
A l'extérieur, d'autres groupes scandaient “From the river to the sea, Palestine will be free.” (De la rivière- le Jourdain – jusqu'à la mer, la Palestine sera libre) mettant clairement en avant leur soutien à la destruction d'Israël.Personne parmi les autorités anglaises ne les ont arrêtés ni empêchés de vociférer leur haine des Juifs au sein d'une université d'Etat,un scandale!

L'union des étudiants d'Oxford a présenté ses excuses au ministre et promis de mener une enquête pour identifier les responsables de ces actes et déposer plainte.
Dans un communiqué, l'union des étudiants a déclaré "C'est la première fois qu'un tel incident arrive; la majorité des étudiants était la pour discuter, même lorsqu'ils n'étaient pas d'accord avec l'orateur; nous ne tolèrerons pas ce genre de comportements de la part d'une minorité d'étudiants, surtout lorsqu'ils sont de manière explicite antisémites".

Danny Ayalon annonce qu'il devrait déposer plainte contre l'appel au meurtre des juifs lancé par un étudiant.

L'université de Cambridge n'est pas en reste; sous la pression de groupes anti-israéliens –notamment les unions d'étudiants islamiques et pakistanais- l'Union des étudiants juifs a du annuler la conférence du Professeur Benny Morris qui aurait dû se tenir jeudi.
Dans le même temps, l'universitaire palestinien, Azzam Tamimi, qui a notamment déclaré "qu'il serait heureux d'être un kamikaze", a donné tout à fait normalement sa conférence dans la même université mardi soir dernier.
L'union des étudiants juifs a dénoncé l'attitude partisane de l'université, qui ne garantit pas les mêmes droits à l'ensemble des étudiants.
Brigitte Frenkel
Re: INQUALIFIABLE .... CE QUI S'EST PASSE A L'UNIVERSITE ANGLAISE D'OXFORD !!!!
15 février 2010, 02:37
Ils sont tout simplement morts de jalousie de la réussite de ce petit état qui se prénomme ISRAËL.
Ils se comportent comme des chiens et ce ne sont et seront de tous temps que des chiens.
wad
Re: Point de vue, humeur, debat, articles.....
15 février 2010, 10:51
A Pervenche,
Joli nom de fleur (?) mais des propos tellement durs pour les "arabes"! Comme si tous ceux qui sont issus des pays arabes étaient des ennemis des juifs! Moi, je t'affirme que ce n'est pas vrai et surtout pas au Maroc ou en Tunisie. Alors s'il te plaît, ne généralise pas. Défendre aveuglément Israel, c'est TON droit et personne ne se permettrait de te le contester. Mais n'oublies pas que l'Etat d'Israel n'est pas TOUS LES JUIFS du Monde. Salut fraternel:. quand même
wad
Re: Point de vue, humeur, debat, articles.....
15 février 2010, 11:20
Pour Pilar Rahola. Tu écris: Parce que en tant que non juive , j’ai la responsabilité historique de combattre la haine anti Juive
et plus précisément contre la haine de ceux qui leur refusent leur terre ancestrale, ISRAEL.Combattre l’antisémitisme n’est pas uniquement le devoir des Juifs, c’est aussi le devoir des non Juifs. En tant que Journaliste, mon devoir est de chercher la vérité au-delà du préjudice, des mensonges et des manipulations."

Bravo mais..si tu es tellement avide de recherche de la Vérité, pourquoi ne reconnais-tu que TA vérité ou celle qu'on t'a inculquée. L'antisémitisme a été Européen d'abord (tu oublies vite Auswiz et la Shoha). Tu oublies encore plus vite le rôle du Gouvernement de Vichy dans la déportation (combattu à l'époque par de trés rares dirigeants dont Mohammed V du Maroc!). Et....ne me dit pas que ton combat contre l'antisémitisme (combat que je respecte viscéralement car, pour moi, c'est un fléau qui est une tache noire indélébile et infamante sur la face de tous ceux qui en sont les héraults) t'aveugle à tel point que tu occultes le combat contre le Racisme? Tu seras plus crédible, à mes yeux, lorsque le combat que tu mènes concernera ces deux calamités.
LETTRE OUVERTE AU MONDE ENTIER !!!!
23 février 2010, 12:08
VOS GUEULES , LES MOUETTES !!!
23 février 2010, 04:12
Vos gueules, les mouettes ! (info # 012202/10) [Analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

Une équipe d’agents hautement qualifiés a donc éliminé l’une des têtes pensantes du Hamas à Dubaï. Et alors ? Les media occidentaux et israéliens s’époumonent à dévoiler des détails de l’opération et à accuser le Mossad pour cette "élimination extrajudiciaire". Les chancelleries des pays développés jouent les vierges effarouchées et convoquent les ambassadeurs israéliens en place afin de leur demander des "explications".

On assiste à une véritable comédie qui ne dit pas son nom, et qui va s’évaporer dans les nimbes du Golfe Persique d’ici quelques jours.

Contrairement aux oracles de certains oiseaux de mauvais augures, qui prennent visiblement leurs désirs pour des réalités, la neutralisation de Mabhouh ne va pas fragiliser les relations entre Jérusalem et les capitales éclairées. Au contraire.

A quoi fallait-il s’attendre ? A ce que les James Bond qui ont réalisé ce coup de maîtres présentent des passeports israéliens à l’aéroport de Dubaï, et expliquent aux gardes-frontières des Emirats qu’ils sont venus abattre un chef du Hamas ?

Ou que la justice israélienne convoque Mahmoud-al-Mabhouh pour lui communiquer qu’une procédure pénale est ouverte contre lui ; en lui demandant, en sus, de bien vouloir se laisser incarcérer en détention préventive jusqu’à la conclusion de l’enquête ?

Allons donc...

Les divers commentateurs oublient un détail de la situation : Israël se trouve en guerre contre le Hamas. Hier encore, des miliciens en armes de cette organisation djihadiste ont tenté de s’approcher de la frontière de Gaza, probablement pour tuer quelques civils de l’Etat hébreu.

Quelques jours plutôt, ils ont lancé à la mer des fûts remplis de liquides explosifs, dans l’espoir qu’ils heurteraient un navire militaire, une embarcation civile, ou qu’ils arracheraient les bras d’un pêcheur à la ligne sur la plage d’Ashkelon, ce sans préférence particulière.

Les tyrans du califat de Gaza ont tenu à le préciser : ils n’expriment aucun remord pour les civils qu’ils ont tués ou blessés en lançant dans leur direction plus de huit mille roquettes. Normal, on ne présente pas d’excuses pour la poursuite de son unique objectif : assassiner. Assassiner des individus désarmés dans le plus grand nombre possible, la définition même du terrorisme.

Mais s’agit-il vraiment d’un conflit larvé qui opposerait uniquement l’Etat hébreu au Mouvement de la Résistance Islamique (Hamas) ? Il faut être soit naïf soit stratégiquement malvoyant pour le croire.

