Jean- François… Lo bueno moi de mis ojos.. Porqui dise tu que yo escribo lo bueno? Es afnear…Cuando va comprendre que solo leo besef (Je lis beaucoup) et mis habrear (o dar la lata) no es que lo que sé porque tengo sahtalah (mémoire) de las cozas que pazo. Wo que yo soy atortuchado y no mas.
O la Isla de la Belleza y las mujeres del Sol y del Mar.
( A Guilam ) Tu doit d’avoir raison, mi Buena : Estrella plutôt que Esther. Moi pour ma part j’ai prénommé ma fille Estelle…
Cuantas estrella hay en el cielo?
UNA ARTISTA VALIENTE ( 1934 )
Au port cette journée de 1934 fut de grand réjouissance; la colonie juive de Tanger avait loué des petites embarcation et canoë a rames ainsi que petites
lanchas(Canots) pour recevoir la célèbre chanteuse et comédienne Rachel Meller.
Et oui c’était une belle et courageuse artiste catalane qui avait déjà été reçue aux USA et dans beaucoup des capitales de la vieille Europe Des gens de la Fuente Nueva qui entendaient dans les postes radio à galène les chanson " La Violetera" et de cette
cantaora de couplets aimaient la voir « in vivo »
Heureusement on avait préparé un dîner en hommage dans les salon du Lido Kursaal dans la terrasse Renchaussen. Mais déjà au port et dans la baie les admirateurs séfarades tangérois ont fait cortège au bateau de la compagnie Paquet provenant de Marseille et au port on jetais des fleurs (particulièrement des petit bouquet de violettes) a Raquel Meller pour son sympathie envers les juifs.
L’artiste osa prend le rôle de Léa la juive dans « La Terre Promise » le film de Henry Roussel, films muet ( 1925 ) Des autres femmes artistes avaient méprisé ce papier car selon disait trop sioniste, trop pro-juif (?)
C’est normal que partout elle avait été reçue en « odeur de sainteté » par les israélites des grandes capitales tant européennes que américaines.
Tanger se mis sur son trente et un pour recevoir celle qui avait dit:
- Pour moi ce sera un honneur d’interpréter ce rôle
.( de Léa la juive) N’oubliez pas qu’en Espagne ce serait étonnant de ne pas trouver quelque un qui n’a pas quelques gouttes du sang juif
…et moi la première !- Ainsi parlait la jolie Raquel laquelle avait été admirée et applaudie même par la grande tragédienne Sarah Bernhardt!
Ce fut, je le répète au Kursaal Français, rue de Portugal
( alors géré par un tel Onofre Zapata et dont la direction artistique fut confié a autre nez découvreur de talent; M. Louis Casteran, un ancien policier tangérois que la population juive par ses représentants lui offrirent un hommage mérité à la interpretatrice des films tel que Violetas Imperiales. El Alma que Canta et La gitana Blanca.
A ce propos, elle raconte au Kursaal une anecdotes qui mettait en scène
Le ex-roi de l’Espagne; exilé alors depuis trois ans (1931)
« Le roi Alfonso XIII m’avait fait demandé de aller jouer en privé à son palais de Madrid. Je faisait alors mes représentation au théâtre alors je répondit (fièrement) au émissaire: - « Dite au Roi que la distance est la même du palais au théâtre que du théâtre au palais… S’il veut vraiment me voir, qu’il vienne. »
Alfonso XII vint lui-même…
Le séjour de Raquel Meller fut court à Tanger. Après sa représentation au Kursaal Français avec sa voix mélodieuse et son style unique, triompha sur la scène. Ensuite elle partit suivie de ses admirateurs sefardites et chrétiens.
Elle avait 46 ans et était au top de toute sa beauté quand elle vint a Tanger.
Les habitants de la médina étaient heureux et flattés. Le bakal (Alimentation) de Mohamed Ben Amar El Kamal au n°7 de la Fuente Nueva n’avait pas sa photo recoupée d’un journal et collé sur le mur? Les israélites tangérois furent honoré de recevoir cette star internationale espagnole des « années folles »
Ne fit pas elle, son portrait l’une du Times (couverture) en avril 1926 ?
Le grand chroniqueur tangérois qui fut I. J. Assayag raconte que sa popularité est telle que le jour qu’elle quitte la ville la joie du départ dépasse celle de l’arrivée. Il semblait en effet que le départ de Raquel Meller laisse un grand vide à Tanger.