En fait, l’Iran et ses porte-flingues du Hamas, du Hezbollah et de Syrie ont déclaré la guerre, outre à Israël, à l’Egypte, l’Arabie Saoudite, le Yémen, le Liban, la Jordanie, l’Autorité Palestinienne, l’Irak, et à tous les émirats arabes, à l’exception, peut-être, du Qatar.

Dans tous ces pays, on s’est réjoui de la disparition de l’ennemi al-Mabhouh, lorsqu’on n’y a pas activement participé.

Le public est crétinisé par une presse qui – pour des raisons de plus en plus difficiles à comprendre – persiste à feindre que le conflit dont je parle n’existe pas. Peut-être assistons-nous à un effort pathétique tendant à nier le choc des civilisations.

Les confrères peuvent cependant omettre d’en parler, mais ils n’ont, malheureusement, pas le privilège d’empêcher qu’il existe ou de le faire disparaître.

Leur mode opératoire : taire les avatars de cette confrontation lorsqu’ils ne sont pas de taille à déborder sur les écrans ; isoler les péripéties les unes des autres pour en retirer le sens, et évider ce conflit de toute sa substance stratégique pour la remplacer par de l’humanitaire exclusivement.

Le meilleur exemple de ce dernier paramètre – de loin le plus important – se reflète dans le choix de France-Télévision de diffuser le "documentaire" Gaza-strophe, le 10 février courant sur France Ô.

Un film de Samir Abdallah et Kheridine Mabrouk, réduisant la Guerre de Gaza au seul témoignage de victimes palestiniennes.

Sans avertissement au public de ce qu’il allait voir un document de propagande. Sans aucune question posée à ceux qui ont amené au déclenchement des hostilités. Sans la moindre image desdits chefs du Califat. Sans la moindre trace des miliciens islamistes et de leurs armes, à croire qu’Israël a engagé ses divisions uniquement pour tourmenter ces pauvres gens. Sans la moindre allusion à la causalité de cet affrontement, et, surtout, en faisant l’économie du replacement de ces événements dans leur contexte stratégique.

Cela participe de la même démarche que les soi-disant reportages de proximité, régulièrement proposés aux lecteurs du Monde par Laurent Zecchini.

Ces réalisations ne servent qu’à stigmatiser Israël par leur caractère unilatéral, invérifiable et biaisé. Ce faisant, ils sont des vecteurs gratuits d’antisémitisme, mais, côté informatif, ils n’ont aucune valeur. Parce que l’aspect humanitaire ne constitue qu’un dégât collatéral et inévitable des conflits ; et parce que ce qui pousse les militaires à déclencher des guerres ne procède que d’une décision stratégique.

La tentative morinienne tendant à imposer au public l’idée que, lors d’un conflit, on peut distinguer dans un camp les bons, et dans l’autre, les mauvais par atavisme, et que les mauvais par nature, dans ce cas, ce sont les Juifs, est dérisoire et criminelle. Mais au-delà d’icelle, et c’est encore pire (si, si), elle est non-informative.

Mahmoud-al-Mabhouh n’était pas seulement un assassin, directement impliqué dans le rapt et l’assassinat de deux soldats israéliens – à ce seul motif, personne n’aurait monté une opération de l’envergure de celle de Dubaï -, il était l’un des cerveaux du trafic d’armes en direction de la milice islamiste de Gaza. C’est la raison de son décès.

Son rôle s’inscrivait dans le cadre de la stratégie persane visant à faire de la Bande de Gaza une grande base militaire, dirigeant ses canons et ses agents contre tous les ennemis de Téhéran dans la région.

S’il était tombé entre les mains des services égyptiens ou de ceux de l’Autorité Palestinienne, ils en auraient fait de la charpie.

D’ailleurs, deux membres des services palestiniens ont participé à l’opération ; ils se trouvent en détention dans les Emirats.

Pour saisir la portée réelle de l’élimination de Mabhouh et les circonstances dans lesquelles elle s’est produite – on appelle cela l’information -, le lecteur doit déjà savoir que le Mossad constitue la principale source de renseignement des Etats du Golfe, à l’exception du Qatar, dans leur résistance contre l’Iran.

Le Qatar jouant le jeu de la neutralité bienveillante avec le régime d’Ahmadinejad, et plus encore à l’égard du Hamas. Durant Plomb fondu, les images soigneusement dirigées – pour les transformer en armes de guerre – d’Aljazeera, ont formé l’ossature de la non-information sur le conflit, avec but unique de stigmatisation d’Israël.

Au-delà des ravages que la chaîne appartenant à la famille régnante à Doha a infligés à l’image de l’Etat hébreu, la mise à disposition du Hamas de la représentation diplomatique du Qatar à Gaza a procédé d’un acte politique clair.

C’est au sein de ce bâtiment, ainsi que dans les sous-sols de la section pour enfants de l’hôpital Shifa, que s’étaient réfugiés Ismaïl Hanya et son entourage pour se protéger des coups de boutoir de Tsahal.

Mais hormis à Doha – et encore ! – les gens du Mossad ont pignon sur rue sur la rive méridionale du Golfe Persique. Le chef de la police de Dubaï, le lieutenant-général Dahi Khalfan Tamim, se laisse un peu aller lorsqu’il en appelle à l’arrestation du chef du Mossad Meïr Dagan.

La Ména est en mesure de vous assurer que si M. Dagan se rendait à Dubaï, il serait accueilli par l’émir Mohammad ben Rached Al-Maktoum comme un hôte de marque. Et on demanderait à Tamim de se taire. Je ne suis, en outre, pas du tout certain que Meïr Dagan n’a pas déjà rencontré l’émir, et peut-être pour parler avec lui de l’élimination d’al-Mabhouh.
Re: VOS GUEULES , LES MOUETTES !!!
23 février 2010, 08:26
je reçois cette Newsletter de la Mena ! ils sont sur le terrain, pres de la frontière Libanaise.

Les articles et les analyses sont de grande qualité.

Elisabeth
Re: VOS GUEULES , LES MOUETTES !!!
23 février 2010, 12:41
LISON,


Je suis d'accord avec vous .

Ils ont des collaborateurs de trés grande qualité ,je regrette la perte de feu Laurent Murawiec

qui nous prive de son intelligence brillante et qui nous éclairait par son analyse pointue sur

les différents évènements.


Sa "prophétie" , notamment ,pendant la campagne présidentielle , concernant hussein obama

qu'il avait qualifié de "feuille blanche" , s'avère être exacte.
Re: VOS GUEULES , LES MOUETTES !!!
23 février 2010, 14:48
Ce titre est tout-à-fait pertinent.
IRAN : ISRAEL PREVIENT LES MALENTENDUS!!!!!
24 février 2010, 10:02
Iran : Israël prévient les malentendus (info # 012402/10) [Analyse]
Par Jean Tsadik © Metula News Agency


Dans mon article d’il y a une dizaine de jours La dernière chance diplomatique d’Obama, j’annonçais l’arrivée prochaine de délégations militaires américaines [exclusivité supplémentaire au crédit de la Ména. Ndlr.] afin de renouer le dialogue stratégique entre les Etats-Unis et Israël. La première de ces missions arrive demain à Tel-Aviv.

Le dialogue stratégique entre les deux pays avait été réduit à sa portion congrue immédiatement après l’accession de Barack Obama à la Maison Blanche. La nouvelle administration n’avait fourni à Jérusalem aucune explication pour ce changement d’attitude. Pas plus qu’elle n’en donne aujourd’hui pour expliquer le renouveau de ces concertations.

Au printemps dernier, l’entourage d’Obama avait même entrepris des consultations politico-stratégiques sur le Moyen-Orient en l’absence, remarquable et remarquée, de représentants officiels de l’Etat hébreu.

La reprise de cette coopération s’effectue à un niveau supérieur à celui qui était en vigueur à l’époque de son interruption. Lors des récents entretiens avec l’amiral Mullen, les Américains ont promis la livraison de matériels demandés par Jérusalem de longue date.

Sans préjuger des résultats du renouvellement de cette coopération, on peut raisonnablement envisager qu’Israël recevra les exemplaires qu’il désire du nouveau chasseur furtif US. Notons que le ministère de la Défense réclame des modification spécifiques de l’appareil, adaptées à ses désidératas.

On imagine également que les discussions porteront sur l’approvisionnement de nouvelles bombes air-sol destinées à briser le bêton protégeant les installations nucléaires iraniennes. On y parlera aussi de livraison de missiles antimissiles dernier cri.

Mais, dans ce dialogue, il n’est pas uniquement question d’équipements, l’objectif recherché consistant au développement de la complémentarité des deux forces armées et, partant, à l’amélioration de leur efficacité respective et coordonnée.

Outre la conjoncture politique, des voix d’experts du Pentagone s’étaient élevées, dans des cercles fermés, pour exprimer que la cessation de la collaboration stratégique USA-Israël réduisait autant les capacités de Tsahal que celles des forces armées étasuniennes. Ces voix rappelaient aux décideurs d’outre-Atlantique que l’Armée de Défense d’Israël, de même que les ingénieurs de ce pays, étaient effectivement les plus précieux alliés de l’Oncle Tom.

Nombre de systèmes ultrasophistiqués développés aux Etats-Unis sont extensivement inspirés de réalisations israéliennes. De plus, grâce au cofinancement des projets principaux de l’Etat hébreu en matière de défense, les entreprises US ont obtenu ces technologies au prix coûtant.

Dans un autre registre, l’Air Force était très satisfaite des entraînements conjoints intensifs des pilotes des deux nations.

Dans les jours à venir, on rouvrira le dossier de planification d’opérations conjointes, le cas échéant contre l’Iran, à partir des bases aériennes américaines situées en Irak.

A n’en point douter, chacun des deux alliés ne peut qu’y gagner dans ces retrouvailles bienvenues. A Jérusalem toutefois, on prend en compte que cette coopération pourrait à nouveau s’interrompre de façon brutale en cas d’une intervention contre les infrastructures iraniennes qui ne serait pas coordonnée avec Washington.

Tout le monde saisit ici l’aspect politique de la reprise du dialogue stratégique ; elle se résume en une phrase : l’Amérique est prête à donner beaucoup pour le renforcement de la capacité d’intervention de Tsahal, mais en donnant, elle entend rassurer Jérusalem et l’inciter à ne pas agir de manière indépendante sur le dossier perse.

Tous les alliés de l’unique superpuissance restante le savent, Washington ne fait jamais de cadeaux désintéressés.

La clarté des intentions de l’administration Obama fait qu’ici on demeure circonspect et on s’abstient d’exprimer tout sentiment d’euphorie.

C’est même un discours de franche impatience qu’on adopte. Une attitude cristallisée avant-hier par les propos tenus par le 1er ministre Netanyahu face à un parterre de représentants de la diaspora.

Le Président du Conseil a été on ne peut plus clair, lorsqu’il a exigé la prise immédiate de sanctions contre le régime iranien.

Netanyahu a enfin précisé ce qui ressemble à un copié-collé du contenu de certains de nos articles, à savoir "qu’il faut empêcher les exportations de pétrole iranien et les importations par l’Iran de produits raffinés", ajoutant l’analyse que vous avez souvent lue dans ces colonnes : "toute autre sanction ne saurait être effective".

Le premier ministre a également mentionné un autre axiome que nos lecteurs connaissent bien, à savoir qu’"il n’est pas certain que ces mesures suffiront, mais au moins on aura (véritablement) essayé".

Mettant les points sur les i, coupant l’herbe sous les pieds de la vision apocalyptique que l’on redoute ici d’entendre, à l’avenir, de la bouche d’un officiel US, "nous avons essayé mais nous n’avons pas pu", Netanyahu a martelé à son auditoire "nous sommes arrivés au point où la communauté internationale doit décider si elle entend sérieusement stopper le programme nucléaire iranien".

Commentant indirectement les prétextes des diplomates des rives du Potomac pour expliquer les retards dans la prise des sanctions, le no.1 israélien a précisé que les sanctions pouvaient être prises, au besoin, sans l’aval du Conseil de Sécurité.

Il abordait ainsi la non-nécessité de s’entendre à tout prix avec les Russes et les Chinois, à la fois sur le principe des sanctions, mais aussi sur leur nature et leur qualité.

Sur ces points, Israël prend ses distances avec l’idée irréaliste actuellement en discussion entre les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité, selon laquelle les sanctions ne devraient frapper que les Gardiens de la Révolution.

Netanyahu a ainsi estimé que le temps n’était plus aux "sanctions adoucies, modérées", mais aux "sanctions efficaces" et "cinglantes".

On mesure la différence de ton et d’analyse du degré d’urgence de la situation, en comparant les déclarations de Netanyahu à celles émises hier, mardi, par le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs.

Ce dernier s’est contenté, pour la cent et unième fois, d’avertir l’Iran que "le temps et la patience s’épuisaient", et de le menacer de "conséquences", s’il continuait à enrichir de l’uranium.

On s’irrite, à Jérusalem, de la redondance sans suite de ces messages, tandis qu’un jour plus tôt, les Perses annonçaient avoir terminé les repérages pour l’édification de dix usines supplémentaires d’enrichissement, dont deux qui seront mises en chantier cette année encore.

Autre sujet de désaccord, bien que Binyamin Netanyahu n’en ait pas fait état lundi : les Américains et certains gouvernements de pays développés continuent à considérer que ce qui est exigible de la théocratie des ayatollahs se limite toujours à l’échange proposé en septembre d’uranium iranien contre des barres d’uranium conditionné, ne pouvant servir qu’à produire de l’électricité.