LA BATAILLE DU DETROIT (1940)
Tous n’était pas saftarray y fiesta en Tanger. Aussi momentos de craintes y tristesse. Pardon mes amis de Dafina de vous guider vers une angoissante nuit du temps de guerre cette nuit du lundi 16 décembre 1940.
Venez par l’Avenida de España.
Como todo esta cambiado..
il y a sept mois que Tanger est plutôt en pouvoir des troupes de la Mehal‘la Khalifienne de Tétouan, amie de Franco.. Même se dit a la Fuente Nueva que le Comité du Control sera mis « en quarantaine » et remplacé par une sorte d’ « interventor » ou alcalde. Un tel Juan Poutu.. Ay ma que la calle Naceria beaucoup des israélites rasent les mur…
Mais quand est-ce qu’arrivera le Messiah?
…
Kuando viene… cuando viene?
-Et pourquoi ce menloco de
Fuentenueva nous mènes par le front de mer?
Como se terminara esto ?
Le Rif Hotel, quadrilatère ou cube décoré d’un plâtre de couleur ocre planté là presque dans le fond de l’avenue d’Espagne.. et les clients de l’hôtel furent aussi témoins de cette bataille.
Andres C. est un cousin à moi, il a 19 ans (1940) il a les cheveux entre paille et platine travaille comme extra cuisinier dans l’ Hôtel où plus tard Maria P. aurait un travail comme réceptionniste au téléphone. Il travaillait avant dans un bien connu restaurant de la terrasse Renschaussen mais il a obtenu un contrat plus avantageux dans le prestigieux Hôtel Rif.
Cet hôtel est moins cher que le Minzah. C’est pourquoi il y a plus de clients (malgré la guerre) J’ai lu partout que les sympathies politique partageais Tanger neutre en zones de affinité et que si les Anglais qui en tant qu’officiers de la base de Gibraltar passaient des fin de semaine à Tanger séjournaient chez le Minzah les allemands (en civil) venant de Tétouan ou ceux employé en civil de la Mendudiah aimaient plutôt le Rif Hôtel mais d’après mon cousin il n’y voyait pas des teutons au Rif ( peut-être qu’ils étaient déguisés en courant d’air)
Notre invraisemblable histoire commence quand Andrés C. terminait son travail d’extra et allait se mettre la gabardine pour rentrer au 24 la Fuente Nueva.
« Pues hacia mucho frio ese mes de diciembre de 1940 a las neuves de la noche »
Après un bref « hasta mañana » con el Chief cuisinier, Andres trouva étonné le fait qu’ Abdelkader le « groom » ou Botones de l’hôtel frappait a toutes portes et disait au client qui ouvrait:
- Arreba (Là haut) Sir ..You can look the naval battle from terrace.
-Ashi Abdelkader… Pourquoi ces bruits? Orage?..
Que passa arriba?
-Falta que soba la zotea..
Barcos hace la guerra…
Andrés regarda le groom et mettant son doigt index prés de la tempe il tourne le doigt comme un petit moulin.
-Entina Majara?
En ce moment autre porte qui Abdelkader frappe s’ouvre et une jeune femme se montre curieuse et souriante. Plus tard Andrés appris qu’elle était française. Ella vestida de esa ropa que los franceses llaman Chemise de nuit. Et on y voyait (en se penchant un peu) les jolis et pigeonnante poitrine.
Le groom qui comme tous les tanwadjih parlait mal cinq langues (mais pas très bien aucune) lui dit :
- Man’zelle.. Montez vite a la terrasse … ça bouge…
Bien sûr Abdelkader faisait allusion au mouvement de la bataille navale et pas aux seins de la chica.
La petite française souris au groom mais quand elle leva les yeux et vit Andrés avec les yeux de tourtes et bouche ouverte fit un geste pour emmitoufler sa chemise de nuit et dit a Abdelkader:
- Merci Hamido J’y vais voir - et jetant un regard féroce a mon dégingandé de cousin elle ferma la porte d‘un geste sec.
Andrés nous raconte que il commence a comprendre que quelque chose de grave se passe dans la mer et pour les allées
et venues des touristes et clients de l’hôtel qui montaient au roof c’était sans doute un bon poste d’observation; il décide de monter aussi. Bon, il se dit on monte plus vite par l’écalier de service, .