Le cabinet israélien, ainsi que quelques chancelleries occidentales et la majorité des analystes stratégiques jugent, quant à eux, que cette offre n’a plus cours. Qu’elle était peut-être adaptée à la situation fluctuante qui prédominait en septembre, mais qu’elle n’aurait, même si elle était désormais acceptée par Ahmadinejad, pratiquement plus aucun effet sur l’aboutissement du programme nucléaire militaire iranien.




Clair

Distinctement, on est certain, ici, que les sanctions déterminantes prônées par Netanyahu ne devraient être levées que contre le démantèlement de toutes les installations persanes qui pourraient participer à l’enrichissement du dangereux minerai.

De plus, Israël n’envisage pas de laisser un laps d’une longueur indéterminée à la dictature chiite pour répondre favorablement au quatrième train de sanctions.

Même si Binyamin Netanyahu l’a absolument pas évoquée lundi, la solution militaire reste plus que jamais d’actualité.

Un officiel israélien m’a dit ce matin : "A l’été 2006, lorsqu’il s’est agi de faire adopter une résolution pour stopper notre intervention au Liban – un sujet infiniment moins crucial que celui-ci pour l’avenir du monde – le Conseil de Sécurité a siégé jour et nuit. A propos de la menace iranienne, on ne sait pas quand il va se réunir, quelles sanctions il va étudier et ce qu’il va exiger pour ne pas les imposer ou les lever. La communauté internationale fait preuve de coupable légèreté".

Des propos qui sont en ligne avec ceux de Mark Regev, le porte-parole du gouvernement israélien : "Si les Etats-Unis, l’Europe et d’autres pays dans le même état d’esprit agissent de concert, ils peuvent réussir à envoyer le message voulu et forcer le régime de Téhéran à reconsidérer son programme d’armement nucléaire".

Nous, nous disons que s’ils n’agissent pas de concert, avec la fermeté et la cohérence nécessaires, ils vont pousser Israël à l’action unilatérale. Etant d’accord avec Regev, nous considérons que, s’ils ne prennent pas immédiatement leurs responsabilités, ces Etats participeront à la décision extrême qui devra être considérée par le gouvernement israélien.

Occupant la place qu’ils occupent au Conseil de Sécurité, étant incontournables en matière de la discussion des sanctions, faute de remplir leur rôle, ils pourraient précipiter la guerre.

Ehoud Barak est actuellement en route vers les Etats-Unis pour expliquer la position d’Israël aux Américains, et les prier de sortir sans attendre de leur inaction. Binyamin Netanyahu va s’y rendre par deux fois dans les prochaines semaines. Ce sont là des signes de pré-intervention que les israologues aguerris savent reconnaître.

S’il entend éviter l’affrontement, Barack Obama va devoir, très vite, mettre en œuvre une politique tangible à l’encontre de Téhéran. Un calendrier réaliste, prenant en compte le rythme du développement de la Bombe, tel qu’il lui est communiqué par la CIA, et menant à l’arrêt, d’une manière ou d’une autre, de l’insupportable entreprise des ayatollahs.
AU MOYEN-ORIENT , ON MISE SUR LE CHEVAL FORT ... par DANIEL PIPES
25 février 2010, 04:59
Au Moyen-Orient, on mise sur le cheval fort par Daniel Pipes



La violence et la cruauté des Arabes troublent souvent les Occidentaux.

Ce n’est pas seulement le leader du Hezbollah qui proclame « Nous aimons la mort », mais également, pour ne prendre qu’un exemple, un homme de 24 ans qui, le mois dernier, hurlait « Nous aimons la mort plus que vous n’aimez la vie » quand il a percuté avec sa voiture le Bronx-Whitestone Bridge, un pont de New York. Quand, dans la ville de Saint-Louis, deux parents ont commis un crime d’honneur sur leur fille adolescente en la poignardant à treize reprises au moyen d’un couteau de boucher, le père palestinien criait : « Meurs ! Meurs vite ! Meurs vite !…

Silence, petite ! Meurs, ma fille, meurs ! » et la communauté arabe locale de le soutenir ensuite face aux accusations d’assassinat. Récemment, un prince d’Abu Dhabi a torturé un marchand de grain qu’il accusait de fraude ; en dépit de la vidéo atroce diffusée sur les chaînes de télévision du monde entier, le prince a été acquitté tandis que ses accusateurs ont été condamnés.

Sur une échelle plus large, on a dénombré 15 000 attaques terroristes depuis le 11 Septembre. Dans l’ensemble du monde arabophone, les gouvernements s’appuient davantage sur la brutalité que sur l’autorité de la loi. Le désir ardent d’éliminer Israël persiste encore et toujours même quand sévissent les insurrections, dont la dernière en date a éclaté au Yémen.

À propos de la pathologie qui touche la politique arabe, il existe plusieurs excellents essais d’explication dont certains ont ma préférence : les études réalisées par David Pryce-Jones et Philip Salzman auxquelles il faut désormais ajouter The Strong Horse : Power, Politics and the Clash of Arab Civilizations (Le cheval fort : le pouvoir, la politique et le choc des civilisations arabes), une analyse captivante et néanmoins fouillée et remarquable de Lee Smith, correspondant au Moyen-Orient pour le Weekly Standard.

Smith s’inspire d’une parole prononcée par Oussama Ben Laden en 2001 : « Quand les gens voient un cheval fort et un cheval faible, par nature, ils aimeront le cheval fort. » Ce que Smith appelle le principe du cheval fort consiste en deux éléments simples : la prise du pouvoir et la conservation de celui-ci. Ce principe est prédominant car, dans le monde arabe, la vie publique n’a « aucun mécanisme de transition pacifique ni de partage du pouvoir, raison pour laquelle les conflits politiques sont vus comme un combat à mort entre des chevaux forts ». La violence, constate Smith, est « au cœur de la vie politique, sociale et culturelle du Moyen-Orient arabophone ». Plus subtilement cela implique de garder un œil vigilant sur le prochain cheval fort par rapport auquel il faut se positionner et peser le pour et le contre.

Selon Smith, c’est ce principe du cheval fort, et non l’impérialisme occidental ou le sionisme, « qui a déterminé le caractère fondamental du Moyen-Orient arabophone ». La religion islamique elle-même s’est coulée dans le moule ancien de l’autoritarisme, celui du cheval fort, qu’elle a promu. Mahomet, le prophète de l’islam, était un homme fort en plus d’être une personnalité religieuse. Les musulmans sunnites ont régné pendant des siècles « par la violence, la répression et la contrainte ». La célèbre théorie de l’histoire formulée par Ibn Khaldun se résume à un cycle de violence dans lequel les chevaux forts remplacent les chevaux faibles. L’humiliation subie par les dhimmis rappelle chaque jour aux non-musulmans que ce n’est pas eux qui font la loi.

L’angle d’approche adopté par Smith donne des éclairages sur l’histoire moderne du Moyen-Orient. Il présente d’une part le nationalisme panarabe comme un effort de transformation des petits chevaux constitués par les États nationaux en un seul grand cheval et d’autre part l’islamisme comme un effort destiné à faire retrouver aux musulmans leur puissance. Quant à Israël, il fait office de « cheval fort par procuration » à la fois pour les États-Unis et le bloc égypto-saoudien dans le bras de fer, véritable guerre froide, qui oppose ce dernier au bloc iranien. Dans un univers marqué par le principe du cheval fort, la loi des armes séduit davantage que celle des urnes. Dépourvus de cheval fort, les Arabes libéraux avancent peu. En tant qu’État non arabe et non musulman le plus puissant, les Etats-Unis rendent l’anti-américanisme à la fois inévitable et endémique.

Ceci nous amène aux politiques menées par les pays non arabes : ceux-ci, malgré leur puissance et leur réelle endurance, échouent, souligne Smith. Être gentil – c’est-à-dire, se retirer unilatéralement du Sud-Liban et de Gaza – conduit inévitablement à l’échec. L’administration de George W. Bush a lancé, à juste titre, un projet de démocratisation porteur de grands espoirs, pour ensuite trahir les Arabes libéraux en ne menant pas ce projet à bien. En Irak, l’administration a négligé la recommandation d’installer au pouvoir un homme fort favorable à la démocratie.

Le Druze Walid Joumblatt, chef politique libanais, avance l’idée d’attaques américaines à la voiture piégée à Damas.

Plus largement, quand le gouvernement américain recule, d’autres (par exemple les dirigeants iraniens) ont l’opportunité « d’imposer leur loi dans la région ». Walid Joumblatt, un leader politique libanais, a suggéré, plus ou moins sérieusement, que Washington « fasse sauter des voitures piégées à Damas » de façon à faire passer son message et à montrer que l’Amérique a compris comment les Arabes s’y prennent.

Le principe élémentaire et quasi-universel formulé par Smith constitue un outil pour comprendre bien des aspects du monde arabe, notamment le culte de la mort, les crimes d’honneur, les attaques terroristes, le despotisme, la guerre… Tout en admettant que le principe du cheval fort peut choquer les Occidentaux et leur apparaître comme terriblement cruel, Smith insiste très justement sur l’existence de cette froide réalité que ceux qui ne sont pas avertis doivent reconnaître, prendre en compte et face à laquelle ils doivent réagir .
LA NATION PALESTINIENNE, UN FANTASME N? AVEC ISRAEL !!!
02 mars 2010, 12:26
La nation palestinienne, un fantasme né avec Israel Par Arnold Lagémi


L’avènement de l’Etat palestinien est entré dans le champ des perspectives probables, accompagné d’un consensus si unanime que la mise en doute de sa légitimité s’accompagne d’un cortège de fatalités inéluctables. Il faudra bien pourtant que survienne le temps d’affronter les vraies questions. Anticipons cette confrontation.

Dès la consultation de manuels d’histoire, on est renvoyé à une donnée profonde et complexe. En effet, le nationalisme palestinien n’apparaît qu’en réaction au sionisme naissant. Avant cette période, nulle part n’est signalée la volonté émancipatrice des Palestiniens. Si vous recherchez sur Internet des sites sur l’histoire de la Palestine, vous constaterez que les trois quarts d’entre eux n’ont rien à dire sur le sujet avant de pouvoir mettre en parallèle les grandes dates de l’histoire du mouvement sioniste.

Nous voici confrontés à une nation qui n’existe qu’en réaction !

Peut-on sérieusement accorder crédit à l’existence affirmée d’une réalité palestinienne, voire d’une culture, si celle-ci se singularise par un silence persistant et n’est amenée à le rompre que… lorsque les Juifs projettent de revenir chez eux ? S’il existait, en effet, une entité palestinienne, elle aurait eu maintes occasions de se manifester, sous l’occupation Ottomane, notamment…Pas seulement sur le plan politique, mais culturel, artistique etc… Connaissez-vous une personnalité palestinienne du XIXème siècle qui parla au nom du peuple palestinien opprimé ?

Quant aux troubles sous la puissance mandataire, il s’agissait d’un rejet des sionistes plutôt que l’expression d’une conscience nationale luttant pour recouvrer sa liberté. Il n’y a pas, me semble t-il, de textes fondateurs de cette conscience palestinienne, pas plus que nous est signalée, avant l’arrivée des sionistes, d’organisations, de structures mises en place pour entretenir cette conscience nationale.

Rappelons-nous qu’il faudra attendre la fin des années 50 pour qu’apparaissent les deux premières organisations nationalistes palestiniennes : le FATAH et le FPLP !
Il semble donc que la Nation Palestinienne naîtra avec les premiers immigrants Juifs…

Or, les sionistes ne furent pas dans l’histoire de la Palestine les seuls qui voulurent y demeurer. Les derniers occupants, les Ottomans ne rencontrèrent pas de résistance et nous ne disposons pas de références contraires à ce sujet. Ce qui apparaît être mis en cause comme prétexte et facteur déclenchant d’une prise de conscience émancipatrice semble plus se confondre avec l’identité de l’occupant (fidèle ou infidèle), en l’occurrence infidèle, qu’avec une volonté libératrice.

Ce « nationalisme », en effet, semble s’être accommodé de la Sublime Porte sans résistance ou opposition, comme il faisait bon ménage, semble t-il, avec les occupants précédents. Nous sommes là interpelés par une similitude troublante : les conquérants acceptés ou tolérés ont en commun l’Islam ! Et si la terre d’Islam les accepte c’est qu’elle recouvre une réalité qui échappe aussi aux catégories de la pensée occidentale. En effet, le Coran ne connaît que deux espaces, le Dar El Islam (pour les Musulmans) et le Dar El Harb (pour les infidèles) Le Dar el Islam ne connaît pas les nationalités. Il recouvre la grande nation arabe. On commence à y voir plus clair.

Si la nation palestinienne ne s’est révélée qu’en réaction à l’avènement de l’Etat d’Israël, alors qu’elle a accepté les diverses occupations arabes c’est le signe d’une réalité politique historique et culturelle radicalement étrangère au nationalisme tel que défini en Occident. Le nationalisme proclame le primat de la Nation, pas de la religion de cette nation ! Il insiste sur l’indépendance de cette nation et ne fait bon ménage avec aucun occupant !

Les autochtones de Palestine se sont-ils jamais ressentis comme relevant d’une identité autre que celle de la grande Nation Arabe ? La justification de leur combat n’implique t-elle pas plus la volonté de restauration de la tutelle arabe (et l’éradication du sionisme infidèle) que l’aveu contenu d’un désir d’émancipation qui recouvrirait une réalité politique inconnue pour eux ? En effet, les Arabes palestiniens ne peuvent déplorer la perte d’une autonomie qu’ils n’ont jamais connue ! Certes, ils combattent pour la liberté mais s’ils devaient la perdre, que ce soit, au moins, à l’avantage d’une notion sacrée : La nation arabe !