Mais a moitié des étages on entendit soudain une forte détonation en provenance sans doute du cote de la mer. Une dame assez grosse qu’Andrés avait vu plusieurs fois sur le couloir se disputais avec son mari et voulait empêcher celui-ci de monter l’escalier vers la haut.
Elle semblait une maman juive et criait et son mari un monsieur aussi corpulent et demi chauve la repoussait doucement …la pauvre femme visiblement émue criait:
-Ay que me lo matan, Por Dios Bendito.. que lo matan a mon pauvre mari…
Benjamin pour Dieu retournons à notre chambre.. que c’est dangereux là haut. Les avions, Benjamin, les avions ..Ne vois pas comme mon cœur bats? Si ils t’atteint avec une bombe…
Alegrina, mi buena - répondait celui-ci essayant de la calmer: -
« Mi candil, no te ponga asi… que nos estan mirandos; mañana, te digo Mañana mismito, on ira au port, nous appareillons y nous serons à Lisboa sans danger loin d’ici et de la guerre …
Andrés quizo intervenir Mais le mari le fit un rapide clin d’œil murmurant bas: -
» Cosas de mujeres »
Et il retourne vers sa femme pour la rassurer: -
Toma una Taza de tila (Tilleuls) et mets toi au lit…Tu dormira tranquille..
Anda mi reina..
Andrés monta l’écalier laissant le couple s’arranger. Il arrive au top, dernier étage sur le toit de l’immeuble.
Le hôtel compte x La terrasse était pleine du monde..Touristes et client de l’ hôtel mais aussi serveurs valets et toutes les regards étaient tournée vers la mer.
Au bord du parapet un anglais gros de unes soixante années d’âge avec des prismatiques et a son coté une femme âgée avec des cheveux blond ou blanc et visage ingrat.
-C’est là - lui dit à Andres - Il lui connaissait de vue dans l’hôtel - et l’anglais signale la silhouette du cap Malabata.
-Look, that way..- En réalité le british signalait au fond la découpe du rocher de Gibraltar. C’était visible cette nuit merci au jeux de lumière lunaire qui permettait de situer la masse impressionnant dans le lointain.
Le Rocher Gibraltar le dos de l’Europe, cet carrefour pathétique du monde en guerre d’alors. Code du passage sur le Détroit, ce couloir stratégique qui se disputaient Allemagne, l’Angleterre et l’Italie et que le général du Tercio Franco soulevé contre la République Espagnole et marre de voir cet « Mégot » ce bout de l’Espagne occupée par les anglais préparait en secret ce plan d’invasion (On appris plus tard) portait le nom en code « Félix »
Mais cette nuit du lundi 16 décembre 1940 cette « bataille du Detroit » se faisait sans l’Espagne nationaliste La stratégie navale consistait en un groupe de bateaux anglais qui se battaient contre un ennemi invisible et cela se voyait depuis la terrasse de l’ hôtel Rif.
Des canons tonnaient après qu’un éclair de feu montrait le siège d’un bateau inconnu…La lumière rapide des obus tirés par les bâtiments de guerre laissaient des séries de reflex sur les froides eaux du détroit…
Un spectacle bien « pyrotechnique » pour les spectateurs de l’haut de l’hôtel tangérois.
Andrés remarque parmi le groupe de la terrasse un espagnol par son aspect maigre avec des moustache a la Clark Gable, habillé avec une chemise a carreaux et un gros pull-over lui protégeait de la fraîcheur du soir, cette personne regarde l’horizon marin avec déception, selon il raconte plus tard c’était un républicain ou communiste espagnol qui se trouvait d’incognito dans l’hôtel attendant une filière qui le permettrait de passer a la zone française via Souck El Arba.
C’était extraordinaire que malgré la présence des « pontes » allemands venue de la zone espagnole ( a Tétouan il y avait officine et bientôt les espagnol autoriseraient l’implantation d’un consul à Tanger dans la Medoudiah après chasser le représentante du Sultan Moulay Ben Youssef.
Cette personne espagnole de gauche se passe les doigts sur les moustaches lisant ne pouvant plus supporter le spectacle..
-Que
« jaleo » (Raffut) Cela ne servira de rien ..des que Franco prendra Gibraltar ..Nous serons isolés.
Prudent mon cousin Andrés le salua mais ne répond pas , en cette époque il vaut mieux ne pas frayer avec des innconnu La Seguridad Militar était partout mise en éveil par le Colonel Juste…et puis on dit qu’il y a des espion allemand dans l’hôtel..