Le pouvoir politique en terre d’Islam reste théocratique, détenu entre les mains des descendants du prophète dont l’ambition reste la constitution et la sauvegarde de la Nation Arabe. Tandis que l’OLP se limitait, très précisément, comme ses modèles occidentaux à la Palestine et aux Palestiniens. Pure démagogie dans le but de plaire aux Occidentaux. Les nationalismes sont le fruit de l’importation, de l’influence étrangère. L’Islam ne leur accorde aucune place. Et lorsque le dialogue à ce sujet s’installe entre Occidentaux et Arabes, de chaque côté on fait semblant de comprendre tout en sachant l’irrémédiable divergence.


LA NATION ARABE IGNORE LES NATIONALISMES TELS QU’ON LES ENTEND EN OCCIDENT


Lorsque les palestiniens parlent de la conscience nationale palestinienne n’est-ce pas une approche démagogique visant à s’attirer les faveurs des occidentaux en utilisant un langage qui leur est familier à eux, Occidentaux mais tellement éloigné des conceptions basiques de la mentalité arabe ? Car, si conscience nationale recouvrait une réalité dans le monde arabe, elle s’appliquerait pour chaque citoyenneté arabe et la Nation arabe deviendrait un mythe. Nous sommes loin de ce cas de figure.

Le monde arabe a connu et connaîtra des querelles intestines certes, mais visant à la préséance économique le plus souvent. Il ignorera les luttes émancipatrices pour asseoir une indépendance politique, sauf si elles impliquent des connotations religieuses pour le leadership de la Nation Arabe. Il est entendu que la dimension revue et corrigée du nationalisme palestinien, au sens occidental du terme pour s’attirer les grâces occidentales, exprimera malgré tout, le rejet des sionistes, c’est-à-dire des infidèles.

Il conservera donc en dépit de sa volonté de mimer le modèle européen des séquelles de la conception islamique : sa naissance coïncidant avec l’appropriation de la terre arabe par des mains infidèles. Car, ne nous y trompons pas. Le conflit Israël/Monde arabe est essentiellement un conflit d’ordre religieux. La terre en Islam n’a pas de statut neutre, elle est aux Musulmans et aux infidèles s’ils l’ont conquise.


POURQUOI AVOIR CHOISI LE MODELE OCCIDENTAL ?


Ce qui reste, par contre, très significatif c’est la rapidité avec laquelle les dirigeants arabes ont compris qu’il était plus rentable à leur cause de prétendre à la conscience politique, telle qu’on la concevait en Occident, plutôt que de maintenir le prétexte de la Nation Arabe devenu obsolète. Après 67 on n’entendra plus les dirigeants arabes prôner anéantissement d’Israël mais évoquer la restauration des droits de l’identité palestinienne, langage que comprenaient mieux les Européens.

Israël ne pouvant être vaincu par les armes, il faudra donc développer une autre stratégie. Les souvenirs restaient vifs en Europe de ces grandioses manifestations de soutien à Israël, à la veille de la Guerre des Six Jours où Juifs et non Juifs fraternisaient. L’objectif est d’envergure : il faut renverser la vapeur ! Pour cela, il faut savoir faire ce qui est susceptible de convertir à la cause arabe. Les droits bafoués du peuple palestinien seront la matrice de tous les moyens d’attaque. Après 67, le leadership de facto, du monde arabe, c’est la Palestine.

Il n’y avait pas si longtemps que les Nations avaient été séduites par ces pauvres Juifs victimes de la déportation, parvenus à édifier un pays en balayant les difficultés par l’enthousiasme et la ferveur. On était encore impressionné par les incitations meurtrières des dirigeants arabes qui de 48 à 67 promettaient de « rejeter les Juifs à la mer. » Ce fut une erreur qui coûta très cher à la cause arabe.

Ses dirigeants l’ont compris et le navire arabe changea de cap à 180°.Il s’agira par des manœuvres intelligentes et audacieuses de prendre l’emploi tenu par le Juif durant des siècles, de jouer son rôle de paria qui a tant payé.

Paysage de la misère, de la souffrance, environnement de la persécution, de l’innocence meurtrie, bafouée par les forts et les puissants. Voilà la porte cadenassée de la forteresse juive qu’il faudra forcer afin d’y déloger les infidèles et prendre leur place. Montrer à tous les amis d’Israël qu’ils ont été abusés, trompés par ces Juifs.

Prendre sans y paraître l’Etat juif en embuscade, lui tendre un piège fatal qui précipitera son arrogance et ressuscitera l’hostilité familière que les anti Juifs entretiennent à son égard. Progrès indéniable du monde arabe qui saura utiliser les économies de haine amassées par une longue histoire d’hostilité et de jalousie. Montrer que la force juive est immorale, qu’elle peut s’attaquer à des innocents, à des enfants

Dans ces conditions originales et particulièrement efficaces, il convenait de prétendre à une réalité qui, pour imaginaire et inconnue qu’elle fût jusque là, n’en devenait pas moins crédible par la souffrance des populations. Aussi, les Arabes, par Palestiniens interposés décidèrent ils de se battre sur un terrain nouveau, d’engager une bataille qu’enfin les Occidentaux comprendraient. Ils ne se doutèrent pas à quel point. Et la question palestinienne entra par la grande porte parmi les grandes causes à défendre. Le crédit d’Israël en paye encore le prix fort

En écoutant les responsables palestiniens évoquer l’histoire de leur mouvement comme s’il s’agissait d’une réalité pouvant soutenir la comparaison avec l’histoire du sionisme, je me demandais si la conscience nationale palestinienne ne restera pas dans l’histoire comme une des plus subtiles supercheries de notre temps que Machiavel n’aurait pas hésité à reconnaître comme la marque du génie politique !
Dans le grondement sourd de la détestation insidieuse d’Israël (info # 010303/10) [Analyse]

Par Guy Millière © Metula News Agency


Rentrant des Etats-Unis où je me suis déconnecté des media français, je n’en ai que davantage l’impression de me trouver, en France, plongé en plein délire quel que soit le sujet traité.

Il en va ainsi pour ce qui concerne l’administration Obama et la situation intérieure américaine : je sais que la plupart des journalistes français, lorsqu’ils se rendent outre-Atlantique, sortent peu de Manhattan à New York, du quartier des lobbies bien pensants à Washington, DC, et du centre de San Francisco, où foisonnent bobos, gauchistes et autres dérangés, mais tout de même !

Rien à dire sur la chute libre d’Obama dans les sondages et sur l’atmosphère de fin de règne qui hante le parti Démocrate ?

Ce qui vaut pour les Etats-Unis vaut aussi en ce qui concerne l’Europe, où la crise financière est due, disent quasiment tous les journaux, à de méchants spéculateurs et à l’absence d’un gouvernement européen, mais strictement à rien d’autre.

Et surtout pas à ce qui a conduit Vladimir Boukovsky à comparer la construction de l’Union Européenne à la construction de l’Union Soviétique, ou à ce qui a mené Milton Friedman à souligner d’emblée que l’euro était promis à un funeste sort : qui, en France, oserait citer Boukovsky ou Friedman ?

Ce qui vaut pour l’Europe ou la crise financière européenne vaut aussi pour la Chine, face à laquelle il semble que l’attitude à adopter doive être celle de la fascination extatique : pour ce qui concerne la situation chinoise, les journalistes français, de manière presque unanime, parviennent à être plus optimistes que les commentateurs chinois eux-mêmes !

Le pire et le plus inquiétant, cela dit, reste la façon dont sont traitées les questions qui se rapportent à l’islam, au monde musulman et au Proche-Orient. Aux Etats-Unis, on donne la parole à Wafa Sultan, Nonie Darwish, Daniel Pipes, même si c’est de manière insuffisante.

Pas en France ! Où le discours le plus critique que l’on puisse entendre sur l’islam est celui d’une Caroline Fourest, qui prend toujours ses précautions pour dire qu’elle s’en prend à tous les extrémismes religieux, donc aussi, aux effroyables « Juifs intégristes » et aux non moins abominables chrétiens fidèles au discours du Pape.




Revenu, en France et en Europe, l’appel au boycott
de produits fabriqués par des Juifs,
sans réaction appropriée de l’autorité politique.
Le nazislamisme et la détestation d’Israël tiennent le haut du pavé.
Le courage de les dénoncer relève de l’exception.

Aux Etats-Unis, on peut parler de l’arriération culturelle, politique et économique du monde musulman : pas en France, apparemment, où cela tomberait, peut être, sous le coup des innombrables lois censées imposer une façon unique de penser comme on le faisait et on le fait encore dans des pays ouvertement dictatoriaux.

Aux Etats-Unis, on peut parler de la réalité du Proche-Orient : vraiment pas en France. Lorsque j’étais à Los Angeles, la façon dont une conférence de l’ambassadeur d’Israël à l’université d’Irvine avait été interrompue par des islamistes très bien organisés faisait scandale.

Or je serais enclin à penser, qu’en France, c’est l’idée même d’inviter l’ambassadeur d’Israël à parler dans une enceinte universitaire qui semblerait inimaginable, tant une détestation insidieuse d’Israël s’est infiltrée dans les mœurs et semble devenue normale, presque légitime.

J’ai, puisque j’aborde le sujet, vu qu’en quelques jours, les propos et écrits concernant Israël se sont multipliés à Paris, et il ne m’a pas échappé qu’ils relevaient tous, à des degrés divers, de cette détestation, même si certains de leurs auteurs tentaient d’y mettre les formes.

Un terroriste, tueur professionnel, membre haut placé du Hamas, est éliminé à Dubaï ? On n’attend pas de disposer de preuves précises, on se fie immédiatement aux rapports de la police de Dubaï, on parle d’ « assassinat », comme si le principal concerné était une victime innocente.

Et, bien sûr, on accuse Israël, en chantant en chœur ou en sourdine avec des gens qui sont, eux, de véritables assassins. On oublie au passage que l’élimination ciblée d’individus aussi pourris et dangereux que Mahmoud al-Mabhouh par les armées américaine, anglaise et française s’opère chaque semaine en Afghanistan.

On ne se demande pas ce que cherche Dubaï en diffusant des informations pas très vérifiables. On ne demande pas que les caméras de surveillance, si perfectionnées et si omniprésentes de Dubaï, nous montrent les images de ceux avec qui Mahmoud al-Mabhouh et ses semblables travaillaient.

On ne parle pas du rôle de Dubaï en tant que plaque tournante du financement du terrorisme islamique et en tant qu’interface entre l’Iran d’Ahmadinejad et une cohorte indéterminée de criminels en tous genres.

Le gouvernement israélien décide d’inscrire le Caveau des Patriarches et le Tombeau de Rachel au patrimoine de l’Etat d’Israël ? On laisse de côté que ce sont des lieux saints et des lieux de mémoire pour le peuple juif, qui n’ont cessé d’être menacés par les barbares islamiques.

On passe sous silence qu’Israël n’a jamais exclu quiconque de quelque lieu saint que ce soit et que, en revanche, les ennemis d’Israël, lorsqu’ils ont conquis par la force un lieu saint juif se sont empressés d’en interdire l’accès à tous les Juifs.

On incrimine Israël, qui serait coupable de « jouer avec le feu » ou de procéder à des « provocations », ce qui équivaut à sous-entendre que, si certains recourent à la violence contre des Juifs israéliens, ce sera, comme toujours, la faute des Juifs israéliens.

On rappelle sans cesse, ici ou là, l’acte, répréhensible, de Baruch Goldstein en 1994, que tout Israël a condamné, mais jamais que les équivalents arabes de Baruch Goldstein se comptent par centaines et ne sont, eux, pas stigmatisés par les sociétés arabes, mais célébrés comme « martyrs ».

On semble, par ailleurs, très pressé, vraiment très pressé, de voir se créer un Etat palestinien. On tresse des louanges à Mahmoud Abbas et à Salam Fayyad. On parle de progrès « considérables » en Cisjordanie.

L’expression « idiots utiles » me semblant très en dessous de la réalité, devrais-je parler de crétinisme généralisé, d’aveuglement plus que volontaire, d’amnésie, de lâcheté, de pratiques cauteleuses, inspirées par la peur et la servilité, et désigner par ces mots la quasi intégralité du personnel médiatique français ?

Ceux qui lisent, ce qu’on ne fait semble-t-il plus guère dans les salles de rédaction en France, savent ce que déclarent abondamment Mahmoud Abbas et Salam Fayyad lorsqu’ils s’expriment en arabe, et savent donc qu’ils ne sont pas plus modérés que Bernard Kouchner n’est une bonne sœur.

Les mêmes savent aussi que ce qui est « considérable » dans les territoires régis par l’Autorité Palestinienne, c’est, surtout, la corruption qu’alimentent copieusement les pays occidentaux par des dons et financements divers, qui ne tombent pas dans n’importe quelles poches. Les mêmes savent enfin que les « dirigeants palestiniens », quels qu’ils soient, ne veulent pas un seul instant d’un Etat palestinien à côté d’Israël.

De qui se moque-t-on ?

Je répondrais : du peuple d’Israël d’abord, qu’on traite de plus en plus, en Europe, avec le mépris qu’on réservait aux Juifs d’Europe dans les années 1930.

J’ajouterais : des populations arabes, qu’on laisse aux mains de corrompus propagandistes qu’on se charge de subventionner.

Et de la population française, bien sûr, qu’on désinforme et à qui on transmet des réflexes conditionnés anti-israéliens tout en prétendant lutter contre l’antisémitisme.

Je dirais enfin : de l’histoire et des faits. J’ai, dans ma bibliothèque, un rayonnage entier de livres très précis et très documentés sur l’histoire de la région, sur celle du mouvement « palestinien ».