Andrés se mit au
parapeto ( rambarde) du toit a coté d’une femme habillée de noir. Doña Ramona, andalouse qu’avait un fils de 12 ans. Doña Ramona de 40 ans était la blanchisseuse a l’hôtel et a son mari, républicain, les autorités occupant (Les Nacionales) l’avait déporté a Ceuta (Monte Hacho)
Depuis cela elle n’avait pas des nouvelles de lui.. Doña Ramona se considérait veuve. Son fils avec l’insouciance de son age s’amusait de l’ambiance de guerre.
-Antoñito - lui disait sa mère -
Vete a dormir (Va au lit) ceci c’est pas du cinéma - Mais le garçon ne lui faisait pas cas.
Soudain, un très grand éclair dans le détroit suivi d’une horrible détonation qui laissa muet le groupe de spectateurs.
Seulement le juif commente philosophiquement-
Seguro que a chocado contra una mina ( A dû heurter une mine flottant )
- Ne soyez pas
« pesado » ( assommant) - répondit l’ homme aux moustaches - Le courant c’est très forte dans cet endroit du détroit, près de coté espagnole pour mettre des mines flottants…
L’ambiance s’anime sur la terrasse, chacun commentait l’affaire a sa façon; puis on commence a dire que la bataille est finie et qu’il est temps d’aller se coucher..
-Et alors soudain le ciel dans le détroit semble s’illuminer comme la nuit du 14 juillet ..des lumières au fond de l’horizon qui se voit refléter sur la mer et quelques seconds après une série de coups de cannons venant du large la lumières intermittentes des coup de feu permis de voir les silhouettes de plusieurs bâtiment de guerres au loin tant..
-My God- s’exclame l’anglais qui regardait avec ses jumelles- Mais ils sont plusieurs cuirassés … semblent sortir du cote de Gibraltar ..
es un cortejo (convoy)..
- Maybe french navy ?… demande la vieille lady.
-Non ne peuvent être français…repondit Andrés -
Desde el bombardeo de Mazalquivir ( Mer el Kebir) il ne restent plus de bateaux de guerre français.
Les deux civil allemand qui s’appuient sur le mur du fond un peu en retraite semblaient connaître l’espagnol puisque firent une sourire ironique.
L’espagnol d’extrême gauche qui se lissait ses moustache regarde mon cousin et lui dit méprisant -
Tu lée mucho el « España » non? No haga caso a ese periodico de m…« Adelante » que disait davantage des vérités mais à été supprimé…
Les tirs se succèdent sans répit, des fois on voyait des noires colonnes de fumées qui montaient. C’était une nuit sans levant mais froide un léger rayon de lune permettait de voir les fumées plus noire que le ciel
L’anglais crie de nouveau en sa langue; cette fois s‘adressait a la vieille femme au visage ingrat: - But it is our boy..!!
They are British warships…Royal navy!! Look.. look my dear..- et il donne les jumelles a son épouse.
Les coups de canon semblaient de plus en plus proche …a croire que la bataille se faisait en plein baie. En regardant en bas vers l’avenue d’Espagne (Front de Mer) des groupes contemplant la mer Andrés se rend compte que beaucoup des tangerinos se croyait en une salle de cinéma où des spectateurs auraient entrés sans payer leurs places.
On dirait que le tout Zoco Chico se donnait rendez vous en bas de l’hôtel Rif.
Ce qu’était curieux c’est le décalage entre la lumière des explosions et les détonations c’était évident que la distance était longue pour l’entendre simultanément, le petit Antoñito qui accompagnait a sa maman en la terrasse le commenta a sa manière:
-Maman;
parece que tirant fuego y despues tocan el tambor!
Sa mère, avec angoisse, dispute a son fils:
- Antoñito, tu devrait aller au lit - Mais l’enfant protestait:
-Non ..maman c’est joli ça…Sa mère allait répliquer quand soudain se fit une puissante lumière depuis le coté de Malabata…
les présentes dans la terrasse furent tressailli par la vibration de l’air en haut et l’assourdissant explosion dans la nuit.
- Haaaa ! Exclamèrent le groupe des spectateurs. les yeux illuminées par le reflex de l’explosion…Une femme soudain se mit a crier tandis que la lavadora se mis a genou en priant et Antoñito éclate en pleurs.
(Fuentenueva le tympan crevé (re-sic) continuera cette histoire dans le prochain envoi, merci.
Y un abrazo para los los Dafineros.. Uno!
FUENTENUEVA