Ces livres sont disponibles et très faciles à acheter sur Internet. Je ne puis croire une seule seconde que ceux qui ne lisent pas ignorent tout de ce qu’ils pourraient découvrir en lisant. Je dois penser qu’ils choisissent sciemment de mentir.

Je n’ai, en ce qui me concerne, jamais accepté de manger de ce pain là. Si je voulais me prostituer, je le ferais sans hypocrisie, et je fréquenterais le bois de Boulogne. Si, lassé de lutter contre les vents nauséabonds d’une propagande qui prétend décrire la réalité mais relève, en fait, de la fiction, je voulais passer à la fiction, j’écrirais des romans, et je dirais que ce sont des romans. Je n’aurais pas la malhonnêteté de prétendre que je décris la réalité.

Je me suis déconnecté quelques jours des media français, notai-je. Ce genre de déconnection est de plus en plus indispensable à ma santé mentale. Il m’arrive de me demander pourquoi je me replonge dans le délire. La seule réponse que je puisse m’apporter est : parce que je ne puis me résigner à l’hégémonie du délire.

Parce que, aussi, lorsque j’ai pris le chemin ardu de la connaissance et de ce que Karl Popper appelait la « quête inachevée », je me suis imprégné de l’idée qu’il y avait une éthique inhérente à la connaissance.

Savoir libère. La négation ou la falsification du savoir ouvre la porte à l’asservissement, à la destruction, et, parfois, au carnage. Je veux pouvoir me dire que je ne serai jamais du côté de l’asservissement, de la destruction eu du carnage.

Je n’oublie pas ce qui s’est passé en Europe il y a soixante cinq ans. Je n’oublie pas que les disciples des génocidaires européens d’il y a soixante cinq ans injectent leur venin dans les têtes à Ramallah autant qu’à Gaza, à Beyrouth ou à Téhéran.

Je suis agnostique, mais je discerne ce que nous devons, tous, au judaïsme, sans lequel ce qu’il y a de plus fécond dans la civilisation occidentale, pour l’essentiel, n’existerait pas.

C’était récemment la fête juive de Pourim : la lecture du livre d’Esther renvoie, précisément, à la guerre contre le peuple juif.

On y lit, me semble-t-il, la première incrimination antisémite connue. On y voit une femme juive qui n’a, d’abord, pas voulu s’impliquer et qui, ensuite, fait bien davantage que s’impliquer. Comme l’a noté Phyllis Chesler sur son blog : « le message du livre d’Esther vaut toujours ». Il rappelle à la vigilance face à la haine et, en particulier, à la plus vieille et à la plus pernicieuse de toutes les haines. Il rappelle qu’à chaque instant, que nous soyons juifs ou non, nous devons faire des choix qui nous définissent.
LETTRE D'UN PERE A SA FILLE ASSASSINEE POUR AVOIR REFUSE DE PORTER LE VOILE .
01 mars 2010, 02:09
LETTRE D'UN PERE A SA FILLE ASSASSINEE POUR AVOIR REFUSE DE PORTER LE VOILE .





Le 28 février 1994 - le 28 février 2010, voilà déjà 16 ans depuis ton assassinat par l’intégrisme religieux pour avoir refusé de porter le voile... Et depuis cette date, ta mère n’a pas cessé de te pleurer chaque jour que Dieu fait. Aujourd’hui ma chère Katia, je tiens à t’annoncer que ta mère est venue te rejoindre pour de bon dans sa dernière demeure en cette date du 23.01.2008 vers 23 heures environ.

Prends soin de ta mère, ma chère Katia. Fasse Dieu qu’elle ne manque de rien avec toi. Rassure-la que de notre côté tout va bien, et qu’elle n’a pas à se faire de soucis surtout pour Celia, la dernière de la famille. Car ici-bas, tu lui as beaucoup manquée Katia. Elle a manqué de tout à cause de cette politique favorable à l’intégrisme religieux de la part de ceux qui sont censés nous protéger et nous rendre justice. Ta perte cruelle, son chagrin, son désespoir, ses souffrances, ton deuxième assassinat à travers cette réconciliation nationale ont fait que ta mère et moi-même n’avons pas pu tenir le coup. La non-prise en charge de notre situation dramatique par l’Etat, les difficultés matérielles et sociales suite à ta disparition ont fait que ta mère n’a pas pu résister à sa maladie qui n’a pas été prise en charge afin de la sauver d’une mort prématurée par manque de moyens et de désespoir.

Aussi, j’accuse le pouvoir algérien de nous avoir abandonnés à notre sort. J’accuse ceux qui ont relâché et pardonné à ces sanguinaires aux mains tachées de sang. J’accuse le pouvoir algérien pour ses sympathies avec les bourreaux de nos parents. J’accuse cette réconciliation pour la paix qui a glorifié et amnistié ces monstres assassins de plus de deux cent mille civils innocents et autres corporations confondues. J’accuse tous ceux qui ont voté pour ce référendum de la honte. J’accuse cette réconciliation qui a consacré l’impunité et qui a ignoré la justice. J’accuse tous ceux qui ont été indifférents à notre douleur. J’accuse tous ceux qui ont été favorables à cette mascarade de vente concomitante d’êtres humains, de civils et autres pour simplement plaire aux maîtres et par la même occasion obtenir quelques miettes en contrepartie de leur soumission et servitude. J’accuse cette réconciliation qui nous a assassinés une deuxième fois à travers cette idéologie arabo-baâthiste pour faire de nous des Arabes par la force et malgré nous. J’accuse tous ceux qui instrumentalisent la religion pour se maintenir au pouvoir en sacrifiant des civils et autres. J’accuse tous ceux qui utilisent la religion pour y accéder en assassinant des innocents. J’accuse tous ceux qui utilisent la religion pour nous détourner de nos racines, de nos coutumes, de nos traditions et de notre langue historique et ancestrale (...)

M. Bengana
(Père de Katia âgée de 17 ans, lycéenne assassinée à Meftah le 28 février 1994 pour avoir refusé de porter le voile)
Re: LETTRE D'UN PERE A SA FILLE ASSASSINEE POUR AVOIR REFUSE DE PORTER LE VOILE .
01 mars 2010, 03:07
Quelle tristesse ! quel malheur pour cette famille, je suis touchée au plus profond de mon âme pour ce père si éloquent dans sa douleur.

Combien sont - ils ? dans ce monde, qu'ils s'expriment ! haut et fort contre la bêtise, l'intolérance.

Lison
katia fait partie de ceux et celles qui ont payé de leur vie car elles et ils ont dit NON au truandisme de cet etat policier qui cautionne les monstres d'hier pour en faire les mutans de demain MAIS ils ignorent en fait que le peuple recele en son sein des citiyens integres qui feront payer surement un jour les crimes commis au nom d'une foi loin de toute logique religieuse et jugera les fossoyeurs des dignes fils de l'ALGERIE
gardons espoir!!
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